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Les patrons algériens se rallient à un quatrième mandat de Bouteflika
LE MONDE | • Mis à jour le |Par Amir Akef (Alger, correspondance)
Slim Othmani, patron du producteur de jus de fruits NCA Rouiba et président du think tank Care (Club d'action et de réflexion autour de l'entreprise), a claqué la porte. « Je ne reste pas au FCE », martèle-t-il en dénonçant une décision qui ne « sert qu'à discréditer le monde de l'entreprise aux yeux des Algériens ». Le FCE (Forum des chefs d'entreprise) est la principale organisation patronale algérienne. Il a annoncé, jeudi 13 mars, son soutien à un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999. Un ralliement patronal en vue de l'élection présidentielle du 17 avril qui intervient alors qu'un consensus au sein des clans du régime algérien semble avoir été trouvé, avec le retour aux affaires de l'ancien premier ministre, Ahmed Ouyahia.
>> Lire aussi : Le premier ministre démissionne pour diriger la campagne de Bouteflika
Au plan légal, les statuts et le règlement interne du FCE, ainsi que la loi sur les associations, lui interdisent, en théorie, de prendre position sur des questions politiques et électorales. Mais le 13 mars, l'assemblée générale du FCE organisée à l'Hôtel Al-Aurassi d'Alger, à laquelle les journalistes n'étaient pas invités, a été expédiée en moins d'une demi-heure.
Le président de l'organisation, Réda Hamiani, ancien ministre de la PME, cédant à la pression des « patrons du...
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MANIFESTATIONS CONTRE LES PROPOS DE SELLAL À KHENCHELA, OUM-EL-BOUAGHI ET BATNA Colère chaouie
En plus d’avoir enflammé les réactions à travers les réseaux sociaux, assaillis par les répliques des Chaouis et des Constantinois notamment, qui pour dénoncer l’impair de trop commis par le directeur de campagne du Président sortant et qui pour se démarquer d’une ...Suite
En plus d’avoir enflammé les réactions à travers les réseaux sociaux, assaillis par les répliques des Chaouis et des Constantinois notamment, qui pour dénoncer l’impair de trop commis par le directeur de campagne du Président sortant et qui pour se démarquer d’une assertion qui ne sied pas «à la filiation de Benbadis», la dernière sortie d’Abdelmalek Sellal a mis le feu aux poudres dans la région des Aurès. A Batna, plusieurs centaines d’étudiants ont décidé de battre le pavé hier, en réactions aux propos loufoques et non moins «attentatoires à l’honneur légendaire des Chaouis». Une marche contre ce que d’aucuns qualifieraient de sortie funeste de la part d’un haut responsable qui vient à peine de troquer sa casquette de Premier ministre contre le képi d’un commandeur de service à une campagne électorale qui débute plutôt par un contrecoup inattendu de la rue auressienne, touchée dans son amour-propre. Une marche initiée, à priori, par une organisation estudiantine proche du FLN qui a fini, inévitablement, d’échapper au contrôle de ses propres organisateurs qui voulaient s’en tenir à «recadrer» la maladresse de Sellal. Les opposants au quatrième mandat, qui avaient déjà tenu, la veille, un sit-in près du théâtre de cette ville, ont manifesté par la même occasion leur colère contre les déclarations de Sellal, laissant échapper quelques signes d’exacerbation généralisée puisque çà et là, on laisse entendre qu’une grande manifestation serait en préparation pour le 21 de ce mois en guise de désapprobation et de condamnation. Le même sentiment d’indignation que des étudiants de Constantine ont éprouvé dès samedi, lors de leur sit-in contre le quatrième mandat et qui ont tenu d’adresser un message de sympathie et de fraternité aux Chaouis, stigmatisés par Sellal, soutenant que les Constantinois sont à mille lieues de ces propos condamnables qui risquent d’attiser la haine et «la fitna» et qui n’engage que leur auteur. Les Batnéens, qui ont manifesté hier, à travers les artères principales de la ville à partir du campus brandissant des banderoles de réprimande contre les allégations de Sellal, n’ont pas été tendres à l’égard de ce dernier à l’image de «Ya Sellal ya Hakir Fakou Bik El Fakakir» entonné le long de leur itinéraire. La halte devant le siège de la mouhafadha de Batna a marqué un tournant inattendu pour cette manifestation avec l’entrée en lice des militants anti-quatrième mandat qui ont attendu l’arrivée de la procession devant un symbole de l’allégeance à Bouteflika pour arborer leurs pancartes et répéter des slogans hostiles à la perspective d’un nouveau quinquennat pour l’actuel locataire du palais d’El Mouradia. Les mêmes scènes sont reproduites, également pour la symbolique, devant la Maison de la culture qui abritait une rencontre se rapportant à la guerre de libération en présence du ministre des Moudjahidine. Car de symbolique, l’histoire de la région qui était justement au centre des débats de cette réunion, ne saurait être une matière aux pourfendeurs de quelques rangs qu’ils soient ni ternie par des propos aiguisés. L’autre escale et non moins emblématique pour la conjoncture puisque les manifestants se sont rendus par la suite à la demeure du président Liamine Zeroual, celui qui incarne à leurs yeux, le principe de l’alternance au pouvoir et qui aura marqué l’histoire contemporaine du pays par son dévouement et le digne représentant des Chaouis. Un document, probablement un communiqué a été remis à la personne qui a accueilli les représentants des manifestants, arguant que l’ex-président n’était pas présent chez lui. A Oum El Bouaghi, une imposante manifestation de colère a été tenue par des étudiants et des citoyens de cette ville devant le centre universitaire Larbi Ben M’hidi. Les présents ont exigé réparation par des excuses solennelles voire la traduction d’Abdelmalek Sellal devant la justice considérant ses propos comme une atteinte à l’honneur de la région, théâtre de la première balle tirée pour l’indépendance de l’Algérie et qui a donné les meilleurs de ses fils à la cause nationale. A Ouled Rechache, dans la wilaya de Khenchela, des dizaines de citoyens ont également manifesté leur colère à travers une marche à travers les artères de la ville avant de procéder à la fermeture de la route menant vers la frontière tunisienne via la wilaya de Tébessa au moment où d’autres mécontents ont organisé des sit-in devant les structures publiques ce qui a paralysé cette ville et obligé les commerces à baisser leurs rideaux. K. G.
A suivre les propos du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri, qui intervenait samedi après-midi devant un rassemblement de fellahs convoqués à la maison de la culture Rachid Mimouni de la ville de Boumerdès, pour y exposer leurs doléances, il n’y a pas de risque d’alternative au gouvernement après le 17 avril. Et pour cause, sûr de lui, le ministre, qui clôturait sa visite dans plusieurs communes de la wilaya par ce rassemblement, a fait beaucoup de promesses concernant la prise en charge de plusieurs dossiers en rapport avec les activités des fellahs. L’une d’elles se rapporte à l’établissement et la remise aux fellahs, des actes de concessions des terres de l’Etat cédées aux EAC (entreprise agricole collective) et EAI (entreprise agricole individuelle) et l’attribution, en concession également, des terres forestières. Il dira à ce sujet : «Le Premier ministre m’a instruit à son retour de la visite dans votre wilaya que cette opération doit être clôturée très rapidement.» Aux vignerons qui se sont plaints de la surproduction qu’ils n’arrivent pas à écouler, Nouri suggérera : «Faites-moi des propositions, nous verrons quoi faire.» Concernant les difficultés que rencontrent les fellahs pour l’obtention de prêts bancaires, le ministre prend un engagement :«Nous allons régler ce problème après les élections.» A aucun moment, l’orateur n’a fait allusion à son éventuel remplaçant. «Est-ce de l’optimisme ou de l’assurance d’une victoire électorale assurée ?», s’interroge notre voisin avec son bon sens de fellah. A plusieurs reprises, le ministre a, par ailleurs, fait l’apologie de l’UNPA, une organisation paysanne annexe du FLN et qui se compte parmi les souteneurs du quatrième mandat. Clôturant son intervention avec une manière suggestive, le ministre, qui est venu à Boumerdès dans le cadre de ses prérogatives gouvernementales, a suggéré la destination du vote du 17 avril en mettant en exergue la stabilité, le leitmotiv des partisans de l’actuel chef de l’Etat. Pour argumenter ses conseils, le ministre survole les points inquiétants de l’actualité africaine et vénézuélienne pour asséner : «L’Algérie est entourée par la Tunisie, la Libye et le Mali en difficultés. Dans un monde en ébullition, nous, nous voulons la stabilité ? Voyez ce qui se passe également au Venezuela où 30 citoyens de ce pays ont été assassinés.» Ce qui est, pour un politicien et non pas pour un commis de l’Etat, une manière de susciter la peur avant de montrer le refuge. A noter qu’une tentative de manipulation de l’assistance a tourné au fiasco. En effet, à la fin de l’intervention du ministre, quelqu’un dans la salle a crié «Vive l’Algérie ! » Une salve d’applaudissements approuvait l’intervention. Tout de suite après un responsable local du RND s’est mis debout en scandant «Ouhda raabaâ !» (quatrième mandat) en faisant signe à la foule de se mettre debout et de reprendre le slogan. Personne n’a branché. Décidément l’Algérie n’en finira pas de sitôt de souffrir de la confusion entretenue entre les activités et la continuité de l’Etat et les sentiments et les convictions des personnes. Il n’est pas donné à tout le monde d’être un homme d’Etat. Abachi L.
Au crépuscule de sa vie et au bout d’un parcours révolutionnaire que personne, pourtant, ne lui dénie, Yacef Saâdi multiplie des sorties pour le moins surprenantes et mystérieuses. M. Kebci - Alger (Le Soir) Après avoir accusé, en janvier dernier, Zohra Drif-Bitat d’avoir «donné» Ali La Pointe aux paras français, avant de se ressaisir quelques jours plus tard, Yacef Saâdi remet ça. Cette fois-ci, sa «cible» n’est autre que celui que plus d’un qualifie de l’une des «icônes» du long mouvement de libération nationale du joug colonial français, Larbi Ben M’hidi. Dans un long entretien en partie entamé hier dans les colonnes du quotidien arabophone Echourouq, Yacef Saâdi n’a pas hésité un instant à soutenir que «Larbi Ben M’hidi n’a pas tiré une seule balle de sa vie contre le colon». Ceci quoiqu’il reconnaisse à l’illustre fondateur du Comité révolutionnaire d'unité et d'action en compagnie de huit de ses compagnons, sa sagesse. «On le nommait le sage, il était à Oran et n’a jamais travaillé à Alger. Je l’ai rencontré là pour l’informer d’une réunion des dirigeants de la Révolution pour faire l’évaluation de la Révolution depuis son lancement. Il était membre du CCE (Comité de coordination et d’exécution. Il n’a jamais tiré une balle de sa vie contre le colon.» Mais à quelle logique obéit cette sortie de Yacef Saâdi et en ce moment précis ? Surtout que le concerné, dont les répliques et les citations ont désarçonné jusqu’à ses propres tortionnaires et bourreaux, était plus un politique, un guide comme nombre de ses semblables dont notamment Abane Ramdane et Krim Belkacem, dont il partageait les idées. Yacef Saâdi, qui est revenu sur les circonstances de l’arrestation de Rabah Bitat dans un café de la Casbah, sur trahison d’un certain adjudant qui les a infiltrés et qui leur a fait miroiter tout un plan d’acheminement de l’armement à partir de la Tunisie, a soutenu que c’était lui qui avait convaincu Abane, Krim, Bitat, Débaghine et Ouamrane de surseoir à leur décision d’«isoler» la capitale de la révolution armée, rattachée qu’elle était à la Wilaya IV historique. «J’ai désapprouvé cette décision estimant que la capitale se devait d’être parmi les villes où les actions militaires devaient être intensifiées. Je leur disais : vous vous trompez : il faudra se concentrer sur Alger car les informations sur la Révolution seront rapidement répandues dans le monde entier et c’est là notre but. A contrario, si nos actions se limitaient aux seules montagnes et aux wilayas de l’intérieur du pays, personne n’en serait au courant. Mais j’ai bien fini par les convaincre de mon point de vue et ils m’ont invité à compter sur Dieu.» Et c’est ainsi qu’Alger est devenue zone autonome subdivisée en trois zones : la première d’El Harrach au 1er-Mai, la seconde du 1er-Mai à la Casbah et la troisième de la Casbah à Bab-el-Oued au début de la guerre de Libération. M. K.
Le meeting international de marche de Lugano (Suisse), disputé hier, a consacré chez les messieurs l’Ukrainien Ruslan Dmytrenko et, dans la course des dames, la Chinoise Liu Hang. Dmytrenko a couvert les 20 kilomètres en 1h20’08’’ devançant le Chinois Cai Zelin (1h20’31’’) et le Slovaque Toth Matej (1h20’42’’) Quatre marcheurs algériens ont pris part à cette course. Le mieux classé d’entre eux fut Mohamed Ameur qui a terminé à la 39e place avec un temps de 1h29’14’’. Le record personnel de Mohamed Ameur est d’une heure 22 minutes et 54 secondes. Il a été suivi dans ses pas par Hichem Medjbeur (39e) avec 1h29’14’’ (record personnel 1h22’52’’) puis par Toufik Yesref (53e avec 1h30’01’’) et Mohamed Meddour (58e avec 1h40’’04). Le record d’Algérie de la spécialité (20 km marche) est détenu par Abdelwahab Ferguène qui a réalisé le 23 août 1992 un temps de 1h22’’51’’. Dans la course féminine remportée par la Chinoise Liu Hong devant l’Italienne Giorgi Eleonora Anna (1h27’29’’) et la Tchèque Drahotova Anezka (1h28’13’’) une Algérienne, Bariza Ghozlane en l’occurrence a participé et a terminé à la 35e position avec un chrono de 1h 53’21’’ (record personnel 1h49’). Le record d'Algérie (1h39’53’’) est détenu depuis le 27 août 2000 par Bahia Boussaâd.
La Ligue de football professionnel a procédé hier, à une légère modification des journées des championnats de Ligues 1 et 2. En effet, le nouveau calendrier qui maintient la 24e journée des Ligues 1 et 2 pour le week-end prochain (21 et 22 mars) avec un match (CSC-ESS) avancé à ce mardi 18 mars en même temps que les matches reportés de la 23e journée (CAB-WAT et JSMB-USMH) prévoit une relâche pour les pensionnaires de la Ligue 1 non qualifiés aux demi-finales de la coupe d’Algérie prévues les 28 mars (JSK-CRBAF) et 29 mars prochains (JSMC-MCA) et la programmation de la 25e journée de la Ligue 2 (vendredi 28 mars). La journée (25e) de Ligue 1 se jouera le 5 avril 2014, date à laquelle la L2 sera au repos. La 26e étape des deux championnats se tiendra simultanément le 19 avril. M. B.
La communauté scientifique est partagée, voire même profondément divisée : qu’est-ce qui est le plus dangereux, l’extraction de gaz de schiste, ou alors l’exposition prolongée aux…
… blagues et vannes pourries de Sellal ?
On lui demandait juste de combattre le chômage, l’enclavement et la dépendance aux hydrocarbures, et ne voilà-t-il pas que le monsieur s’en prend aux… moustiques ! M’enfin ! Qu’est-ce qu’elles ont bien pu te faire ces bestioles ? Nous ne sommes pas encore en période de reproduction du moustique, que je sache ! L’heure n’est pas aux pastilles. Même si Belkhadem revient. Et puis, franchement, déjà que l’opinion internationale se rit de nous à force de décoder les crypto-mouvements au ralenti d’un potentat malade et en bout de règne, que va-t-elle penser aujourd’hui d’un ex-futur Premier ministre directeur de campagne qui s’en prend au Culicidae, nom scientifique du Namouss, lui-même classé dans l’ordre des Diptères, sous-branche des Nématocères, merci Wikipédia ?! Et puis, d’abord, t’as les moyens toi de t’attaquer aux moustiques ? J’espère que ce ne sont pas les 4 millions de formulaires en faveur de Abdekka qui te font soudain gonfler les pectoraux et rouler des mécaniques. Sache qu’en termes de population, et par ratios, il y a 7 milliards de moustiques pour 4 millions d’êtres humains. En clair, tes cartons du Conseil constitutionnel ne pèseront pas très lourd lorsque les essaims de moustiques décideront une bonne fois pour toutes d’attaquer en escadrilles serrées et fournies. Ne resteront que les essieux des fourgons, et encore ! Et là, vois-tu, je n’aborde la question de la force de frappe du moustique que sous l’angle générique large. Parce que j’peux aussi entrer dans le détail des troupes. Et alors là, imagine un instant que les moustiques arabes fassent enfin jonction avec les moustiques chaouias et kabyles. Ya Bouguelb ! Je ne donne pas cher de ta peau, ni du ridicule diffuseur que tu agiteras en répulsif ne repoussant finalement rien. Non, très franchement, tu as eu tort d’aller chercher noise aux Allophènes. Je sais bien au fond que cette élection présidentielle te donne le… bourdon. Mais pas à ce point, Abdelmalek Khouya ! Pas au point tout de même d’obliger la Protection civile à couvrir dorénavant chacun de tes meetings. Les pauvres pompiers ! A quel boulot tu les obliges ! Dès que tu montes sur une estrade, ils déploient au-dessus de ton pupitre une gigantesque moustiquaire. Et dès que tu ouvres la bouche, ils ont le doigt prêt, sur la gâchette. De l’extincteur. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Ouyahia, un avocat commis d'office La nomination de l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, au poste de directeur de cabinet à la présidence de la République...
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Economie
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Les eaux usées, une menace sérieuse qui pèse sur la...
Un réel risque de maladie à transpiration sur les habitants.
Le problème des eaux usées, qui menacent sérieusement la santé de plus de 500 habitants du village de Tagrambaït, relevant administrativement de la commune de Tamanrasset, semble ne pas être au centre des préoccupations des autorités. En dépit de nombreux appels de détresse lancés par les villageois, les responsables continuent malheureusement d’investir dans le bricolage et la nonchalance quant à la résolution de ce problème, dont les conséquences risquent inévitablement de provoquer une catastrophe sanitaire.
Les habitants sont exposés au risque de maladie à transmission hydrique, sachant que la quasi-totalité des exploitations agricoles, des points d’irrigation et des puits sont déjà contaminés par les eaux usées qui se déversent dans l’oued traversant la localité. «Le problème du rejet des eaux usées est très grave», s’inquiète Mohamed B., un habitant. Il dénonce vertement le laxisme des services concernés, du fait qu’ils n’ont pas daigné intervenir en dépit de la sonnette d’alarme tirée à maintes reprises.
«Les responsables de l’APC nous disent que le projet est en phase d’étude. Cependant, la situation qui s’est aggravée depuis les dernières chutes de pluie qui se sont abattues sur la région du Hoggar est toujours au point mort. Les importantes
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Syrie: l'armée se prépare à de nouveaux assauts après la prise de Yabroud
le 17.03.14 | 12h58
Soldats des forces gouvernementales syriennes le 16 mars 2014 à Yabroud
L'armée syrienne, soutenue par le Hezbollah libanais, se préparait lundi à lancer de nouveaux assauts au nord de Damas au lendemain de la prise de la ville clé de Yabroud à des rebelles divisés. Les soldats s'apprêtaient à attaquer trois localités rebelles dans les montagnes du Qalamoun pour fermer hermétiquement la frontière entre la Syrie et la plaine de la Békaa, dans l'est du Liban voisin. "L'armée va lancer des opérations dans toutes les régions où se trouvent les groupes terroristes armés", a affirmé une source de sécurité à Damas. "L'objectif final (...) est de sécuriser entièrement la frontière et de fermer tous les points de passages avec le Liban". L'offensive se concentre désormais sur Rankous (au sud de Yabroud), Flita et Ras al-Maara (au nord-ouest), a-t-elle ajouté. A Yabroud, dernier bastion rebelle d'importance dans le Qalamoun, au nord de Damas, l'armée a hissé le drapeau syrien sur la place principale au lendemain de la prise de la ville après des mois de combats avec les rebelles. Selon une source proche du Hezbollah dans la Békaa, le dernier assaut a été rapide grâce à une opération audacieuse menée par un commando du mouvement chiite libanais Hezbollah, qui a abattu 13 chefs rebelles de la ville, ce qui a totalement désorganisé les insurgés. Parmi les chefs rebelles tués se trouvait Abou Azzam al-Koweiti, auteur de l'enlèvement en décembre de 13 religieuses finalement libérées il y a une semaine, selon la même source.
- 150 familles ont fui Yabroud -
"Nous avons tué leurs principaux chef et ils ont été totalement déroutés", avait expliqué un commandant syrien à l'AFP dimanche à Yabroud. Ce recul de la rébellion illustre à nouveau les divisions qui l'affaiblissent, alors que les appels de l'opposition politique à la communauté internationale pour envoyer des armes aux insurgés n'ont pas été suivis d'effet. Le commandant syrien a aussi fait état d'accrochages entre des rebelles qui considéraient que la partie était perdue et les jihadistes du Front al-Nosra, qui entendaient se battre jusqu'au bout à Yabroud. Un combattant local d'Al-Nosra a expliqué sur sa page Facebook que la plupart des rebelles s'étaient retirés de la ville par surprise, laissant les jihadistes combattre
Sid Ahmed Ghozali au forum de Liberté : le retour de Ouyahia et de Belkhadem, «c'est du théâtre»
le 17.03.14 | 13h21
Sid Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement qui a succédé à Hamrouche, ancien patron de Sonatrach, est l'invité du Forum de Liberté, ce lundi 17 mars. Il a fondé le Front démocratique, « interdit d'activité ».
«Je viens m'acquitter d'un devoir de vérité, même si je suis interdit d'activité politique depuis 15 ans dans le cadre du Front démocratique. Je n'entends rien demander à personne. On joue depuis des mois, voire des années, de la santé d'un homme pour se jouer de tout un peuple, sans craindre de donner au monde l'Algérie en spectacle, pour s'apprêter à organiser des présidentielles préfabriquées.»
«Je mets solennellement en garde le pouvoir, on aura le pire des changements en continuant ainsi, le changement dans le désordre. On se te trompe lourdement en croyant qu'on peut faire marcher la société en la bernant et en lui donnant des ordres. Le pouvoir se rapproche de l'implosion et nous emmène dans son sillage dans le chaos. Quand il n'y aura plus d'argent à jeter par la fenêtre, le pire viendra.»
«Il faut laisser l'Algérie aux jeunes générations. Car le 4e mandat est une fumisterie. Je ne suis pas là pour tirer sur une ambulance. Je suis le premier à avoir récusé et le 1er et le 2e et le 3e mandat, le Président m'a d'ailleurs accusé d'« ennemi du peuple ». Le débat autour du 4e mandat nous éloigne des vraies problématiques. L'oligarchie ne cèdera pas d'un pouce. Bien naïf celui qui croit à des garanties dans ces élections, c'est antinomique avec la nature du pouvoir.»
Le m’zab livré à la violence depuis des mois : L’Etat face à ses responsabilités
Youcef Yousfi, Premier ministre par intérim, en déplacement hier à Ghardaïa, a fait la énième promesse au nom du gouvernement de rétablir la sécurité dans la région. L’activité dans la vallée du M’zab est paralysée pour la cinquième journée consécutive et de nouveaux heurts ont été enregistrés.
La visite, hier à Ghardaïa, d’une importante délégation gouvernementale présidée par le Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi, n’a pas ramené le calme. Alors que les familles des trois personnes décédées la veille n’ont pas encore enterré leurs morts, plusieurs quartiers de la ville brûlent et les affrontements continuent.