lundi 25 mai 2009

Lundi 25 MAI, 145e jour de l'année  

 

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Actualités : 400 étudiantes victimes d’une intoxication alimentaire à Constantine

L’intoxication alimentaire qui a affecté les résidentes de la cité universitaire Nahas-Nabil, au mois de février dernier, n’a pas servi de leçon aux responsables des œuvres universitaires de Constantine.
Les étudiantes de la résidence universitaire Mohamed-Seddik- Benyahia d’El-Khroub viennent de connaître le même. En effet, près de 400 autres résidentes ont été victimes d’un drame similaire, en pleine canicule et en période d’examens cette fois-ci. Une intoxication alimentaire collective due, probablement, selon les premiers éléments de l’enquête, à la consommation de produits servis avariés samedi au déjeuner. Le repas était composé d’une salade, de pois chiches, d’œufs, de frites et des millefeuilles pour le dessert. «Les victimes présentaient les symptômes d’une intoxication alimentaire. Elles souffraient de douleurs abdominales, fièvre, diarrhée et vomissements», a indiqué un médecin de l’établissement public hospitalier Mohamed-Boudiaf d’El-Khroub où 112 malades ont été évacués en urgence dès les premières heures de la journée d’hier (dimanche). Sept d’entre elles ont été admises au service de médecine de prévention. Les médecins ont jugé qu’elles devaient être gardées en observation pendant au moins 48 heures. La direction de l’hôpital a également dépêché une équipe de médecins pour secourir les étudiantes intoxiquées sur place où un poste médical avancé a été installé par les services de la Protection civile. C’est hier aux alentours de 7h30 du matin que les victimes ont commencé à défiler à l’infirmerie de la résidence universitaire avant que des convois d’ambulances, de l’hôpital et de la Protection civile, n’entament, une demi-heure plus tard, le transfert des malades à l’hôpital, situé à quelques encablures de la cité. «Samedi, vers 18 h, avant le dîner, les malades ont commencé à sentir des douleurs, même si pour la plupart les symptômes sont apparus juste après minuit», dira la même interlocutrice. «Moi, je n’étais pas présente au dîner mais j’ai déjeuné au restaurant de la cité. Je crois que c’est dû aux œufs et aux frites qui, apparemment, ont été mélangés à des tomates ou à d’autres ingrédients. Ce mélange avait un arrière-goût», soutiendra une employée de l’administration de cette résidence qui a été admise également à l’hôpital d’El-Khroub. Une autre résidante incrimine les millefeuilles, impropres à la consommation, selon ses termes. «Je n’ai mangé au déjeuner que les millefeuilles », précisera-t-elle. Néanmoins, les résidentes n’écartent pas le dîner dont la viande, dégageait un goût «aigre», comme cause de cette intoxication. Le menu de ce soir-là inclut une salade, une ration de riz, de la viande rouge et des bananes comme dessert. Hier à 11 h, un bilan provisoire faisait état de l’intoxication de 391 personnes. Une enquête a été ouverte par la direction de la santé et de la population ainsi que par la police scientifique pour déterminer les causes exactes de ce drame. Rappelons que c’est la deuxième intoxication alimentaire collective à se produire dans la wilaya de Constantine, en l’espace d’une semaine depuis ce début des chaleurs, après celle ayant affecté 32 élèves d’une école primaire située à Boumerzoug, dans la commune du chef-lieu. Une intoxication due à la consommation de yaourts avariés. Au mois de février dernier, 400 étudiantes avaient été victimes d’une intoxication alimentaire collective à la résidence universitaire Nahas-Nabil. Le fournisseur des gâteaux avait été alors inculpé par la justice et condamné à une peine de prison ainsi que deux de ses collaborateurs.
Lyas Hallas



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/05/25/article.php?sid=83633&cid=2

 



Actualités : LUTTE CONTRE LA PIÈCE DÉTACHÉE CONTREFAITE
Un centre d’essai en construction et une convention signée avec le laboratoire de la SNVI


Un laboratoire national d’essai de la qualité de la pièce de rechange est en voie de réalisation, a annoncé le ministre du Commerce lors de l’ouverture des travaux de la journée d’étude sur le lutte contre la pièce de rechange contrefaite.
Nabil M. - Alger (Le Soir) - Djaâboub a souligné que cela fait quatre mois que les travaux de réalisation de ce laboratoire ont commencé. Il est situé à Mahelma, dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Toujours dans le cadre du contrôle en laboratoire, il a été annoncé la signature d’une convention avec la SNVI pour l’analyse de la qualité de la pièce mise sur le marché. Le ministre a, par ailleurs, expliqué que dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon de la pièce de rechange, il sera prochainement procédé au durcissement des conditions de contrôle au niveau des ports et aéroports du pays. Désormais, la marchandise sera automatiquement saisie lorsqu’il s’avérerait que le pays d’où est importé le produit ne fabrique pas le type de pièces concernées. En outre, il a été annoncé que le ministère du Commerce va adresser des correspondances aux fabricants de pièces de rechange à l’échelle mondiale pour qu’ils fournissent à l’Algérie la liste de leurs usines, leur lieu d’implantation ainsi que le type de pièces fabriquées par usine. Cela permettrait d’affiner le filtrage au niveau des douanes. Au cours de cette journée à laquelle ont participé tous les professionnels du secteur, dont l’Association des concessionnaires automobiles d’Algérie AC2A, il a été expliqué que 80 % des importations des pièces de rechange importantes viennent de Chine, de France, de la Corée du Sud ainsi que de l’Allemagne. Les pièces qui proviennent des pays arabes ne représentent que 2%. En 2008, l’Algérie a importé 44 256 pièces détachées pour une facture globale estimée à environ 281 millions de dollars. Sur ce total, 1 316 pièces ont été bloquées, soit l’équivalent de 16 millions de dollars. Au cours de son intervention, le président de l’AC2A a affirmé que les concessionnaires «adhèrent sans réserve à la démarche du ministère du Commerce». M. Baïri a soutenu que le phénomène de la pièce détachée contrefaite a fait son apparition en Algérie avec l’ouverture du pays au commerce international au début des années 1990. «Certains ont fait du business avec de la pièce de rechange, la confondant avec du textile, or, la pièce de rechange contrefaite tue.» Le représentant des concessionnaires dira que beaucoup de projets industriels de fabrication de pièces de rechange sont à l’arrêt à cause de la contrefaçon. La concurrence déloyale a étouffé des initiatives sérieuses, a-t-on expliqué. Le ministre du Commerce a enfin affirmé que cette journée, au cours de laquelle tous les intervenants concernés vont donner leur point de vue, sortira avec une feuille de route et des recommandations qui vont permettre au ministère d’initier une action efficace sur le terrain.
N. M.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/05/25/article.php?sid=83628&cid=2

 

 

 

 

 

 

 



25/05/2009
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