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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» LE BONJOUR DU «SOIR» 2013
Par Maamar Farah Que retenir de 2012 ? Ce ne fut pas la meilleure des années, surtout pour nous Algériens, victimes des mêmes duperies électorales, d'une aggravation sans précédent de l'inflation et des mêmes mystifications de nos dirigeants. Alors que nos richesses sont spoliées, nos ressources bradées, qu'aucune stratégie industrielle cohérente ne pointe à l'horizon, que l'agriculture ne produit pas ce qui est essentiel à la consommation et ce qui est coûteux à l'importation, alors que l'école sombre dans l'obscurantisme, que l'autoroute ne s'achève pas, que le commerce ploie sous l'informel, que le tourisme ne démarre pas, que le sport s'essouffle, que la télé est unique par ses programmes ennuyeux et bêtifiants, que la TNT, promise pour 2007, tarde à voir le jour, que le cinéma demeure inexistant, que les arts s'appauvrissent, que l'Internet est nul, que la 3G est inaccessible encore, que la harga continue, que les scandales ne s'arrêtent pas, que la corruption nous propulse en tête des pays les plus touchés par ce mal, que nos villes atteignent des records de saleté et de tristesse, il y en a pourtant qui applaudissent ; il y en a qui font de beaux éditoriaux et il y en a qui croient qu'ils ont fait des miracles ! 2013 sera forcément une mauvaise année si les mêmes responsables restent en place. Au mieux, ils poursuivront la même politique. Au pire, ils mèneront une politique plus ruineuse encore. Alors, n'hésitons pas à placer haut la barre de nos vœux : qu'ils partent ! Qu'ils laissent la place à la jeunesse, à la compétence et à l'intégrité ! maamarfarah20@yahoo.fr «Comment qu'ils font les pauvres Mayas qui n'ont plus de calendrier depuis le 21 décembre 2012 ? Ils font comme certains : attendre 2014 et zapper 2013 !» Tata Aldjia
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Actualités : 2013 : grandes annonces pour les présidentielles ?
Année charnière, 2013 le sera fort assurément, notamment en ce qu’elle devra consigner non point des velléités mais de grandes annonces politiques. Les sibylles qui ont ponctué l’année qui se clôt devront laisser place à l’expression d’intentions franches et claires, tant est que l’élection présidentielle, rendez-vous cardinal de la vie politique nationale, est désormais une courte échéance. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - L’ambition de Bouteflika et la nature des amendements qu’il entend apporter à la Constitution détermineront dans une grande mesure les audaces politiques. Si le chef de l’Etat venait à prétendre à l’exercice d’un quatrième mandat d’affilée, il est quasi établi que ni Belkhadem ni Ouyahia ne se mettraient en travers de sa route. Ces derniers ont juré tous leurs dieux qu’ils ne rivaliseraient pas avec lui, quitte à ruminer plus tard le goût amer du remords. C’est leur choix de vie politique, trop habitués qu’ils sont à l’effet yoyo et devant presque tout à Bouteflika. Sevrés l’un comme l’autre de la charge gouvernementale, les secrétaires généraux du FLN et du RND ne désespèrent pas de retrouver un jour le bois vernis de leurs bureaux au Palais du gouvernement. Courtes ambitions. Le sérail n’ayant pas de secret pour eux, Belkhadem et Ouyahia, objets de profondes contestations au sein de leurs partis respectifs, s’affichent d’ailleurs déjà dans des attitudes qui donnent à comprendre que Bouteflika postulera à la prolongation de son bail. Et, comme lors des trois précédents mandats, ils l’accompagneront inconditionnellement dans cette aventure. En retour, ils lorgneront un rappel aux affaires. Les observateurs de la scène politique nationale voient mal les deux hommes lâcher Bouteflika, encore moins le contrarier dans son entreprise de révision constitutionnelle, laquelle devrait intervenir courant 2013 pour clore le chantier de réformes politiques que le chef de l’Etat a lancé dès avril 2011 pour s’abriter du vent des révolutions arabes. Les convictions de Belkhadem et Ouyahia, s’ils en ont de bien propres toutefois, sont mises au placard dès qu’il s’agit pour eux d’écouter parler l’oracle. Mais si d’aventure, pour une raison ou une autre, l’actuel locataire du Palais d’El Mouradia renonce à une supplémentaire candidature, là, les ambitions présidentielles de Belkhadem et d’Ouyahia ne seront plus annihilées. Ils mettraient assurément le pied à l’étrier pour faire partie de la chevauchée vers El Mouradia. Mais trouveront-ils montures ? Sauront-ils les ménager ? L’on sait toutes les difficultés qu’ils éprouvent à imposer de la sérénité au sein de leurs partis, l’un faisant face à un mouvement de redressement bien assis et l’autre à un mouvement de sauvegarde bien parti pour réussir. Les islamistes : ambitions solitaires ou pragmatisme en collectif ? Indifféremment à ce que décidera Bouteflika, les islamistes, qui ont déjà dessiné et expérimenté la trajectoire de leur commune destinée politique, à travers la coalition électorale, iront à l’assaut d’El Mouradia. Aboudjerra Soltani, infortuné politique, ne trahirait aucun deal s’il se présente à l’élection présidentielle. Devenu galérien après avoir longtemps fréquenté les salons feutrés de la République, Soltani a l’envie aiguisée de revanche sur le sort et sur les hommes qui l’ont renvoyé refaire ses classes parmi ses frères d’obédience. Parmi le conglomérat des chefs de partis islamistes, Djaballah, excepté, il jouirait d’une sorte de droit d'aînesse. Ce qui pourrait le destiner à être en tête de la diligence islamiste en partance pour la très convoitée El Mouradia. Ceci, bien évidemment, si la maison islamiste ne viendrait pas d’ici là à connaître des fissurations. Auquel cas, ce sera à qui mieuxmieux entre Soltani, Akkouchi et Rebai, les trois architectes de l’Alliance de l’Algérie verte (A.A.V). Abdallah Djaballah, l’homme aux trois partis perdus, pourrait être amené, une fois encore, à miser dans la course à la présidentielle. Faisant figures de recalés du printemps arabe, les islamistes algériens tenteront de jouer les rattrapages en avril 2014. Les probables retours sur scène L’approche de l’élection présidentielle pourrait inciter à des retours sur scène. Mouloud Hamrouche, qui ne se met pas dans le spectre du visible que lorsque approche ce rendez-vous déterminant, pourrait refaire surface. Tout comme Ali Benflis, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2004. Les deux hommes jouissent encore d’un capital sympathie parmi les militants du FLN, le second représenterait même un courant qui y agirait en lame de fond. La grande question qui se pose et qui devra connaître sa réponse en 2013 est de savoir si Hamrouche et Benflis accepteraient de concourir avec un Bouteflika postulant à sa propre succession. Un risque à prendre, car ils n’ignorent pas la part de la fraude dans les deux reconductions du chef de l’Etat. Cependant, quelles qu’en seraient leurs attitudes respectives, il est fort à parier que des voix les réclameraient. S. A. I.
Sports : COUPE DU MONDE 2014 (%u0629LIMINATOIRES AFRICAINES, 3e JOURN%u0629E, GROUPE H) Algérie-Bénin fixé au 23 mars prochain
Le match Algérie-Bénin, comptant pour la 3e journée des éliminatoires (Gr H) de la Coupe du monde 2014 de football, se jouera le samedi 23 mars, annonce la Fédération algérienne de football (FAF). Cette rencontre qui intervient juste après la 29e Coupe d'Afrique des nations CAN- 2013 en Afrique du Sud (19 janvier-10 février), à laquelle l'Algérie s'apprête à participer, se jouera probablement au stade Mustapha Tchaker de Blida. A l'issue de la 2e journée, l'équipe nationale pointe à la 2e place au classement du groupe avec 3 points, derrière le Bénin, leader avec 4 points. Lors de la première journée, l'Algérie avait pris le meilleur sur le Rwanda (4-0), avant de s'incliner devant le Mali (2-1), en match disputé à Ouagadougou (Burkina Faso). La Confédération africaine de football (CAF) avait décidé de délocaliser cette rencontre de Bamako en raison de la situation sécuritaire qui a prévalu au Mali.
Sports : FONDATION DES ANCIENS JOUEURS DU FLN Une nouvelle école à El-Tarf
Lors d’une conférence de presse organisée, jeudi dernier, en marge du lancement d’une école de football pour enfants de moins de 10 ans, par la Fondation des anciens joueurs de l’équipe nationale de football du FLN, M. Zouba Hamid qui fait partie de ladite Fondation, en compagnie de son président Mr Soukhane Mohamed, indiquera «Nous avons décidé, ensemble, à savoir les anciens joueurs du FLN, de lancer une fondation (qui existe, déjà, depuis deux années) pour aider le football national à sortir du marasme dans lequel il se trouve. Le football algérien manque, actuellement, de crédit et nous ne pouvons pas rester les bras croisés et voir ce qui se déroule en simple spectateur. Donc, cette initiative vise à la formation des formateurs et par ricochet des jeunes et ce, avec le concours du ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales». Il ajoutera pour étayer ses dires : «C’est une œuvre indispensable pour remettre notre football à son meilleur niveau. Nous cherchons à avoir des joueurs avec une qualité de jeu appréciable et un comportement irréprochable. Jusqu’à quand ferons-nous appel aux joueurs émigrés pour porter les couleurs du pays ? Je ne suis pas contre le fait que les émigrés jouent en équipe nationale. Mais si on leur donne le choix, vous saurez pour qui ils opteront. C’est évident. Les clubs actuels n’ont pas la taille de notre pays. Je vous annonce que nous avons mis en place, conjointement avec le ministre de Jeunesse et des Sports, Mr Tahmi, une commission pour étudier sur tous les plans, le dossier de la formation. Aussi, la fondation a-t-elle créé 32 écoles dans 32 wilayas. Des écoles qui disposent d’un contenu national pour la formation des joueurs et qui seront contrôlés périodiquement. L’enfant passera de 5 à 6 ans dans l’école en question, puis il sera soumis à une sélection régionale avec le concours des DTN pour arriver aux clubs professionnels vers l’âge de 19 ans. La fondation s’occupera dans un premier temps du volet fourniture d’équipements sportifs. Quant au volet formateurs, il est du ressort de la DJS». Quoi qu’il en soit, cette Fondation est un autre jalon indispensable pour permettre au football national de retrouver ses marques et redorer son blason terni par une politique sportive qui n’a d’yeux que pour l’équipe nationale. Daoud Allam
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Culture : PRINTEMPS HALAL, LA BOUCHERIE DE L’ESP%u0629RANCE, DU HIC Un beau cadeau de fin d’année
Quel joli cadeau de fin d’année vous ferait plaisir ? Que vous offrirez à vos amis ? N’hésitez plus, les Editions Dalimen ont sorti sur le marché le cadeau-surprise qui vous comblera : le dernier album du Hic. Eh oui, Printemps halal serait un présent bien original et qui surprendra agréablement les plus blasés. Parce que, du point de vue technique et esthétique, l’ouvrage est de qualité et ne déparerait pas dans votre bibliothèque. Il y a, ensuite, le plaisir que procurent toutes ces planches en couleur. Des dessins qui donnent un art à voir et à lire. Enfin, le caricaturiste propose un livre dont l’effet thérapeutique est immédiat. Cela soulage, destresse. Un euphorisant que vous pourrez consommer sans modération, la seule contre-indication étant le risque de rire comme un bossu ou une baleine. Mais de vous dilater la rate, vous vous sentirez tellement plus léger. Comme délivré des misères de la vie quotidienne et de tous ces maux existentiels, sociaux et politiques que le Hic dissèque avec humour et dérision. Le temps d’une lecture excitante, vous finirez par comprendre que, chez l’artiste, il s’agit là d’une auto-thérapie basée sur un langage interactif, sur une fusion entre texte et image connectés à la réalité. Rire tout en étant sérieux... «On rit mal des autres, quand on ne sait pas d'abord rire de soi-même », disait Paul Léautaud. En cette fin d’année 2012, le Hic est donc au rendez-vous avec ses lecteurs. C’est la quatrième fois, depuis 2009, que Hicham Baba- Ahmed, le caricaturiste du quotidien El Watan,se transforme en papa Noël pour l’occasion. Dans sa hotte, un Printemps halalpour perpétuer la tradition. Autrement dit, un tonneau de la même cuvée que les précédents albums Nage dans ta mer (2009), L’Algérie (2010) et Dégage (2011). Le titre de son nouvel ouvrage, une sorte de clin d’œil au controversé Printemps arabe, sonne en même temps comme le nom d’une enseigne commerciale ( La boucherie de l’espérance complète le titre). Le genre de panonceau qui attire les clients d’un magasin. Et puis, ce magnifique dessin en couverture et dont seul le Hic a le secret : l’homme (l’Arabe) est dans une cage et l’oiseau (la liberté) vient lui ouvrir... Dans les yeux du «prisonnier» et de son bienfaiteur, il y a beaucoup d’attente, de rêves, d’espoir, de tendresse, d’ironie (le sourire en coin, le tuvitt tuvitt de l’oiseau bleu)... A elle seule, la couverture regorge de promesses et incite le lecteur à pénétrer dans l’univers électique d’un auteur professionnel qui, en quelques coups de crayon, livre une grande quantité d’informations. Libre au lecteur d’avoir ensuite sa propre interprétation, la caricature du Hic lui fournissant déjà pas mal d’éléments pour un raisonnement critique et réfléchi. Tout cela, ne l’oublions pas, avec un grand sens de la dérision. L’album s’ouvre sur une page de hiéroglyphes, car «préfacé par un ancien égyptien» connu du seul Hic. Il y a ensuite la dédicace : «A mes meilleurs ennemis... sans oublier mes pires amis.» Le ton est donné pour ce qui va suivre, c’est-à-dire la rétrospective de l’année 2012 illustrée, de janvier à décembre, par des caricatures parues dans El Watan. Le dessinateur y met ses convictions, évoquant l’actualité nationale et internationale à sa façon et selon sa sensibilité. Les événements qui ont marqué l’année, ou simplement des situations cocasses, biscornues, sont vus à travers le périscope du Hic. L’observateur attentif a condensé dans ce vaste panorama d’autres indices et repères pouvant témoigner de l’évolution de la société algérienne et du monde. Tout cela avec son humour corrosif habituel et un trait net et tranchant comme un scalpel. Dans La boucherie de l’espérance, le client soucieux de halalen aura pour son argent : immolations, flambée des prix, Saint Valentin à l’algérienne, Japon, 8 mars, pétrole, Khadafi, JFK, Tunisie, Egypte, harraga, viande d’âne, Ramadan, Libye, rentrée scolaire, etc. La suite de la novela en janvier 2013. En attendant, le Hic vous souhaite une bonne année et vous donne rendez-vous pour d’autres belles surprises. Hocine Tamou Hic, Printemps halal, la boucherie de l’espérance, Editions Dalimen, Alger 2012, 176 pages.
Culture : Le coup de bill’art du Soir Faux et usage de faux
Par Kader Bakou Le coup de bill’art du Soir Brubaker est un film américain réalisé par Stuart Rosenberg, sorti en 1980. Le long métrage, avec Robert Redford dans le rôle principal, est adapté du roman autobiographique Accomplices To The Crime : The Arkansas Prison Scandal, de Tom Morton et Joe Hyams, paru en 1969. Arrivé incognito parmi d'autres détenus à la prison de Wakefield, Henry Brubaker découvre un monde fait de brimades, de sévices et de corruption. Après quelques jours, il révèle sa véritable identité : le nouveau directeur de la prison, nommé par le gouvernement pour procéder à d'importantes réformes. Brubaker, qui veut de vraies réformes, se fait beaucoup d’ennemis dans et à l’extérieur de la prison. Une de ses amies estime qu’on ne peut changer le système que de l’intérieur. Henri Brubaker lui explique que les plus grands ennemis des réformes ne sont pas ceux qui s’y opposent ouvertement, mais les opportunistes et «les faux réformateurs qui disent ce qu’il faut au moment qu’il faut». Ceci est valable partout et on a vu des «communistes » ou «socialistes» taxant de «réactionnaires» ceux qui ne pensaient pas comme eux, devenir des «démocrates» adeptes du libéralisme, du jour au lendemain. Vous croyez que tous ces «militants anti-corruption » et tous ces adeptes du «changement» (lequel ?) sont sincères, honnêtes et compétents ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Bonne année à tous… ou presque ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Dernière minute ! Exclusif ! Abdekka ne briguera pas de … 5e mandat.
Quoi que !
Le Soir d’Algérie faisait sa Une d’hier dimanche sur ce qui va peut-être changer en 2013. Pas question d’être en reste de mon canard ! Moi, aujourd’hui, je fais ma 24 avec cet intitulé : CE QUI NE VA SUREMENT PAS CHANGER EN 2013. Allons-y ! En 2013, Belkhadem ne changera pas de tailleur. Ce qui en soi est une bonne nouvelle pour le seul tailleur algérien coupant encore des tenues sur des patrons importés du Soudan. En 2013, malgré le renforcement des barrages routiers, les vrais comme les frelatés, il y aura toujours des convois de redresseurs de tous poils. Et personne ne pourra vraiment saisir leur marchandise, puisque ces redresseurs portent tous dans leur holster un ordre de mission semi-officiel les autorisant à redresser en toute quiétude. En 2013, Abdekka ira encore à Sétif nous jurer que «Tab Djnanou», et à Tlemcen nous assurer qu’il ne s’est jamais mieux porté que demain, lorsqu’il briguera un nouveau mandat à la tête désemparée du pays. En 2013, Sellal interviendra une fois de plus personnellement pour que les députés votent la subvention des prix de l’eau de Javel, des serpillières et des balais à brosse dure. En 2013, lorsque vous allumerez votre micro, vous aurez droit en guise de page d’accueil à un discours musclé de Boutef’ prônant un accès plus étendu au haut débit, avec possibilité de gratuité pour la 3G à tous ceux en mesure de prouver qu’ils ont bien chanté la Marseillaise lors de la visite de Hollande à Alger. En 2013, les voisins newyorkais de Chakib Khelil se plaindront encore des fous rires de l’ancien ministre «algérien» toujours pas remis du tour pendable qu’il a joué aux pendus que nous sommes. En 2013, la 3G algérienne ne saura toujours pas si elle brigue ou non un 4e mandat. En 2013, le monde de la littérature algérienne sera encore divisé entre ceux qui plaident pour un salon du livre à la Safex et ceux qui souhaiteraient le voir revenir au chapiteau du stade du 5-Juillet. En 2013, la pelouse du Stade olympique aura une fois de plus contribué à faire légèrement baisser le prix de la pomme de terre et à faire grimper celui de l’herbe brune, sur le marché d’Al Aquiba. En 2013, la DGSN et la GN continueront d’envoyer des SMS de bonne année et de joyeuses fêtes de l’Aïd à tous ceux qu’elles auront bastonnés la veille. En 2013, la justice sera aussi indépendante qu’en 2012, voire même plus qu’en 2014 selon des estimations croisées de BRC et de la Chambre de commerce de Tébessa. Et en 2013, on pourra encore fumer du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. Bonne année à tous ! Ou presque ! H. L.
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