|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Le verdict dans l’affaire dite du thon rouge vivant a été prononcé, hier lundi, par le tribunal correctionnel d’Annaba.
Ainsi, les dix accusés, quatre Algériens et six Turcs (le SG et le DPMO du ministère de la Pêche, deux armateurs algériens et six turcs), ont été condamnés à trois ans de prison ferme, une peine assortie de deux amendes, l’une est l’équivalent de dix fois la valeur des quatre thoniers saisis (trois turcs et un algérien), dont la valeur de chacun a été estimée à 72,8 millions de dinars, et la seconde, plus importante, de 8 milliards de dinars, au titre du dédommagement du Trésor public, pour trafic d’influence, faux et usage de faux, pêche illicite complicité et contrebande. Après quatre reports pour diverses raisons, dont celle ayant trait à un complément d’information, le tribunal a enfin rendu sa sentence dans cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. S’il n’a pas suivi le représentant du ministère public concernant les peines de prison requises à deux reprises, le président du tribunal, Fethi Sebti, a, par contre, retenu le même montant des amendes proposées. A la suite de la prononciation du verdict, la défense a décidé d’interjeter appel, estimant que l’instruction préliminaire s’est déroulée en son absence et celle d’un interprète pour les mis en cause turcs. Pour rappel, l’affaire avait été découverte en juin 2009 par les gardes-côtes d’Annaba qui avaient intercepté une cargaison de 210 tonnes de thon rouge vivant. Le trafic consistait en un transbordement du thonier algérien le Djazaïr II, dont le port d’attache se trouve à Bouharoun (Tipasa), de cette quantité de thon dans une cage flottante remorquée par un bateau turc, le Abdi Baba III, faisant partie de trois bateaux turcs (un navire de ravitaillement Aquadem IIet deux remorqueurs Serter Ahmet I et Abdi Baba III) se trouvant dans les eaux territoriales algériennes, au large d’Annaba. Ces bateaux sont depuis arraisonnés au port de cette ville. Le représentant du ministère public avait requis, lors de la première audience du mois d’octobre 2009, 8 ans de prison ferme pour le SG, 6 ans ferme pour le DPMO du ministère de la Pêche, et 5 ans de prison ferme pour les deux patrons de pêche algériens et leurs 6 homologues turcs. Ces peines requises étaient assorties d’amendes représentant dix fois la valeur marchande du produit du délit (210 tonnes de thon rouge vivant), la saisie des quatre bateaux. Ce sont les mêmes peines qui ont été requises lors de la dernière audience tenue le 24 mars.
A. Bouacha
 Actualités
 |
AFFAIRE DU DG DU PORT D’ORAN
Remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire |
|
Hier matin, le directeur général du port d’Oran, ainsi que le caissier de l’entreprise et le gérant d’une société privée ont été présentés devant le procureur de la République du tribunal de la cité Djamel, et ce, après avoir été auditionnés par la brigade économique et financière, qui les a orientés vers le procureur de la République avec trois chefs d’inculpation, à savoir dilapidation de deniers publics, détournement et négligence ayant entraîné un préjudice. Suite... |
|
|
CAMPAGNE CÉRÉALIÈRE
L’année s’annonce bonne |
|
L’année s’annonce bonne voire très bonne. pour la céréaliculture. Les résultats de cette année devraient confirmer la tendance qui s’était dégagée lors de la campagne précédente. Le ministère dit mobiliser toutes les capacités de stockage pour être au rendez-vous. Suite... |
|
|
CONFLIT AVEC LES TRANSFORMATEURS DE BLÉ
Benaïssa refuse de polémiquer |
|
Aux transformateurs de blé dur qui se plaignent de la mauvaise qualité de blé fourni par l’OAIC, le ministre de l’Agriculture répond qu’il ne serait pas juste de généraliser, arguant que s’il est vrai que certaines coopératives fournissent des céréales pas idéalement nettoyées, d’autres font un excellent travail en mettant à la disposition des transformateurs du blé répondant aux normes des plus exigeants d’entre eux. Refusant la polémique, Benaïssa estime que seul un dialogue entre professionnels peut lever les équivoques.
N. I. Suite... |
|
|
LUTTE CONTRE LA DROGUE
Les précurseurs chimiques sans surveillance |
|
Jusque-là, l’Algérie a toujours parlé du phénomène de la drogue, de son transit, sa commercialisation, ses effets néfastes, sans jamais évoquer ces substances chimiques qui sont très souvent utilisées pour la fabrication illégale de stupéfiants et de psychotropes. C’est, à cet effet, qu’un séminaire national d’information et de sensibilisation sur les précurseurs chimiques des drogues se tiendra aujourd’hui et se poursuivra jusqu’à demain. Suite... |
|
|
VISITE DU MINISTRE DES TRANSPORTS À L’OUEST DU PAYS
Mostaganem aura son tramway |
|
L’extension du port, le projet du tramway, la nouvelle gare routière et maritime, l’école technique de formation et d’instructions maritimes, l’aérodrome et d’autres chantiers et structures ont été au menu de l’importante visite du ministre des Transports, Amar Tou, qui s’est enquis de la situation de son secteur dimanche dernier dans la wilaya de Mostaganem. Suite... |
|
|
PROJET D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE LA VILLE DE TAMANRASSET
Près de deux milliards de dollars déboursés |
|
Près de deux milliards de dollars, soit 190 milliards de dinars ont été déboursés jusqu’à présent pour la réalisation du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset à partir de In Salah. Initialement prévu pour 1,2 milliard de dollars, le projet pourrait dépasser largement les 2 milliards de dollars, selon le ministre des Ressources en eau. Suite...
«Allez-y ramener l’autorisation de chez Bouteflika ! Je ne vous dois du respect que si vous êtes porteur d’une autorisation ou si vous avez rendez-vous avec le directeur.» Trapu, le crâne rasé et muni d’un talkie-walkie, l’auteur de ces propos se présente comme responsable de la sécurité et un proche du directeur général de l’Hôtel des monnaies, sis à la rue des Fusillés, aux Annassers.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Une ambiance particulière a régné, dans la journée d’hier, à la direction générale de l’Hôtel des monnaies. Un arrêt de travail a, en effet, été observé, de manière spontanée, par la centaine de travailleurs exerçant au niveau de cette institution. Notre déplacement sur les lieux a coïncidé avec la tenue de l’assemblée générale des travailleurs au niveau de la grande cour. Mais le refus de nous laisser accéder à l’intérieur de cet organisme pour «une entrevue avec le directeur général et les représentants des travailleurs» nous a contraints de nous contenter de quelques informations, recueillies ici et là, sur ce débrayage. Il est à signaler que cette grève, qui se poursuivait au moment où nous mettons sous presse, est liée à l’opération de confection des passeports biométriques. En charge de ces opérations, les travailleurs de l’Hôtel des monnaies ont contesté «la démarche imposée par la direction générale pour assurer cette tâche». «C’est un rythme inhumain qu’on a voulu nous imposer. Ces pratiques sont indignes d’une institution comme la Banque d’Algérie», nous a confié un travailleur, sous le sceau de l’anonymat. Selon une autre source, la direction générale de l’Hôtel des monnaies s’est engagée à assurer l’opération en un laps de temps très court sans se soucier des conditions de travail. «C’est de l’inconscience que de vouloir imposer ce rythme en l’absence d’un minimum de conditions de travail. Si le ministère de l’Intérieur veut gagner du temps, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de notre santé. Il y a des normes et des lois à respecter. Et puis, chaque effort mérite salaire.» «La grève se poursuivra tant que nos droits et notre dignité seront bafoués», ajoutera notre source. Il est à rappeler que l’Hôtel des monnaies est une direction qui relève de la Banque d’Algérie. Selon le site Internet de ladite institution, la direction de l’Hôtel des monnaies est assurée par Mahrez Zaïba. Au total, trois structures figurent dans l’organigramme de l’Hôtel des monnaies. Il s’agit des Directions de la production fiduciaire, des billets de banque et des monnaies et médailles.
A. B.
youcefabder@hotmail.com
La revalorisation annuelle des pensions de retraite prévue le 1er mai de chaque année est-elle compromise ? La cause ? Le conseil d’administration de la Caisse nationale des retraites (CNR), dont les membres sont connus depuis le 15 juillet 2009, n’a toujours pas été installé. Le conseil devait, conformément à la loi, présenter au ministère de tutelle une proposition sur la révision des pensions.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Nommés par décret présidentiel en date du 15 juillet 2009, en application des dispositions des articles 13 et 14 du décret exécutif n° 92-07 du 4 janvier 1992 portant statut juridique des caisses de sécurité sociale et de l’organisation administrative et financière de la sécurité sociale, les membres du conseil d’administration de la Caisse nationale des retraites (CNR) ne sont toujours pas installés de manière officielle. Au total, ce conseil compte 29 membres, dont dix-huit sont des représentants de l’UGTA, sept du patronat, deux de la Fonction publique, tandis que deux autres siègent en qualité de représentants de l’administration de la CNR. Selon des sources sûres, cette situation que vit le conseil d’administration de la CNR a engendré une paralysie totale de ses activités. Les commissions en charge des différents dossiers, dont celui relatif à la revalorisation des pensions de retraite, sont inactives. La situation, a-t-on appris, dure depuis plusieurs mois, et rien n’indique qu’un «dénouement » pointe à l’horizon. Il est à rappeler que la revalorisation des pensions de retraite intervenant le 1er mai de chaque année est validée par le ministère de tutelle sur la base d’une proposition formulée à l’unanimité des membres du conseil d’administration de ladite caisse. Or, dans le cas présent, aucune proposition de ce genre n’a été formulée. Pour les retraités, le doute s’installe. La confusion est totale. Selon les mêmes sources, la mésentente affichée entre les différentes parties représentées au sein du conseil d’administration concernant son futur président est à l’origine de cette situation. «Pour débloquer la situation, il est urgent de trouver un candidat de consensus», souligne-t-on. Il est à rappeler que la revalorisation à taux unique des pensions de retraite à hauteur de 5 %, intervenue en 2009, a touché 1 863 000 retraités. L'incidence financière annuelle de cette revalorisation était de 6,6 milliards de dinars et l'incidence mensuelle de 556 millions de dinars. A ce titre, les retraités ont perçu leur augmentation à la fin du mois d'août avec effet rétroactif à mai 2009. Il est à noter que cette revalorisation annuelle des pensions et allocations de retraite a été possible grâce à la bonne santé financière de la Caisse nationale des retraites. Les dépenses de la CNR qui avaient atteint, l’année dernière, 290 milliards de dinars ont été totalement couvertes par les cotisations des travailleurs. Et même en cas d’apparition de déséquilibres pour les prochains exercices, le système de retraite ne sera aucunement déstabilisé, grâce notamment au Fonds national de réserves. Ce fonds mis en place en 2006, faut-il le rappeler, cumule à ce jour plus de 60 milliards de dinars. Pour la fin 2009, il avait dépassé les 90 milliards de dinars de réserves. Le Fonds des réserves de retraites (FRR) avait été créé conformément à une décision du président de la République, en 2006, pour sécuriser le système de retraite en Algérie. Il est alimenté par les revenus de la fiscalité pétrolière à raison de 2 %.
A. B.
youcefabder@hotmail.com
En visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Bouira, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a indiqué que son seul et unique interlocuteur reste l’UGTA.
Par cette déclaration, le ministre vient de balayer d’un revers de la main les autres syndicats, particulièrement le Snapap qui est, pourtant, bien ancré dans ce secteur, comme en témoigne le dernier débrayage dans le secteur qui a vu une large adhésion du personnel enseignant à ce mouvement décidé par ce syndicat. Le ministre, et comme pour se justifier, est longuement revenu sur ce sujet en rappelant que les portes du dialogue sont ouvertes à toute autre représentation syndicale mais dans le cadre de la loi, c’est-à-dire sous réserve de justifier d’un taux de représentativité de 20 % au minimum. Et comme pour enfoncer le clou concernant les initiateurs de la dernière grève de trois jours, le ministre a indiqué qu’il a horreur de ceux qui décident à partir d’en haut en ignorant la base, sous-entendant que ce syndicat n’a aucune assise. Et parlant du dialogue, El-Hadi Khaldi a rappelé que depuis plus de cinq ans, il a installé une commission mixte appelée «Commission de dialogue et de concertation». Celle-ci, selon ses dires, a réussi pendant cette période à solutionner plus de 15 000 conflits. Concernant les revendications soulevées lors de la dernière grève initiée par le Snapap, le ministre qui refuse de parler de ce syndicat mais plutôt de l’UGTA a indiqué que toutes les revendications légitimes ont été prises en charge, notamment la question des salaires, des échelons ainsi que les classifications, en rappelant que des augmentations conséquentes ont été retenues et seront comptabilisées avec effet rétroactif au 1er janvier 2008, c’est-à-dire de la même manière que chez les fonctionnaires de l’Education nationale. Le même principe a été retenu concernant les indemnités qui seront revues à la hausse et comptabilisées à partir du 1er janvier 2008. Le ministre, qui s’est réuni à la fin de sa visite avec les cadres de son secteur exerçant au niveau de la wilaya de Bouira qui compte 1 INSFP, 14 CFPA et 11 annexes et qui va réceptionner, au courant de l’année 2010, 2 autres INSFP à Lakhdaria et Sour- El-Ghozlane, d’ailleurs inspectés par le ministre, ainsi que 3 nouveaux CFPA, tenu à rassurer les travailleurs de son secteur en leur indiquant que le statut particulier sera promulgué dès l’adoption de la nouvelle loi sur le Code de travail par les deux Chambres. D’ailleurs, il indiquera que tout cela entre dans le cadre de la réforme du secteur de la formation professionnelle qui a déjà lancé plusieurs chantiers en association avec tous les cadres du secteur, notamment concernant les nouvelles lois d’orientation sur les statuts-types des INSFP, des DFP et des CFPA. En tout état de cause, le ministre a rappelé que des réunions régionales avec l’ensemble des enseignants de son secteur seront organisées entre le 15 du mois en cours et le 15 juin prochain afin de débattre de tous les problèmes pédagogiques et professionnels des enseignants, notamment la question des programmes, de la langue d’enseignement, des manuels d’enseignement et des spécialités dispensées.
Y. Y.
| |
Sports
|
CAN-2011 DES U20 (ÉLIMINATOIRES)
L’EN en stage le 10 avril |
|
La sélection algérienne de football des moins de 20 ans sera regroupée le 10 avril à Alger avant de s’envoler le lendemain pour Freetown en vue de son match contre la Sierra Leone le 17 avril en éliminatoire aller du championnat d’Afrique des nations 2011. L’entraîneur de l’équipe algérienne Ibrir Othmane a prévu cinq séances d’entraînement dans la capitale sierra-léonaise. Suite... |
|
|
LE FOOTBALL NATIONAL EN DEUIL
Décès de Bahmane Abdelkader |
|
La nouvelle est tombée tel un couperet Bahmane Abdelkader est décédé hier matin à Tlemcen. Celui qui fut un très grand joueur d’abord au RCT (Racing club de Tlemcen) avant l’indépendance, ensuite au WAT (après l’indépendance), et enfin au NAHD, s’est éteint auprès des siens à Tlemcen. Suite... |
|
|
L’ARBITRAGE NATIONAL EN DEUIL
Zoubir Benganif s’est éteint |
|
L’ancien arbitre international algérien Zoubir Benganif est décédé dans la matinée d’hier à l’âge de 82 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de sa famille. Considéré comme l’un des meilleurs sifflets algériens dans les années 1960 et 1970, M. Benganif a accompli une grande carrière internationale dans le domaine de l’arbitrage. Suite... |
|
|
COUPE DES CHAMPIONS SAOUDIENS
But et passe décisive pour Ziaya |
|
L’attaquant international algérien, Abdelmalek Ziaya, a largement contribué, dimanche, à la victoire de son club, Al Ittihad de Djeddah, face à Al-Hazm (4-1) à l’occasion du match aller de la Coupe des champions saoudiens. Ziaya a inscrit le deuxième but de son équipe à la 28e minute de jeu sur penalty, consécutif à une faute à son encontre. Suite... |
|
|
