Le point de passage douanier entre l'Algérie et la Libye sera ouvert courant 2010, a annoncé, dimanche soir à Tripoli, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Intervenant à l'ouverture des travaux de la 13e session de la grande commission mixte algéro-libyenne, M. Ouyahia
LE RADAR |
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La SociĂ©tĂ© nationale du transport ferroviaire (SNTF) a procĂ©dĂ© au rĂ©amĂ©nagement des horaires de ses trains Ă partir dâhier lundi.
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Benbouzid appelle Ă nouveau les enseignants Ă la sagesse
Les salaires seront revalorisés fin février
Par : B. Abdelmadjid Lu : (221 fois)
De Tlemcen oĂč il sâest rendu hier pour une visite de travail, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de lâĂducation nationale a, une fois de plus, lancĂ© Ă la corporation des enseignants, un appel Ă la sagesse, en dĂ©clarant solennellement que le gouvernement va dĂ©finitivement procĂ©der Ă la revalorisation des salaires Ă travers le nouveau rĂ©gime indemnitaire dans les meilleurs dĂ©lais, en tous les cas avant la fin du mois de fĂ©vrier avec effet rĂ©troactif au 1er janvier 2008. En fixant pour la premiĂšre fois une date butoir Ă fin fĂ©vrier, le ministre qui avait adressĂ© la veille une lettre ouverte Ă la communautĂ© Ă©ducative, a voulu ainsi dĂ©livrer un message dâapaisement en direction du Syndicat national autonome des professeurs dâenseignement secondaire et technique (Snapest) qui a appelĂ© Ă une nouvelle grĂšve dâune semaine reconductible, et ce Ă partir de mardi. Le ministre a soulignĂ© que les trois semaines perdues Ă cause des dĂ©brayages observĂ©s au niveau des Ă©tablissements scolaires nâont pu ĂȘtre rattrapĂ©es, perturbant ainsi le processus pĂ©dagogique surtout en cette pĂ©riode dâexamens, processus pourtant bien engagĂ© au dĂ©but de la rentrĂ©e scolaire. M. Benbouzid a affirmĂ© que les prĂ©occupations lĂ©gitimes des enseignants concernant leur niveau social est totalement pris en compte par le gouvernement, ajoutant que le ministĂšre de tutelle a Ă©tĂ© en quelque sorte lâinitiateur de la concertation avec les syndicats pour Ă©tudier cette situation et rĂ©gler ainsi dĂ©finitivement ce dossier qui a Ă©tĂ© soumis Ă la commission interministĂ©rielle qui planche actuellement dessus. Ă lâoccasion de son dĂ©placement Ă Tlemcen, le ministre a visitĂ© le nouveau lycĂ©e de Remchi dâune capacitĂ© de 1 000 places pĂ©dagogiques, ce qui porte Ă 48 le nombre dâĂ©tablissements secondaires en activitĂ© dans la wilaya. Il a Ă©galement visitĂ© en compagnie du wali et des autoritĂ©s locales, le nouveau collĂšge dâenseignement moyen de AĂŻn Youcef (480 places), une Ă©cole primaire Ă Oujlida (480 places), le chantier de rĂ©alisation du nouveau lycĂ©e implantĂ© dans le populeux quartier de Mansourah qui pourra accueillir un millier dâĂ©lĂšves et le nouveau lycĂ©e de Sebdou (commune situĂ©e Ă 30 km au sud de Tlemcen). Concernant le lycĂ©e dâexcellence que Tlemcen doit accueillir et qui aura une vocation rĂ©gionale, il a Ă©tĂ© proposĂ© de lâimplanter au lycĂ©e Ahmed-Benzekri, situĂ© au centre-ville et dotĂ© des capacitĂ©s dâaccueil adĂ©quates ainsi quâun internat. Le wali a attirĂ© lâattention du ministre sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©habiliter la moitiĂ© des 496 Ă©coles primaires du fait de leur anciennetĂ© et lâimpĂ©rieuse obligation de prĂ©voir la rĂ©alisation de nouveaux lycĂ©es Ă travers la wilaya compte tenu de la poussĂ©e dĂ©mographique. Concernant les Ă©quipements, les Ă©tablissements scolaires de la wilaya vont bĂ©nĂ©ficier dâune enveloppe financiĂšre de lâordre de 125 milliards de centimes pour la dotation en tableaux numĂ©riques (qui remplaceront les anciens tableaux en bois) et en computers avec connexion Ă Internet. M. Benbouzid a affirmĂ© quâen plus de la qualitĂ© exigĂ©e dorĂ©navant dans la construction des Ă©tablissements scolaires, tous les efforts tendent actuellement Ă porter Ă 20 le nombre maximum dâĂ©lĂšves par classe dans les collĂšges, Ă moins de 25 Ă©lĂšves dans les lycĂ©es et Ă 18 dans le primaire, ceci pour Ă©galer les normes internationales admises dans le secteur Ă©ducatif. +++TD> |
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Mamelle sacrée
Par : Outoudert Abrous Lu : (372 fois)
Le pĂ©trole et le gaz, richesses non renouvelables qui constituent la mamelle nourriciĂšre sacrĂ©e des AlgĂ©riens, sont malheureusement en train dâĂȘtre bradĂ©s.
Les affaires de corruption qui viennent dâĂ©clabousser le gĂ©ant Sonatrach ont, quelque part, quelque chose de bĂ©nĂ©fique. Ce scandale, car câen est un, en plus des interrogations que le citoyen se pose et du degrĂ© des implications au sein des dĂ©cideurs, renvoie Ă la politique Ă©nergĂ©tique menĂ©e par lâactuel ministre du secteur. Ce dernier maintient mordicus que sa stratĂ©gie est la bonne. Pour preuve, les rĂ©serves de change en surliquiditĂ©s. Ce raisonnement trop facile ne va pas jusquâau bout de la problĂ©matique. Pour un baril vendu, quelle est la part qui revient aux majors compagnies ? Et si le marchĂ© nâĂ©tait pas aussi juteux jusquâĂ en arriver aux empoignades, lâinvestissement Ă©tranger dans ce domaine connaĂźtrait le mĂȘme sort que celui rĂ©servĂ© aux autres secteurs. Câest Ă dire : rien si ce ne sont des promesses. Le pĂ©trole et le gaz, richesses non renouvelables qui constituent la mamelle nourriciĂšre sacrĂ©e des AlgĂ©riens, sont malheureusement en train dâĂȘtre bradĂ©s, mĂȘme si câest au prix fort, Ă des pays Ă©mergents qui les utilisent Ă la vraie crĂ©ation de richesses (recherche, technologie, know how, emplois) quâils nous revendent clĂ©s en main. Nous avons, Ă vrai dire, une politique Ă©nergĂ©tique dont le seul Ă sâen vanter reste le ministre de tutelle aprĂšs quâil eut Ă©chouĂ© dans la privatisation de ce patrimoine de tous les AlgĂ©riens mĂȘme si le nombre inconsidĂ©rĂ© des concessions cĂ©dĂ©es le rĂ©conforte quelque peu auprĂšs des multinationales. Câest presque une privatisation qui ne dit pas son nom. Nombre dâobservateurs ont essayĂ© de tirer la sonnette dâalarme Ă commencer par lâancien Premier ministre, Ahmed Benbitour, qui se dĂ©solait de lâexistence dâun peuple pauvre dans un pays riche. Effectivement, la rente pĂ©troliĂšre, expression entrĂ©e dans lâusage, ne profite pas Ă la crĂ©ation de richesses. On ne voit pas venir, par exemple, un tissu de PME/PMI autour de ces deux produits. Lâaval a pris le devant sur lâactivitĂ© amont et la vente du brut de façon dĂ©raisonnĂ©e amenuise rapidement les rĂ©serves et nous rend tributaires des produits finis que lâAlgĂ©rie achĂšte grĂące aux recettes de ce mĂȘme brut. Si cela Ă©tait comprĂ©hensible dans les annĂ©es 1970/80, il est aberrant que lâon continue aujourdâhui dâalimenter en Ă©nergie les usines Ă©trangĂšres qui fabriquent pour nous des produits finis, sans haute technologie, que lâinitiative algĂ©rienne peut prendre en charge pour peu quâon lui fasse confiance.
CINQ SYNDICATS MENACENT DâUNE GRĂVE OUVERTE Ă PARTIR DU 21 FĂVRIER Le bac et le bem compromis? 16 FĂ©vrier 2010 Lu 377 fois
Le CLA, le Satef, le Snapest et le Cnapest veulent en dĂ©coudre, alors que le ministĂšre de lâEducation appelle Ă la sagesse.
Alors que le dĂ©partement de Benbouzid multiplie les appels Ă la sagesse et exhorte les travailleurs de lâĂ©ducation Ă faire preuve de patience, les syndicats autonomes du secteur sont sur le pied de guerre et sont prĂȘts Ă partir en ordre de bataille. Le CLA, le Satef, le Snapest et le Cnapest veulent en dĂ©coudre. Le dernier message du ministĂšre de lâEducation dĂ©livrĂ© par le conseiller du ministre, Ahmed Tessa, via les ondes de la Radio nationale, ChaĂźne III, nâa eu aucun Ă©cho auprĂšs des syndicats de lâĂ©ducation. Face au durcissement de la situation, lâinquiĂ©tude commence Ă gagner aussi bien les parents que les Ă©lĂšves en classes dâexamen. Le Bac est le BEM sont-ils compromis? sâinterroge-t-on. Sâexprimant hier matin sur les ondes de la Radio ChaĂźne III dans le cadre de lâĂ©mission InvitĂ© de la rĂ©daction, le conseiller du ministre avait dĂ©clarĂ© que «le dossier relatif au rĂ©gime indemnitaire, concernant 500.000 fonctionnaires de lâĂ©ducation, a Ă©tĂ© ficelĂ© comme prĂ©vu le 31 dĂ©cembre dernier. Lequel a Ă©tĂ© transmis au ministĂšre des finances». Une commission ad hoc a Ă©tĂ© installĂ©e pour la circonstance. «Elle a pour mission dâĂ©tudier dans le dĂ©tail les propositions du ministĂšre de lâEducation et des syndicats. Cette commission rendra ses conclusions incessamment, soit dans moins dâun mois», a prĂ©cisĂ© le conseiller du ministre de lâEducation nationale au cours de son intervention. En outre, il fut annoncĂ© que les travailleurs du secteur bĂ©nĂ©ficieraient dâun rappel Ă partir de janvier 2008 et dâune bonification des primes. Cependant, lâintervenant a indiquĂ© quâil y a lieu dâĂȘtre patient. Le mĂȘme responsable considĂšre, par ailleurs, que «la reprise de la grĂšve est inexplicable tout en rĂ©affirmant que les revendications des enseignants sont lĂ©gitimes». Lâavis des syndicats tranche complĂštement avec le message du dĂ©partement de Benbouzid. «Le ministre aurait dĂ» pondre un communiquĂ© et lâenvoyer aux syndicats. Câest Ă partir de cet Ă©crit que la responsabilitĂ© de la tutelle sera engagĂ©e», estime le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane pour dire quâune «crise de confiance» couve depuis longtemps entre les deux parties. MĂȘme son de cloche du cĂŽtĂ© du Cnapest. «Le message vise Ă tromper lâopinion publique et diaboliser les syndicats», a rĂ©torquĂ© pour sa part, le prĂ©sident du Cnapest, Boudiba. DĂ©sormais, «le dĂ©lai dâattente a expirĂ©. Du mois de dĂ©cembre dernier jusquâ Ă maintenant, on nâa pas eu de concret», a-t-il indiquĂ©. Cela dit, un prĂ©avis de grĂšve commun entre le Cnapest et lâUnpef est dĂ©jĂ dĂ©posĂ© au ministĂšre de lâEducation nationale, apprend-on encore. La tentative dâapaisement du dĂ©partement de lâĂ©ducation semble un coup dâĂ©pĂ©e dans lâeau. La rĂ©action des syndicats converge, Ă lâunanimitĂ©, vers le retour Ă la grĂšve ouverte Ă partir du 21 fĂ©vrier prochain. Le porte-parole du CLA, Idir Achour, a qualifiĂ© le message de la tutelle «dâune fuite en avant afin de gagner du temps». Puis il ajoute: «On a rien obtenu, mis Ă part des miettes. Au contraire, ils nous ont fait reculer sur la question du statut particulier et lâĂąge du dĂ©part Ă la retraite.» Le CLA qui a dĂ©jĂ optĂ© pour le mot dâordre de grĂšve ouverte Ă partir du 21 fĂ©vrier, compte mĂȘme rĂ©Ă©diter son appel au rassemblement devant le siĂšge de la chefferie du gouvernement. Le mĂȘme syndicat revendique lâindexation du salaire sur la valeur flexible du point indiciaire qui devrait ĂȘtre ramenĂ© de 45 Ă 200 DA et lâincorporation de la mĂ©decine du travail dans le statut particulier. Par ailleurs, dans une lettre ouverte au ministĂšre de lâEducation dont une copie est en notre possession, le Satef Ă©crit, noir sur blanc, que «de faux dialogues avec de faux syndicats aboutissent forcement Ă de fausses solutions qui nâont fait quâaccumuler les problĂšmes pour aboutir Ă la situation de quasi-blocage comme celle dâaujourdâhui». Pour ce syndicat, «les manoeuvres actuelles, comme lâannonce des grĂšves dispersĂ©es, ont un seul but: celui de calmer la grogne des travailleurs qui commencent Ă se rendre compte de la supercherie et Ă demander des comptes aux dirigeants».
Mohamed BOUFATAH
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CAN 2010 DE HANDBALL: ALGĂRIE-ANGOLA AUJOURDâHUI Ă 15H AU CAIRE Les Verts nâont pas droit
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