Mercredi 16 Février 2011
MERCREDI 16 FEVRIER 2011 --+
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Le dicton météorologique du jour: "Janvier sec et sage Est un bon présage"
La citation du jour:
"L'eau chaude n'oublie pas qu'elle a été froide" (proverbe nigritien)
Le proverbe du jour:
"Les gens généreux font de mauvais commerçants (Balzac)
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À L'APPEL DU CNAPEST
Grève dans les lycées le 2 mars | |
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CHORFA (BOUIRA)
Trois jours et trois nuits d'émeutes
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Coup d'envoi de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011»
La fête du Mawlid a éclipsé la cérémonie d'ouverture
De notre envoyée spéciale à Tlemcen
Wafia Sifouane
C'est au mausolée de Sidi Boumediene que le coup d'envoi de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» a été donné par la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui en compagnie de la chorale du maître Sid Ahmed Serri. Réunis dans un lieu de culte très cher aux habitants de Tlemcen, les choristes ont imprégné les lieux d'une ambiance mystique propre à la célébration de cette fête religieuse en revisitant les qcids les plus connus. Tant attendue et fortement médiatisée, cette manifestation a été ouverte par la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Toutefois, la journée d'hier étant chômée et payée, les habitants de Tlemcen ont, semble-t-il, préféré rester chez eux, en famille. Aussi les rues de la ville étaient-elles plutôt désertes durant toute la matinée. De plus, il faut
remarquer que, à l'exception de quelques affiches placardées çà et là, rien n'indiquait que la ville accueillait un événement culturel de dimension internationale. On notera cependant la forte affluence des citoyens au tombeau de Sidi Boumediene, le saint patron de la ville, où ils sont venus se recueillir, perpétuant une tradition séculaire caractérisant la fête du Mawlid Ennabaoui.Ce coup d'envoi préliminaire a, par ailleurs, permis aux visiteurs de Tlemcen de constater que la ville est encore un véritable chantier. Les opérations de restauration de différents monuments patrimoniaux sont, en effet, encore en cours et les travaux de construction de certaines infrastructures ne sont toujours pas finis. Et même si on travaille d'arrache-pied pour boucler le maximum, les responsables ont déjà souligné que de nombreux projets seront réceptionnés bien après l'ouverture de la manifestation. On relèvera également l'absence incompréhensible du wali de Tlemcen lors de la cérémonie d'ouverture. S'agissant de la population, si elle est apparue peu enthousiaste, voire indifférente, en ce jour du coup d'envoi de la manifestation «Tlemcen, capitale de culture islamique 2011», il est cependant trop tôt pour conclure qu'elle snobe l'événement. Ce serait, en effet, aller trop vite en besogne, considérant la particularité de ce jour, comme nous l'avons déjà expliqué.Néanmoins, vu l'imminence de l'ouverture officielle prévue le 16 avril prochain, on ne peut s'empêcher de remarquer un certain manque dans la promotion de la manifestation et l'implication de la population dans sa réussite. La manifestation est organisée «administrativement». Or, la réussite ou l'échec d'une telle manifestation dépend aussi de l'attitude qu'aura à son égard la population locale. Considéré comme l'événement culturel majeur de l'année 2011, «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» se doit d'être à la hauteur des attentes de non seulement ses invités mais aussi des maîtres de céans. Aussi les organisateurs de la manifestation devront-ils se mettre sérieusement à travailler à l'élaboration et la mise en place d'une stratégie de communication en direction des habitants de la ville hôte. Une campagne de promotion en direction des citoyens incitera ces derniers à s'impliquer activement dans la réussite de la manifestation qu'ils feront leur et contribueront certainement à en faire un
succès aussi bien national qu'international.
Contestation dans le Machreq et le Maghreb
Un parfum de jasmin flotte sur le monde arabo-persique
Par Noureddine Khelassi
En Iran, au Bahreïn, au Yémen, en Jordanie et en Irak, dans presque tout le monde arabo-musulman, retentissent désormais les échos du soulèvement populaire égyptien. Et, demain, probablement, en Algérie, en Libye et au, Maroc. Mais si le ras-le-bol social et le désir de démocratie sont les mêmes, les contextes, objectifs et aspirations des peuples dans ces pays sont différents. Mustapha Alani, analyste au Centre de recherche du Golfe à Dubai, souligne la différenciation en indiquant que «chaque endroit interprétera les conséquences de l'Egypte à sa manière et dans son propre contexte».A contextes dissociés, revendications différentes
Sur fond de revendication des chiites
Le Bahreïn secoué par les manifestations antigouvernementales
Par Moumene Belghoul
Le Bahreïn, petit Etat du Golfe, vit des heures difficiles. Les protestations de rue se font de plus en plus prononcées et la répression policière de plus en plus rude. Les manifestations ont éclaté lundi dernier dans les villages chiites sur l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à manifester pour réclamer des réformes politiques et sociales. Les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte continuent à produire leurs effets à Bahreïn, pays à majorité chiite. Cet Etat fait figure de parent pauvre à côté des autres monarchies pétrolières de la région, ses réserves de pétrole étant pratiquement taries et la structure sociale du pays semble désormais constituer un danger pour l'intégrité territoriale. Les réseaux sociaux sur Internet jouent particulièrement un rôle majeur dans la mobilisation de la contestation. Les internautes ont appelé sur Facebook à poursuivre les manifestations, notamment à une forte
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