mardi 02 mars 2010
1431
å
MALGRÉ LES SCANDALES ET L'ASSASSINAT DU PREMIER RESPONSABLE DE LA POLICE : Le temps passe, les conjectures les plus folles grossissent, et Bouteflika reste toujours éloigné du devant de la scène. Suite... Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
LA SESSION DE PRINTEMPS S'OUVRE AUJOURD'HUI La session parlementaire de printemps s'ouvre aujourd'hui. Dans les prochaines semaines, tous les regards seront braqués sur l'Assemblée populaire nationale qui aura à statuer, une nouvelle fois, sur la proposition de loi criminalisant le colonialisme français.
Les programmes d'emploi et d'aide à l'emploi mis en place par l'Etat ne sont pas conformes aux attentes des jeunes. C'est ce qu'a affirmé Benabdesselam, représentant du parti El Islah, hier, au forum d' El Moudjahid, lors d'une table ronde consacrée à l'exclusion sociale et aux mécanismes relevant de la solidarité nationale pour la prise en charge de ce problème. Il qualifie leur application sur le terrain de «défaillance totale». Zinedine Zidane, dont le dernier match de foot s'est conclu par une exclusion contre l'Italie en finale du Mondial-2006, a redit qu'il ne demanderait «jamais» pardon à Marco Materazzi pour son coup de tête, préférant «mourir », dans une interview au journal El Paisd'hier.
La longue absence du président
Actualités : MALGRÉ LES SCANDALES ET L'ASSASSINAT DU PREMIER RESPONSABLE DE LA POLICE
La longue absence du président
Le temps passe, les conjectures les plus folles grossissent, et Bouteflika reste toujours éloigné du devant de la scène.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - S'il continue d'honorer les plus importants rendez-vous internationaux, le président Bouteflika a néanmoins réduit considérablement ses déplacements à l'étranger, contrairement à ses deux précédents mandats où il promenait son bâton de diplomate aux quatre coins du monde. Et cette attitude, assimilable à plus d'un égard à une résignation au retranchement, est reproduite au niveau interne. En effet, le président Bouteflika n'enchaîne plus les visites d'inspection dans les wilayas de l'intérieur du pays, depuis sa reconduction à la tête de l'Etat pour un troisième mandat consécutif, il y a une année maintenant. De plus, il est de moins en moins loquace, substituant le froid communiqué à la chaude déclamation à laquelle il avait habitué les citoyens. Pourtant, ce ne sont pas les incitations à s'exprimer de vive voix qui manquent. Ni les scandales économiques révélés dans leur ampleur que l'on sait, ni le tragique d'une situation qui a vu le directeur général de la police se faire assassiner dans son propre bureau par un de ses proches collaborateurs ne l'ont arraché à son mutisme. Et le communiqué lu à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de la centrale syndicale UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, ainsi que les condoléances présentées à travers un communiqué à la famille du défunt Ali Tounsi n'ont fait, apparemment, qu'ajouter de l'épaisseur au mystère entourant le silence du chef de l'Etat. Même s'il ne faut pas négliger le rappel, par voie de communiqué, de son engagement à poursuivre la lutte contre la corruption, il reste que cette façon de s'adresser à l'opinion est de moindre impact qu'une allocution solennelle publique. Notamment en cette conjoncture où les microcosmes médiatiques et politiques produisent, à n'en point finir, des conjectures sur une guerre des clans au sommet de l'Etat. Une guerre que, selon les mêmes supputations, les clans se livreraient à coups de révélations de scandales politico-économiques. Objectivement, le président aurait dû s'exprimer sur ces questions. Or il ne s'y résout toujours pas. Eprouverait-il, en ce moment, quelque gêne à briser le silence ? Personne n'est à même de répondre à cette question. Du moins, pas présentement. Il n'est pas aisé de percer les secrets de l'alcôve. Et face à la difficulté d'explorer les profondeurs d'un sérail aussi fermé que celui de notre pays, les analystes et autres observateurs se rabattent sur les supputations pour expliquer le mutisme du président. Des supputations qui, toutes, privilégient la contrariété politique à la raison médicale. En effet, la santé du président n'est plus avancée comme possible motif de ce retrait prolongé de la scène politique. Ceci même si, de temps à autre, parviennent des rumeurs sur des séjours fréquents du président en terre helvétique. Cependant, nulle observation sérieuse n'établit un lien entre ses supposés séjours et le silence du président. Jeudi dernier, Bouteflika était annoncé pour honorer de sa présence la cérémonie religieuse organisée à l'occasion du Mawlid Ennabaoui. Finalement, il ne sera pas au rendez-vous. Il a dû se rétracter, semble-t-il, en raison de l'assassinat, le même jour, d'Ali Tounsi.
S. A. I.
Le Parlement face à ses responsabilités
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN) rejettera-t-il, dans le fond et dans la forme, la proposition de loi relative à la criminalisation de la colonisation française de 1830 à 1962 ? Le devenir de ce texte de loi, initié par le député FLN Moussa Abdi avec l'appui de plus de 120 députés, sera tranché lors de la session parlementaire de printemps qui s'ouvre officiellement aujourd'hui. Au mois de janvier, quelques jours avant la clôture de la session d'automne, le bureau de l'APN avait demandé aux parlementaires concernés de reformuler cette proposition de loi. Une simple formalité puisque Moussa Abdi et consorts semblaient décidés à la présenter devant cette instance. Mais les enjeux et les retombées politiques de cette loi dépassent largement une Assemblée qui ne parvient toujours pas à sortir de sa torpeur, même trois ans après son élection.
Défiance
La situation est telle que le ministre français des Affaires étrangères en est arrivé à douter de la volonté du pouvoir exécutif algérien de laisser passer un tel texte. Un acte de défiance — un de plus — de Bernard Kouchner auquel est venue s'ajouter la récente provocation du Front national de Jean-Marie Le Pen Actuellement, la balle est dans le camp du parlement et du gouvernement algériens. Un problème qui vient s'ajouter à une situation politique interne compliquée et tendue. Assassinat de Ali Tounsi, multiplication de scandales de corruption, tiraillements au sommet du pouvoir, mouvements de grève dans divers secteurs, spectre de l'année blanche dans l'éducation…l'Algérie est devenue difficile à gouverner. Les parlementaires peuvent-ils y changer quelque chose ? Apparemment non. Leur unique prérogative consiste à adopter les projets de loi soumis par le pouvoir exécutif. Députés et sénateurs ne devraient pas chômer puisque la dizaine de projets de loi inscrits lors de la session précédente seront présentés en plénière prochainement. Ils auront, en sus, à adopter les nouveaux codes communal et de wilaya élaborés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Et les ordonnances ?
Un fait notable est toutefois à relever : les parlementaires seront privés d'ordonnances présidentielles. Une première depuis l'arrivée au pouvoir de Abdelaziz Bouteflika en 1999. Contrairement aux années précédentes, le président de la République n'a pas jugé utile de légiférer par ordonnance durant l'intersession. En fait, le seul Conseil des ministres programmé au cours du mois de février a été annulé. Aucune explication officielle n'a été fournie à l'opinion publique.
T. H.
Actualités : LUTTE CONTRE L'EXCLUSION SOCIALE
«L'État a échoué»
Il appelle ainsi l'Etat à redoubler d'efforts et à assurer un contrôle efficace de «l'argent accordé dans le cadre de ces dispositifs». L'intervenant estime que l'Etat doit revoir sa stratégie de lutte contre le chômage. Pour sa part, Ramdane Tazift, député du Parti des travailleurs, a déclaré qu'il est temps de mettre fin à l'emploi «précaire» dans notre pays. Il a déploré que des universitaires occupent des postes qui, dit-il, «ne sont pas dignes de leur niveau et perçoivent des salaires non adéquats au travail qu'ils fournissent». Le député est convaincu que l'apparition du phénomène de la harga est liée directement à l'indisponibilité de postes de travail permanents pour ces jeunes. Il ajoute qu'il ne faut pas s'enfermer dans une politique d'«aumône». «Au lieu que les jeunes occupent des semblants d'emploi avec des semblants de salaire, il faut réhabiliter la régie communale dans les différentes activités. Il faut également réhabiliter le tissu industriel du pays et développer le secteur de l'agriculture», ajoutera-t-il. Pour lui, le plan social doit suivre le plan économique. Ce qui pourrait «créer de véritables postes d'emploi avec de véritables salaires afin d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens». Le représentant du PT est convaincu qu'aujourd'hui, «l'Etat a les moyens financiers et que la volonté politique existe pour reprendre l'initiative dans la lutte contre le chômage après avoir subi durant des années des pressions extérieures et le diktat des institutions étrangères». Par ailleurs, il a rappelé les propositions faites par son parti dans le but de minimiser et de limiter l'exclusion sociale, à savoir l'institution du revenu minimum d'insertion (RMI) et d'une aide à la location. Deux suggestions qui ont été rejetées par l'Assemblée nationale populaire.
Rym Nasri
Sports : ZIDANE NE PARDONNE PAS À MATERAZZI :
«Je préfère mourir…»
«Je demande pardon au football, aux supporteurs, à l'équipe... Après le match (perdu face aux Italiens en Allemagne), je suis entré dans le vestiaire et je leur ai dit : "Pardonnez-moi. Cela ne change rien mais je vous demande pardon". Mais à lui (Materazzi) je ne peux pas. Jamais, jamais... Ce serait me déshonorer... Je préfère mourir», affirme l'ancien capitaine de l'équipe de France dans les colonnes du quotidien espagnol. «Si ça avait été (le Brésilien) Kaka, un type normal, un type sympa, bien sûr que j'aurais demandé pardon. Mais à ce type-là (Materazzi)...», poursuit l'ancien joueur du Real Madrid, aujourd'hui conseiller du président Florentino Perez. «Sur un terrain, il se passe beaucoup de choses. Ça m'est arrivé très souvent. Mais là je n'ai pas pu me contenir, explique Zidane. Parce qu'en plus... Ce n'est pas une excuse. Mais ma mère était malade. Elle était à l'hôpital. Les gens ne le savaient pas. Mais c'était un mauvais moment. Plus d'une fois ils ont insulté ma mère et je n'ai rien dit. Mais là...». Zidane, 37 ans, qui vit toujours à Madrid, ne garde pas que de mauvais souvenirs de ses adversaires : «J'ai aussi croisé des adversaires qui m'ont fait rire. Et des arbitres très drôles. Et des coéquipiers qui me faisaient rire tous les jours, comme Ronaldo (le Brésilien), un "crack" dans tous les sens du terme.» L'ancien meneur de jeu du Real (2001-2006) a également eu quelques mots pour le nouveau Ronaldo du club madrilène, Cristiano, l'international portugais : «Les gens disent que c'est quelqu'un qui se la raconte mais c'est une personne noble. Un bon garçon et travailleur. Il se moque d'avoir la pression. S'ils le sifflent, il s'en fiche. Au contraire, il aime ça !»
UN JOUR, UN SONDAGE
Pensez-vous que le salaire d'un professeur en médecine exerçant dans le secteur public doit être au moins supérieur à 500 000 DA ?
Pause-Café Merci, «maîtres» ! | ||
|
LE PRÉSIDENT DE L'UAR PLAIDE POUR UNE HAUSSE DE 20 % Vers une augmentation des primes d'assurances automobiles ? | ||
|
FOOTBALL CONFÉRENCE DE PRESSE DE MM. RAOURAOUA ET SAÂDANE : «Les Verts défendront crânement leurs chances en Coupe du monde» | ||
|
FOOTBALL LES VERTS ÉTABLIRONT PAS TRÈS LOIN LEUR CAMP DE BASE LORS DU MONDIAL 2010 KwaMashu, capitale du crime en Afrique du Sud | ||
|