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Poutine défie l'Occident Choqués, les Etats-Unis et l’Europe condamnent. Le «tsar» russe, lui, savoure ce moment «historique» au Kremlin.
Le président palestinien refuse de plier Renforcé par le soutien de l’ensemble du peuple palestinien, pour qu’il reste sur ses positions malgré les pressions, le...
L'inénarrable solitude de la femme divorcée La femme algérienne divorcée occupe une place de choix dans le tout nouveau recueil de nouvelles intitulé La femme en clair-obscur,.
Actualité
Benflis : « Le discours des officiels algériens est inspiré de l’anthropologie coloniale »
« Ce discours tenus par de hauts responsables algériens, relève du reniement de soi et d’un manque de considération pour son propre peuple ».
Le candidat à l’élection présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, a tiré a boulets rouges sur les hauts responsables algériens.
« Nous devons également dénoncer avec toute notre énergie le discours officiel qui emprunte à l’anthropologie coloniale ce cliché selon lequel les algériens ne seraient pas aptes ou éligibles à l’exercice de la démocratie », a déclaré le candidat, lors d’une rencontre avec ses partisans et d’anciens moudjahidines réunis, ce mercredi dans son QG à Ben Aknoune.
Selon lui, « Ce discours tenus par de hauts responsables algériens, relève du reniement de soi et d’un manque de considération pour son propre peuple ». Ce candidat à la magistrature suprême a estimé que les responsables algériens focalisent dans leur discours politique sur les sacrifices « pour faire de la souffrance et du martyre le socle notre identité nationale ».
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Algérie: 10.000 policiers et gendarmes à Ghardaïa après des heurts meurtriers
le 19.03.14 | 13h22 | mis à jour le 19.03.14 | 17h54
Des forces de sécurité algérienne à Ghardaïa le 18 mars 2014
Près de 10.000 policiers et gendarmes ont été déployés mercredi à Ghardaïa pour tenter de rétablir l'ordre dans cette ville du sud de l'Algérie, toujours secouée par des heurts sporadiques entre jeunes arabes et berbères. Depuis le début, la semaine dernière, d'un nouveau cycle d'affrontements, trois Chaâmbas (Arabes) ont été tués et 200 personnes blessées, auxquels s'ajoutent des centaines de magasins brûlés dans ce site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Entre décembre et février, les heurts avaient déjà fait quatre morts parmi les Mozabites (une minorité berbère) et plus de 200 blessés. Mercredi, gendarmes et policiers, au nombre de 10.000 selon un haut responsable de la sécurité, se déployaient dans les principales artères de cette cité de 400.000 habitants, dont quelque 300.000 Mozabites, sous la surveillance d'un hélicoptère. La cité touristique, située à 600 km au sud d'Alger, célèbre en particulier pour son marché millénaire de bijoux, tapis et cuirs, offre depuis quelques jours un spectacle de désolation avec ses boutiques majoritairement fermées quand elles ne sont pas brûlées et noires de suie, et ses ruelles jonchées de débris. Peu de commerces ont rouvert dans les quartiers touchés, et des commerçants, craignant pour leurs biens, ont profité de la présence policière pour vider leurs boutiques. Les écoles restaient elles fermées pour le septième jour consécutif. De temps à autre, des échauffourées éclatent, surtout dans le quartier mixte de Hadj Messaoud où sont morts les trois jeunes samedi soir. Les habitants des deux communautés s'y sont barricadés avec de la ferraille et de vieux meubles. Mardi soir, les forces de l'ordre ont fait descendre des terrasses de maisons abandonnées de jeunes mozabites et arabes en train de se caillasser. Certains portaient casques et lunettes, d'autres étaient cagoulés, selon un journaliste de l'AFP sur place. Aissa, un Mozabite, ne renverra pas sa fille au lycée où elle a été frappée. "Choquée par ce qui lui est arrivé, ma fille refuse de retourner à l'école, explique-t-il à l'AFP. "En classe de baccalauréat cette année, comment peut-elle se concentrer dans ces conditions ?", s'inquiète-t-il.
La troisième et dernière étape du Tour international de Blida, rentrant dans le cadre du Grand Tour d’Algérie de cyclisme 2014 (GTAC-2014), qui a été couru sur une distance de 115 km entre Zéralda et le col de Chréa, a vu l’Erythréen Amanuel Egerzeigzaaekri remporter l’étape (3h9’54’’) et gagner du coup ce Tour international de Bilda, subtilisant ainsi la première place et le maillot jaune au coureur algérien du GSP, Azzedine Lagab, qui avait raflé la mise, la veille, en terminant l’étape à la 4e place, se contentant de garder le maillot rouge du meilleur sprinteur, tandis que le maillot à pois du meilleur grimpeur est revenu au Rwandais Jean Bosco Nsengimana.
Une troisième et dernière étape du Tour international de Blida, qui a vu 42 coureurs franchir la ligne d’arrivée sur les 54 inscrits au départ de la course, pour cause d’abandon pour diverses raisons. Amanuel Egerzeigzaaekri, qui a pris le maillot jaune, tout en décrochant le maillot blanc du meilleur espoir, reléguant ainsi l’Algérien Azzedine Lagab à la deuxième place au classement général, a réussi à s’échapper avec un groupe de 8 coureurs à 25 km de l’arrivée, juste avant d’entamer la montée de Chréa longue de 19 km, pour tenir la cadence jusqu’au bout de l’étape, aidé en cela par ses coéquipiers qui ont fourni un excellent travail tactique.
Le Tour international de Blida ainsi bouclé, le Grand Tour d’Algérie de cyclisme 2014 se poursuivra demain, avec le coup d’envoi du Tour international de Sétif prévu pour aujourd’hui. A cet effet, la caravane a quitté hier, en début d’après-midi, la ville des Roses pour rejoindre la capitale des Haut-Plateaux, Sétif, pour le Tour international de la ville. Trois étapes sont au menu de ce Tour international de la ville de Aïn El Fouara, qui sera donc entamé ce matin avec une première étape de 129 km sur le tracé Sétif-Bougaâ, puis retour à Sétif. A noter que pour ce Tour international de Sétif, le GTAC connaîtra du renfort, avec l’arrivée d’une équipe japonaise de six coureurs, qui sera ce matin, au départ de la course.
Discours de Vladimir Poutine au Kremlin, suite au rattachement de la...
Choqués, les Etats-Unis et l’Europe condamnent. Le «tsar» russe, lui, savoure ce moment «historique» au Kremlin.
Ils étaient des dizaines de milliers de Russes survoltés à avoir assisté hier en direct depuis la place Rouge, au franchissement par le président Vladimir Poutine de la ligne… rouge. Sa signature du traité «historique» actant le rattachement de la Crimée à la Russie. Et au diable les menaces de sanctions des Occidentaux ! Ce 18 mars 2014 restera, pour la postérité, une date charnière dans l’histoire des relations internationales. En décidant de bénir le «retour» de la Crimée dans ses bras, l’ours blanc a foncé tête baissée contre la volonté de ses partenaires occidentaux, les Etats-Unis et l’Union européenne.
Du coup, les effluves de la guerre froide commencent, depuis hier, à chatouiller les narines des millions, voire des milliards de personnes qui craignent un basculement aveugle dans la confrontation. Dans sa peau de tsar des temps modernes, Vladimir Poutine a joué hier à fond sur la fibre patriotique et émotionnelle de la grandeur de la Russie pour ratisser le plus large possible parmi ses compatriotes.
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Culture
Vol MH 370: la Thaïlande a détecté un appareil non identifié après la disparition
Un mur de prières pour les passagers du vol MH370, à l'aéroport international de Kuala Lumpur le 19 mars 2014
Reuters - il y a 22 minutes
La Thaïlande a repéré un "appareil non identifié" changeant plusieurs fois de direction en examinant les données radars du moment où le vol MH370 de Malaysia Airlines a perdu le contact avec le contrôle aérien, a indiqué mercredi un porte-parole de l'armée de l'air.
A la demande des autorités malaisiennes, l'armée de l'air a vérifié lundi les informations de ses radars de la région sud, a précisé Monthon Suchookorn.
Ils ont montré que le samedi 8 mars "à 00H28, six minutes après la disparition du vol MH370, un appareil non identifié volait dans une direction sud-ouest", à l'opposé de la direction prévue du Boeing 777 effectuant la liaison Kuala Lumpur-Pékin, a-t-il déclaré à l'AFP.
Cet horaire semble correspondre à la dernière transmission du transpondeur du vol MH370 (01H21 heure malaisienne, 00H21 heure thaïlandaise), quelque part entre la côte orientale de la Malaisie et le sud du Vietnam.
- "Vers la mer Andaman" -
"L'appareil est allé plus loin vers le sud vers Kuala Lumpur et le détroit de Malacca, avant de tourner vers le nord" vers la mer Andaman, à l'ouest de la péninsule malaisienne, a-t-il ajouté.
Le signal, qui "n'était pas clair et n'arrêtait pas de s'interrompre", a alors disparu, a-t-il encore indiqué, précisant que les informations avaient été transmises à Kuala Lumpur.
Interrogé sur la raison pour laquelle ces éléments étaient divulgués plus de dix jours après la disparition de l'avion, il a assuré que la Thaïlande n'avait "pas caché d'informations".
"L'appareil n'était pas dans l'espace aérien thaïlandais et n'était pas une menace pour la Thaïlande", a-t-il noté.
Et "il n'est pas confirmé que l'appareil était le vol MH370", a-t-il insisté.
Alors que l'enquête entre dans son 12e jour, les éléments connus avec certitude sont rares, parfois contradictoires, et suscitent la sidération face à ce qui apparaît comme l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aéronautique moderne.
L'avion a décollé de Kuala Lumpur samedi 8 mars à 00H41 (16H41 GMT vendredi), avec 239 personnes à bord, en direction de Pékin, avant de disparaître des écrans radars environ une heure plus tard.
Les recherches se sont dans un premier temps concentrées en mer de Chine du sud, sur la côte orientale de la Malaisie, avant que de nouveaux éléments ne les réorientent.
L'appareil a en effet dévié de son plan de vol initial consécutivement à un acte "délibéré" commis par des personnes aux commande de l'appareil, selon les autorités malaisiennes.
La disparition du Boeing 777 mobilise les efforts de plus de 25 pays dans une région plus vaste que l'Australie: du nord de la Thaïlande à l'Asie centrale pour le corridor nord (qui recouvre une partie de la Chine), de l'Indonésie au sud de l'océan Indien pour le corridor sud.
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Et s’il y avait un deuxième tour ?
Uninominal à deux tours, le scrutin présidentiel du 17 avril prochain peut, donc, dans l’absolu, déboucher sur un second tour. Sauf que, s’il venait à advenir, un second tour induirait forcément une vacance du pouvoir pendant au moins 15 jours. Explication...Suite
Uninominal à deux tours, le scrutin présidentiel du 17 avril prochain peut, donc, dans l’absolu, déboucher sur un second tour. Sauf que, s’il venait à advenir, un second tour induirait forcément une vacance du pouvoir pendant au moins 15 jours. Explication.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) L’élection présidentielle est programmée pour le jeudi 17 avril, soit deux jours avant la fin du mandat en cours du Président Bouteflika, candidat, faut-il le rappeler, à sa propre succession. Si, au soir du 17 avril, aucun des six candidats en lice n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, la loi électorale prévoit l’organisation d’un second tour qui mettra aux prises les deux candidats qui auront obtenu le plus grand nombre de voix. «Si au premier tour du scrutin, aucun candidat n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, un deuxième tour est organisé. Ne participent à ce deuxième tour que les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour», article 35 du code électoral. La même loi dispose aussi que la date du deuxième tour est fixée au quinzième jour après validation des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel. Et, exception faite des cas prévus par l’article 88 de la Constitution, l’intervalle maximum entre les deux tours est de 30 jours. La date du deuxième tour du scrutin est fixée au quinzième jour après la proclamation des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel. La durée maximale entre le premier et le deuxième tour ne doit pas dépasser trente jours. Ce délai peut être réduit à huit jours dans le cas prévu par l’article 88 de la Constitution. Article 143 du même code électoral. Ce qui précède donne à déduire qu’au cas où les résultats de l’élection présidentielle du 17 avril donnent lieu à un second tour, on sera confronté à une situation de vacance du pouvoir. Le mandat actuel du Président Bouteflika expire le 19 avril. Ce mandat ne peut d’aucune manière être prolongé. Si aucun des 6 candidats n’est élu au premier tour, au matin du 20 avril, l’Algérie sera sans président. A supposer que le Conseil constitutionnel proclame les résultats le 18 avril, c'est-à-dire le lendemain de l’élection, la date du second tour serra fixée au 4 mai. Auquel cas, entre le 19 avril à minuit et le 4 mai, l’Algérie sera sans président. Un cas de vacance non prévu dans les textes et auquel on ne peut conséquemment pallier par quelques artifices constitutionnels ou réglementaires. En fixant la date du scrutin à la veille du mandat en cours, le président sortant a agi comme s’il était assuré d’avance que l’élection ne connaîtra qu’un seul tour. La loi prévoit pourtant que l’élection présidentielle a lieu dans les 30 jours qui précèdent la date d’expiration du mandat en cours. Cette disposition est faite justement pour qu’il n’y ait pas de vacance de pouvoir dans le cas où l’élection donne lieu à un deuxième tour. S. A. I.
Les pouvoirs publics veulent une implication totale des entreprises dans l’adéquation formation-emploi. C’est l’idée-clé autour de laquelle était articulée la réunion portant renouvellement du Conseil de partenariat de la formation et de l’enseignement professionnels, qui s’est tenue hier à l’hôtel El-Aurassi. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les organisateurs ont voulu donner à cette rencontre une dynamique qui s’inscrit dans le cadre d’une meilleure prise en charge de la question de la formation professionnelle. Selon les organisateurs, «il s’agit à présent et à la lumière de l’expérience acquise et des nouvelles orientations en matière de renforcement du partenariat, d’insuffler une nouvelle dynamique aux espaces et mécanismes de concertation dans un souci d’assurer la compétitivité de l’économie, de renforcer les compétences des travailleurs, d’améliorer l’efficience de l’acte de formation et conforter l’employabilité des stagiaires, élèves et apprentis». C’est dans ce cadre, a-t-on indiqué que «le renouvellement de la composante du Conseil de partenariat et de celles prochaines, des Commissions de partenariat de wilaya sont l’occasion de promouvoir le dispositif de concertation et de sensibiliser les opérateurs et acteurs économiques sur l’importance stratégique de ces organes et sur la nécessité de renforcer le partenariat avec le système de formation permettant d’assurer, au développement économique, le capital humain». A cet effet, il a été tracé plusieurs objectifs à savoir «la dynamisation de la concertation et le dialogue intersectoriels autour des politiques et stratégies nationales de formation et d’enseignement professionnels, sensibiliser les acteurs sur leur implication dans le processus de partenariat et le développement de la formation par apprentissage dans le cadre de l’instruction n° 343 du 17 novembre 2013 de monsieur le Premier ministre, inciter les partenaires économiques à participer de manière plus effective dans les différents organes de partenariat mis à la disposition du secteur économique en tant qu’instrument d’écoute des préoccupations du secteur économique en matière de qualification professionnelle…». Cela étant, la rencontre qui a vu la présence de plusieurs ministres s’est articulée autour de deux axes. Le premier concerne «la problématique de la relation formation-emploi et de la promotion de la politique nationale de concertation et de partenariat permettant une adaptation des offres de formation aux besoins du secteur socio-économique au niveau national et local», et le second axe concerne «l’installation officielle de la nouvelle composante du Conseil de partenariat de la formation et de l’enseignement en tant que mécanismes privilégiés de concertation de la politique nationale de concertation et de partenariat». A. B.
Les partis et personnalités, boycottant la présidentielle du 17 avril prochain, tiennent à leur meeting qu’ils ont prévu, ce vendredi dans la capitale, l’avant-veille de l’entame de la campagne électorale, lors de laquelle ils ne seront pas admis comme tels.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et les services de l’administration de la Wilaya d’Alger, en charge de la procédure de délivrance des autorisations inhérentes à ce genre de manifestations, n’ont délivré le fameux quitus qu’hier mardi. Ce qui a soulagé plus d’un au sein du front du boycott même si le contraire ne semblait pas trop déranger, habitués que sont les partis qui le composent à ce que le chargé à la communication au sein du RCD, un des membres de ce front, considère comme une «guerre psychologique et celle des nerfs». Cette détermination, les présidents du RCD, du MSP, le secrétaire général de Nahda, les représentants du FJD et de Jil Jadid et Ahmed Benbitour l’ont signifiée hier, à l’occasion de leur réunion tenue au siège national du mouvement que dirige Mohamed Douibi. En effet, Mohcine Bellabbas, Abderezzak Mokri, Mohamed Douibi, Lakhdar Benkhellaf et Smaïl Hamdani et Ahmed Benbitour, ont, au bout de leurs discussions, convenu du maintien de ce rassemblement prévu à la salle Harcha à partir de 15h, après-demain, vendredi. D’ailleurs, notent-ils dans un communiqué rendu public la même journée, une commission technique a été chargée du suivi et de l’organisation à l’effet, écrivent-ils, «de réussir ce meeting» qui se veut pour eux «un message fort pour dire non à la volonté de fraude». Une réussite qui ne saurait être sans une participation massive. D’où, d’ailleurs, leur appel aux citoyens et militants à «participer massivement à ce rassemblement et exprimer ainsi, leur position pacifique quant à leur refus du fait accompli que l’on veut imposer au peuple algérien et ainsi prolonger sa crise». Sur un autre plan, les partis et personnalités qui prônent le boycott n’ont pas manqué de traiter de ce qui caractérise la scène nationale. A commencer par ce qui se passe partout dans le pays, notamment à Ghardaïa, exprimant leur «inquiétude devant la complication de la situation dans certaines régions du pays et les dérapages enregistrés, ce qui a provoqué le décès de personnes innocentes et des dégâts matériels importants». Ceci sans manquer de situer les responsabilités, en affirmant que «seul le pouvoir est tenu responsable et son manque de sérieux dans le traitement à la racine du problème ». Et les sorties «calamiteuses» de membres du clan présidentiel, notamment les boutades à n’en point finir de l’ex-Premier ministre et directeur de campagne du Président-candidat, Abdelmalek Sellal, des «écarts de langage» dont le tout dernier a provoqué le soulèvement de la région chaouie, ne sont pas en reste. C’est ainsi que le front du boycott de la présidentielle prochaine a tenu à condamner «les déclarations et autres propos de responsables du pouvoir qui alimentent les querelles et attentent à l’honneur et la dignité des Algériens dans leur identité». Des responsables dont «il était attendu qu’ils tiennent compte de la sensibilité des postes qu’ils occupent», estime-t-on parmi les partis et les personnalités du front du boycott qui estiment que «l’atteinte des sentiments des citoyens où l’arrivée au pouvoir passe par le respect de la souveraineté de ce même peuple et non pas en contournant sa volonté et en le terrorisant et en lui faisant peur». M. K.
Après un premier tour encourageant, notre équipe nationale U19 (ex-cadets garçons) disputera cet après-midi, la demi-finale de cette 9e édition des championnats d’Afrique des nations qu’abrite Nairobi, la capitale du Kenya. L’autre demi-finale opposera la Tunisie à l’égypte. Cette confrontation s’annonce difficile pour les protégés du duo Aït Abdeslam-Bouzidi vu les progrès retentissants enregistrés par ces Lusophones. Cependant, nos jeunes représentants semblent, d’après le chef de la délégation algérienne, Benturki Fayçal joint par téléphone, avoir récupéré de leurs deux rencontres disputées auparavant et surtout de celle jouée devant le Niger où nos jeunes joueurs ont été durement contrés par leurs adversaires. Cela a engendré quelques bobos, heureusement sans grande gravité. Rappelons que cette compétition verra son vainqueur qualifié aux Jeux olympiques des jeunes en août prochain et que les trois premières équipes classées disputeront le prochain Mondial-2015 de la catégorie. H. C.
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Le mot Russie est dans tous les médias du royaume. La question de Crimée a relégué d’un cran la sélection russe dans le traitement de l’information. Depuis hier, cependant, ça s’équilibre et Fabio Capello revient dans la course. Les Fennecs ne perdent rien pour attendre, d’ici peu, ils seront convoqués à la balance. Tant que le 17 juin n’est pas passé, la Belgique ne lâchera pas les Verts. C’est ainsi. Sur la Russie capellienne, l’on apprend cette semaine quelques choses. Arshavin est en indélicatesse avec sa fédération et risquerait d’être exclu du Mondial. Selon un envoyé spécial de la presse écrite royale, l’Italien Capello lui aurait déjà signifié les conditions non négociables pour qu’il puisse prétendre à un rôle dans le futur immédiat. D’un mot, faire le voyage du Brésil. Parmi elles, une discipline de fer, beaucoup plus que celle exigée des autres à cause d’une tendance à l’embonpoint, le renoncement définitif à une place de titulaire et l’engagement à ne plus commenter, encore moins à critiquer tel ou tel choix de l’entraîneur. Autant écrire qu’il est demandé au pauvre Andrey Arshavin de capituler. Ce qu’il consentira sans doute à accepter. On ne refuse pas une sélection pour aller au Brésil, même à des conditions humiliantes. La capitulation de Arshavin n’est pas une mince affaire, pourtant ! C’est comme si en 1982 ou en 1986 on avait ordonné à Belloumi de renoncer à son statut de meneur de jeu et de chanter à la gloire de celui qui l’a dégradé au rang de remplaçant ou de simple figurant sur la liste des 23. Les journalistes belges ne sont pas rassurés, pour autant. Si Capello peut se passer des services d’Arshavin c’est qu’il a des possibilités offensives beaucoup plus efficaces qu’il ne le prétend. Il est même des gens de la presse d’ici qui ne croient pas du tout à la mésentente entre la fédération, le sélectionneur et l’ex-joueur d’Arsenal. Pour eux, il s’agit d’un montage raffiné pour tromper les adversaires, d’induire en erreur et de troubler les espions de Sa Majesté le roi Philippe en vue de la rencontre entre les Russes et les Belges le 6-2014. Tellement sûrs de leur affaire que les Belges oublient de mentionner que si complot il y a, il est dirigé contre tous les adversaires pas simplement contre les Diables rouges ! Il est vrai que pour l’ensemble des médias du royaume, les Algériens et les Coréens se contenteront de rôles de figurants et qu’ils doivent hurler de bonheur de s’être déjà qualifiés. Des formules à l’emporte-pièce et des approximations genre «les Asiatiques, s’agissant des Coréens, ou des Nord-Africains, pour qualifier les Algériens, refont surface alors que ces derniers temps, ils avaient disparu du lexique. Pourquoi ce retour à cette tendance au mépris, à la déconsidération et cette condescendance ? On ne le sait. L’autre élément d’intéressement à la Russie de la part des Belges est l’inexistence, ou presque, d’informations sérieuses sur le plan de préparation de ceux de l’Oural. Marc Wilmots et son staff savent seulement la date, les lieux et le nom des adversaires des Russes pour les matchs-tests. Pas moins mais pas plus. La presse russe a été en la circonstance plus patriotique. Elle ne divulgue pas grand-chose si ce n’est des ballons d’essai (en football cela devrait être permis) ou des renseignements tronqués et/ou étriqués. L’Union belge doit, selon nos sources, organiser des séances de travail et de «coopération» avec les équipes des médias qui couvriront le Mondial et les péripéties d’avant. Sans doute pour rectifier le tir et dégager un consensus royal autour des Diables rouges. Les premiers accords semblent ne pas avoir fonctionné. L’exemple russe en la matière est bon à suivre. L’autre cause de l’intéressement général aux affaires footballistiques russes est la conviction diable rouge que lors de la bataille du groupe H, il y aura d’un côté la Belgique et de l’autre, une horde à ses trousses composée des Russes, des Algériens et des Coréens. «Personne ne nous fera de cadeau», écrit un chroniqueur maison. «Tout d’abord, poursuit-il, ni l’Algérie, ni la Russie, ni la Corée n’iront au Brésil pour nous regarder jouer et nous applaudir et aussi parce que, écrivons-le, nous sommes les favoris». Plus franc encore, un autre expert de la presse néerlandophone avertit : «Si on rate le match contre l’Algérie, on deviendra fragiles et ni les Russes, ni les Coréens n’auront la trouille face à nous.» C’est évident et c’est quelque part écrit, les médias du royaume reviendront cette semaine sur l’Algérie. Le temps de régler leur compte aux Russes. Pour l’instant, c’est l’été indien. Vigilance totale. A. M.
Ah ! Tiens donc ! Il ne va plus sur Batna Sellal ? Il se rend finalement à Tamanrasset. Mon Dieu ! Le directeur de campagne de l’homme le plus puissamment assis sur l’Algérie n’aurait pas trouvé place d’avion pour Batna et se serait alors rabattu sur Tam ? Dans quel monde vivons-nous, je vous le demande ? Un ancien Premier ministre, sympa comme tout, la blague sur le cœur, le bon mot en mode «giclage» permanent et qui n’arrive pas à réserver et à confirmer une simple petite place en avion pour une destination sur le réseau domestique ? C’est affolant ! Et c’est surtout préjudiciable pour sa mission. Je suppose qu’à l’origine, il a dû préparer un discours en direction des Batnéens chez qui il devait se rendre. Comment va-t-il alors faire face à des habitants de Tam avec, à la main, un discours conçu pour les citoyens de Batna ? Bien sûr, Sellal a répété à plusieurs reprises qu’il «ne faisait pas de différence entre les Algériens, qu’ils soient du nord, du sud, de l’ouest ou de l’est». C’est bien. Sage parole. Sauf que la gaffe étant dans l’air en ce moment, comme les particules de gasoil le sont ailleurs, imaginez un instant que Sellal prenne la parole en disant : «Je suis fier de me trouver parmi vous, ici, dans cette région qui a été le théâtre du déclenchement de la révolution. Cette portion d’Algérie où a été tirée la 1re balle contre l’occupant français.» J’essaie de me représenter mentalement la tête des notables de Tamanrasset, en train de se frotter le menton de perplexité et de se regarder entre eux visiblement un brin gênés. Et encore, là, je ne parle que de la phrase d’ouverture du discours. Connaissant l’homme, il est capable de disserter des heures entières sur le formidable potentiel de la région. Et il citerait alors les abricots et le jus N’Gaous. Pourvu Bark qu’il ne pousse pas la bonne formule jusqu’à évoquer les extraordinaires potentialités d’enneigement qu’offrent les massifs d’Arris et qui devraient concourir à améliorer nos performances en ski aux Jeux olympiques d’hiver, au cours du prochain quinquennat. La neige à Tam ! On frise l’incident. Et du coup, à cause d’un problème de réservation à l’origine, de place d’avion, on se retrouverait face à quoi ? Eh ben là aussi, faudrait envoyer illico presto Youcef Yousfi à Tamanrasset ! Dites-voir, après Tam, il doit se rendre où Sellal ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.