mardi 20 octobre 2009

,الثلاثاء 20 أكتوبر 2009
 
الثلاثاء 01 ذو القعدة  1430 هـ

-- Automne --

الثلاثاء 20 أكتوبر 2009

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293e jour de l'année

Mardi 20  Octobre 2009

293e jour de l'année

 Le dicton mĂ©tĂ©orologique du jour:

"Octobre le vaillant

surmĂšne le paysan"

Le proverbe du jour:

"Nul gredin comme le pieux gredin"(proverbe Ă©cossais,)

 La citation du jour:

"Une occasion manquée se retrouve, tandis qu'on ne revient jamais d'une démarche précipitée" (Choderlos de Laclos)


Pause-Café
Temmar et le rugby

Hier, deux Ă©vĂ©nements m’ont interpellĂ©. D’abord, cette audace d’un carrĂ© d’amoureux qui veulent relancer le rugby Ă  Oran. Il faut saluer leur persĂ©vĂ©rance dans cette tĂąche titanesque : face au ballon rond tout puissant, le ballon ovale ne semble avoir aucune chance en AlgĂ©rie. Alors que tous les amoureux de ce sport se rĂ©veillent et unissent leurs efforts Ă  ceux de ces Oranais intrĂ©pides qui mĂ©ritaient ce coup de cƓur ! Suite...


LA DGSN RADIE DE SES EFFECTIFS DES POLICIERS RECONNUS COUPABLES D’UTILISATION ABUSIVE DE LEURS ARMES
83 cas de bavures policiÚres enregistrés en 20 mois

Des mesures de radiation des effectifs du corps de la SĂ»retĂ© nationale assorties de poursuites judiciaires ont Ă©tĂ© prises Ă  l’encontre de policiers reconnus coupables d’utilisation abusive de leurs armes Ă  feu. Selon une source policiĂšre, pour la seule annĂ©e 2008, dix-huit cas de «licenciements» ont Ă©tĂ© prononcĂ©s sur les 47 enregistrĂ©s. Suite...


SCANDALE DE L’AUTOROUTE EST-OUEST
La chambre d’accusation confirme la mise sous mandat de dĂ©pĂŽt des prĂ©venus

La chambre d’accusation de la cour d’Alger a dĂ©cidĂ© de maintenir en dĂ©tention prĂ©ventive les six personnes poursuivies dans l’affaire de «corruption et de trafic d’influence» liĂ©e au marchĂ© de rĂ©alisation de l’autoroute Est-Ouest. Suite...



Actualités : LA CAPITALE RENOUE AVEC LA CONTESTATION
Émeutes à El-Madania


Les habitants de la citĂ© Diar-Echems, dans la commune d’El-Madania, sont sortis hier, dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Des femmes, des jeunes et des moins jeunes se sont rassemblĂ©s au lieu-dit Les jasmins. Seul moyen pour se faire entendre : bloquer la voie publique Ă  l’aide de troncs d’arbre, de pneus, de blocs de pierres et de parpaings.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les habitants des 15 000 logements et de prĂšs de 200 habitations prĂ©caires de Diar- Echems voulaient dĂ©noncer les conditions de vie dans cette citĂ© qui date de 1960. Ici les appartements sont des F1 ou des F2. Les espaces sont Ă©troits, les familles sont nombreuses et leurs attentes durent depuis des dĂ©cennies. «Nous avons ras-le-bol de vivre dans ces conditions lamentables qui perdurent depuis des annĂ©es. Les promesses des diffĂ©rents responsables se suivent et se ressemblent mais les tenir et les concrĂ©tiser relĂšve de l’imaginaire», peste un sexagĂ©naire qui occupe un Ă©troit F1 depuis l’indĂ©pendance. Selon les manifestants, la derniĂšre distribution de logements qu’a connue leur commune remonte Ă  septembre dernier. «Soixante logements sociaux ont Ă©tĂ© attribuĂ©s par notre APC et seules trois familles de notre citĂ© ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de cette opĂ©ration», s’indignent-ils. L’anecdote ne s’arrĂȘte pas lĂ , car depuis une semaine, poursuivent-ils, «les trois appartements libĂ©rĂ©s au sein de notre citĂ© ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s Ă  trois femmes employĂ©es Ă  l’APC d’El-Madania». Cette histoire, paraĂźt-il, n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu. Car, il y a trois jours, un autre incident s’est produit au sein de la mĂȘme citĂ©. Voulant s’offrir une «bouffĂ©e d’oxygĂšne», certains habitants ont essayĂ© d’ériger des baraques en guise d’habitation sur un terrain de stade abandonnĂ©, Ă  proximitĂ© de leur citĂ©, rapporte-t-on. Une tentative qui a Ă©tĂ© «avortĂ©e» par les autoritĂ©s locales. Cette rĂ©action a, selon les manifestants, attisĂ© l’ire des rĂ©sidents de Diar-Echems. C’est ainsi que «nous avons pris la dĂ©cision de dĂ©noncer la bureaucratie, l’injustice et la hogra instaurĂ©es par nos Ă©lus en fermant la route», tonne un groupe de protestataires. Ils passent Ă  l’action. Les manifestants s’emparent de la voie publique en empĂȘchant toute circulation automobile. PrĂ©sents sur les lieux, les Ă©lĂ©ments la SĂ»retĂ© nationale tentent tant bien que mal de maĂźtriser la situation. Les nombreux reprĂ©sentants du quartier semblent, eux-mĂȘmes, en dĂ©saccord. Ils n’arrivent mĂȘme pas Ă  dĂ©signer un «porte-parole» pour dialoguer avec le chef de cabinet du wali dĂ©lĂ©guĂ© qui s’est dĂ©placĂ© pour la circonstance. AprĂšs maintes tentatives et las d’attendre, ce dernier a fini par rebrousser chemin. C’est autour des services de la SĂ»retĂ© nationale de tenter de calmer les esprits. Peine perdue. Les manifestants se montrent dĂ©cidĂ©s et obstinĂ©s. Il est 12h30. Les troupes antiĂ©meutes envahissent le Ravin de la femme sauvage. Surpris, les contestataires ont rĂ©futĂ© leur prĂ©sence et ont commencĂ© Ă  hurler et Ă  insulter les policiers. Une pluie de pierres et de dĂ©bris de verre s’abat sur les policiers et les nombreux curieux rassemblĂ©s en masse sur le boulevard en contre-bas de la citĂ©. C’est la panique. Tout le monde court. «Ils nous attaquent d’en haut de la cité», crie une voix parmi la foule. Il n’est plus question de faire marche arriĂšre. Les Ă©lĂ©ments antiĂ©meutes avancent et les jets de pierres se font de plus en plus intenses et violents. Les Ă©meutiers reculent mais ne cĂšdent pas. De temps Ă  autre, des moments de «trĂȘve» s’imposent avant que les jets de pierres ne reprennent. La route est jonchĂ©e de pierres et de morceaux de verre. Plusieurs policiers sont blessĂ©s. Cette fois, l’attaque ne tarde pas. Encore un autre moment de calme. Quelques minutes plus tard, un groupe de jeunes poussant une benne Ă  ordures surgit du haut d’une pente qui surplomb le boulevard. Ils l’incendient et l’abandonnent Ă  mi-chemin. Une grosse fumĂ©e sombre se dĂ©gage et se propage dans l’air. Des injures et des vocifĂ©rations l’accompagnent. Les mĂȘmes scĂšnes ont continuĂ© durant tout l’aprĂšs-midi, donnant naissance Ă  des sentiments de colĂšre mĂȘlĂ©s de panique et de peur chez les Ă©meutiers. Le quartier des Jasmins a vĂ©cu des moments trĂšs chauds et violents entrecoupĂ©s de brefs instants de calme et de trĂȘve.
R. N.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/10/20/article.php?sid=90054&cid=2



20/10/2009
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