Le dicton météorologique du jour:
"S'il tonne au mois de juin,
Année de paille et de foin"
Le proverbe du jour:
"La beauté est une demi-faveur du ciel, l'intelligence est un don" (proverbe arabe)
La citation du jour:
"Vous pouvez toujours arriver à lire la note d'honoraires d'un médecin, mais jamais son ordonnance" (Peter Dunn)
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420 AGRICULTEURS INCARCÉRÉS POUR UTILISATION DâENGRAIS :
Fellah ou terroriste ?
Inscrits sur la liste des produits chimiques dangereux demandant des autorisations et des mesures de protection pour les transporter, les engrais chimiques sont de plus en plus boudĂ©s par les agriculteurs. Trois cadres de la sociĂ©tĂ© Agrifert, 50 commerçants et quelque 420 agriculteurs ont Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©s pour vente ou utilisation de ce type dâengrais. Suite... |
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BOUMERDÈS Lâhomme de confiance de lâancien Ă©mir Bentitraoui Ă©liminĂ© |
Le terroriste El Horr Omar alias Salim Abou El Haythem a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©. Selon nos sources, les forces combinĂ©es (ANP/BMPJ) ont minutieusement prĂ©parĂ© lâembuscade au niveau du village Takherat, localitĂ© situĂ©e sur le piĂ©mont au sud de Tidjelabine (w. de BoumerdĂšs). TrĂšs rapidement, ils sont venus Ă bout de ce dangereux terroriste. Lâembuscade qui a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă lâaube dâhier, a permis Ă©galement aux forces de lâordre de rĂ©cupĂ©rer un fusil dâassaut de type kalachnikov. Suite... |
ActualitĂ©s : 420 AGRICULTEURS INCARCĂRĂS POUR UTILISATION DâENGRAIS Fellah ou terroriste ?
Inscrits sur la liste des produits chimiques dangereux demandant des autorisations et des mesures de protection pour les transporter, les engrais chimiques sont de plus en plus boudĂ©s par les agriculteurs. Trois cadres de la sociĂ©tĂ© Agrifert, 50 commerçants et quelque 420 agriculteurs ont Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©s pour vente ou utilisation de ce type dâengrais. Wassila Zegtitouche - Alger (Le Soir) - Les opĂ©rateurs commerciaux de ce type de produits se disent lĂ©sĂ©s par la mise en application des dĂ©crets n°03/451 et 03/452 du 01/12/2003 relatifs aux rĂšgles de sĂ©curitĂ© applicables aux activitĂ©s portant sur les matiĂšres et produits chimiques dangereux. «La nouvelle rĂ©glementation qui nous a Ă©tĂ© imposĂ©e, sans la participation des opĂ©rateurs de la filiĂšre, est difficile Ă faire respecter, ce qui conduira obligatoirement Ă lâarrĂȘt de lâactivitĂ© et par consĂ©quent Ă la chute des rendements des produits agricoles et Ă la dĂ©pendance alimentaire totale de lâĂ©tranger», lançait M. Ali Tabet, directeur d'Agrifert Ă Annaba, sociĂ©tĂ© de formulation et de commercialisation de fertilisants. Il dĂ©nonçait, samedi, lors dâune confĂ©rence de presse, lâincarcĂ©ration Ă Dellys de trois cadres de sa sociĂ©tĂ©, et de trois autres agriculteurs, clients de la sociĂ©tĂ©. Ces derniers ont Ă©tĂ© interpellĂ©s suite Ă la vĂ©rification dâun camion transportant des engrais Agrifert vers la wilaya de BoumerdĂšs. Câest ainsi que les trois cadres et les agriculteurs se retrouvent sous mandat de dĂ©pĂŽt depuis le 25 mars 2009. Cette mesure, dont se plaignent les producteurs, classe les engrais chimiques contenant du nitrate comme produits explosifs, entrant dans la fabrications de bombes. Ainsi, toute personne produisant ou en possession dâengrais azotĂ©s est soupçonnĂ©e dâappartenance ou dâalimenter les groupes armĂ©s. Pourtant les rĂ©sultats des tests de dĂ©tonabilitĂ© effectuĂ©s par trois laboratoires privĂ©s et publics, notamment par celui de lâUniversitĂ© de Guelma, rĂ©vĂšlent que les produits dâAgrifert ne sont «ni explosifs ni aidant Ă lâexplosion pour absence de produits responsables de dĂ©tonation, exempt de nitrate et de matiĂšres explosives». Devant cet Ă©tat de fait, les responsables dâAgrifert demandent Ă ce que lâon se penche sur le cas des personnes dĂ©tenues. Ils rĂ©clament «la libre circulation et la commercialisation des engrais» et dĂ©noncent une augmentation disproportionnĂ©e de la facture des engrais qui a conduit inĂ©vitablement Ă une hausse du prix des produits agricoles endossĂ©s par le consommateur. «Les prix des engrais sont passĂ©s de 5 000 Ă 12 000 DA le quintal.» Selon lâorateur, le transport des produits fertilisants et leur distribution ont triplĂ©, notamment depuis lâattentat du 11 avril 2007. «Les transporteurs comptabilisent les conditions de commercialisation qui sont devenues compliquĂ©es. Il faut faire une demande dâescorte des produits fertilisants auprĂšs du dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© de sĂ©curitĂ© de la wilaya, conformĂ©ment au dĂ©cret susmentionnĂ©. Ensuite, un avis favorable permettra lâescorte des produits par la gendarmerie selon une date leur convenant avec changement dâescorte Ă chaque wilaya», soutient M. Tabet. Et dâajouter «la situation a fortement perturbĂ© notre activitĂ© qui participe Ă lâamĂ©lioration des rendements des produits agricoles et la sĂ©curitĂ© alimentaire ». W. Z.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/06/02/article.php?sid=83974&cid=2 |
Régions : BOUMERDES Prise en charge des diabétiques
Ils Ă©taient nombreux ce dimanche Ă envahir la salle Sennani de BoumerdĂšs. Certains diabĂ©tiques sont venus de loin, avec femmes et enfants, crĂ©ant Ă lâentrĂ©e une sympathique cohue. Ils ont rĂ©pondu Ă lâappel de lâADWB (Association des diabĂ©tiques de la wilaya de BoumerdĂšs). Lâassociation que prĂ©side Mohamed Mokri, qui compte plus de 6 000 adhĂ©rents, a, en effet, organisĂ© «la quatriĂšme journĂ©e dâĂ©ducation et de sensibilisation pour la prise en charge des enfants de diabĂ©tiques». Comme Ă son habitude, M. Mokri a invitĂ© un grand nombre de spĂ©cialistes et de responsables dâorganismes sociaux qui ont dissertĂ© sur le diabĂšte et lâenvironnement social des malades. Lâauditoire Ă©tait attentif aux conseils des spĂ©cialistes. Les mĂ©decins ont animĂ© de courtes mais intĂ©ressantes confĂ©rences sur la thĂ©rapie de cette maladie chronique, les prĂ©cautions hygiĂ©niques, lâalimentation, les activitĂ©s sportives, le suivi des enfants et les risques induits par la consommation du tabac. La Cnas et des laboratoires pharmaceutiques ont installĂ© Ă lâextĂ©rieur de la salle des stands dâinformations. Les malades, Ă lâimage de M. Mohand Akli qui a remis son dossier et les frais dâadhĂ©sion pour intĂ©grer lâassociation, estime que cette journĂ©e est trĂšs positive. A lâoccasion, le prĂ©sident Mokri a rĂ©itĂ©rĂ© les revendications de son association. La premiĂšre concerne la maison du diabĂšte de Boudouaou. «Cette maison a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1997 et elle fonctionnait bien. A lâheure actuelle, dâautres services ont Ă©tĂ© installĂ©s et cette maison a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©e de sa vocation premiĂšre», dĂ©plore-t-il. Dans le mĂȘme sillage il rappelle la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un service de diabĂ©tologie pour la wilaya de BoumerdĂšs, qui recense, dâaprĂšs lui, pas moins de 25 000 malades. Le nouvel hĂŽpital de ThĂ©nia en sera le lieu idoine pour cette installation. Abachi L.
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