Un importateur privé a commencé la commercialisation de 520 tonnes de viande congelée importées d'Inde la veille du mois de Ramadan. La Société de transformation et de conditionnement des viandes (Sotracov), unique importateur public de viande, a débuté l'opération hier. Cette viande, assure-t-on, sera cédée à 410 DA le kilo.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Censée être disponible quatre jours avant le début du mois de Ramadan, le premier lot de viande congelée indienne importé par l'opérateur public Sotracov n'a été commercialisé que cinq jours après. La raison ? L'Institut Pasteur n'a donné son aval pour sa consommation qu'hier. Un privé a déjà commercialisé une quantité de 520 tonnes de cette viande. Cependant, elle est cédée à 550 DA le kilogramme. «C'est cher», estiment les vendeurs de viandes congelées qui ont préféré la vendre à son prix initial, soit à 410 DA le kilo, et ce, pour l'écouler facilement. Le prix de gros est de 480 DA le kilogramme confient-ils. Bonne nouvelle, puisque le P-dg de Sotracov, M. Zefizef, rassure que la quantité mise hier sur le marché par son entreprise sera vendue à 410 kg les parties avant et à 560 DA le kg les parties arrière. Cette première quantité est disponible depuis hier dans les points de vente de cette entreprise. Soit à Saïd- Hamdine, Birtouta, Blida et à Hussein-Dey dès aujourd'hui. Les grossistes, souligne cet opérateur, peuvent s'approvisionner également auprès de cette entreprise. Sotracov importera 4 000 tonnes de cette viande bovine et approvisionnera le marché progressivement tout au long du mois de Ramadan. Pour rappel, l'Algérie a passé une commande de 10 000 tonnes de viande congelée indienne pour réguler le marché de la viande pendant ce mois. Cependant, avant même sa commercialisation, cette viande a suscité une grande polémique. «Non conforme, non halal», autant d'étiquettes ont été collées à ce produit. Toutefois, cette viande n'a finalement pas trouvé de difficultés pour sa commercialisation, puisque le consommateur a fini par ne plus se poser de questions. En témoignent les files de citoyens au niveau des commerces de viandes congelées, sans s'inquiéter de son origine.
S. A.

D'ordinaire, durant l'été, l'être humain consomme énormément d'eau et autres boissons gazeuses ou encore des jus de fruits, alors qu'en est-il durant le mois de Ramadan juste après la rupture du jeûne ? Le premier réflexe consiste à s'abreuver de ce liquide si précieux qui fait rêver durant ces journées longues et chaudes.
Le jeûneur boit selon ses choix et ses goûts, avant même de penser à contenter son estomac. Alors que le consommateur s'attendait, comme chaque Ramadan, à des réductions et autres promotions, il se heurte aux augmentations. Après les augmentations qui ont touché les produits alimentaires, cette années, les commerçants se sont tournés vers un autre produit qui rapporte : ces boissons. Constatant que la demande est de plus en plus importante dans ce secteur durant l'été, les prix ont vite pris leur envol. Les augmentations atteignent les 15 à 20 DA pour les boissons gazeuses, seule l'eau connaît des augmentations moindre de 5 et 7 DA. Qu'en est-il des promotions durant le mois de Ramadan qui touchent le secteur des boissons ? Un commerçant nous confie : «A quoi bon faire une promotion puisque les ventes se portent bien ? Il n'y a pas de concurrence cette année car tout ce qu'on expose comme boissons, surtout gazeuses, est écoulé avant même que nous ayons eu le temps de ranger les bouteilles dans les frigos». Ainsi, le citoyen a compris qu'il ne sert à rien d'attendre les promotions pour assouvir sa soif et son plaisir et achète sans trop s'attarder sur le prix affiché. Ce que l'on remarque également, c'est l'absence des bouteilles d'un litre, ainsi les bouteilles de deux litres sont d'une certaine manière «imposées» au consommateur qui n'a pas le choix. Plus cher et donc plus de bénéfice à se faire, dès lors la bouteille d'un litre se fait rare, elle est presque introuvable. Les raisons pour lesquelles l'eau n'a pas connu une forte augmentation résulte selon un autre commerçant car est plus que nécessaire pour le corps humain dès lors ses ventes sont très importantes pas besoin d'augmenter plus pour faire davantage de bénéfices. L'été avec ses chaleurs fait augmenter instantanément la demande et remplir les caisses des commerçants. La forte demande pour tout ce qui est buvable pousse certains vendeurs ambulants, qui profitent de cette frénésie des achats de différentes boissons, à se convertir dans la vente des limonades et autres jus et eau minérale. Certains citoyens suivent quelques conseils connus et souvent utiles afin de ne pas ressentir autant la soif durant le jeûne et éviter ainsi la frénésie des achats de boissons gazeuses. Ainsi, ils évitent de manger des plats trop épicés, du poisson durant le s'hour, ils boivent de petites quantités d'eau à intervalle durant toute la soirée, consomment durant le s'hour des fruits et des légumes qui contiennent de l'eau, évitent de rajouter du sel et se contentent de citron… Tout ceci n'empêchera certainement pas le consommateur de craquer durant la journée devant une bouteille de limonade bien fraîche qu'il s'imaginera en train d'entamer dès l'appel au ftor. Toutefois, il est utile de signaler que l'eau est prioritaire et demeure la plus saine de toutes les boissons.
Amel B.

ZAPPING RAMADAN Ayza adgawiz traite avec humour le célibat «involontaire» de certaines femmes

Notre zapping du jour s’intéresse au feuilleton diffusé depuis le premier jour du mois de Ramadan par plusieurs chaînes arabes, il s’agit de Ayza adgawiz (je veux me marier). Un vœu que partagent bon nombre de femmes et, bien évidemment, une grande frange d’Algériennes. L’actrice Hind Sabri, qui campe le rôle principal dans cette série à caractère humoristique, donne la parole à plusieurs femmes à travers des situations réelles qui ne laissent pas indifférent. Le feuilleton est très regardé par les téléspectateurs (téléspectatrices, surtout) algériens. Suite...

	FESTIVAL DE LOCARNO Le Prix du jury à Khouya de Yanis Koussim
Le film Khouya de Yanis Koussim a reçu le Prix du jury, Cinéma e Gioventu (Cinéma et jeunesse) au 63e Festival du film de Locarno, en Suisse (4-14 août 2010). Ce court métrage produit par MD Ciné était en lice dans la compétition internationale de la section Pardi di domani (Léopards de demain). Suite...

	AU THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN Soirée en l'honneur de Rahma Boualem
Une soirée en l'honneur de l'interprète et parolier Rahma Boualem a été organisée vendredi soir au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Alger) par l'association culturelle Le troisième millénaire. Suite...

	A L’HEURE DU RAMADAN Radios et TV sur la même longueur d’onde
Concernant le Ramadan, on pourrait dire que les radios et les télévisions sont sur la même longueur d’onde. Même la «parisienne» Beur TV se met à l’heure du Ramadan, en proposant un programme spécial aux téléspectateurs. Suite...

	HUMEUR RAMADANESQUE Cochons d’Inde
La viande indienne est une aubaine pour les caricaturistes algériens qui la déchirent à belles dents. Suite...

	ACTUCULT
Salle El-Mouggar (Alger- Centre) *Aujourd’hui à 22h30, hommage à Abdelkader Guessoum. Suite...

Il est prêt ou il n’est pas prêt ? Faut savoir !
	Par Hakim Laâlam   Email : laalamh@yahoo.fr
Le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Inde a été fêté en grande pompe hier à Alger.

L’énigmatique Monsieur Tou, Si Tou pour les intimes, m’a encore scotché. Au travers de l’une de ses déclarations dont lui seul a le secret. A propos du métro d’Alger et de sa ligne numéro 1, le ministre des Transports virtuels a fièrement déclaré : «Ça y est ! La ligne est achevée, mais il reste quelques petits problèmes administratifs à régler.» Wallah que ça, c’est un langage dont la subtilité m’échappe complètement. Il est vrai que je suis plutôt du genre «habbes», très obtus, pas négociateur du tout (avec le T cette fois-ci) et vachement attaché à la valeur des mots et à leur signification. Un mec brut de décoffrage, quoi ! Quand quelqu’un vient se planter devant moi pour me dire que son projet, celui dont il a la charge depuis un bon moment, est enfin achevé, je ne peux lui faire qu’une seule réponse, ne lui rétorquer qu’un seul truc : «Tu l’inaugures quand, alors ?» Ça oui, je sais le faire, parce que ça rentre complètement dans ma logique de cartésien intégriste. Par contre, quelqu’un, disons le même monsieur, qui viendrait se planter en face de moi de la même manière que la première fois pour me dire : «Tu sais, mon projet est terminé, mas il reste quelques petits trucs qui retardent sa mise en fonction», celui-là, je ne sais pas faire avec. C’est hors de mes compétences. C’est en dehors de mes codes de compréhension et de mes grilles de lecture. Je vous avais prévenus, je suis un habbes de chez habbes. Pour moi, un projet est, soit abouti, soit pas abouti. Soit il est livré, auquel cas, cela veut dire qu’il est réellement achevé. S’il n’est pas encore livré, c’est tout simplement qu’il n’est pas bouclé. Le projet, pas Tou, bien sûr. Non ! Tou, faut surtout pas me le boucler. Il faut me le garder. Parce que sans Tou, nous serions privés de ses succulentes énigmes dont personnellement je me régale. Et moi, quelqu’un qui arrive à me régaler en plein mois de Ramadan, en public, en direct-live, en plein jour, avant l’adhan, sans risque de me voir choper par les brigades des mÅ“urs Å“sophagiques, je demande qu’on le garde, qu’on le maintienne, coûte que coûte, à son poste. J’en viendrais presque à jalouser Abdekka qui va avoir l’insigne honneur d’auditionner Si Amar et son incroyable histoire de métro prêt, mais pas Tou à fait. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.