Mercredi 20 Août 2014

 

 

 

 

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Bouteflika répond à Mohamed VI

le 20.08.14 | 17h04

| © El Watan
 

Tout en adoptant un ton fraternel et bienveillant, le message du chef l’Etat n’a pas été dépourvu de reproches et qui, de surcroît, rappelle que l’indépendance du Maroc est en partie, la conséquence de la guerre de libération algérienne. 

Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a saisi l’occasion de la célébration de la journée nationale du moujahid, commemorant le double anniversaire de l'offensive du 20 août 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956, pour envoyer des messages codés au Roi du Maroc, Mohamed VI.

« Le choix de la date de l'offensive  du 20 août 1955 portait en lui une expression de solidarité particulièrement  avec le peuple marocain frère à l'occasion du 2e anniversaire de l'exil du Roi  Moudjahid Mohammed V, puisse Dieu lui accorder Sa Miséricorde", a indiqué Bouteflika, dans un message lu en son nom par le conseiller auprès de la présidence de la République, Mohamed  Ali Boughazi, à Skikda.

« La date du 20 août, gage de fraternité et de solidarité entre les peuples  marocain et algérien et date commune aux deux peuples, (…) nous appelle à ne pas faire cas des futilités des jours ordinaires, qui tentent de nous faire oublier cet idéal et nous amènent  à confondre entre les constantes et les variables », a souligné le chef  de l'Etat, dans son message répercuté par l’agence APS.   

Tout en adoptant un ton fraternel et bienveillant, le message du chef l’Etat algérien n’a pas été dépourvu de reproches et qui, de surcroît, rappelle que l’indépendance du Maroc est en partie, la conséquence de la guerre de libération algérienne.

« La solidarité des Algériens avec les résistants en  Tunisie et au Maroc, a généré inévitablement une prise de conscience quant  à une impérieuse libération qui a englobé, de par sa profondeur et sa dimension,  l'ensemble de la région maghrébine », a souligné Bouteflika. 

La sortie équivoque de Bouteflika intervient dans un contexte marqué par une nette détérioration des relations entre les deux Etats voisins, sur fond de désaccord sur le dossier du Sahara occidentale. Le soutien de l’Algérie à la RASD alimente des réactions de plus en plus agressives de la part des officiels marocains.

La frontière entre l’Algérie et le Maroc est fermée depuis 1994. 

 

Message du président Bouteflika à l'occasion de la journée nationale du Moudjahid

 

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,  a adressé un message à l'occasion de la journée nationale du Moudjahid marquant  le double anniversaire des évènements du 20 août 1955 et du congrès de la Soummam  en 1956, lu en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed  Ali Boughazi. En voici la traduction APS:                 "

Mesdames et Messieurs

Alors que notre peuple s'apprête à célébrer le 60e anniversaire du déclenchement  de la glorieuse révolution, aujourd'hui s'impose la commémoration du double  anniversaire de la journée nationale du Moudjahid marquant deux évènements mémorables  dans l'histoire de notre triomphale révolution. Deux évènements qui n'étaient  guère le résultat d'une fortuité, d'un concours de circonstances ou encore la  conséquence de faits isolés du contexte général de la lutte armée de notre peuple,  mais plutôt le fruit d'un travail de réflexion inscrit dans un processus aux  contours clairs et établis qui dénotait d'une logique implacable aux conséquences  probantes.         

Il est fort évident que quand un projet est sous-tendu par la réalisation  d'un objectif noble découlant d'une pensée créative et animé d'une conviction  inébranlable, d'une volonté ferme comme la révolution du 1er novembre,  alors aucune force au monde, quelle que soit son ampleur, ne saura empêcher  sa concrétisation.         

Quelques mois après le déclenchement de la glorieuse révolution, il  était donc capital de passer de l'étape du lancement à celle de l'ancrage, du  déploiement et de l'élargissement des perspectives, en reprenant l'initiative  et en imposant la logique d'une révolution imprégnée de force et de dynamique. Cette étape a commencé lorsque le chahid Zighoud Youcef, a ordonné  à ses compagnons d'engager une bataille d'envergure à travers laquelle s'élargiront  les opérations et affrontements qui étaient, jusque là, confinés dans les maquis  dans le but d'atteindre les villes, de briser le blocus médiatique imposé à  la révolution, d'étouffer le sentiment d'hésitation et de réticence et de renforcer  ses rangs en hommes et femmes, tous ralliés autour d'elle.       

Le but était également d'affirmer que le fait de porter les armes n'était  pas synonyme d'une rébellion conjoncturelle susceptible d'être réprimée par  l'arrestation ou le martyre de certains symboles de la révolution. L'expérience en matière de militantisme acquise par les pionniers du  mouvement national et la solidarité des Algériens avec les résistants  en Tunisie et au Maroc, a généré inévitablement une prise de conscience quant  à une impérieuse libération qui a englobé, de par sa profondeur et sa dimension,  l'ensemble de la région maghrébine.         

Le choix de la date de l'offensive du 20 août 1955 portait en lui une  expression de solidarité particulièrement avec le peuple marocain frère à  l'occasion du 2e anniversaire de l'exil du Roi Moudjahid Mohammed V,  puisse Dieu lui accorder Sa Miséricorde. Ainsi, le 20 août 1955, les unités de l'Armée de libération nationale  (ALN) lanceront une offensive dans la région du Nord Constantinois  qui allait démentir, de manière irréfutable, toutes les allégations qui semaient  le doute autour des capacités de la révolution et de l'indépendance de ses  décisions.          De par les acquis réalisés en faveur de la révolution au double plan  national et international, l'offensive a répercuté le sentiment de doute  et de suspicion dans les rangs de l'ennemi dont la confiance a été vivement  ébranlée. Il s'en est alors allé renforcer sa machine de répression en mobilisant  toutes ses capacités militaires, politiques et de propagande, en intensifiant  sa présence sur le terrain, feignant une victoire imminente sur ceux qu'il qualifiait  de hors-la-loi.          
Les opérations d'envergure menées par le martyr Zighoud Youcef dans  le Nord Constantinois ont eu un impact profond à l'intérieur et à l'extérieur  du pays. L'étau imposé par les forces coloniales aux régions des Aurès et de  la Kabylie a été brisé, laissant apparaître les prémices d'une solution politique  entre le gouvernement et le Royaume du Maroc. Ainsi, il a été mis fin à l'exil  du Roi du Maroc et sa famille à Madagascar, faisant alors du 20 août un gage  de fraternité et de solidarité entre les peuples marocain et algérien. Cette  date, commune aux deux peuples, illustre la communauté de destin en toutes  circonstances et nous appelle à ne pas faire cas des futilités des jours ordinaires.  Des futilités qui tentent de nous faire oublier cet idéal et nous amènent à  confondre entre les constantes et les variables.         

Un an après le premier exploit, un autre événement majeur, la tenue  du congrès de la Soummam à Ifri Ouzellaguène, est venu confirmer l'ancrage de  la révolution et la poursuite du projet de libération. Cet événement a doté  la Révolution en institutions, lui permettant de s'étendre à l'ensemble du territoire  national, de s'organiser et se structurer, augurant ainsi, à la faveur d'une  maturité, de l'approche de l'avènement de l'Algérie moderne.          

La commémoration de tels événements marquants vise à nourrir  la mémoire des générations et éradiquer la culture de l'oubli qui affaiblit,  au fil des temps, les liens affectifs avec leurs aînés et tarit les sources  de fierté des réalisations des aïeuls, favorisant ainsi leur égarement et leur  entraînement vers des références importées sapant les fondements et constantes  de leur société.                       

Mesdames, Messieurs,            

La gestion efficiente de la Révolution aussi bien à l'intérieur qu'à  l'extérieur, a mis à l'épreuve le conflit entre les bonnes et mauvaises  volontés en dépit des atrocités et des crimes perpétrés par l'ennemi contre  notre peuple. La cohésion des fronts intérieur et extérieur de la révolution  a contraint l'occupant à négocier d'égal à égal avec les représentants du Front  de libération nationale, unique et légitime représentant de la glorieuse révolution.           

Il va sans dire que les causes justes aboutissent toujours en dépit  des campagnes d'intox et de falsification concernant l'autodétermination  des peuples et le recouvrement de leur liberté et leur souveraineté, la lutte  contre le sous-développement et l'édification de sociétés basées sur les principes  de justice, de démocratie et d'innovation. Telles sont les constantes qui permettent  aux nations de préserver leur souveraineté pour laquelle elles ont payé un  lourd tribut.         

La glorieuse révolution qui a écrasé l'ennemi, éclairé les sentiers  du salut des peuples opprimés, a changé le cours de l'histoire, éliminant   l'injustice et consolidant la stabilité des relations entre Etats et peuples.  Elle a aussi renforcé les opportunités de paix, de développement et de bien-être  au double plan régional et international, tout en permettant aux peuples du  monde entier d'aspirer à jeter les passerelles de coopération et de solidarité  en vue de préserver la paix mondiale et contenir les conflits et les guerres.          

La stabilité dont jouit notre pays aujourd'hui sur fond d'agitation  régionale et géostratégique qui a malheureusement affaibli de nombreux  pays en raison notamment d'un manque d'attachement aux valeurs d'unité,   de souveraineté et de sécurité et une mauvaise appréciation des embûches  posées par les semeurs de discorde pour diviser les sociétés en vue de les  dominer.         
L'Islam que certains laboratoires et certains malveillants qui veulent  en faire une religion de violence, de discorde et de fanatisme, constitue en  vérité le ciment de l'édification des sociétés en ce sens qu'il se veut une  religion de l'unité, de l'amour, de l'action et de la coexistence.       

Aussi, l'attachement à la citoyenneté relève d'un défi qui résiste aux  tempêtes fabriquées visant à anéantir ce qui a été édifié par les sacrifices  et souffrances des peuples. Il ne s'aurait y avoir de liberté, ni dignité, ni  égalité sans un pays libre, uni et souverain où tous les complots seront déjoués.

Nous avons oeuvré durant les dernières années et nous continuons  à le faire au service de ce pays qui a souffert des affres du terrorisme et  subit des pertes humaines et matérielles considérables. Nous avons réussi  grâce à la volonté et la détermination de notre peuple à rétablir la paix et  la sérénité et déployé des efforts soutenus en faveur d'une refonte des institutions  constitutionnelles et des réalisations économiques et sociales à même de répondre  aux besoins et aspirations des citoyens notamment les jeunes.         

Nous avons aussi opté pour le dialogue et la politique de bon voisinage  avec tout le monde sans l'immixtion dans les affaires internes des Etats. L'Algérie  continuera ses démarches pour arrêter l'hégémonie, l'effusion de sang et le  démantèlement des régimes car la stabilité et la sécurité de notre pays sont  tributaires de la stabilité du voisinage, du développement et de la prospérité.        

L'Algérie a, de tout temps, dénoncé haut et fort l'agression barbare  contre la population de Ghaza. Nous avons traduit la position  traditionnelle de notre pays par des actes et des faits à travers les démarches  entreprises avec les pays frères et amis pour arrêter l'effusion du sang des  innocents ou à travers le soutien matériel et financier en faveur de nos frères  en Palestine meurtrie. Nous avons également affirmé sans cesse que la solution  dans ce pays, dont la terre a été spoliée par l'occupant, passe par l'établissement  d'un Etat indépendant et souverain avec El Qods pour capitale.                 

Mesdames, Messieurs       

Notre objectif à l'occasion de cet anniversaire mémorable nous appelle  avec insistance à nous remémorer les valeurs et la sacralité du message des  chouhadas pour permettre au peuple algérien vaillant d'y puiser les exigences  d'édification de son parcours glorieux et renforcer les acquis réalisés, armé  d'une détermination à défendre




 

 

Farouk Djouadi

Mots-clés

Algérie • Maroc • Bouteflika • Mohamed VI
 
 

Il s’apprêtait à réorganiser les cellules terroristes d’AQMI à l’est du pays

Un «émissaire» de Droukdel arrêté à Oum El Bouaghi

le 20.08.14 | 10h00

Des documents d’AQMI et des numéros de téléphone saisis.

Un émissaire de l’émir national d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) a été interpellé, avant-hier, dans la localité d’El Améria, sise à Oum El Bouaghi, suite à une opération antiterroriste menée par les gendarmes. «Cet émissaire de Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, âgé de 32 ans, a été appréhendé par les gendarmes de la section spéciale de lutte antiterroriste alors qu’il s’y rendait avec son camion de marque Daihatsu de couleur bleue immatriculé à Ouargla», selon une source de la Gendarmerie nationale.

Tout a commencé, selon notre source, lorsque la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale d’El Améria a reçu un appel téléphonique sur le numéro vert le «10 55» de la part d’un citoyen, l’alertant sur la présence, devant une station d’essence située au centre-ville, d’un homme étranger, dont ses comportements ont éveillé les soupçons de plus d’un parmi la population locale. Après quoi, les gendarmes de la section d’intervention spéciale se sont déplacés vers le lieu pour mettre hors d’état de nuire le terroriste.

«Le dangereux terroriste avait un fusil de chasse et des munitions, et il était prêt à tirer sur les gendarmes. Toutefois, les éléments d’intervention ne lui ont laissé aucune chance d’utiliser son arme à feu, ils l’ont immédiatement neutralisé. Une arrestation spectaculairement exécutée en pleine station d’essence à El Améria», explique notre interlocuteur. En fouillant le camion de ce terroriste notoire, recherché depuis 2008, les gendarmes ont découvert plusieurs documents d’AQMI et des numéros de téléphone, appartenant à des terroristes en activité dans la région.

Agé de 32 ans, il est réclamé par les tribunaux de Tébessa et Constantine pour constitution d’un groupe terroriste. Les documents qui ont été découverts en sa possession ont confirmé qu’il s’agit d’un émissaire de l’émir national d’AQMI. «Ce jeune terroriste était en mission sur l’axe Tébessa-Constantine- Souk Ahras, où il était chargé par Droukdel de relancer les attentats terroristes dans le périmètre et, surtout, de nouer des contacts avec des groupuscules terroristes qui se trouvent en Tunisie», précise notre source. Il a été désigné par Droukdel, il y a quelques mois, pour activer sur la frontière algéro-tunisienne.

«Il s’est faufilé dans la localité d’El Améria, vu que cette région abrite des milliers de nomades venus de différents coins du pays. Son but : réactiver les cellules terroristes dans la région», note encore notre source Mais, comme ce dangereux terroriste est étranger à la région, les habitants de la localité ont immédiatement alerté les gendarmes qui l’ont neutralisé.

Sofiane Abi

 

 

Laksasci : le retour au crédit à la consommation au cours du 2ème semestre 2015

le 17.08.14 | 15h33

 
	Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed  Laksasci.         
| © El Watan : Lyes. H
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed ...

Le retour au crédit à la consommation sera accompagné  par l’entrée en service de la centrale des risques prévue dès le deuxième semestre  de 2015, a indiqué dimanche à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed  Laksasci.         

"La centrale des risques sera opérationnelle au deuxième semestre de  2015", a indiqué le gouverneur en marge d’une conférence du gouverneur de l’Autorité  monétaire palestinienne sur l’expérience de son pays dans le développement  des centrales des risques. "On va créer une centrale entièrement nouvelle sous tutelle de la Banque  d’Algérie", a-t-il précisé avant d’ajouter qu’une opération de modernisation  touche la centrale déjà existante.            

"Le lancement de la centrale des risques est précédé par des préparatifs  intenses", a encore indiqué le gouverneur qui a souligné que l’Algérie peut  bénéficier de l’expérience palestinienne dans ce domaine. Pour M. Laksaci, la Banque d’Algérie est prête pour la gestion des  risques induits par le retour prévu au crédit à la consommation dans le cadre  de la loi de finances de 2015.           

Le retour du crédit à la consommation avait été décidé par la tripartie  de février dernier après avoir été suspendu en 2009 pour ne pas alourdir la  facture des importations et encourager la production nationale.           

A une question sur le Foreign Account Tax Compliance act (FATCA), signée  le 18 mars 2010 par le président Barack Obama et applicable à compter du 1er  janvier 2013 par toutes les banques étrangères, M. Laksaci a indiqué que l’Algérie  se plie à cette législation.          

Ce texte extraterritorial s'impose hors du territoire américain à des  groupes non américains et contraint les banques, partout dans le monde, à traquer  les fraudeurs au fisc américain dans la totalité de leurs filiales et à les  sanctionner pour le compte de l'administration fiscale des Etats-Unis.


 

APS
 
 

Propagation inquiétante de la fièvre aphteuse

Deux foyers dans le Dahra (Mostaganem)

le 20.08.14 | 10h00

 
	Grande menace sur les élevages avec l’avancée de la fièvre aphteuse
 
Grande menace sur les élevages avec l’avancée de la...

Deux foyers de fièvre aphteuse bovine sont signalés dans la commune de Ouled Boughalem, à la frontière avec la wilaya de Chlef. Il s’agit de deux éleveurs installés respectivement dans le douar Ouled Ziani et dans celui limitrophe de Bouzguerte. Le premier élevage appartient à un jeune éleveur ayant acquis son cheptel dans le cadre du système Ansej.

Le troupeau se compose de 8 vaches laitières et 6 veaux et velles. Le second élevage est de type familial, car il s’agit d’une vache laitière et de son veau. Ces animaux ont été déclarés atteints de la maladie et ont été abattus par les services vétérinaires relevant de la DSA de Mostaganem. Selon Abdelkader Mouissi, directeur des services agricoles, les 30 vétérinaires que compte la wilaya ont été mobilisés. Mercredi dernier, 10 000 doses de vaccin ont été réceptionnées.

Les vétérinaires, alertés par la mort d’animaux, se sont empressés de vacciner le cheptel, mais il se trouve que les bovins étaient déjà porteurs de la maladie, d’où l’inutilité de l’opération. Selon le directeur des services agricoles, la wilaya compte un cheptel de 26 000 bovins, c’est pourquoi, dira-t-il, «nous avons commandé auprès du ministère les vaccins manquants, qui sont attendus d’un instant à l’autre». Selon une source locale, les éleveurs concernés avaient pour habitude de fréquenter assidûment les marchés aux bestiaux de la région.

Des universitaires se sont fait connaître auprès des services agricoles et se déclarent disposés à aider à la vaccination de l’ensemble du cheptel de la wilaya, qui serait, selon des sources fiables, bien plus important que les statistiques officielles. Notons que tout mouvement de cheptel a été strictement interdit et une cellule de veille a été installée à la DSA afin de suivre l’évolution de la situation. Par ailleurs, des appels ont été lancés par le directeur des services agricoles à la corporation des éleveurs qui sont nombreux à s’inquiéter auprès des services vétérinaires. Ces derniers ont privilégié la vaccination des cheptels se trouvant aux frontières de la wilaya avant de traiter les autres troupeaux installés sur le plateau de Mostaganem.
 

Yacine Alim
 


21/08/2014
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