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Le juge d’instruction en charge du dossier sur le drame de Zemmouri qui a vu la mort d’un jeune de la localité, tué par balle par un policier, a demandé une expertise balistique.
L’expertise balistique permettra au magistrat de se faire une idée précise de ce tir, particulièrement la distance qui séparait le tireur, un policier en mission, et la victime. Pour rappel, la mort du jeune B. Hamza a été le déclencheur de journées de violence qui se sont soldées par plusieurs blessés du côté des policiers et des jeunes de la localité, mais surtout par des dégâts importants occasionnés à la municipalité.
Le dossier décortiqué
Après que la colère s’est quelque peu atténuée au sein de la frange juvénile qui avait très mal pris ce drame, plusieurs questions restent posées. Le policier a-t-il réellement agi négligemment contre un jeune citoyen, au point de lui ôter la vie ? Au vu des éléments connus, les policiers étaient en mission. Et dans la matinée du drame, le procureur a reçu un rapport que les policiers appellent «rapport de première information. » Et ce, sachant que tout fait entrant dans le cadre d’une enquête judiciaire est placé sous l’égide du procureur de la République territorialement compétent. Dans ce document, les policiers de la BMPJ de Zemmouri énoncent avec précision leur objectif, particulièrement pour cette mission. Ils citent également les noms des suspects qu’ils recherchaient. Par ailleurs, les informations qui se sont propagées au lendemain de ce drame n'ont pas résisté à la réalité de l'enquête. La victime a été atteinte d'une seule balle, qui malheureusement lui a été fatale. Le balle a atteint la nuque et est ressortie du côté gauche du front. Plusieurs personnes avaient affirmé que la victime avait été atteinte de 6 balles dans le dos. Et d'autres sont même allées jusqu'à affirmer que le jeune Hamza avait été achevé alors qu'il était à terre et gravement blessé. «Il est totalement irresponsable d'affirmer de telles choses. Il ne faut tout de même pas prendre les policiers pour des assassins !», s'est indigné un haut responsable de la wilaya de Boumerdès. Par ailleurs, certains hauts responsables de l'Administration en voudraient beaucoup à des médias réputés proches des islamistes : «Ces médias n'ont pas hésité à utiliser des relais locaux. Des islamistes notoires leur transmettaient de fausses informations, alors distillées sans être vérifiées, contribuant ainsi à envenimer le climat déjà tendu dans la localité», a-t-on entendu. Fort heureusement, la majorité de la population, bien qu'elle ait exprimé une grande colère juste après la mort du jeune Hamza, n'a pas été dupée. Ainsi, un témoin qui se trouvait sur les lieux a avancé, devant les enquêteurs, que les policiers avaient tiré des coups de sommation, tout en criant «halte, police !» Aux premiers tirs, a-t-il ajouté, tout le monde a obtempéré, sauf Hamza. Autre élément signalé : la victime était, semble-t-il, chaussée de sandales. Ce qui démentirait les affirmations de certains jeunes de Zemmouri, selon lesquelles la victime faisait du jogging tout en écoutant de la musique à l'aide d'oreillettes, ce qui l’aurait empêché d’entendre les coups de sommation et aurait obligé le policier, qui croyait avoir affaire à un fuyard, à ouvrir le feu dans sa direction. Z. D., le policier mis en cause dans cette affaire a été, rappelons-le, placé sous mandat de dépôt sous le chef d’inculpation de «coups et blessures ayant causé la mort sans intention de la donner.» «C'est un bon élément, il a fait ses preuves sur le terrain dans la lutte antiterroriste. Il a grandement contribué à l'élimination de dangereux éléments armés. Il a même capturé un émir», selon une source crédible. Selon ce qui se dit dans les couloirs du palais de justice, l'institution est en train d'éplucher ce dossier sous tous ses angles. Les magistrats sont allés jusqu'à s’enquérir s'il y avait une quelconque relation de proximité entre la victime et le policier ayant pu être source d'animosité. Mais pour l'heure, n'a rien a été mis au jour dans ce sens. «Nous sommes prêts à revoir la qualification de l'acte, si nous découvrons le moindre indice dans le sens d’une aggravation. Nous n'admettrons jamais un quelconque dépassement de la part des services de sécurité», a confié un magistrat, sans en dire plus sur ce dossier pour le moment.
Abachi L.
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CLASSEMENT DE L’ALGÉRIE EN ZONE À RISQUES TERRORISTES
Le gouvernement français peu convaincant |
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Pourquoi la France a-t-elle fait le choix de classer l’Algérie en zone à risques terroristes ? Quelle est la motivation de cette décision qui a contribué à l’éloignement des deux pays ? C’est en ces termes, entre autres, que la sénatrice PS Bariza Khiari interpellait cette semaine, au nom du groupe d’amitié France-Algérie dont elle est la vice-présidente, le gouvernement français. En guise de réponse, des faux-fuyants et des éléments peu crédibles. Suite... | |
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LA GRÈVE SE POURSUIT À LA SNTF
Les cheminots ne décolèrent pas |
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Les cheminots ont poursuivi, pour la deuxième journée, leur mouvement de débrayage. Les différentes sections syndicales de wilaya se sont réunies hier et ont procédé à l’installation d’une cellule de crise. Contacté par nos soins, un syndicaliste de la section d’Alger a affirmé que la grève a été largement suivie et qu’elle se maintiendra jusqu’à satisfaction des doléances de la corporation. Suite... | |
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SINISTRÉS DU SÉISME DE CHLEF
La grogne |
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La Coordination des associations des maisons préfabriquées de la wilaya de Chlef revendique la «révision à la hausse» de l’aide octroyée par l’Etat en faveur des sinistrés recensés par l’administration locale. Ainsi, dans son communiqué rendu public hier, il est revendiqué «l’ouverture d’un véritable dialogue avec les représentants des citoyens concernés et la réactivation de la commission en charge du suivi dudit dossier ». Suite... | |
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SI L’ÉTAT RACHÈTE OTA
La licence sera réoctroyée |
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La licence de téléphonie mobile Djezzy sera réoctroyée si l’Etat rachète Orascom Télécom Algérie (OTA), filiale de la société égyptienne Orascom Telecom Holding (OTH). Hier soir, en marge d’une rencontre algéro-européenne à l’hôtel Hilton, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Hamid Bessalah a confirmé que l’Etat est disposé à racheter Djezzy si OTH se retire du marché algérien. L’Etat usera de son droit de préemption pour reprendre OTA, réitérait le ministre de la Poste. Suite... | |
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UTILISATION DES TIC
Les PME à la traîne |
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Moins de la moitié des PME exerçant en Algérie utilisent les nouvelles technologies de l’information pour améliorer leur outil de production. Le taux global d’équipement ne dépasse pas les 50 %. Suite... | |
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BLOCAGE DU FINANCEMENT D’UN PROJET ÉCOLOGIQUE À TIZI-OUZOU
Un enjeu de 15 millions de dollars |
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L’Assemblée populaire de wilaya de Tizi- Ouzou, qui a toujours maille à partir avec le ministère des Affaires étrangères au sujet d’un financement par le PNUD d’un projet environnemental, n’en démord pas. Elle convie pour aujourd’hui, apprend-on, l’ensemble du mouvement associatif de la wilaya s’intéressant aux questions environnementales à une journée de travail. Elle devra reproduire la même démarche auprès des élus locaux de la wilaya. Suite... | |
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UGTA CONSTANTINE
Remous chez les retraités |
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Excédé par les accusations portées à son encontre par ses pairs, en l’occurrence les anciens travailleurs du Complexe moteur-tracteur (CMT) et ceux du secteur de la mécanique notamment, le secrétaire général du Bureau de coordination des retraités de Constantine a fait part hier de son retrait de toutes les structures de l’UGTA. Suite... | |
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ÉLECTRICITÉ ET GAZ
La SDA s’investit dans les bidonvilles ! |
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Avec le raccordement au réseau électrique de près de 14 000 nouveaux logements et de 7 500 baraques à travers une dizaine de bidonvilles en 2009, le directeur de la distribution de la Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) se dit satisfait du travail réalisé par son entreprise. Et les Algérois n’ont qu’à se réjouir de ces efforts car il n’y a évidemment qu’en Algérie où l’on électrifie les bidonvilles ! Le bilan des activités de la SDA présenté par le directeur de la distribution Loucif Lakehal, hier au siège de l’entreprise, n’est pas assez reluisant. Suite... | |
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APN Installation de la section du Conseil consultatif maghrébin |
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La section parlementaire algérienne du Conseil consultatif maghrébin a été installée hier, lors d’une cérémonie organisée à l’Assemblée populaire nationale. Présidée par Aïssa Khiri, cette section est composée de trente membres des deux chambres parlementaires. Notons que cette installation intervient dans le cadre de la préparation de la 7e session ordinaire du Conseil consultatif maghrébin, qui se déroulera les 9 et 10 juin prochain.
T. H. Suite... | |
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DAHOU OULD KABLIA :
«L’association du MALG prépare une réponse à Saïd Sadi» |
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Le livre de Saïd Sadi Amirouche, une vie, deux morts et un testament aura décidément fait mal dans certaines sphères du pouvoir. En témoignent les réactions en chaîne de ces derniers jours de certains pontes du système qui a mené le pays depuis 1962. Après Benachenhou et Ali Kafi, entre autres, c’est à présent un ministre en exercice, Dahou Ould Kablia (ministre délégué chargé des collectivités locales) et par ailleurs président de l’Association des anciens du MALG, qui s’y met. Suite..
Actualités : LA GRÈVE SE POURSUIT À LA SNTF
Les cheminots ne décolèrent pas
Les cheminots ont poursuivi, pour la deuxième journée, leur mouvement de débrayage. Les différentes sections syndicales de wilaya se sont réunies hier et ont procédé à l’installation d’une cellule de crise. Contacté par nos soins, un syndicaliste de la section d’Alger a affirmé que la grève a été largement suivie et qu’elle se maintiendra jusqu’à satisfaction des doléances de la corporation.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Un profond silence régnait hier à la gare ferroviaire d’Alger : portes fermées, trains à quai et cheminots à l’arrêt. Contrairement à la journée de dimanche, les usagers n’ont pas pris la peine de se déplacer. «Nous n’avons pas reçu beaucoup de monde aujourd’hui. Les usagers qui ont appris ce matin, par le biais de la presse, que le secteur allait être paralysé durant plusieurs jours, ont préféré opter pour d’autres moyens de transport, s’évitant ainsi des déplacements inutiles», nous dira un agent de sécurité en poste à l’entrée principale. Rencontré à l’intérieur de la gare, un groupe de syndicalistes représentant les différentes sections de wilaya nous a confié que ce mouvement de débrayage était différent de ceux observés précédemment. «Nous sommes convaincus de la légitimité de nos revendications et cette fois-ci, ce mouvement de débrayage sera le bon. Si les autres secteurs ont eu gain de cause par la voie de la contestation, il n’y a aucune raison pour que ça ne marche pas pour nous», ont-il déclaré. Pour eux, la note adressée hier par le directeur des ressources humaines de la SNTF à l’ensemble du personnel, leur signifiant de regagner immédiatement leurs postes de travail sous peine de poursuites judiciaires à leur encontre ou qu’il soit recouru à des ponctions sur leurs salaires, n’a fait qu’envenimer les choses. «Nous sommes vraiment choqués par cette attitude. La direction dénonce, d’une part, le cadre illégal de cette grève mais oublie, d’autre part, qu’elle refuse d’appliquer le contenu de la convention de branche, et notamment l’article 52 de la convention collective, qui stipule que le salaire de base ne peut en aucun cas être inférieur à 15 000 DA», ont-il dit tout en précisant que «malgré la revalorisation du SNMG à 15 000 DA depuis le 1er janvier 2010, le salaire de base d’un agent d’exécution (A1) de la SNTF ne dépasse toujours pas les 12 700 DA». Réagissant aux déclarations du directeur des ressources humaines qui avait indiqué, ce dimanche lors d’un point de presse, que l’entreprise n’avait pas les moyens financiers de réviser la grille des salaires des travailleurs, un syndicaliste de la section d’Alger dira : «Pour l’achat et le renouvellement des infrastructures, la société n’a pas invoqué de problèmes d’ordre financier ; mais lorsqu’il s’est agi de la revalorisation des salaires des travailleurs, elle a prétexté des contraintes.» Et d’ajouter : «Il y a des entreprises qui souffrent plus que la SNTF de problèmes financiers, mais qui se sont tout de même conformées aux conventions de branches. Pourquoi pas nous ?». Enfin, et s’agissant des arguments du DRH de la SNTF, selon lequel le SNMG des cheminots dépasse de loin les 15 000 DA si l’on tien compte des indemnités, le même syndicaliste souligne que «le calcul du salaire de base ne se fait pas de cette manière». Et d’arguer qu’«en cas de maladie, d’absence ou de changement de poste, le fonctionnaire ne perçoit pas ses indemnités et, de ce fait, se retrouve avec un salaire de base inférieur à 15 000 DA».
M. M.
Panique à la Fédération nationale des cheminots
Prise de court par la rébellion des différentes sections syndicales de wilaya, qui ont pris l’initiative d’improviser, indépendamment de leur hiérarchie, un mouvement de grève générale dans le secteur ferroviaire, la Fédération nationale des cheminots a tenu à réagir. Dans un communiqué, adressé ce dimanche à l’ensemble des travailleurs, la fédération UGTA informe ces derniers que «contrairement aux dires colportés ça et là par des personnes irresponsables et mal intentionnées, la fédération n’a ménagé aucun effort pour l’amélioration de la situation socioprofessionnelle de l’ensemble des cheminots». Selon le secrétaire national chargé de l’information au niveau de la fédération, Djamel Bichikhi, les membres du bureau fédéral ont été jusqu’au bout dans les négociations des conventions de branches, mais la direction générale s’est déclarée incapable de répondre à la plateforme de revendications sur le chapitre de la rémunération, compte tenu de la fragilité financière de l’entreprise. De leur côté, les travailleurs ne veulent rien entendre. Interrogés hier, ils ont clamé qu’ils étaient fatigués des innombrables promesses non tenues de la fédération.»
M. M.
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MJS
Djiar plaide pour le professionnalisme |
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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, a indiqué hier que l'Etat algérien accompagnera les clubs de football dans leur passage vers le professionnalisme à partir de la saison 2010-2011 qui débutera en septembre prochain. Suite... | |
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ANGLETERRE
Rooney rassuré
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