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LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2010 Nouvelles taxes : l’attente des concessionnaires
Au menu de la loi de finances complémentaire pour 2010, des taxes sur l’achat de certains types de véhicules suscitent l’attentisme des acteurs du marché automobile.Attendue, la loi de finances complémentaire pour 2010, en cours d’examen gouvernemental, s’avère coercitive, au moins sur le plan fiscal. Suite... |
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Tayeb Belaïz a nié, hier, la mise sous mandat de dépôt d’un de ses fils dans le cadre du démantèlement d’un réseau de trafic de stupéfiants. Selon le ministre de la Justice, garde des Sceaux, l’individu impliqué dans cette affaire serait un homonyme. Une version étayée par le procureur général d’Oran. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «La personne impliquée dans le réseau de trafic de drogue se nomme Belaïz Djamel, fils de Belaïd et de Hamid Yamina. Il s’agit d’un jeune, qui habite la frontière (ouest, ndlr), c’est effectivement un repris de justice. Mais il n’a absolument rien à voir avec moi. La famille Belaïz est présente à Maghnia et sur toute la région frontalière. Doit-on considérer que tous ceux qui portent le nom de Belaïz sont les fils du ministre ?» a déclaré, hier matin, le ministre de la Justice. Rencontré au Conseil de la nation, en marge d’une audition de la commission des Affaires juridiques, le ministre de la Justice réagissait aux informations faisant état de la mise sous mandat de dépôt d’un de ses fils dans le cadre du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de stupéfiants. «Si mes enfants avaient commis une telle faute, je me serais arrangé pour les mettre moi-même en prison. Si je n’ai pas la capacité d’élever mes enfants, il ne me reste plus qu’à retourner chez moi. (…) Ils n’ont pas le droit de toucher à mes enfants. Ils peuvent me viser moi, personnellement, en ma qualité de personnalité politique ou de ministre. Mais pas mes enfants», a-t-il précisé. Notons que la version du ministre a été appuyée, quelques heures plus tard, par le procureur général près la Cour d’Oran. «Il s'agit, en effet, dans le cas d'espèce d’un homonyme, du nommé Belaïz D., né le 8 mars 1971 à Bab-El- Assa (Tlemcen), poursuivi et détenu depuis le 1er septembre 2009 pour des infractions liées au trafic de drogue. L'affaire a été traitée par le tribunal d'El- Amria et revendiquée par le procureur général près la Cour d'Oran, conformément aux dispositions du code de procédure pénale où elle est traitée par le pôle spécialisé d'Oran (renvoi devant le tribunal criminel le 4 mai 2010)», peut-on lire dans un communiqué du parquet d’Oran, rendu public hier après-midi. Il est utile de préciser que la mise sous contrôle judiciaire d’un des enfants de ce ministre est évoquée avec insistance, depuis plusieurs semaines, dans les milieux proches de la Justice. Dimanche, en fin d’après-midi, un premier article a été publié dans un journal en ligne. Selon cette publication, le fils de Tayeb Belaïz aurait été arrêté par les services de sécurité alors qu’il était en possession «de deux kilos de cocaïne». Hier, c’est au tour d’ El Watan de revenir sur cette affaire. «Le fils du ministre de la Justice a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire, apprend-on de sources proches du dossier. Il aurait été cité par un trafiquant de drogue, arrêté dans l’Oranie par les services de sécurité. Selon nos sources, le mis en cause aurait révélé que l’argent de la drogue transitait par le compte du fils du ministre de la Justice, avant d’être blanchi dans des opérations d’achat de biens immobiliers, fonciers et autres. Des révélations qui seraient à l’origine d’une vérification des comptes personnels du fils du ministre qui contenaient des sommes extrêmement importantes. Des fonds dont le propriétaire aurait été incapable de justifier la provenance. La découverte a fait l’effet d’une bombe dans le milieu judiciaire vu le statut du mis en cause, qui a été inculpé pour, entre autres, trafic de drogue et blanchiment d’argent», a révélé le quotidien. Hier après-midi, un second journal en ligne a publié une tout autre version. Ainsi, le fils de Tayeb Belaïz aurait été placé «sous contrôle judiciaire par le tribunal d’Oran dans le cadre de l’enquête menée depuis plusieurs mois par le DRS sur la corruption au sein de Sonatrach». T. H.
Enfants de… ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Suite à une panne de courant, annulation de la conférence de presse de la…
...Sonelgaz consacrée aux délestages !
C’est proprement scandaleux, cet acharnement ! Sous prétexte qu’il s’agit d’enfants, de fils et de filles de hauts dignitaires du régime, on les stigmatise. En plus d’être scandaleux, je trouve le procédé injuste. Pourquoi n’auraient-ils pas, eux aussi, le droit de tremper dans les affaires, de fleurer bon la magouille, le contrat de complaisance, le passe-droit, le gros marché avec énormes ristournes, l’argent blanchi ou le rail de coke ? Pourquoi seuls leurs parents auraient ce privilège, hein, je vous le demande ? Non ! Halte à la hogra et à la discrimination à l’encontre des «enfants de». Leurs parents ont investi dans l’ «éducation» de leurs rejetons. La plage à l’œil et sous l’œil protecteur des militaires, des gardes-côtes et des revendeurs de jet-skis. Les boîtes de nuit et restaurants branchés où le proprio vous offre l’apéro ou le digestif pour que vous touchiez un mot à votre papa concernant la dérogation «boissons alcoolisées» ou celle ouvrant droit à l’ouverture au-delà de minuit. Les bourses en veux-tu en voilà , à nous Londres, à nous Paris et Ottawa. Les arrivées dans les aéroports et ports algériens où les douaniers savent très bien qu’une seule valise ouverte et fouillée de «fils ou de fille de» peut vous coûter une mutation sur le littoral ouest d’Adrar. Les walis instruits par téléphone et par aboiements de vous délivrer logements sur lots de terrains, et locaux commerciaux sur surfaces industrielles. Les banques invitées à ouvrir leurs armoires à crédit parce que le p’tit dernier, à peine sorti de ses Pokémons et de ses Sim’s, veut ouvrir une usine de compresses ou une boîte de gardiennage. Et vous voudriez que les enfants, ces enfants qui ont autant souffert d’une éducation aussi rigoureuse et sévère, déçoivent leurs parents en ne leur ressemblant pas ? Non M’sieur ! Arrêtez vos harcèlements et votre acharnement sur les «enfants de». Et occupez-vous plutôt de vos mioches. Commencez déjà par les faire manger, Ramadan est à vos portes, bande de gueux envieux ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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Des perturbations en vue dans le trafic aérien entre l’Algérie et la France. Les syndicats de la Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) comptent mobiliser les «aiguilleurs» pour une grève à partir d’aujourd’hui et jusqu’à jeudi prochain. Des dizaines de vols devront être déprogrammés et les réservations annulées. Et ce sont plusieurs milliers de vacanciers qui verront leurs voyages reportés.
Lyas Hallas - Alger (Le soir) - Les vacanciers devront encore prendre leur mal en patience. Air Algérie, compagnie nationale de transport aérien s’attend, selon son chef de division commerciale M. Nabil Doumi, joint par téléphone, à une «réduction d’environ 30 à 40 % des vols». «Nous sommes en contact permanent avec la DGAC à travers notre représentation en France et nous ne sommes pas encore informés du nombre des vols qui doivent être annulés», at- il déclaré. Et d’ajouter : «Nous nous attendons à une réduction de 30 à 40 % des vols. Ce sont des circonstances imposées par la grève qu’entameront probablement les travailleurs de la Direction générale de l’aviation française et ne dépendent aucunement de notre volonté.» Il rassurera, par ailleurs, les clients de la compagnie : «Peut-être qu’il n’y aura pas du tout grève si la DGAC trouve un terrain d’entente avec les syndicats mais, de notre côté, nous programmerons des vols de rattrapage à partir de jeudi. Il n’y a pas une autre solution.» Il précisera également que «le nombre de vols programmés vers les aéroports du pays est important, 5 à 7 vols par jour pour le seul aéroport d’Alger. L’annulation de presque la moitié de ces vols mettra de fait des milliers de voyageurs en difficulté. Un ennui de plus en pleine saison estivale, donc, pour les Algériens établis en France et d’autres transitant par les aéroports d’Orly et Roissy pour rentrer au bled. Air Algérie, compagnie nationale de transport aérien, qui a eu déjà du mal à gérer le trafic au début de la saison estivale, devrait encore faire des gymnastiques pour satisfaire ses clients. Les négociations entre les syndicats et la DGAC se sont poursuivies jusqu’à hier soir et personne n’était en mesure d’évaluer les conséquences d’un tel mouvement. «Il est impossible de mesurer l’impact du mouvement, parce qu’on est toujours en pleine négociation. Dès lundi soir, les taux d’annulation seront communiqués de façon à ce que les compagnies ajustent leurs programmes de vols», a rapporté l’AFP sur son fil interne, citant un porte-parole de la DGAC, une dépêche qui fut répercutée par la plupart des journaux français en ligne. Du côté des autres compagnies aériennes opérant en Algérie, à l’image d’Aigle Azur et Air France c’était le black-out total. Et toutes nos tentatives de joindre un responsable de l’une de ces compagnies ont été vaines. Il convient enfin de rappeler que «les syndicats craignent que la mise en œuvre d'une réorganisation du contrôle aérien européen n’entraîne un démantèlement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). L’Union européenne veut rationaliser et rendre plus efficace le contrôle aérien grâce à une gestion commune à plusieurs pays, au lieu de 27 systèmes indépendants aujourd’hui, d’autant que le trafic pourrait augmenter de 50 % dans les 15 prochaines années. La France doit se regrouper avec l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg pour former le «Fabec», le bloc d'Europe centrale », a encore souligné l’AFP, relayée par la presse française en ligne.
L. H.
Actualités :
CES FAMILLES QUI N’ONT PAS LES MOYENS DE SE PAYER DES VACANCES
Destination Alger
N’ayant pas les possibilités de se payer des vacances ailleurs, certaines familles algériennes se rabattent sur les visites familiales pour profiter de quelques jours de repos. L’unique moyen de s’offrir du bon temps.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Originaire de Djelfa, Rachida se baladait avec ses cousines sur la plage d’El Kettani quand nous l’avons rencontrée. Il fait terriblement chaud, mais elle est heureuse et ne le cache pas. «Ça me permet d’oublier ma déception, j’ai passé mon bac et je ne l’ai pas eu», dit-elle. C’est la deuxième fois qu’elle découvre Alger, une ville encore mystérieuse pour elle. L’aînée d’une famille nombreuse, seul son papa travaille, c’est un enseignant dans une école primaire. «Vous savez ce que touchent les instructeurs ! Rien et ils ne cessent de protester pour ça!», ajoute la fille en ajustant son foulard bariolé. Elle porte une longue jupe rouge. Depuis deux ans, accompagnée de sa mère et ses cinq frères et sœurs, Rachida passe ses vacances d’été chez sa tante Ouardia, mariée, mère de trois enfants, qui habite dans un F3 à Bab El Oued. «J’aime ce quartier, il est bien. Ça change de là où je vis. Ma mère en profite pour voir sa sœur et discuter pendant des heures avec elle. Papa préfère rester à Djelfa». Ses jeunes cousines lui ont déjà fait visiter quelques endroits algérois, elle connaît Didouche Mourad, la rue Ben-M’hidi et le Parc d’attractions de Ben Aknoun. Les filles profitent également de leurs sorties pour manger des glaces et faire du lèche-vitrine. «C’est une grande ville ! Il y a beaucoup de monde. Mais j’aime Alger !». Jeudi prochain Rachida compte partir à la plage avec ses cousines. «C’est super ! Je vais en profiter pour bronzer ! J’en ai besoin pour pouvoir repasser mon bac en toute quiétude », affirme-t-elle tout excitée, affichant un large sourire. Ce n’est pas le cas de Saïda, elle déteste Alger et trouve que c’est une ville bruyante, moche et trop grande. Elle ne supporte pas la foule, les klaxons des voitures et les gens pressés qui y défilent en courant. «J’y viens pour mes enfants seulement ! Seule, je n’aurais jamais pu mettre les pieds ici !». Ses trois enfants et son mari viennent passer quelques jours chez leur oncle qui réside à Aïn Benian. Attablée, mangeant des glaces, elle les regarde en sirotant son thé, ils ont entre 10 et 17 ans. «Mon mari est chauffeur de bus, son salaire nous suffit pour vivre mais on ne peut pas se payer des vacances. Il y a des gens qui peuvent sortir en Tunisie ou ailleurs, nous n’avons pas les moyens», dit-elle. Saïda a 50 ans, elle n’a jamais travaillé, c’est une femme au foyer. Lamia, la femme de l’oncle à son mari, leur sert de guide. Lamia, mère de trois enfants, vivait à Hussein- Dey avant son mariage, elle est algéroise et connaît les moindres recoins de la capitale. Elle exerce la fonction d’agent de bureau, son mari est commerçant. «Nous sommes partis à Riadh El Feth et les enfants étaient heureux de jouer sur l’esplanade, de découvrir l’endroit. Puis, y a de l’activité ces jours-ci, des foires et des expositions. Ça tombe bien. Nous sommes partis à la plage aussi», raconte Lamia, fière de faire plaisir aux siens. Mais elle avoue qu’elle a dû prendre un congé de dix jours, juste pour pouvoir recevoir la famille de Saïda et de se consacrer à eux.
UN JOUR, UN SONDAGE
Les démentis de Tayeb Belaïz et du parquet d’Oran vous paraissent-ils convaincants
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APRÈS LE BLOCAGE DES NÉGOCIATIONS Menace de grève à Dubai Port d’Alger |
Les travailleurs de Dubai Port World (DPW) risquent de lancer un mouvement de protestation à partir de la semaine prochaine. Le syndicat tiendra son assemblée générale ce mercredi. Selon un de ses membres, «si d’ici là les négociations entre les deux parties n’aboutissent pas, les travailleurs recourront à la protestation». Suite... |
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AÏN-DEFLA Un otage libéré |
Dimanche aux environs de 22h, une voiture de marque Peugeot 406 s’arrête en plein centre-ville de Zeddine, à une trentaine de kilomètres au sud de Aïn- Defla. Suite... |
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Un K.-O. signé Amar Tou ! |
Les coups de gueule du ministre des Transports continuent de faire des ravages parmi son entourage, dont notamment les cadres des départements qu’il a eu à diriger. Suite... | |