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Actualité
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Sports
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Les révélations du journaliste français Nicolas Beau, mettant en cause des dignitaires du régime algérien, se suivent et s’élargissent à d’autres noms qui possèdent des biens immobiliers dans les quartiers chics parisiens.
Après l’inénarrable Amar Saadani, le site Mondafrique évoque les noms de Abdessalem Bouchouareb, fraîchement désigné ministre de l’Industrie et des Mines, et de l’ancien détenteur de ce même portefeuille, Cherif Rahmani. Visiblement, pour Abdessalem Bouchouareb, les scabreuses affaires n’en finissent pas. Abdessalem Bouchouareb, député et ancien bras droit d’Ahmed Ouyahia au RND avant d’être promu ministre à la faveur du remaniement ministériel d’avant-hier, est déjà mis en cause dans le scandale de l’affaire Khalifa. Sa proximité avec le pouvoir central lui a évité un procès. Son dossier sommeille dans les tiroirs de la Cour suprême.
«Certes, Amar Saadani est loin d’être le seul dignitaire algérien à posséder des biens immobiliers en France. Ainsi le ministre de l’Industrie et des Mines du tout nouveau gouvernement, Abdessalem Bouchouareb, possède un superbe appartement au cœur de Paris, quai Montebello, face à la Seine et à Notre-Dame. Le mardi 6 mai, les services du cadastre de la ville de Paris ont confirmé à Mondafrique que Abdessalem Bouchouareb possédait un tel bien. Il faudra qu’il explique dans quelles conditions il a pu s’en rendre propriétaire», a dévoilé Nicolas Beau, hier, sur son journal électronique Mondafrique.
Selon ce dernier, l’ancien ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, possède «trois pied-à-terre dans les quartiers chics de Paris, d’après une enquête qui avait été menée par Le Canard Enchaîné sans être démentie». «Paris est devenu un village algérien», ironise Nicolas Beau. Par ailleurs, si le journaliste d’investigation Nicolas Beau admet l’absence d’éléments tangibles prouvant la détention par l’actuel secrétaire général du FLN d’un montant de 300 millions d’euros, il s’interroge par contre sur le financement des affaires dont Saadani est détenteur. «Comment le patron du FLN peut-il contester posséder quelques fonds bancaires à Paris ? Par quel miracle aurait-il, sans compte en banque, acheté au moins un appartement à Neuilly-sur-Seine, financé les études de ses enfants en France et en Angleterre et réglé les frais d’un grand cabinet d’avocats parisien ?» s’interroge Nicolas Beau. Et d’ajouter : «Si pour régler de telles dépenses, Amar Saadani ne possède effectivement pas de compte bancaire en France, cela signifierait qu’il utilise des valises de billets. Ce que nous ne pouvons imaginer…»
Dans son investigation, le journaliste français lève le voile sur les proximités douteuses entre dignitaires du régime d’Alger et de Paris. Toujours selon son article, il révèle que le concessionnaire de Sovac, Mourad Oulmi, avait acheté, en 2007, l’appartement de Nicolas Sarkozy, situé sur l’île de la Jatte. En somme, les révélations en cascade de Nicolas Beau confirment l’idée répandue en Algérie selon laquelle les responsables algériens au «patriotisme en bandoulière» sont au mieux des propriétaires de résidences, au pire des résidents à Paris. «Quand les responsables algériens vont à Paris, ils rentrent chez eux.» Le sociologue Nacer Djabi n’a pas tout à fait tort.
Hacen Ouali
Nigeria: mobilisation internationale pour les lycénnes otages des islamistes
le 07.05.14 | 10h33 | mis à jour le 07.05.14 | 12h44
Barack Obama a annoncé l'envoi d'experts américains pour aider les autorités nigérianes à retrouver les centaines de jeunes filles enlevées par le groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, rapt massif sans précédent qui suscite une mobilisation mondiale croissante. Après l'annonce mercredi d'un nouvel enlèvement de 11 autres jeunes filles par Boko Haram dimanche dans l'Etat de Borno, fief du groupe islamiste dans le nord-est du pays, le président François Hollande a assuré que la France "fera tout pour aider le Nigeria à pourchasser ce groupe et à retrouver les otages". Cette "situation révoltante" selon le président américain éclipse l'ouverture du "Davos africain", un "Forum économique pour l'Afrique" qui s'ouvre mercredi à Abuja et sur lequel le Nigeria comptait pour mettre en valeur ses progrès économiques et améliorer son image internationale. Le président nigérian Goodluck Jonathan et les autorités sont critiqués par les familles des 276 jeunes filles enlevées pour leur inaction et leur incapacité à retrouver les lycéennes enlevées le 14 avril à Chibok, dans l'Etat de Borno. Plusieurs dizaines avaient réussi à s'enfuir mais plus de 220 seraient toujours aux mains des insurgés, selon la police. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a menacé dans une vidéo de "vendre" comme "esclaves" les lycéennes et de les "marier" de force. La diffusion de cette vidéo a terrifié les familles et soulevé une indignation mondiale. "C'est évidemment une situation qui brise le coeur, une situation révoltante", a déclaré M. Obama dans ses premières déclarations publiques à ce sujet, au cours d'un entretien sur la chaîne américaine ABC. Cet enlèvement de masse "pourrait être l'événement qui aide à mobiliser la communauté internationale toute entière afin de faire enfin quelque chose contre une organisation aussi abjecte, qui a perpétré un crime affreux", a-t-il ajouté, indiquant qu'une équipe d'experts américains avait déjà été envoyée sur place pour aider les autorités nigérianes à retrouver les jeunes filles. Les Nigérians "ont accepté notre aide, mêlant militaires, police et d'autres agences qui vont aller sur place, essayer de savoir où ces jeunes filles pourraient être et les aider", a précisé M. Obama. - Le "Davos africain" éclipsé -
Des supporters envahissent le terrain pour fuir la violence.
Le derby algérois USMH-MCA a failli ne pas avoir lieu, car plus d’une heure avant le coup d’envoi de graves incidents se sont déclarés dans les tribunes, ce qui a causé de nombreux blessés, dont certains ont été évacués à l’hôpital.
Tout a commencé lorsque les 300 fans mouloudéens qui se sont déplacés à El Harrach, s’apprêtaient à prendre place dans la petite tribune qui leur était réservée. Une entrée en «scène» curieusement refusée par les fans harrachis qui voulaient visiblement leur interdire l’accès. Il s’ensuivit un craquage de fumigènes dans la grande tribune, déclenchant un énorme incendie qui a pris sur un tifo et sur la piste d’athlétisme. Pris de panique, les supporters ont envahi le terrain pour fuir les flammes. On dénombre une dizaine de blessés évacués par la Protection civile.
Cet incident est loin de calmer les esprits avec une galerie harrachie en furie qui bombarde le terrain de divers projectiles. A ce moment-là, le report du match est envisagé, avant l’intervention énergique des renforts de police. Le calme est de retour enfin, le derby finit par débuter avec plus de 20 minutes de retard. La première mi-temps est d’un niveau tout juste moyen. Il faut attendre le début de la seconde période pour voir Mebarki ouvrir la marque pour l’USMH (51’). Les Mouloudéens réagissent dans la quête d’une égalisation, sans y parvenir, et ce, malgré les nombreux assauts. A noter qu’à la fin du match, les fans du MCA ont trouvé beaucoup de peine à quitter le stade, en raison des attaques de la galerie harrachie, poussant le service d’ordre, présent en force, à intervenir en usant de gaz lacrymogènes pour instaurer l’ordre et le calme.
Nigeria: des centaines de morts dans l'attaque d'une ville par Boko Haram lundi
le 07.05.14 | 14h00
Capture d'écran du 5 mai 2014 montrant un islamiste de Boko Haram, Abubakar...
L'attaque menée lundi par les islamistes de Boko Haram dans une ville du nord-est du Nigeria proche de la frontière camerounaise a fait des centaines de morts, selon un sénateur et des témoins mercredi. "Le bilan de l'attaque est d'environ 300 morts", a déclaré à l'AFP Ahmed Zanna, sénateur de cette région. Les témoins ont dit avoir compté plus de 100 cadavres dans la ville de Gamboru Ngala et que le bilan pourrait encore s'alourdir. Gamboru Ngala se trouve dans l'Etat de Borno, fief historique de Boko Haram, qui a revendiqué le rapt de plus de 200 adolescentes dans la même région. Selon des témoignages d'habitants, les assaillants, arrivés dans la ville en pleine journée à bord de véhicules blindés et de vans peints aux couleurs de la police et de l'armée, ont brûlé le marché, le bureau des douanes, le commissariat de police et presque tous les magasins de la ville. L'insurrection menée par Boko Haram, qui dure depuis cinq ans, a fait des milliers de morts au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et première économie du continent. Les violences sont surtout concentrées dans le Nord-Est, où l'armée mène une opération de grande envergure, depuis un an, pour tenter de mettre fin à l'insurrection. Le recours de l'armée à des milices privées, constituées de civils, dans sa lutte contre les islamistes, a poussé Boko Haram à se retourner contre les populations locales. Dorénavant, "Boko Haram s'en prend à des villages tout entiers (...) massacrant parfois jusqu'à 200 à 300 villageois, hommes et femmes" pour se venger de la complicité des civils avec l'armée, selon le chercheur français Marc-Antoine Pérouse de Montclos. Les deux attentats qui ont frappé récemment la même gare routière en périphérie d'Abuja, à moins de trois semaines d'intervalle, faisant 90 morts, rappellent la menace sérieuse que fait planer Boko Haram sur le pays tout entier.
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Crimée: l'agressivité russe pourrait déclencher un conflit sanglant selon un leader tatar
le 07.05.14 | 10h23
Le leader tatar Moustafa Djemilev, le 6 mai 2014 à Kiev
Interdit d'accès en Crimée après avoir rejeté son "annexion" à la Russie, le leader des Tatars dénonce le "retour aux pires jours de l'URSS" et évoque le risque d'un conflit sanglant que pourrait déclencher la "muflerie" russe envers cette minorité musulmane. Moustafa Djemilev, 70 ans, né en Crimée, n'avait qu'un an quand sa famille fut déportée comme des dizaines de milliers d'autres en Ouzbékistan, sous l'ordre de Staline. Il a consacré sa vie à lutter pour le droit des Tatars de vivre sur leur terre d'origine et a passé une quinzaine d'années dans les camps pour ses activités "antisoviétiques". "Le comportement des Russes aujourd'hui est inadéquat. Nous revenons à l'époque soviétique. Ce n'est pas tout à fait le stalinisme, mais c'est loin des acquis de la perestroïka", explique dans une interview à l'AFP dans un café ouzbek à Kiev ce petit homme maigre pendant sa pause déjeuner entre deux séances au Parlement où il est député. - La patrie n'est pas à vendre - Il s'était longuement entretenu avec le président russe Vladimir Poutine avant le référendum controversé du 16 mai qui a abouti au rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, que les Tatars, qui représentent environ 12% de la population de Crimée, ont largement boycotté. "Il m'a promis que la Russie ferait pour les Tatars plus que l'Ukraine n'avait fait en 23 ans d'indépendance", raconte-t-il. "J'ai eu l'impression qu'il voulait au moins la neutralité de notre part".
GOUVERNEMENT SELLAL III La curieuse absence de Ouyahia et Belkhadem
Les noms de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem ne figurent pas dans le communiqué de presse de la présidence annonçant la composition du nouveau gouvernement. Sans pour autant faire partie de l’Exécutif, le directeur de cabinet de la présidence et le conseiller spécial de Abdelaziz Bouteflika devraient garder Suite...
Les noms de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem ne figurent pas dans le communiqué de presse de la présidence annonçant la composition du nouveau gouvernement. Sans pour autant faire partie de l’Exécutif, le directeur de cabinet de la présidence et le conseiller spécial de Abdelaziz Bouteflika devraient garder leur statut de ministre d’Etat. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Eviction ou simple oubli ? L’absence de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem du communiqué de la présidence annonçant, lundi, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale continue de soulever des interrogations. Le communiqué d’El Mouradia est censé refléter le décret présidentiel portant nomination du gouvernement qui doit être publié incessamment au Journal Officiel. Pourtant, les deux hommes avaient été élevés, le 13 mars, au rang de ministre d’Etat. Abdelaziz Bouteflika avait alors confié le poste de directeur de cabinet de la présidence de la République et à Abdelaziz Belkhadem le poste de conseiller spécial auprès du président de la République. Dans leur cas, il semblerait que le titre de ministre d’Etat soit honorifique et qu’il n’ait aucune relation avec leur présence au sein du gouvernement. En effet, pour mieux comprendre la situation, il faut revenir au Journal Officiel n°15 qui comprend les décrets présidentiels à travers lesquels Abdelaziz Bouteflika avait effectué des changements stratégiques pour les besoins de sa campagne électorale. Ainsi, la mise de fin de fonction du poste de Premier ministre de Abdelmalek Sellal et l’attribution des fonctions de Premier ministre à Youcef Yousfi, le ministre de l’Energie et des Mines, se sont faites sur la base de l’article 77 de la Constitution et du décret portant nomination du gouvernement du 11 septembre 2013. Pour ce qui est de Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem, le président de la République s’est basé sur les articles 77 et 78 de la Constitution mais aussi sur le décret présidentiel relatif à la nomination aux emplois civils et militaires de l’Etat et le décret présidentiel fixant les attributions et l’organisation des services de la présidence de la République. L’absence de référence au décret du 11 septembre 2013 relatif à la nomination du gouvernement Sellal II, signifie qu’ils n’ont aucune relation directe avec l’Exécutif. Ce n’est pas le cas du seul ministre d’Etat de l’équipe gouvernementale, Tayeb Belaïz en l’occurrence. En fait, dans plusieurs pays, le statut de ministre d’Etat revêt un caractère honorifique. Il est attribué à de hautes personnalités politiques. Il semblerait que Bouteflika ait décidé d’instaurer cette tradition à travers Ouyahia et Belkhadem. T. H.
La période du hadj approche à grands pas, cependant, selon M. Bachir Djeribi, président du Syndicat des agences de voyages (SNAV), rien ne semble être prêt pour accompagner et accueillir les candidats au hadj. Le manque d’organisation et de transparence de la part de l’Office national du Hadj et de la omra vis-à-vis des agences de voyages, ces dernières risquent de se retirer de l’organisation cette année, déclare le président du SNAV.
Saadia Gacem - Alger (Le Soir) Environ 28 800 personnes sont concernées par le pèlerinage, dont 10 000 sont prises en charge par les agences de voyages, le reste c’est l’Office national qui s’en charge. Le président du Syndicat s’inquiète du manque d’organisation et de transparence de l’Office qui risque de compromettre le bon déroulement du pèlerinage cette année, «il n’y a toujours pas de cahiers des charges, les agences de voyages n’ont aucune information sur les réservations des hôtels puisque maintenant, c’est l’Office national du hadj et de omra qui s’occupe des réservations !» explique M. Djeribi. En effet, cette année c’est l’Office national, organisme étatique créé en 2008, qui s’occupe des réservations d’hôtels pour tous les candidats au hadj, alors que les années précédentes, les agences pouvaient de manière indépendante choisir et réserver les chambres d’hôtels pour leurs clients ; «nous ne savons ni quels hôtels ont été réservés, ni dans quelles conditions seront accueillis les hadjis. Nous ne pouvons donner aucune information à nos clients», clame le président du Syndicat. Ce changement de procédure apparaît comme «incompréhensible» et signe pratiquement «la mort de certaines agences de voyages qui survivent grâce à l’organisation du hadj». Le président du Syndicat explique que ce revirement sur la procédure de réservation des hôtels est une «punition collective». Cette décision interviendrait suite à des dépassements de la part de certaines agences de voyages malveillantes ; «il faut sanctionner les agences de voyages qui ont commis ces dépassements mais ils ne peuvent pas faire une punition collective comme celle là !» M. Djeribi ajoute qu’il faudrait créer une commission multisectorielle «afin que les procédures soient transparentes et mettre en place des contrôles des agences de voyages et bien entendu sanctionner lorsqu’il le faut.» Selon le syndicat, le fait que l’Office national «s’accapare» le marché du hadj et de la omra constitue un fort manque à gagner pour les agences de voyages qui seront plus de la moitié à se retirer de l’opération hadj «plus de 50% des agences de voyages vont probablement se retirer de l’opération hadj c’est-à-dire ne pas organiser ni accompagner de groupe cette année. Nous ne pouvons travailler dans ces conditions», conclut le président du SNAV. S. G.
L’opération d’envergure que mène un détachement des forces combinées de l’ANP depuis lundi dernier dans la zone frontalière de Taoundert, à 80 km à l’ouest de Tinzaouatine, dans la wilaya de Tamanrasset et relevant de la 6e Région militaire, s’avère un franc succès. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, rendu public hier mardi dans la journée, le bilan des pertes affligées au groupe terroriste s’est encore alourdi. Ainsi, un dixième terroriste avait été éliminé dans cette opération toujours en cours au moment de la diffusion de ce deuxième communiqué du MDN. Ceci, en plus de l’impressionnant arsenal de guerre récupéré par les forces de l’ANP. Le bilan annoncé par le communiqué est édifiant en effet : 12 fusils automatiques de type kalachnikov, un lance-roquettes RPG 7, un fusil de chasse, un système lance-grenades, trois caisses garnies de munitions pour FM, une caisse garnie de munitions pour mitrailleuse 12,7 mm, quatre mines antichars, vingt chargeurs garnis de munitions pour kalachnikov, cinq téléphones portables, un GPS, une plaque d’énergie solaire, un PC portable ainsi que trois véhicules tout-terrain et deux motocyclettes. Par ailleurs, une autre opération, déclenchée, par un autre détachement de l’ANP dans la zone du col d’Anai, relevant du secteur opérationnel de Djanet, dans la 4e Région militaire, a permis, annonce le MDN, de récupérer, lundi matin, un autre lot d’armes et de munitions : un canon de confection artisanale destiné au lancement de roquettes de type C5KO (spécifiques aux hélicoptères) quatre-vingt-sept roquettes CKO et soixante-quinze fusées pour ces roquettes qui étaient enfouies sous le sable. R. N.
Dès dimanche dernier, l’installation du nouveau ministre de la Jeunesse, M. Abdelkader Khomri, les fédérations sportives siégeant au niveau de la Maison des fédérations de Dély-Brahim se sont vu notifier un délai de 48 heures pour quitter leurs sièges et déménager vers un autre lieu. Selon des indiscrétions, le MJS pourra octroyer une subvention spéciale de 200 000 DA pour payer une location d’un local. Cependant, des fédérations sportives ont vite trouvé des solutions de rechange. Ainsi, la fédération de handball sera dans son nouveau siège de Draria, celle de volley-ball aménagera dans les locaux au niveau de la salle de volley-ball de Beaulieu, l’instance de judo ira dans la salle de Bouzaréah. Par contre, d’autres fédérations, prises au dépourvu, sont en pleine recherche d’un siège. Sans leur laisser le temps de prendre leurs dispositions, des employés du MJS commençaient à ramener le mobilier pour le nouveau siège de la jeunesse. Il va sans dire que cette décision de délocaliser les fédérations installées à Dély-Brahim obligera la composante de ces structures sportives à prendre un sacré temps pour s’y adapter tout comme celle des clubs et ligues. H. C.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari L’Algérie étant le premier obstacle de la marche diable rouge vers le toit du monde au Brésil, les Verts sont convoqués quotidiennement à la bascule. Rien n’est laissé au hasard, le reste c’est Eden Hazard qui s’en charge. Aujourd’hui, la littérature du royaume a trait au temps de jeu. Si la presse algérienne s’angoisse pour le temps de jeu —insuffisant selon elle — de certains sélectionnables, les médias belges empruntent le chemin tout à fait opposé. La chronique spécialisée du royaume qui ne lâche rien ayant trait aux Verts piste depuis quelques jours les retours en «forme» ou même en «super-forme» de Lacen, Feghouli, Soudani, Slimani et Ghoulam. Les journalistes d’ici ne croient guère pour d’autres à la thèse des «insuffisantes apparitions» d’autres Fennecs. Pour eux Bentaleb, Kadir, Guedioura, Yebda, Taïder seront aptes physiquement et mentalement pour la Coupe du monde. Ils avancent pour défendre cette option plusieurs explications. Nous en relevons deux qui reviennent régulièrement. Pour le spécialiste de la Libre-Belgique, «c’est sur une saison que l’on peut trancher sur le manque de jeu ou pas d’un joueur et non pas sur des périodes hachées, découpées». Cet «algérianiste» considère donc que mis à part quelques cas, tous les Algériens d’Europe seront au top à l’appel du sélectionneur. Pour lui le seul souci de Halilhodzic est «l'embarras du choix» et «l’équilibre» à trouver dans les différents compartiments. «Lorsqu’on se permet, ajoute-t-il, de réfléchir à convoquer ou pas des Belfodil ou des Taïder, c’est qu’on a du solide partout». Néanmoins, ce rugueux analyste ne croit pas au fait que l’entraîneur algérien se permettra le luxe de ne pas emmener avec lui ces deux derniers joueurs. «Peut-être, conclut-il, que le rusé Halilhodzic leur met la pression pour qu’ils ne prennent pas la grosse tête et qu’ils ne partent pas au Brésil avec le sentiment qu’ils sont indispensables...». «Somme toute, précise-t-il, c’est presque une attitude de tous les managers modernes». La deuxième raisons qui invaliderait, selon la presse du royaume, ce supposé manque de compétition est la philosophie même des schémas tactiques de Halilhodzic. Selon la Dernière heure et son expertise maison «le Franco-Bosnien n’est pas un aventurier. C’est un méthodique. Il ne prendra que des risques calculés. Certes, dans ses bagages il y aura quelques joueurs qui n’auront pas suffisamment de jeu dans les jambes, mais ça ne prêtera à aucune conséquence». Et de livrer en conclusion «toutes les équipes au Brésil feront face à ce genre de situation, il y aura des sélectionnés en excès de temps de jeu et d’autres en manque. C’est la loi actuelle du football moderne, ce n’est pas une grande inconnue pour le sélectionneur algérien, il y fera face». Ces prudences langagières diables rouges renvoient, il est vrai, à leurs propres inquiétudes. Les Belges ont la «trouille» que leurs étoiles arrivent vides et lessivées au Brésil. Pour la plupart, utilisées, selon l’Union belge de football, le sélectionneur Wilmots et la vox populi, «de façon inhumaine» pour reprendre une expression de l’adjoint de Marc Wilmots. A telle enseigne que chaque élimination de club où opère un Belge, il y en a énormément au niveau élevé européen, le peuple diable rouge applaudit et est soulagé. L’immense joie ayant été, évidemment, la sortie de Chelsea donc d’Eden Hazard par l’Atletico de Madrid. Cela permettra au maître à jouer des Diables de se reposer et de se préparer «tranquille» au Mondial. Ici en Belgique, les approximations sont insignifiantes. Comme l’Algérie est le premier obstacle vers la marche des Diables rouges pour le toit du monde au Brésil, il a été décidé de tout savoir sur les Verts. Ne rien laisser au hasard, le reste c’est Eden... Hazard qui s’en charge. A. M.
Remaniement. On avait déjà le fauteuil roulant. Maintenant, on a les ministres…
… Pousse-Pousse !
Il faut surtout se garder de commenter ce «nouveau» gouvernement. Pour une raison fort simple. Entre le moment où tu t’installes devant ta feuille ou ton ordinateur, selon que tu sois adepte de l’ancienne méthode d’écriture ou de ladite «moderne», que tu te cales bien à ta chaise pour éviter la scoliose, que tu tailles ton crayon ou que tu allumes ta machine, que tu chausses tes lunettes si tu es binoclard, que tu trempes tes lèvres dans ta tasse de café ou de thé pour te booster un peu les neurones et que tu entreprends enfin de tracer les premières lettres de commentaire sur la composante de cette «équipe gouvernementale», c’est déjà trop tard ! Le gouvernement Sellal II aura été re-remanié ! Comment te dire ? C’est un gouvernement chrysalide ! Et en l’espèce, on peut réellement, au sens propre, évoquer à son sujet l’effet papillon. Dans l’acception de la durée de vie ! D’ailleurs, je marque une pause, là, à ce niveau de la chronique, à mi-parcours avant le point final pour vérifier. Vérifier quoi ? Mais que la nouvelle équipe n’a pas déjà été changée. Vous imaginez le chamboulement, la corvée ? Faudrait que j’allonge le bras vers la gomme, que je m’en saisisse et que j’efface systématiquement partout là où j’aurais écrit «nouvelle équipe gouvernementale» pour mettre à la place «ex-exécutif» ! Non ! Moi, je vous le dis, évitez comme la peste de traiter de ce sujet-là. Vous passeriez pour un réchauffeur de plats de la veille. Y a rien de pis pour un journaliste que de manipuler des sujets dépassés, «brûlés» même. Par contre, rien ne vous interdit de vous intéresser à l’état d’esprit qui a prévalu lors de la formation de ce gouvernement chrysalide. C’était quoi l’urgence, au Palais pour que le boulot soit ainsi gâché, expédié, bâclé ? Ne me dites pas qu’on a mis un pistolet sur la tempe de Abdekka afin qu’il couche sur papier cette formation. Un micro sur la tempe et sur la joue, oui, mais pas un pistolet ! Devant autant de maladresse, je dois d’ailleurs m’acquitter d’une tâche urgente. Détrôner mon mécanicien ! Le déclasser. Oui ! Jusque-là, je lui avais décerné un titre officiel à mon mécano, le Roi du bricolage. Désolé, Aâmmi Rabah, mais cette distinction un autre la mérite à ta place. Amplement. Une dernière pause avant de boucler la chronique. Pour vérifier l’état de la chrysalide. Bizarre. Moins d’une heure après le début de la rédaction de mon billet, l’exécutif est encore en place. Cet après-midi, peut-être. Demain, sûrement. En attendant, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L