mardi 8 fevtier 2011
039e jour de l'année
Editorial Test de vérité
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Le maintien de lâinterdiction, qui ne se fonde sur aucune base juridique, faut-il le souligner, aura pour effet immĂ©diat de plomber le prĂ©jugĂ© favorable accordĂ© par lâopinion nationale et internationale aux mesures prises par le prĂ©sident de la RĂ©publique. En fait, câest un premier test de vĂ©ritĂ©, grandeur nature, quant Ă la bonne foi du pouvoir.
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Dilem du Mardi 08 FĂ©vrier 2011 | Vu 9222 fois
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Le premier "bĂ©bĂ©-mĂ©dicament" en France, qui permettra de soigner l'un de ses aĂźnĂ©s pour lequel il est un donneur compatible, a vu le jour Ă l'hĂŽpital Antoine BĂ©clĂšre Ă Clamart, ont annoncĂ© lundi soir Ă l'AFP les professeurs RenĂ© Frydman et Arnold Munnich. Les spĂ©cialistes parlent de "bĂ©bĂ© du double espoir" car les mĂ©thodes utilisĂ©es pour aboutir Ă sa naissance offrent aux parents Ă la fois l'espoir d'avoir un enfant qui ne souffrira pas d'une grave maladie comme ses aĂźnĂ©s et qui permettra aussi de soigner l'un d'entre eux. Mardi 08 fĂ©vrier 2011, 12h56 Il est nĂ© par fĂ©condation in vitro aprĂšs un double diagnostic gĂ©nĂ©tique prĂ©-implantatoire (DPI) permettant le choix des embryons. Cette double procĂ©dure de diagnostic a permis de s'assurer d'une part que l'enfant Ă©tait indemne de la grave maladie gĂ©nĂ©tique (bĂȘta-thalassĂ©mie) dont souffrent les premiers enfants de la famille, mais aussi qu'il pouvait ĂȘtre donneur compatible avec l'un de ses aĂźnĂ©s malades. Cette compatibilitĂ© tissulaire (HLA) permet d'envisager ultĂ©rieurement une greffe de sang du cordon ombilical qui a Ă©tĂ© prĂ©levĂ© aprĂšs sa naissance, pour soigner son aĂźnĂ© malade. La bĂȘta-thalassĂ©mie est une maladie gĂ©nĂ©tique grave et invalidante. Cause d'anĂ©mie, elle rend nĂ©cessaires Ă la survie des transfusions sanguines rĂ©pĂ©tĂ©es. Les parents, d'origine turque ĂągĂ©s d'une trentaine d'annĂ©es, et leur garçon sont rentrĂ©s chez eux dans le sud de la France. Mardi matin, le cardinal AndrĂ© Vingt-Trois, prĂ©sident de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France s'est dit "tout Ă fait opposĂ©" Ă la conception de bĂ©bĂ©s-mĂ©dicaments, considĂ©rant sur LCI qu'il s'agissait de "l'instrumentalisation" d'un ĂȘtre humain au profit d'un autre. Il y a dĂ©jĂ eu des naissances de "bĂ©bĂ©-docteurs" dans le monde, mais c'est la premiĂšre fois en France. Les Etats-Unis ont commencĂ© il y a une dizaines d'annĂ©es, et quelques naissances ont Ă©tĂ© signalĂ©es plus rĂ©cemment en Europe, en Belgique (les deux premiers annoncĂ©s par l'hĂŽpital universitaire de l'AZ-VUB, prĂšs de Bruxelles en 2005) et en Espagne (une naissance en 2008). La loi française de bioĂ©thique de 2004 et ses dĂ©crets d'application, parus en dĂ©cembre 2006, autorisent cette pratique aprĂšs accord de l'Agence de la BiomĂ©decine, d'oĂč "cette premiĂšre naissance HLA compatible". L'un des deux embryons transfĂ©rĂ©s, exempt de la maladie et d'un groupe HLA compatible avec un des aĂźnĂ©s, s'est dĂ©veloppĂ© jusqu'Ă terme. Aux Etats-Unis, il y a plus de dix ans Molly Nash, fillette de six ans, qui souffrait d'une maladie gĂ©nĂ©tique, l'anĂ©mie de Fanconi affectant le systĂšme immunitaire, avait Ă©tĂ© sauvĂ©e grĂące aux cellules extraites du cordon ombilical de son frĂšre, Adam, dont l'embryon avait Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© dans le but de rĂ©aliser cette greffe. En Espagne, le premier bĂ©bĂ©-mĂ©dicament, Javier, nĂ© en octobre 2008, a permis grĂące Ă son sang de cordon ombilical de guĂ©rir son aĂźnĂ© AndrĂ©s, souffrant Ă©galement d'une bĂȘta-thalassĂ©mie majeure. AndrĂ©s n'a plus besoin des transfusions sanguines, auparavant nĂ©cessaires pour le maintenir en vie, prĂ©cisaient ses mĂ©decins. La bĂȘta-thalassĂ©mie, dont il existe des variantes plus ou moins sĂ©vĂšres, est une maladie rĂ©pandue dans les populations du bassin mĂ©diterranĂ©en, l'ensemble du Moyen-Orient, le sud et l'est de l'Asie, l'Afrique et les Antilles. La maladie est due Ă un gĂšne commandant la production d'un composant essentiel de l'hĂ©moglobine qui transporte l'oxygĂšne dans les globules rouges. Cette premiĂšre française est le fruit de la collaboration des Ă©quipes mĂ©dicales et biologiques de l'hĂŽpital Necker (Pr Arnold Munnich et Dr Julie Stephann, Dr Nadine Gigarel, Dr Philippe Burlet, Dr Jean-Paul Bonnefond, Pr Michel Vekemans) et de l'hĂŽpital Antoine BĂ©clĂšre (Dr Nelly Achour-Frydman, Dr Laetitia Hesters, Dr FrĂ©dric Lamazou, Mme Violaine Kerbrat et Pr Renato Fanchin). Une confĂ©rence de presse se tiendra mardi Ă 10h00 Ă la maternitĂ© de l'hĂŽpital Antoine BĂ©clĂšre Ă Clamart. *****************************************************************************************************************************************<
Premier "bébé-médicament" né en France, un "double espoir" pour ses parents
Le petit garçon, Umut-Talha (en turc "notre espoir"), qui pesait 3,650 kg à sa naissance le 26 janvier dernier, est "en trÚs bonne santé", a indiqué à l'AFP le Pr Frydman.