M. OUYAHIA NOUVEAU CHEF DU GOUVERNEMENT
MARDI 24 JUIN 2008 Tuesday, June 24, 2008
ألثلاثاء 24 جوان 2008 الموافق لـ 20 جمادى الثاني 1429هـ
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LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PROCÈDE M. Ahmed Ouyahia nouveau chef du gouvernement Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé, hier, à un remaniement ministériel et nommé M. Ahmed Ouyahia en qualité de chef du gouvernement, en remplacement de M. Abdelaziz Belkhadem, nommé ministre d'Etat, représentant personnel du chef de l'Etat, indique un communiqué de la présidence de la République. La nouvelle est tombée hier en fin d’après-midi. Le remaniement du gouvernement qui était dans l’air depuis quelques semaines a enfin eu lieu. C’est le Secrétaire général du RND qui, à la veille même de l’ouverture du congrès de son parti ce mercredi, est nommé chef du gouvernement. C’est la troisième fois que M. Ouyahia dirige l’équipe gouvernementale. communiqué de la présidence La présidence de la République a rendu public lundi le communiqué suivant : |
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تعديل حكومي ينهي مهام وزيرين ووزيرة منتدبة أويحيى وبلخادم يتبادلان المنصب الأفالان: بلخادم سيتفرغ لتحضير تعديل الدستور ورئاسيات 2009/حمس: التعديل فاجأنا ولا أحد من وزرائنا كان يعلم به |
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Les raisons d’un rappel
Le président Bouteflika a fait appel, une nouvelle fois, hier, à Ahmed Ouyahia pour diriger le gouvernement en remplacement de Abdelaziz Belkhadem. C’est la seconde fois en neuf ans de pouvoir que le chef de l’Etat accorde en effet sa confiance au secrétaire général du RND. Le retour d’Ouyahia aux affaires, notamment à un tel niveau de responsabilité, constitue pour nombre d’observateurs de la scène politique nationale une surprise dans la mesure où il n’est un secret pour personne que les deux hommes ont eu durant trois années (de 2003 à 2006) une « cohabitation » des plus difficiles. Pour s’en convaincre, il suffit juste de se rappeler la manière avec laquelle Ahmed Ouyahia a été éjecté de son poste de chef du gouvernement par le président de la République en 2006 alors que son bilan était loin d’être mauvais. Ahmed Ouyahia, qui avait été appelé à l’époque à diriger le gouvernement dans un contexte de crise (poids de la dette, événements de Kabylie, séisme de 2003…), est parvenu en peu de temps à redonner à l’Etat une importante marge de manœuvre. Cela bien que certains membres de son gouvernement – réputés proches du président de la République – ont, il faut le dire, ramé à contre-courant de sa politique et tout tenté pour avoir sa tête. Il n’est pas à écarter aujourd’hui que le chef de l’Etat ait décidé de « rappeler » l’homme fort du RND pour les mêmes raisons qui l’avaient amené à le choisir comme bras droit en 2003 après le retentissant limogeage de Ali Benflis. C’est-à -dire sortir le pays de l’inertie et remettre au travail une équipe gouvernementale à laquelle – en attestent d’ailleurs les grèves organisées cycliquement par les syndicats autonomes, la flambée des prix des produits alimentaires, la panne économique du pays, la généralisation de la corruption, etc. – tout le monde reproche son manque d’imagination, son incapacité à répondre aux besoins les plus élémentaires de la population et, surtout, son inaptitude à concrétiser le programme sur lequel le président Bouteflika comptait pour rebondir afin de briguer un troisième mandat. Cela à plus forte raison que Abdelaziz Belkhadem et son équipe ont bénéficié, pour ainsi dire, de moyens illimités pour réaliser la feuille de route qui leur avait été fixée. Au regard du niveau de déliquescence atteint par les institutions du pays, il est évident qu’Ahmed Ouyahia aura fort à faire pour redresser la barre. Néanmoins, son expérience, sa connaissance des dossiers et des hommes plaident pour lui et font qu’il n’évoluera pas en terrain inconnu. Quoi qu’il en soit, il semble clair que l’avenir politique du président de la République paraît désormais lié à la performance qu’Ouyahia réalisera à la tête du gouvernement. Mais ceux qui ont vécu de près la décennie quatre-vingt-dix savent qu’Ahmed Ouyahia a déjà eu à gérer et se sortir de situations infiniment plus complexes. Abdelaziz Bouteflika le sait. C’est pourquoi, en bon pragmatique qu’il est, son choix s’est porté sur celui qu’il n’a jamais cessé de voir comme un sérieux rival, mais auquel il vient de reconnaître des qualités que ses proches, politiquement parlant, n’ont pas. Par | |||||||
Le président procède à un changement de chef du gouvernementBouteflika rappelle Ouyahia
Ahmed Ouyahia est de retour à la tête de l’équipe gouvernementale après l’avoir quittée il y a à peine deux ans. Le chef de l’Etat a procédé hier à un remaniement partiel du gouvernement en remplaçant Abdelaziz Belkhadem par celui à qui il avait lui-même succédé un certain avril 2006. Ahmed Ouyahia reprend les commandes de l’Exécutif et Abdelaziz Belkhadem revient à la fonction de ministre d’Etat et représentant personnel du président de la République. Intervenant hier en fin d’après-midi, le lifting ministériel longuement pressenti a concerné, outre le changement du chef du gouvernement, le départ de trois ministres et de nouvelles attributions pour d’autres. Ainsi, Amar Tou quitte son portefeuille de la Santé pour celui des Transports en remplacement de Mohamed Maghlaoui qui est appelé à d’autres fonctions. Saïd Barkat troque, quant à lui, le tablier de ministre de l’Agriculture contre la blouse de la Santé, en cédant ainsi les lourds dossiers agricoles au dynamique Rachid Benaïssa, ex-ministre délégué chargé du Développement rural. Djamel Ould Abbès est pour sa part gratifié d’un élargissement de prérogatives en devenant ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Ce dernier est même secondé dans sa tâche par Nouara Saâdia Djaâffar qui devient ministre déléguée auprès du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Outre le départ de Maghlaoui de l’équipe gouvernementale, le président Bouteflika a remercié Boudjemaâ Haïchour qui a été appelé à d’autres fonctions et qui se trouve remplacé à la tête du département de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication par un nouveau venu, Hamid Bessalah, ex-directeur du Centre national de développement des technologies avancées. La dame des Finances, Fatiha Mentouri, est elle aussi appelée à d’autres fonctions et quitte ainsi le ministère délégué auprès du ministre des Finances chargée de la Réforme financière. Si le pourquoi de ce remaniement ne figure pas dans le communiqué présidentiel, il est utile de prendre en considération le timing choisi pour la concrétisation d’une telle option pourtant annoncée à maintes reprises avant ce jour. Aujourd’hui, le temps semble compté et les carillons sonnent la fin d’une étape et le début d’une autre, même si les acteurs sont les mêmes. Si Belkhadem avait hérité en 2006 d’un gouvernement qui avait amorcé les premiers pas d’un chantier politique et économique, il le lègue aujourd’hui à son successeur avec de maigres résultats et surtout avec en prime l’obligation de rattraper les retards accusés dans l’accomplissement des promesses électives de Bouteflika. Le choix de Ouyahia obéit à la volonté du président de la République de n’aborder le début de l’année prochaine, ô combien décisive, que par un cahier de notes à la hauteur des promesses présidentielles. « Pour l’instant, il s’agit pour moi d’achever correctement mon deuxième mandat en espérant atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés et qui faisaient l’objet de mon programme électoral », répondait Bouteflika en mars dernier à l’agence Reuters au sujet de sa prétention à briguer un troisième mandat. Cette phrase a sonné comme le glas pour Belkhadem, et la preuve du désaveu présidentiel réside dans le choix même de son successeur. Qu’y a-t-il de pire que d’être remplacé par celui qu’on était censé surpasser ? La conjoncture socioéconomique marquée par l’érosion du pouvoir d’achat et par la contestation populaire grandissante a accéléré le départ de Belkhadem. Le choix du « pragmatique » et très « soutenu » Ouyahia semble se décliner comme un contrat de performance gageant de mener à bon port la barque du troisième mandat. Par |
TRUCAGE parodie | ||
Ahmed Ouyahia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Ahmed Ouyahia est un homme politique algérien né en 1952. Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) depuis 1999, il a été premier ministre de l'Algérie du 1995 à 1998 et de mai 2003 à mai 2006. Puis redevient premier ministre d'Algérie le 23 juin 2008 en remplaçant Abdelaziz Belkhadem. D'origine kabyle, Ahmed Ouyahia est diplômé de l'école nationale d'administration (1975) et diplômé d'études supérieures en sciences politiques (Alger). Il est marié et père de deux enfants.
BiographieEnfance et éducationAhmed Ouyahia est né le 2 juillet 1952 à Bouadnane dans l'actuelle wilaya de Tizi-Ouzou, en Kabylie, région berbérophone du nord de l'Algérie. Après des études primaires à Alger de 1958 à 1965, il entre au lycée El-Idrissi et obtient le baccalauréat ès-lettres en 1972. La même année il passe le concours d'entrée à l'École nationale d'administration d'Alger, qu'il réussit, parmi les trois premiers avec un certain Ahmed Attaf (futur diplomate algérien et membre du RND). Il se spécialise alors dans la diplomatie et est diplômé d'études supérieures en sciences politiques en 1976. Il fait son service de 1977 à 1978, qu'il passe à l'enceinte d'El Mouradia de la présidence algérienne où il intègre l'équipe des relations publiques. Mission diplomatique [En 1978, il entre au Ministère des affaires étrangères au département des affaires africaines. Il est ensuite envoyé, en 1981, comme conseiller aux affaires étrangères à l'ambassadeur d'Algérie en Côte d'Ivoire, puis en 1984, à la direction de la Mission permanente de l'Algérie aux Nations unies à New York. De 1988 à 1989, il devient co-représentant algérien au conseil de sécurité des Nations unies, puis à partir de 1990, conseiller au Ministère des affaires étrangères à Alger, pour devenir directeur général du département africain du ministère. Il dirige le département africain jusqu'en août 1992 lorsqu'il est envoyé comme ambassadeur au Mali chargé de négocier la paix comme intermédiaire dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement Touareg, Azaouad, et abouti avec la création du traité de « Pacte national » de Bamako. Il est rappelé en Algérie en août 1993 pour servir dans le gouvernement de Redha Malek comme sous-secrétaire d'État aux affaires arabes et africaines. Il entre en avril 1994, en pleine « guerre civile », au cabinet directeur du président, alors en exercice, Liamine Zéroual, où il est chargé des affaires politiques, notamment pour les négociations avec le Front islamique du salut (FIS) et la préparation de l'élection présidentiel de 1995 que le président Zéroual remporte en novembre 1995. Politique nationale [modifier]Actuel chef du gouuvernement algérien , nommé le 23 juin 2008 par le président Bouteflika Homme du sérail, réputé proche des militaires au pouvoir[réf. nécessaire], il est nommé Premier Ministre le 31 décembre 1995 par le président Liamine Zéroual. Poste qu'il conserve jusqu'au 15 décembre 1998, lorsque Liamine Zéroual annonce qu'il ne se représentera pas pour l'élection de 1999. Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est élu président de la république en décembre 1999, il est nommé Ministre d'État et ministre de la justice du premier gouvernement de Ali Benflis. Leader du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia est élu secrétaire générale du parti. Durant le conflit entre l'Éthiopie et l'Érythrée, le président Bouteflika, alors président de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), le charge de mener les négociations de résolution du conflit qui aboutissent à la signature d'un accord de cessation des hostilités à Alger en décembre 2000. Ahmed Ouyahia remet sa démission au président après la défaite de son partie, le RND, aux élections législatives de juin 2002. Il est nommé Ministre d'État du nouveau gouvernement, et représentant spécial du président, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de décision. Après la crise politique entre le président Bouteflika et Ali Benflis, devenu un sérieux prétendant à la présidence, ce dernier est écarté et Ahmed Ouyahia est nommé premier ministre pour la seconde fois. Il remet sa démission le 24 mai 2006, après des négociations entre les partis de la « cohalition présidentielle », son partie, le RND, le FLN et le MSP. Cursus professionnel et fonctions politiques [modifier]A découvrir aussi
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