mardi 8 fevtier 2011

039e jour de l'année


Actualité
Par : Salim Koudil 
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Ahmed Benbitour, l’ex-Premier ministre, revient sur la nouvelle alliance qu’il vient de lancer en compagnie de plusieurs partis “islamistes” et se prononce sur la marche du 12 fĂ©vrier.

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Par : K. REGUIEG-YSSAAD
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Pour les animateurs de la CNCD-Oran, “le mouvement du 12 fĂ©vrier doit nous conduire Ă  une RĂ©publique qui ne laisse pas de place Ă  des forfaitures telles que l’assassinat de Guermah Massinissa ou encore celle ayant poussĂ© Mohamed Bouazizi Ă  s’immoler par le feu”.

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Par : APS 
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La wilaya d’Alger a refusĂ© la demande d'autorisation d'une marche Ă  Alger le samedi 12 fĂ©vrier et propose Ă  ses initiateurs une des salles de la capitale, selon un communiquĂ© de la wilaya rendu public hier.


Par : Hafida Ameyar 
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Zohra Drif-Bitat, vice-prĂ©sidente du Conseil de la nation, a saluĂ© la rĂ©cente dĂ©cision du Conseil des ministres, relative Ă  la levĂ©e prochaine de l’état d’urgence.


Par : DJAZIA SAFTA
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Pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la SĂ©curitĂ© sociale, Tayeb Louh, la prise en charge du problĂšme du chĂŽmage en AlgĂ©rie ne relĂšve pas uniquement de son secteur.

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AprĂšs le sacrifice pour l’IndĂ©pendance   “nous sommes les juges de touche”, a dĂ©clarĂ© hier M. Mustapha Boudina, prĂ©sident de l’Association des anciens condamnĂ©s Ă  mort au Forum d’El Moudjahid


Par : K. REGUIEG-YSSAAD
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Les travailleurs de l’Entreprise nationale de distribution des mĂ©dicaments (Endimed) ont les gorges chaudes aprĂšs les rĂ©centes dĂ©clarations de Djamel Ould-AbbĂšs concernant “l’offre” des 940 officines


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Dans le cadre de sa couverture de l’actualitĂ© nationale, le quotidien LibertĂ©, a signalĂ© en sa page trois qu’un agent de Netcom a tentĂ© de mettre fin Ă  sa vie en s’immolant par le feu.


Par : MALIKA BEN
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Séquestration pour viol et incitation à la prostitution, kidnapping pour récupérer un dû en réclamant une rançon, enlÚvement de mineurs en vue de leur soutirer des renseignements sur des proches et des camarades de classe pour des raisons encore occultes.

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Par : NEĂŻLA B.
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Le statut particulier des fonctionnaires de la Protection civile a été finalement adopté en cette fin de semaine par le gouvernement.


Par : Meziane Rabhi 
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Plusieurs intervenants, lors de la rencontre, ont soulevĂ© des incohĂ©rences et des contradictions qui pĂšsent sur certaines mesures fiscales et qui n’obĂ©issent Ă  aucune logique Ă©conomique

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Par : YAHIA ARKAT
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L’olivier se meurt en Kabylie. En plus des feux de forĂȘt qui ravagent chaque annĂ©e des milliers d’oliviers, le relief accidentĂ© et le manque de formation des olĂ©iculteurs n’ont pas permis


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Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres et du Commerce de la RĂ©publique de CorĂ©e effectue une visite officielle en AlgĂ©rie depuis hier, et ce, j’usqu’au 9 fĂ©vrier 2011. 


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Edition du Mardi 08 FĂ©vrier 2011

Editorial

Test de vérité


Par : Omar Ouali 


Le maintien de l’interdiction, qui ne se fonde sur aucune base juridique, faut-il le souligner, aura pour effet immĂ©diat de plomber le prĂ©jugĂ© favorable accordĂ© par l’opinion nationale et internationale aux mesures prises par le prĂ©sident de la RĂ©publique. En fait, c’est un premier test de vĂ©ritĂ©, grandeur nature, quant Ă  la bonne foi du pouvoir.


Mme Zohra Drif, qui jouit d’une grande respectabilitĂ© aussi bien dans le systĂšme que dans l’opposition, a estimĂ© hier sur les ondes de la radio, et Ă  juste titre, que la levĂ©e de l’état d’urgence “est une exigence de la sociĂ©tĂ©â€. Curieusement, le jour mĂȘme oĂč elle tenait ces propos, frappĂ©s au coin de la sagesse politique, la wilaya d’Alger rendait public un communiquĂ© dans lequel elle confirmait l’interdiction de la manifestation de la CNCD prĂ©vue le 12 fĂ©vrier Ă  Alger. 
Les AlgĂ©riens en gĂ©nĂ©ral et les AlgĂ©rois en particulier auront bien du mal Ă  comprendre cette fin de non-recevoir arbitraire de la wilaya d’Alger quand, dans le mĂȘme temps, des personnalitĂ©s de la trempe de Mme Drif-Bitat plaident pour l’abolition de ce dispositif “limitatif des libertĂ©s”, quand des partis politiques et organisations de la sociĂ©tĂ© s’extasient sur les vertus des mesures prises en Conseil des ministres jeudi, notamment la levĂ©e de l’état d’urgence. 
À moins que dans l’esprit des responsables de la wilaya d’Alger, qui ont pris la dĂ©cision d’interdire la manifestation, dans une attitude qui tient beaucoup plus du fait du prince, la capitale soit considĂ©rĂ©e comme une citĂ© interdite, un territoire Ă  part qui ne fait pas partie du mĂȘme espace occupĂ© par la sociĂ©tĂ© dont parle Mme Zohra Drif. Les responsables de la wilaya d’Alger et leurs supĂ©rieurs ont suffisamment de temps, d’ici Ă  samedi, pour mieux apprĂ©cier la situation, car le monde nous observe, et revoir dans le bons sens leur dĂ©cision.
Car le maintien de l’interdiction, qui ne se fonde sur aucune base juridique, faut-il le souligner, aura pour effet immĂ©diat de plomber le prĂ©jugĂ© favorable accordĂ© par l’opinion nationale et internationale aux mesures prises par le prĂ©sident de la RĂ©publique. En fait, c’est un premier test de vĂ©ritĂ©, grandeur nature, quant Ă  la bonne foi du pouvoir. 
Maintenant, s’agissant des risques de dĂ©rapage, qui semblent ĂȘtre la hantise des responsables de la wilaya d’Alger, la chose est simple : il suffit de redĂ©ployer les milliers de policiers mobilisĂ©s contre la marche du RCD du 22 janvier et de les jalonner le 12 sur tout le parcours de la marche (place du 1er-Mai, place des Martyrs). C’est largement suffisant pour sĂ©curiser la manifestation. En politique, messieurs les responsables, l’audace doit l’emporter sur la rĂ©ticence quand l’histoire s’écrit au prĂ©sent.



Edition du Mardi 08 FĂ©vrier 2011

Chronique

Interdiction de la marche Ă  Alger : laborieuses justifications


Les interventions se succĂšdent pour dĂ©lĂ©gitimer la marche de samedi, rivalisant d’indigence dans l’argumentaire justifiant son interdiction. ConsidĂ©rons, Ă  titre d’exemple, les deux derniĂšres protestations Ă©mises par Farouk Ksentini, prĂ©sident de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme, et par Mustapha Boudina, prĂ©sident de l’Association nationale des anciens condamnĂ©s Ă  mort.
Le premier, dĂ©tenteur dĂ©signĂ© de la cause des droits de l’Homme en AlgĂ©rie, mais plus assidĂ»ment chargĂ© d’assurer le bon accueil social aux terroristes “repentis”, trouve simplement qu’Alger n’offre pas la garantie de sĂ©curitĂ© Ă  d’éventuels manifestants. Ou, plutĂŽt, trouve-t-il, que la meilleure maniĂšre de leur assurer cette sĂ©curitĂ©, c’est de leur interdire de manifester.
MaĂźtre Ksentini ne va pas jusqu’à renier le droit de revendiquer, mais il en redĂ©finit la maniĂšre : “Les gens qui projettent de faire des marches ont des revendications. Ils peuvent exprimer leurs revendications autrement : par la presse, des rĂ©unions, des confĂ©rences de presse
 On peut s’exprimer pacifiquement et utilement”, prĂ©cise-t-il. Parce que manifester n’est pas pacifique ni utile ! Le prĂ©sident de la CNCPPDH ne semble pas saisir le sens d’une action populaire. Celle-ci a pour vocation de mesurer l’audience d’une requĂȘte ; et si les dĂ©mocraties les mieux Ă©tablies ne l’ont pas encore bannie, c’est parce qu’on n’a pas encore trouvĂ© meilleur moyen pour Ă©valuer l’ampleur concrĂšte d’une pĂ©tition. Tout le monde n’a pas droit Ă  la confĂ©rence de presse !
“Un attentat Ă  Alger lors d’une marche peut faire des dĂ©gĂąts humains considĂ©rables”, nous apprend Ksentini. Et un attentat Ă  Batna, il ne ferait pas “des dĂ©gĂąts humains considĂ©rables” ? Pourtant, les marches n’y sont pas interdites et personne n’a conseillĂ© au prĂ©sident de ne plus retourner Ă  Batna?
Depuis le temps que Ksentini annonce la reddition massive des terroristes qui se bousculent au portillon de la “rĂ©conciliation nationale”, n’en resterait-il qu’à Alger ? 
Le sĂ©nateur Boudina qui, en dĂ©pit de l’interdiction lĂ©gale, parlait de politique Ă  des lycĂ©ens de MĂ©dĂ©a, mettait les jeunes en garde contre
 “la manipulation de leur colĂšre”. Le prĂ©sident de l’Association nationale des anciens condamnĂ©s Ă  mort puise, lui aussi, dans le registre de la sĂ©curitĂ© : “Aucun parti ne peut se targuer de pouvoir organiser une marche sans que des dĂ©rapages se produisent.” On peut se demander par quelle mĂ©tamorphose un homme engagĂ© dans sa jeunesse jusqu’à endurer le risque de la guillotine se retrouve Ă  devoir appeler les jeunes Ă  ne rien faire parce que “ce n’est pas une raison pour s’adonner Ă  des actes de vandalisme et de destruction !” 
ç’aurait Ă©tĂ© tellement plus consĂ©quent de leur apprendre Ă  lutter
 sans “s’adonner Ă  des actes de vandalisme et de destruction”, puisque Boudina reconnaĂźt que “les problĂšmes sont lĂ©gion”. Tellement “lĂ©gion” d’ailleurs, qu’il en profite pour se plaindre que des   “anciens condamnĂ©s Ă  mort n’ont, Ă  ce jour, pas de logement !”
Gageons donc que d’anciens condamnĂ©s Ă  mort seront Ă  la marche ! Mais sĂ»rement pas pour un logement.
Les manifestations populaires ont de bien plus sérieux motifs que leur interdiction.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr         


www.liberte-algerie.com


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Dilem du Mardi 08 FĂ©vrier 2011 | Vu 9222 fois


Bab El Oued par une journĂ©e printaniĂšre. La vie grouille autour de l’obĂ©lisque des Trois-Horloges et son marchĂ© aux puces. A quatre jours de la marche cruciale du 12, la tempĂ©rature est plutĂŽt tiĂšde, celle d’une «trĂȘve» avec la police aprĂšs les Ă©meutes de dĂ©but janvier qui ont violemment secouĂ© Bab El Oued, comme en tĂ©moignent encore les Ă©difices badigeonnĂ©s au feu et au fiel par la furie des jeunes. 
 

Hamza, 23 ans, Ă©tait justement parmi eux. Casquette vissĂ©e Ă  la tĂȘte et faux survĂȘt’ Lacoste, Hamza se prĂ©sente d’emblĂ©e comme l’un des meneurs des derniĂšres Ă©meutes : «Il n’y a ni huile ni sucre dans l’histoire. On Ă©tait sortis du stade et j’ai dit aux copains : au lieu de taper sur les CRS comme d’habitude, pourquoi ne pas s’en prendre au commissariat du 5e qui passe son temps Ă  nous mater ? Et ils m’ont suivi, Ă  mon grand Ă©tonnement. AprĂšs, ils m’ont arrĂȘtĂ© et j’ai passĂ© un mois en prison. J’ai mĂȘme fait Serkadji. Ils m’ont sorti une liste comme ça de charges : attroupement non armĂ©, outrage Ă  policiers et j’en passe. Je suis passĂ© devant le juge et tout, et ils m’ont heureusement relĂąchĂ©.» A propos de la marche du 12, il dira : «Oui, j’en ai entendu parler.

En gĂ©nĂ©ral, moi je suis dans tous les ‘mauvais coups’. De toute façon, je n’ai que ça Ă  faire. Je suis au chĂŽmage et j’ai quittĂ© prĂ©maturĂ©ment l’école. Mais pas cette fois-ci. Ils m’ont dit si on t’attrape de nouveau, tu prendras 20 ans. Donc samedi prochain, moi je vais m’enrouler dans 4 couvertures et je ferai la sourde oreille. Maintenant, s’ils paient les manifestants, je marche !» Hamza lance ensuite d’un air taquin : «Dirouna massira taĂą el visa !» (qu’ils organisent plutĂŽt une marche pour le visa).
Pour cet opticien, le premier souci est celui de la sĂ©curitĂ© : «L’autre jour, on a vĂ©cu l’enfer ici Ă  Bab El Oued. Nous avons dĂ» vider toutes les Ă©tagĂšres. Personnellement, je ne m’intĂ©resse pas Ă  la politique et je ne sais rien Ă  propos de cette marche. Je n’attends rien du gouvernement. Tout ce que j’ai Ă  dire c’est ‘haniouna bark !’, qu’on nous laisse en paix ! Si jamais la marche a lieu, il y aura certainement des casseurs et des voyous qui vont tout gĂącher et c’est bien dommage.»


«Nous sommes loin des Égyptiens»


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Premier "bébé-médicament" né en France, un "double espoir" pour ses parents


un nouveau-né ferme son poing dans son berceau durant son sommeil (Photo Didier Pallages/AFP/Archives)

Le premier "bébé-médicament" en France, qui permettra de soigner l'un de ses aßnés pour lequel il est un donneur compatible, a vu le jour à l'hÎpital Antoine BéclÚre à Clamart, ont annoncé lundi soir à l'AFP les professeurs René Frydman et Arnold Munnich.

Les spécialistes parlent de "bébé du double espoir" car les méthodes utilisées pour aboutir à sa naissance offrent aux parents à la fois l'espoir d'avoir un enfant qui ne souffrira pas d'une grave maladie comme ses aßnés et qui permettra aussi de soigner l'un d'entre eux.

Mardi 08 février 2011, 12h56
Le petit garçon, Umut-Talha (en turc "notre espoir"), qui pesait 3,650 kg à sa naissance le 26 janvier dernier, est "en trÚs bonne santé", a indiqué à l'AFP le Pr Frydman.

Il est né par fécondation in vitro aprÚs un double diagnostic génétique pré-implantatoire (DPI) permettant le choix des embryons.

Cette double procĂ©dure de diagnostic a permis de s'assurer d'une part que l'enfant Ă©tait indemne de la grave maladie gĂ©nĂ©tique (bĂȘta-thalassĂ©mie) dont souffrent les premiers enfants de la famille, mais aussi qu'il pouvait ĂȘtre donneur compatible avec l'un de ses aĂźnĂ©s malades.

Cette compatibilité tissulaire (HLA) permet d'envisager ultérieurement une greffe de sang du cordon ombilical qui a été prélevé aprÚs sa naissance, pour soigner son aßné malade.

La bĂȘta-thalassĂ©mie est une maladie gĂ©nĂ©tique grave et invalidante. Cause d'anĂ©mie, elle rend nĂ©cessaires Ă  la survie des transfusions sanguines rĂ©pĂ©tĂ©es.

Les parents, d'origine turque ùgés d'une trentaine d'années, et leur garçon sont rentrés chez eux dans le sud de la France.

Mardi matin, le cardinal AndrĂ© Vingt-Trois, prĂ©sident de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France s'est dit "tout Ă  fait opposĂ©" Ă  la conception de bĂ©bĂ©s-mĂ©dicaments, considĂ©rant sur LCI qu'il s'agissait de "l'instrumentalisation" d'un ĂȘtre humain au profit d'un autre.

Des Ă©chantillons dans une banque de sperme de Californie (Photo Robyn Beck/AFP/Archives)

Il y a déjà eu des naissances de "bébé-docteurs" dans le monde, mais c'est la premiÚre fois en France.

Les Etats-Unis ont commencé il y a une dizaines d'années, et quelques naissances ont été signalées plus récemment en Europe, en Belgique (les deux premiers annoncés par l'hÎpital universitaire de l'AZ-VUB, prÚs de Bruxelles en 2005) et en Espagne (une naissance en 2008).

La loi française de bioĂ©thique de 2004 et ses dĂ©crets d'application, parus en dĂ©cembre 2006, autorisent cette pratique aprĂšs accord de l'Agence de la BiomĂ©decine, d'oĂč "cette premiĂšre naissance HLA compatible".

L'un des deux embryons transférés, exempt de la maladie et d'un groupe HLA compatible avec un des aßnés, s'est développé jusqu'à terme.

Aux Etats-Unis, il y a plus de dix ans Molly Nash, fillette de six ans, qui souffrait d'une maladie génétique, l'anémie de Fanconi affectant le systÚme immunitaire, avait été sauvée grùce aux cellules extraites du cordon ombilical de son frÚre, Adam, dont l'embryon avait été sélectionné dans le but de réaliser cette greffe.

En Espagne, le premier bĂ©bĂ©-mĂ©dicament, Javier, nĂ© en octobre 2008, a permis grĂące Ă  son sang de cordon ombilical de guĂ©rir son aĂźnĂ© AndrĂ©s, souffrant Ă©galement d'une bĂȘta-thalassĂ©mie majeure. AndrĂ©s n'a plus besoin des transfusions sanguines, auparavant nĂ©cessaires pour le maintenir en vie, prĂ©cisaient ses mĂ©decins.

La bĂȘta-thalassĂ©mie, dont il existe des variantes plus ou moins sĂ©vĂšres, est une maladie rĂ©pandue dans les populations du bassin mĂ©diterranĂ©en, l'ensemble du Moyen-Orient, le sud et l'est de l'Asie, l'Afrique et les Antilles.

La maladie est due à un gÚne commandant la production d'un composant essentiel de l'hémoglobine qui transporte l'oxygÚne dans les globules rouges.

Cette premiÚre française est le fruit de la collaboration des équipes médicales et biologiques de l'hÎpital Necker (Pr Arnold Munnich et Dr Julie Stephann, Dr Nadine Gigarel, Dr Philippe Burlet, Dr Jean-Paul Bonnefond, Pr Michel Vekemans) et de l'hÎpital Antoine BéclÚre (Dr Nelly Achour-Frydman, Dr Laetitia Hesters, Dr Frédric Lamazou, Mme Violaine Kerbrat et Pr Renato Fanchin).

Une conférence de presse se tiendra mardi à 10h00 à la maternité de l'hÎpital Antoine BéclÚre à Clamart.

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08/02/2011
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