MARDI 23 AOUT 2011

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Alors qu’El Gueddafi se cache

Le peuple libyen ivre de liberté

le 23.08.11 | 01h00

 

Où est donc passé l’arrogant colonel Mouammar El Gueddafi ? C’est la question que le monde entier se posait hier au lendemain d’un triomphe historique de la révolution libyenne sous la houlette du Conseil national de transition, devenu de fait, le gouvernement provisoire de la Libye libérée de la dictature.

L’opération «Sirène» a en effet sifflé la fin du régime personnel d’El Gueddafi qui a privé ses compatriotes d’un Etat moderne, à trop vouloir confondre, par une incroyable paranoïa, sa personne avec la Libye. Mais curieusement, l’ex-roi des rois d’Afrique», le «doyen» des dictateurs arabes, celui qui qualifiait ses concitoyens de «rats» s’est terré quelque part sans donner signe de vie…
Hier, alors que le monde entier célébrait sa chute et témoignait sa reconnaissance au peuple libyen et au CNT,  l’ex-maître de Tripoli s’est mis en mode inactif…


Nul ne savait si El Gueddafi se trouvait dans sa résidence à Bab Al Azizia, ou qu’il soit parti au sud de la Libye, ou alors il a carrément quitté le pays. «Les Etats-Unis ne disposent d’aucune preuve qu’El Gueddafi serait parti», déclarait hier le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest. Une vérité est certaine : le  «guide» a perdu le droit chemin, voire le chemin tout court. Il ne resterait plus qu’à lui mettre la main dessus. Les rebelles ont pratiquement pacifié 95% des quartiers de Tripoli, selon les précisions du CNT. Il ne restait que le palais Bab Al Azizia au colonel, ses deux enfants, Khamis, Moatassim, sa femme et ses anges gardiens. Quant à Seif El Islam, qui, il y a deux jours encore, promettait l’enfer aux rebelles, son sort est déjà scellé. Arrêté dimanche soir à Tripoli, celui-ci est dans un lieu sécurisé à l’abri des regards. Selon Mustapha Abdeljalil, Seif El Islam devra répondre de ses actes devant la justice. Recherché par la Cour pénale internationale qui l’accuse de «crimes contre l’humanité», Seif El Islam pourrait être remis par le CNT à l’instance de La Haye qui l’a réclamé. Quant à Mohamed, un autre fils de El Gueddafi, arrêté chez lui à Tripoli, le CNT assure que celui-ci était «sous protection (des rebelles) à Tripoli» même si certaines sources soutenaient, hier, qu’il s’était enfui avec sa petite famille en compagnie des éléments fidèles à son père.


Une Libye belle et rebelle


Au plan international, la conquête de Tripoli par les rebelles a relégué, hier, les ignobles massacres de Bachar Al Assad au second plan. Signe de cette mobilisation mondiale, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a annoncé, hier, qu’il convoquait un sommet cette semaine sur la situation en Libye, en présence des dirigeants de l’Union africaine et de la Ligue arabe ainsi que d’autres organisations régionales. «Nous vivons un moment chargé d’espoir mais il y a aussi des risques en vue», a déclaré M. Ban en proposant l’aide de l’ONU pour assurer la transition politique en Libye où la capitale Tripoli était en train de tomber aux mains des rebelles.


La France, l’un des premiers pays à soutenir l’insurrection libyenne contre le régime du colonel El Gueddafi, a proposé elle aussi d’accueillir la «semaine prochaine» à Paris une réunion du «groupe de contact» sur la Libye pour définir un plan d’aide aux nouvelles autorités. D’autres pays occidentaux et arabes multipliaient des initiatives et des gestes de soutien envers le CNT. Ce dernier, notamment son président Mustapha Abdeljalil, est rapidement passé du statut d’officine «louche» à celui de véritable gouvernement populaire, tout auréolé de la respectabilité de la communauté internationale. 
Quant à Mouammar El Gueddafi, le monde entier lui demandait, hier, de quitter le pays et laisser la Libye belle et rebelle. A-t-il entendu ces appels à la raison du fond de sa planque à Bab Al Azizia ? Pas si sûr.

 

 

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Syrie: la répression a tué dix civils, l'ONU parle de 2.200 morts en 5 mois

le 22.08.11 | 18h03

La répression du mouvement de contestation a fait encore des morts lundi en Syrie, dix civils tués par les forces de sécurité, l'ONU accusant le président Bachar al-Assad de faillir à ses engagements et parlant de 2.200 morts en cinq mois de révolte.
 
La répression du mouvement de contestation a fait encore des morts lundi en...

La répression du mouvement de contestation a fait encore des morts lundi en Syrie, dix civils tués par les forces de sécurité, l'ONU accusant le président Bachar al-Assad de faillir à ses engagements et parlant de 2.200 morts en cinq mois de révolte.
Alors que le pouvoir syrien reste inflexible, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé que la chute imminente du régime libyen de Mouammar Kadhafi aurait "des conséquences considérables sur la Syrie", soulignant que M. Assad "ne pourra pas se maintenir au pouvoir".
Le président syrien, confronté depuis le 15 mars à une contestation populaire sans précédent qu'il a choisi de réprimer dans le sang, a refusé les appels à quitter le pouvoir lancés la semaine dernière par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux.
Son régime a ainsi continué à sévir. Avant l'aube, deux personnes ont été tuées et quatre blessées par des miliciens pro-régime dans la ville de Hama (centre), a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Et huit civils ont été tués, dont au moins trois par balles lors d'une manifestation à Homs (centre) organisée après l'annonce de la visite d'une mission humanitaire de l'ONU dans la ville, selon l'OSDH.
Selon l'ONU, les autorités syriennes ont demandé à la délégation onusienne de quitter Homs en raison des manifestations que sa présence a déclenchées. Cette mission est en Syrie pour réfléchir aux moyens de répondre aux besoins humanitaires de la population et d'assurer le fonctionnement des services publics (électricité, eau potable, santé, etc.).
A l'ouverture à Genève d'une session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le Haut Commissaire, Mme Navi Pillay, a affirmé que les violations des "continuent à ce jour en Syrie", en précisant que 2.200 personnes avaient péri depuis le 15 mars, dont 350 depuis le début du mois musulman du ramadan le 1er août.
La session, convoquée à la demande de 24 pays membres, dont les quatre pays arabes du Conseil -Arabie saoudite, Jordanie, Qatar, Koweït-, doit voter, vraisemblablement mardi, sur un projet de résolution appelant le régime à "cesser immédiatement tous les actes de violence contre la population".
Il demande également "l'envoi urgent d'une commission d'enquête indépendante" sur place pour "mener des investigations" sur ces violations et en "identifier les auteurs pour s'assurer" qu'ils répondent de leurs actes.
Le représentant de la Syrie, Faysal Khabbaz Hamoui, a estimé que "le langage utilisé dans le projet était odieux" et que son vote "ne ferait que prolonger la crise en Syrie".
Pour sa part, Ban Ki-moon a jugé "problématique" l'incapacité du président syrien à respecter ses promesses, après avoir fait état de l'engagement que M. Assad avait pris avec lui, lors d'une conversation téléphonique la semaine dernière, de mettre fin aux opérations militaires et sécuritaires.
Dimanche, M. Assad a rejeté avec mépris les appels lancés à sa démission. "En nous abstenant de réagir, nous leur disons que leurs propos sont sans valeur", a-t-il dit lors d'une interview télévisée, sa quatrième intervention depuis le 15 mars.
Il a aussi mis en garde contre une intervention étrangère: "Toute action militaire contre la Syrie aura des conséquences autrement plus graves que ce qu’ils peuvent imaginer".
"Il est temps qu'Assad s'en aille", a rétorqué le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, en estimant qu'"il est aussi hors sujet pour l'avenir de la Syrie que Kadhafi pour la Libye". Mais une intervention militaire est exclue par la communauté internationale.
L'entrée des rebelles à Tripoli a fait la Une des journaux syriens. "L'opposition libyenne s'empare de Tripoli", a titré le quotidien Al-Baas et "Tripoli dans les mains des révolutionnaires", a écrit Al-Watan.
Pour l'opposant syrien et ancien prisonnier, Faez Sarra, "ce qui s'est passé à Tripoli a un impact positif ici, mais il faut voir les deux rues de manière différente car chacune a son propre tracé".
L'opposition syrienne est hostile à une intervention militaire étrangère, comme en Libye, et entend parvenir, seule, à faire chuter le régime.
Enfin, le président de la Ligue syrienne des droits de l'Homme Abdel Karim Rihaoui a été libéré après dix jours de détention, selon son avocat.

AFP
 


23/08/2011
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