Les assurés ont beaucoup de choses à dire concernant la gestion de leurs dossiers lorsqu’il s’agit des remboursements des frais générés par les accidents de la circulation. Au-delà des retards dans les procédures, le coût des réparations n’est pas souvent rendu dans son intégralité.
Les compagnies d’assurances se mettent de la partie pour augmenter à leur tour leurs tarifs. Dans cette ambiance générale de flambée des prix de toutes sortes de produits, une évolution à la hausse des coûts de l’assurance automobile sera certainement très mal appréciée par les consommateurs, même si les compagnies avancent de sérieux arguments pour justifier leur démarche. Il est vrai que les coûts financiers des accidents de la circulation ont sérieusement augmenté ces dernières années, ce qui met en difficulté les compagnies d’assurances. Mais ces dernières ne peuvent continuer de fonctionner en comblant leur déficit en recourant à la facilité, en l’occurrence les augmentations.
Il existe d’autres manières de développer les ressources en procédant à la diversification de son produit qu’est l’assurance. Il n’y a pas que l’assurance automobile qui peut rapporter de grands apports financiers. Il y a l’assurance catastrophe naturelle qui est officiellement obligatoire, mais qui n’est pas généralisée. Il y a aussi l’assurance-vie, l’assurance-voyage, l’assurance d’objets précieux, en fait toute une gamme de produits qui mériteraient d’être connus du grand public des assurés.
Mais les assurés ont beaucoup de choses à dire concernant la gestion de leurs dossiers lorsqu’il s’agit des remboursements des frais générés par les accidents de la circulation. Au-delà des retards dans les procédures, le coût des réparations n’est pas souvent rendu dans son intégralité. Des agences d’assurances continuent de fonctionner avec des barèmes datant des années 1970 concernant certains aspects de l’assurance à l’exemple de la tôlerie.
Face à cette situation, il est aujourd’hui nécessaire que les compagnies d’assurances envisagent de se redéployer de sorte à accomplir leur véritable mission au lieu de faire office de caisse à sous comme c’est le cas actuellement. Payer son assureur ne doit pas être confondu comme un simple versement d’une taxe annuelle. Mais il s’agit d’un engagement pour un service qui doit être assumé et assuré dans les meilleures conditions.
