M E R C R E D I 25 NOVEMBRE 2009;


Pause-Café
Fawri tue «Vox Populi»

A l’impossible, nul n’est tenu ! Voilà, c’est probablement la fin d’une belle aventure : «Vox Populi» ne pourra pas être réalisée correctement dans les conditions actuelles d’accès à Internet (*). Depuis la disparition de l’Eepad, nous avons fait l’impossible pour vous offrir quotidiennement cette page, reflet de vos préoccupations et tribune d’expression citoyenne libre ! Suite...


LE SNAPEST SATISFAIT DE SA RENCONTRE AVEC BENBOUZID
«La reprise est imminente»

Le ministre de l’Education nationale a joué toutes les cartes pour tenter de stopper la grève qui secoue son secteur depuis trois semaines, en vain. Au final, seuls des engagements écrits ont réussi à désamorcer la crise. Selon le Snapest, la reprise est imminente. Le syndicat donnera sa réponse définitive aujourd’hui. Suite...


LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION S’ENGAGE DANS UN P-V À RÉPONDRE À SES DOLÉANCES
Le Cnapest décidera dimanche de la suite de la grève

Les rencontres ministère de l’Education- Cnapest ont abouti à la signature d’un procès-verbal dans lequel la tutelle s’engage à répondre favorablement aux attentes du syndicat sur les questions des primes, de la médecine du travail et des œuvres sociales. Le Cnapest tiendra dimanche son conseil national pour décider des suites à donner au mouvement de grève. Suite...



Actualités : VICTOIRE DE L’ÉQUIPE NATIONALE ET LIESSE POPULAIRE
Les salafistes hors jeu


Il faut certainement considérer que ceux qui ont commis des crimes dans notre pays au nom de la «oumma» ont définitivement échoué. En effet, la frange sociale la plus forte, la jeunesse – plus de 70 % de la population —, qu’ils considèrent à la fois comme leur allié et leur pourvoyeuse d’hommes, a choisi un mot d’ordre idéologiquement à l’opposé de l’intégrisme : «One, two, three, viva l’Algérie !» Ce mot d’ordre scandé avec une ferveur patriotique est le nouveau credo des jeunes.
D’un autre côté, en l’espace d’une rencontre de football, les acharnés du panarabisme sectaire ont reçu une grosse gifle de nos frères imposés. Nos dirigeants se réveilleront- ils pour se débarrasser des complexes du «colonisé» et du «mauvais Arabe et musulman», afin de déployer leurs efforts pour simplement défendre les intérêts de l’Algérie et se mettre en phase avec les aspirations de la jeunesse de leur pays ? Les journées mémorables de novembre 2009 ont révélé beaucoup de choses. D’abord, que la jeunesse d’ici ou celle établie à l’étranger constitue une formidable force apaisée mais bruyante quand il s’agit de déclarer son attachement à la patrie. Unanimement, les composantes sociales algériennes, singulièrement la jeunesse, ont vécu une épopée unique depuis 1962, aux côtés de leur équipe de foot. Avec leurs coups de pied géniaux, les Ziani, Chaouchi, Antar Yahia et leurs camarades ont fait sauter la chape de plomb qui étouffait l’expression patriotique des Algériens et des Algériennes. Quelques minutes après la victoire au Soudan, une énergie positive colossale s’est libérée pour faire entendre les clameurs de la victoire. Les hommes et les femmes, jeunes et vieux, ont saisi l’occasion pour remettre l’emblème national sur le piédestal qui est le sien. Dans ce tsunami patriotique, les salafistes algériens, qui s’activaient violemment depuis des décennies à tirer l’Algérie vers le bas et la maintenir dans la situation de soumission, ont été mis hors jeu. Eux qui excellaient dans la récupération des événements heureux mais également de la colère citoyenne, exacerbée par le comportement peu chevaleresque des Egyptiens, ont été cette fois marginalisés. Rares sont, en outre, les commerces tenus par les islamistes ou leurs véhicules, notent les observateurs, qui ont arboré l’emblème national. La menace du bras armé, le GSPC en l’occurrence, ne fait plus peur et n’a pas empêché les Algériens et les Algériennes de faire la fête, même dans les bourgs les plus reculés.
La véritable réconciliation nationale

En tout état de cause, l’équipe nationale a ouvert une large brèche dans la muraille de l’islamisme. Et les héros du Caire ont été les catalyseurs d’une énergie positive. Ils sont également les témoins sinon la cause d’une véritable réconciliation des jeunes Algériens avec les symboles forts de la République : l’emblème national et Kassamen. Ceux qui doutaient du peuple et dénonçaient son apathie et son allergie à la chose politique n’en revenaient pas de ce qu’ils voyaient à chacun des succès des Verts. Non seulement les jeunes défilaient pour exprimer et partager leur fierté et leur joie collective, mais ils réaffirmaient, également, avec enthousiasme, leur appartenance à la communauté nationale. Depuis 1962, aucun dirigeant n’a autant fait pour renforcer la cohésion nationale que Raouraoua, Saâdane et leurs protégés de la sélection nationale. «One, two, three, viva l’Algérie !» et «Djeïch, chaâb, maâk ya Saâdane !» sonnaient comme un appel au rassemblement des Algériens. Cette unité n’est plus un slogan scandé par des politiciens en mal de crédibilité ni un faux discours creux résultant d’une kermesse politique ou d’un quelconque scrutin douteux, mais une réalité qui survient après bien des épreuves surmontées par les Algériens. Elle a ressurgi des entrailles de l’Algérie profonde. Elle est paradoxalement portée en premier lieu par les jeunes issus des couches populaires les plus fragiles, avant de voir les universitaires rejoindre cet élan en faveur de l’équipe nationale.
Et maintenant ?

En réagissant positivement à la colère des jeunes qui n’ont pas supporté le scandale du Caire, le président de la République a eu la main heureuse. En improvisant avec une grande réussite un gigantesque pont aérien pour transporter sur un itinéraire de 6 000 km plus de 10 000 personnes, il a non seulement répondu aux vœux des supporters d’aller près de leurs protégés, mais il a également libéré des capacités nationales prouvant qu’elles peuvent faire face aux grands défis. Bouteflika est auréolé du soutien des jeunes. Il a, entre les mains, un capital de sympathie qui l’aidera à asseoir sa légitimé que ni les clans ni les pétrodollars et encore moins une administration discréditée n’ont pu réaliser. Ce capital de sympathie fera oublier son élection très contestée. Par ailleurs, le succès de l’équipe nationale lui ouvre un véritable boulevard politique pour agir. La conjoncture lui est donc propice pour se débarrasser des hommes de mains honnis par les citoyens et lancer des pistes de dialogue avec la société algérienne. Celle-ci a envoyé des signaux forts quant à son attachement à la stabilité du pays et son désir de vivre en paix. Mais gare aux autres grosses désillusions ! Comme ce fut le cas après 1999. Et pour cause, la jeunesse a fait le constat de sa cohésion et a pris la mesure de sa force. Aux uns et aux autres de saisir donc ces acquis et de veiller à ce qu’ils ne se transforment pas en tsunami destructeur.
Abachi L.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/25/article.php?sid=91794&cid=2


Actualités : EMBLeME NATIONAL BRULE PAR DES AVOCATS DU BARREAU D’EGYPTE
Les avocats algériens interpellent les organisations internationales


Les avocats algériens, à travers l’Union nationale des barreaux d’Algérie, ont officiellement saisi l’Union arabe des avocats pour que «des mesures disciplinaires soient prises à l’encontre du barreau des avocats d’Egypte». Cette sortie des robes noires algériennes fait suite «à l’acte grave et inexpliqué» commis par des avocats égyptiens en brûlant le drapeau algérien. En effet, à l’issue d’une manifestation organisée par les avocats égyptiens lundi, ces derniers n’y sont pas allés par quatre chemins pour «brûler l’emblème national».
Selon l’Union nationale des barreaux d’Algérie, «l’Union des avocats arabes doit demander des explications au barreau égyptien, l’Organisation internationale des avocats doit être informée de cet acte gravissime et des mesures disciplinaire doivent être prises à leur encontre». Pour Me Noureddine Benisaâd, membre du conseil de l’Ordre des avocats d’Alger, l’attitude adoptée par les avocats égyptiens est indigne mais n’est nullement surprenante. Selon lui, «le barreau des avocats d’Egypte est une coquille vide qui n’a rien fait pour la promotion des droits de la défense dans le monde arabe». Pour notre interlocuteur, «il est urgent de revoir son fonctionnement et sa restructuration dans la perspective d’une véritable défense du droit dans le monde arabe.»
A. B.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/25/article.php?sid=91787&cid=2


Actualités : REVALORISATION DES PENSIONS
La FNTR revendique un taux unique


Les syndicalistes retraités, affiliés à la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR-UGTA), considèrent que le taux de revalorisation des pensions de retraite 2009 de 5 % ne reflète pas la réalité de l’enveloppe accordée par la tutelle. Le ton a été donné dans la résolution finale de la dernière session de la CEF qui s’est tenue le 18 novembre dernier.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les membres de la commission exécutive fédérale (CEF) de la FNTR indiquent qu’«il n’ y a pas jonction entre les anciennes pensions et les nouvelles et que deux taux doivent toujours demeurer en vigueur jusqu’à amendement de l’article 43 de la, loi 83-12». Dans le même document, la CEF dit ne pas «comprendre toujours les deux paliers de revenus appliqués, dans le cadre du SNMG, l’un de 100 % pour le travailleur en activité et l’autre de 75 % pour la pension minimum du retraité». Et de demander «l’alignement de la pension minimum à hauteur de 100 % du SNMG». Sur un autre plan, la CEF a pris acte du «refus de la tutelle d’aligner les pensions de retraite proportionnelle et sans condition d’âge à 10 000 DA, lésant ainsi quelque 100 000 retraités de l’amendement de l’ordonnance 97-13, en instaurant de nouvelles conditions financières en matière de facilitation pour le départ en retraite et en remboursant les 350 milliards de dinars déboursés par la CNR pour le paiement des pensions de ces deux catégories, le règlement pour plus de 20 000 retraités des problèmes découlant de l’application de l’IRG pour les pensions dont le montant se situe entre 19 400 DA et plus». Par ailleurs, la CEF de la FNTR, selon la résolution finale, a demandé «l’application de l’article 52 de la loi de finances complémentaire pour 2009, concernant le minimum moudjahidine». Elle demande, en outre, «d’inclure le montant de la majoration pour conjoint à charge pour toute pension minimum accordée pour les moudjahidine et le droit minimum sans tenir compte du complément différentiel.» Enfin, la CEF déplore, liton dans la résolution, «l’attitude du conseil d’administration de la Casnos qui n’a pas délibéré depuis des années pour proposer la revalorisation des pensions, arguant que le conseil d’administration de la CNR ne peut proposer un taux à sa place». Ceci dit, la CEF a indiqué que le prochain congrès de la FNTR, le cinquième depuis sa création, se tiendra au cours du premier semestre 2010.
A. B.
youcefabder@hotmail.com



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/25/article.php?sid=91788&cid=2



25/11/2009
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