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Européennes: le triomphe français du Front national symbolise la poussée des extrêmes
le 25.05.14 | 18h00 | mis à jour le 25.05.14 | 22h35
Des affiches du FN, le 25 mai 2014 au siège du parti à Nanterre
Le triomphe dimanche du Front national en France, qui a été vécu comme un véritable séisme politique, a symbolisé la forte poussée de l'extrême droite et des europhobes aux élections européennes, même si la droite conservatrice garde le plus grand nombre d'élus au Parlement. Profitant de l'impopularité record des socialistes au pouvoir, le Front national de Marine Le Pen est arrivé largement en tête avec un score historique de 25%, selon les premières estimations. Il décrocherait 23 à 25 sièges sur les 74 accordés à la France, un des pays fondateurs de la construction européenne. Le FN devance largement l'opposition de droite UMP (20%), alors que le Parti socialiste subit une nouvelle déroute avec moins de 15% des suffrages. Selon une première projection communiquée dimanche soir vers 20H45 GMT par le Parlement européen, les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) ont obtenu le plus grand nombre de sièges, soit 211 sur 751, contre 193 pour les sociaux démocrates. Les Libéraux obtiendraient 74 eurodéputés, suivis par les Verts (58) et la gauche radicale (47). Quant aux différents partis europhobes, ils compteraient au total près de 130 sièges. L'Ukip europhobe britannique semblait également en passe de réaliser un score historique, d'après ses résultats aux élections locales qui se déroulaient jeudi en même temps que le scrutin européen. En Allemagne, qui envoie le plus fort contingent d'élus au Parlement européen (96), les conservateurs (CDU/CSU) de la chancelière Angela Merkel sont en revanche arrivés en tête, d'après de premiers sondages effectués à la sortie des urnes. Mais le nouveau parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, qui plaid
Lundi 26Mai 2014
Mondial-2014: l'allocation touristique fixée à 2500 euros pour les supporteurs
le 26.05.14 | 21h35
Une allocation touristique de 2500 euros sera accordée à chaque supporteur algérien qui se déplacera au Brésil pour assister à la coupe du Mondial 2014 de football (12 juin-13 juillet), dans le cadre du voyage organisé par Touring Voyages Algérie (TVA), a indiqué lundi à Alger le ministre des Sports, Mohamed Tahmi.
Quelque 2000 supporteurs ayant bénéficié de trois formules proposées par TVA, iront au pays de la Samba pour prêter main forte aux camarades de Sofiane Feghouli, qui représenteront l'Algérie à l'occasion de sa 4e participation, la seconde consécutive, au plus grand rendez-vous footballistique planétaire.
"Nous opterons pour une allocation touristique de 2500 euros pour chacun des 2000 supporteurs qui se déplaceront au Brésil. J'estime que cette somme est suffisante pour couvrir la période du 1er tour et même dans le cas d'une qualification espérée au second tour", a déclaré M. Tahmi à la presse en marge de la dernière réunion du comité inter-ministériel chargé de cette opération, installé en début d'année par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Le ministre a fait le bilan sur les aspects de cette opération qui a connu un "franc succès" grâce à la contribution des différents intervenants, notamment lors de la vente des places qui ont été écoulées en un temps record.
"Les 2000 places mises en vente ont été épuisées en cinq jours, ce qui donne une idée sur l'attachement des Algériens, toutes catégories confondues, à leur équipe nationale", s'est-il réjoui, précisant que "65 femmes et des enfants de 6 à 16 ans seront du voyage".
Le principe du "premier arrivé, premier servi" a été appliqué pour la vente des places.
"Nous n'avons pas fixé de quota, mais la vente à été effectuée selon la demande", a précisé le ministre, endétaillant les chiffres des ventes: 1100 places vendues à Alger, 78 à Constantine, 19 à Ghardaia, 65 à Tizi Ouzou, 150 à Sétif, 72 à Batna, 80 à Oran, 30 à Adrar, 31 à Djelfa ....
SCÈNE POLITIQUE L’opposition occupe le terrain
A aucun moment depuis 1999, le pouvoir ne s’est retrouvé aussi isolé sur le front intérieur. L’engagement, tardif, il faut le dire, du chantier de la révision constitutionnelle, n’a pas manqué de lui en fournir la preuve. Etat de quasi-soliloque, tant il est réduitSuite...
A aucun moment depuis 1999, le pouvoir ne s’est retrouvé aussi isolé sur le front intérieur. L’engagement, tardif, il faut le dire, du chantier de la révision constitutionnelle, n’a pas manqué de lui en fournir la preuve. Etat de quasi-soliloque, tant il est réduit au partage avec ses seules clientèles. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) L’élection présidentielle du 17 avril a poussé, de par les conditions de son organisation et des résultats dont elle a officiellement accouché, à des ruptures jusque-là inattendues entre le pouvoir et l’opposition. La relance des consultations autour de la révision constitutionnelle n’aura pas constitué, le fait est là, le viatique par lequel le pouvoir aurait assurément souhaité sortir de son isolement. Dans sa large majorité, l’opposition politique a décliné son invitation aux consultations. Le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, auquel est confiée la mission de mener lesdites consultations, est assuré, à une semaine de l’entame des tours de table, que les forces agissantes de l’opposition manqueraient à l’appel. Ces dernières ont, d’ailleurs, enfourché d’autres perspectives, comme celle de travailler à asseoir les conditions d’une transition démocratique. En effet, c’est cet objectif qui anime les deux entités politiques, la Coordination nationale pour la transition et les libertés démocratiques (CNTLD) et le Pôle du changement. Ces deux conglomérats politiques, qui transcendent les chapelles et les obédiences idéologiques, se sont rendus maitres de l’initiative politique et travaillent à structurer des espaces de concertation les plus à même de servir de creuset à la fécondation de l’idée de l’évacuation des système et régime politique en place. Mais aussi à configurer des nouveaux rapports de force pour parvenir à imposer le changement pacifique. La Coordination nationale pour la transition et les libertés démocratiques est auteure d’une plate-forme politique qui sera soumise à discussion lors d’une conférence nationale prévue le 10 juin prochain à Alger. Le Pôle du changement, coordonné par l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis, est auteur, lui aussi, d’une initiative politique similaire qu’il compte soumettre au peuple une fois peaufinée. Les deux initiatives, aujourd’hui distinctes mais qui pourraient converger à l’avenir, sont les deux seules significatives que la scène politique consigne pour le moment. Elles sont nées de la même idée de pousser vers le départ un système obsolète qui, pour se pérenniser, n’a pas hésité à reconduire à la magistrature suprême, et pour un quatrième mandat de suite, un homme impotent. En agissant de la sorte, le système s’est enfermé davantage dans l’impasse politique. Contreproductive, la reconduction de Bouteflika s’est en effet soldée par l’isolement du pouvoir. Un isolement qui rend difficiles les consensus nécessaires pour la gouvernance. L’autisme et l’entêtement risquent en l’espèce de s’avérer une erreur fatale. S. A. I.
Le championnat professionnel de football de Ligue 1, saison 2013-2014, a baissé rideau samedi avec le déroulement de la 30e et dernière journée, qui a vu l'USM Alger remporter son sixième titre de champion, au moment où la JSM Béjaïa, le CABB Arréridj et le CRB Aïn Fekroun sont relégués en Ligue 2. Neuf ans après son dernier titre remporté en 2005, l'USMA, auteur d'un parcours exemplaire, a réussi à écrire à nouveau son nom sur les tablettes du championnat, en survolant l'exercice avec 68 points, à 14 longueurs de son dauphin, la JS Kabylie, qui réalise, elle, sa meilleure saison depuis son dernier titre décroché en 2008. Dirigé par l'entraîneur français Hubert Velud, le club algérois a réussi à mettre fin à une longue traversée du désert et retrouve sa place de grosse cylindrée du football algérien, laissée pendant quelques saisons à l'ES Sétif, double championne d'Algérie. Les Sétifiens, déstabilisés par un départ massif de certains cadres durant l'intersaison en plus d'une crise financière qui a fini par porter atteinte à la sérénité du groupe, se sont contentés de la 3e place au classement final. Véritable vitrine du football national, l'ESS a abdiqué d'abord devant l'USMA, auteur de 20 victoires, avant de se laisser coiffer au poteau par la JSK qui lui a ravi la deuxième place lors de la 29e journée. La JSK, menée par Azzeddine Aït Djoudi et finaliste malheureux de la coupe d'Algérie, aura l'honneur de retrouver la saison prochaine la prestigieuse Ligue des champions d'Afrique. Pour le président kabyle, Mohand Chérif Hannachi, la JSK «a bien rempli sa mission» cette saison en parvenant à atteindre la finale de Dame Coupe puis en terminant à une deuxième place. Derrière le podium, le MC El-Eulma a décroché une 4e place historique (son meilleur résultat depuis son accession) qui devrait lui permettre de prendre part à la Ligue des champions arabe, en cas de relance de la compétition la saison prochaine. Les Eulmis, coachés par le très expérimenté technicien français Jules Accorsi, peuvent se targuer d'avoir laissé derrière eux au classement des formations plus nanties et plus expérimentées à l'image du MC Alger, du CS Constantine et de l'ASO Chlef. Le MC Alger, 6e au classement, a néanmoins sauvé sa saison par une 7e coupe d'Algérie, au moment où l'USM El-Harrach a payé son mauvais début de saison pour terminer à la 5e place, après avoir été vice-champion la saison dernière.
Le RCA surprend, le CRB et le CSC déçoivent Le titre de révélation de la saison revient incontestablement au nouveau promu, le RC Arbaâ (7e), auteur d'une saison plus que positive, sous la houlette de l'ancien international Si Tahar Chérif El-Ouazani. Les joueurs du président Djamel Amani ont réussi à relever le défi devant des clubs plus huppés, réussissant d'abord à assurer leur maintien tôt dans la saison, avant de décrocher cette belle 7e position. L'autre nouveau pensionnaire de l'élite, le MO Béjaïa (11e) a réussi l'essentiel en parvenant à se maintenir, après une saison très mouvementée. Côté déceptions, le CS Constantine (10e) avec ses moyens financiers colossaux et le CR Belouizdad (13e), au passé glorieux, devront vite oublier cette saison et se projeter sur le prochain exercice et la nécessité de redresser la barre. Le MC Oran (12e) continue toujours à donner des soucis à ses fans en flirtant dangereusement à chaque fois avec la relégation. Les Oranais ont dû attendre les dernières journées, comme d'habitude diront certains, pour assurer leur survie en Ligue 1. La JSM Béjaïa retourne en Ligue 2, neuf ans après son accession en élite. Une déception pour toute la région de Yemma Gouraya qui nourrissait pourtant un grand espoir sur cette nouvelle génération de joueurs. Le CABB Arréridj (15e) et le promu le CRB Aïn Fekroun (16e et dernier) accompagneront les Béjaouis en Ligue 2, une issue logique pour un trio qui n'a rien fait pour rester parmi l'élite. Pour les amoureux des statistiques, l'USMA a été l'équipe la plus prolifique en buts avec 48 réalisations, alors que sa défense a été la plus solide avec 20 buts encaissés. La deuxième meilleure attaque est celle de l'ES Sétif (40 buts), suivie de la JSK (39 buts).
C’est au terme d’une rencontre âprement disputée que les hommes d’Accorci sont parvenus à reprendre cette quatrième place qui leur vaudra une participation internationale en Coupe arabe si l’Union arabe du football en décide la reprise, coiffant ainsi au poteau, et le Mouloudia d’Alger et l’USM Harrach, qui a perdu face aux Crabes de Béjaïa. Dès le début des hostilités, l’on a senti que les camarades de Berchiche iraient jusqu’au bout de cette aventure en remportant haut la main la rencontre face à un ensemble algérois bien dirigé par Bouali Naâmane à la 13’, adresse un tir terrible non suivi par Hamiti qui ratera beaucoup d’autres occasions à cause de son individualisme. Le gardien Djemili, qui a fourni une grande partie a été à l’origine de l’échec des avants eulmis, en stoppant des situations sérieuses notamment par Bentayeb à la 30’ Naâmane à la 45’. En deuxième période, l’ascendant des Vert et Rouge s’accentue mais Hachoud parviendra par un puissant tir à inquiéter Ousserir qui réussira à détourner ce bolide à la 59’, suivi par Hamiti à la 61’, qui verra son essai percuter la transversale. Il a fallu attendre la 78’ pour voir enfin Belkhiter à la limite des 18m et suite à une attaque bien orchestrée, à inscrire l’unique but de la partie mettant ainsi fin au rêve des poulains de Bouali de prendre cette 4e place. Cet exploit de Ousserir et ses camarades restera comme une juste récompense aux énormes efforts fournis tout au long de la saison et qui a permis au groupe de survoler les clubs de l’est algérien et ceux des Hauts-Plateaux, en particulier en laissant le soin aux supporters de fêter comme il se doit cette performance. Mostefa Djafar