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Sports
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Syrie: 1.300 morts dans une attaque chimique, selon l'opposition
le 21.08.13 | 11h47 | mis à jour le 21.08.13 | 13h43
Un carnage a eu lieu mercredi près de Damas où l'armée aurait fait usage d'armes chimiques tuant plus de 650 personnes selon l’opposition qui a réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
Un carnage a eu lieu mercredi près de Damas où l'armée aurait fait usage d'armes chimiques tuant plus de 1.300 personnes selon l’opposition qui a réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Les autorités syriennes ont démenti ces accusations qualifiées d'"infondées" alors que la Coalition nationale de l'opposition a demandé une enquête de l'équipe d'experts de l'ONU qui se trouve déjà en Syrie. Les bombardements, d'une ampleur sans précédent, ont fait au moins cent morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui ne se prononce pas sur l'usage d'armes chimiques. En revanche, la Coalition nationale de l'opposition avance le chiffre de plus 650 tués selon elle par les armes chimiques.
L’Armée nationale populaire a commencé à passer au peigne fin la région située au nord de Lakhdaria.
La brigade de la Gendarmerie nationale sise à la cité des 250 Logements, appelée communément «Kandahar», au nord de la ville de Lakhdaria, 42 km à l’ouest de Bouira, a été la cible d’une attaque terroriste dans la nuit de lundi à mardi, apprend-on de sources sûres. Il était 23h quand une bombe explosa devant la brigade, détruisant le portail et une grande partie du mur de clôture. Les gendarmes, qui ont riposté immédiatement, ont réussi à repousser le groupe terroriste. Celui-ci tentait de prendre d’assaut la brigade. L’échange de tirs a duré plusieurs heures, selon des habitants des quartiers voisins. Ainsi, pour empêcher les renforts de rejoindre le lieu de l’attentat à temps, les terroristes ont miné le chemin qui mène vers la brigade. Au moment où les véhicules de la BMPJ s’apprêtaient à venir en aide aux gendarmes, plusieurs bombes ont explosé, d’après des témoins. Ce n’est qu’après plus d’une heure que les services de sécurité ont pu y accéder.
Inondations au Pakistan: près d'un million de personnes affectées
le 21.08.13 | 11h40
Les inondations dues à la mousson ont fait au moins 139 morts et affecté près...
Les inondations dues à la mousson ont fait au moins 139 morts et affecté près d'un million de personnes au cours des dernières semaines au Pakistan, a indiqué mercredi un responsable des services de gestion des catastrophes naturelles. "Les pluies ont affecté 931.074 personnes et fait au moins 139 morts et 804 blessés", a dit à l'AFP un haut responsable de l'autorité pakistanaise de gestion des catastrophes. Les averses torrentielles avaient déjà fait de nombreux morts au début du mois dans le nord-ouest et la métropole économique Karachi (sud), mais depuis une dizaines de jours des rivières du Penjab (centre), province la plus peuplée et grenier du pays, sont aussi sorties de leur lit. Les inondations ont affecté la population de plus 3.800 villages et détruit plus de 13.000 maisons à travers le pays, a précisé ce responsable. Les autorités pakistanaises s'attendent encore à des pluies torrentielles au cours des prochaines semaines. Plus de 470 personnes avaient perdu la vie l'an dernier au Pakistan lors d'inondations pendant la mousson. Ces inondations avaient affecté près de cinq millions de personnes, un bilan toutefois bien en deçà de la "mousson du siècle"
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Cession douteuse des actions de Sonatrach dans Anadarko La première «affaire» entre Khelil et Bedjaoui
La vente des actions Anadarko et Duke Energy que détenait la Sonatrach avait scellé, en 2003, la relation entre Chakib Khelil et Farid Bedjaoui. Pour l’heure, la justice algérienne ne s’est toujours pas intéressée à ce dossier pour déterminer les responsabilités des personnes qui ont facilité ce placement dans le fonds d’investissement Rayan Asset Management.
La vente des actions Anadarko et Duke Energy que détenait la Sonatrach avait scellé, en 2003, la relation entre Chakib Khelil et Farid Bedjaoui. Pour l’heure, la justice algérienne ne s’est toujours pas intéressée à ce dossier pour déterminer les responsabilités des personnes qui ont facilité ce placement dans le fonds d’investissement Rayan Asset Management. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Chakib Khelil a récemment nié toute relation avec Farid Bedjaoui. Dans la série d’entretiens qu’il a accordés à plusieurs titres algériens, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines a déclaré n’avoir rencontré Bedjaoui qu’à deux reprises, quand celui-ci était membre d’une délégation de Saipem. Mais il est évident que la relation entre les deux hommes est antérieure à la montée en puissance du groupe italien en Algérie. Car c’est bien l’affaire de la vente des actions Anadarko et Duke Energy qui a scellé leurs liens. Les faits remontent aux années 2001-2003 lorsque Chakib Khelil cumulait les postes de ministre de l’Energie et de P-dg par intérim de la Sonatrach. Cette période coïncide avec la création de Rayan Asset Management par Farid Bedjaoui et son beau-frère Zyad Daloul. Il serait naif de croire que Farid et Zyad se sont un jour présentés au siège de la compagnie nationale d’hydrocarbures pour demander à ce qu’on leur accorde le droit de «boursicoter» avec des actions stratégiques dont le montant dépasse les 2 milliards de dollars. Tout a été parfaitement planifié. Dans son édition du 15 août 2010, Le Soir d’Algérie publiait une rétrospective des mouvements des actions et leurs placements par Rayan. Ainsi, le compte Sonatrach a été ouvert le 22 septembre 2003 avec un apport de plus de 7 millions de dollars américains (7 506 961,98 dollars américains) en cash provenant de la vente d’actions Duke Energy Corp. Les premiers fonds ont été placés une semaine plus tard, soit le 29 septembre. Le premier apport issu de la vente des actions Anadarko date du 22 avril 2005 avec plus de 11 millions de dollars américains (11 824 782,69 $). Outre l’achat de bons du Trésor américain, Farid Bedjaoui n’hésite pas à spéculer avec l’argent de l’Etat algérien. Un des principaux «coups» de Rayan Asset Management a été l’achat, en 2007, d’actions de Energias de Portugal, la société nationale de distribution d’électricité du Portugal. Le processus d’achat a débuté le 22 février 2007 par le versement de la somme de 65 millions d’euros. Les achats d’actions se sont déroulés à intervalles réguliers jusqu’au 31 décembre 2007. Le compte dédié à l’achat du portefeuille d’actions de Energias de Portugal a été clôturé le 31 décembre 2009. Là encore, il est évident qu’une personne, ou un groupe de personnes, installé à Alger a donné son aval pour effectuer cette série de transactions. Après sept ans de service, Rayan Asset Management procède à la fermeture du compte Sonatrach le 30 mars 2010. Deux mois plus tard, au sortir de l’hémicycle de l’APN, Chakib Khelil est interpellé par des journalistes sur la question de la vente des actions. Il répond avec un large sourire : «Les fonds ont été restitués et nous avons fait un gain de 600 millions de dollars sur un investissement d’un milliard de dollars. Donc nous avons gagné pratiquement 60 % sur ces fonds. Ce qui est important de retenir, c’est que nous avons gagné 600 millions de dollars sur un milliard de dollars de placement. Et vous pouvez imaginer si nous avions un peu plus d’argent, nous aurions pu gagner un peu plus». Bien sûr, l’ancien ministre de l’Energie évitera de dire combien ont empoché Farid Bedjaoui et Zyad Daloul dans toute cette affaire. Aujourd’hui encore, le processus qui a conduit à confier ce portefeuille d’actions à Rayan Asset Management est un véritable mystère. Il est vrai que durant la phase de «négociations» Khelil détenait tous les leviers de commande du secteur de l’Energie puisqu’il était à la tête du département et de la Sonatrach. Une telle décision ne pouvait être effective qu’après saisine de l’ensemble des instances de la compagnie nationale. En 2003, l’Assemblée générale de la Sonatrach était composée des membres suivants : Brahim Ghanem, délégué à la Planification; Abdelatif Benachenhou, ministre des Finances; Chakib Khelil, ministre de l’Énergie ; Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie et Houari Khachaï, représentant de la présidence de la République. Notons que durant cette année, la Sonatrach avait eu trois P-dg : Chakib Khelil, Djamel-Eddine Khene (de mai à septembre 2003) puis Mohamed Meziane dont la nomination est intervenue 5 jours avant le lancement de la première opération spéculative par Rayan. Par ailleurs, les 13 membres du Conseil d’administration et les 11 membres du Comité exécutif de la compagnie pétrolière devaient eux aussi être au courant de cette initiative. Notons que Abdelhamid Zerguine, actuel P-dg de la Sonatrach, était lui-même membre de ces deux instances. Toutes ces personnes ont-elles voté pour la vente de ce portefeuille d’actions à travers le fonds Rayan Asset Management ? Ce n’est pas tout. Il est utile de s’interroger sur le rôle de la Banque d’Algérie, seule institution habilitée à placer l’argent de l’Etat à l’étranger, et de la Banque extérieure d’Algérie qui est chargée de gérer les avoirs de la compagnie pétrolière. Dans son édition du 15 février 2011, le quotidien El Watan apporte quelques éléments de réponse. «L’opération n’aurait pas pu être menée sans l’aval tacite du ministre des Finances de l’époque, à savoir Abdelatif Benachenhou, du P-dg de la Banque extérieure d’Algérie et du P-dg de la Banque nationale d’Algérie (BNA) qui se trouve être en même temps l’un des principaux décideurs de la Banque algérienne du commerce extérieur (BACE). Cette banque, dont le siège est à Zurich en Suisse, est détenue à 50% par la BNA. Et c’est justement la BACE qui s’est chargée de transférer en plusieurs tranches, pour le compte de la BEA, les 3 milliards de dollars de Sonatrach dans les caisses Rayan Asset Managment», écrit ce journal. Outre Benachenhou, El Watan cite les noms de Mohamed Loukal pour la BEA, de Seghir Benbouzid pour la BNA et de Mustapha Baba Ahmed pour la BACE. Dix ans après le deal passé entre Khelil et Bedjaoui, un flou total entoure cette affaire sensible. D’ailleurs, au sein de la famille des hydrocarbures, il suffit d’évoquer les actions Anadarko et Duke Energy pour provoquer un sentiment de malaise, preuve du préjudice subi par l’Etat algérien et la Sonatrach. La justice algérienne n’a pas encore ouvert ce dossier. Le sera-t-il un jour%u2008? T. H.
D’El Paso à Rayan Les actions que détenait Sonatrach sur les compagnies américaines Anadarko et Duke Energy avaient une double valeur : financière et historique. Car ces actions sont, en fait, une compensation obtenue par l’Etat algérien au terme du règlement de l’affaire El Paso. Durant les années 70, l’Algérie signait avec les Etats-Unis un contrat de livraison d’une importante quantité de GNL (gaz naturel liquéfié). Mais l’accord n’entrera pas en vigueur à cause d’un litige sur le prix de cession du gaz. L’Etat algérien obtient gain de cause suite à une procédure d’arbitrage international à travers une compensation sous forme d’actions des compagnies Anadarko et Duke Energy. Il est important de rappeler que les dirigeants algériens ont toujours refusé de vendre ces actions, même au plus fort de la crise des années 90, lorsque le pays frôlait la cessation de paiement. Un principe auquel Chakib Khelil ne semblait accorder aucune importance. Il a permis à son ami Farid Bedjaoui de spéculer avec ce portefeuille alors qu’il aurait pu prendre une décision inverse en augmentant la quote-part de Sonatrach dans le capital des deux compagnies. Ironie du sort, ou plan parfaitement élaboré durant les opérations de ventes d’actions, Anadarko engageait un arbitrage international contre Sonatrach à propos de la taxe sur les super profits. Un conflit qui a finalement tourné à l’avantage de la compagnie américaine qui a obtenu, au terme d’un accord signé en 2012, un volume de 4,4 milliards de dollars de pétrole remboursable, en plus d’un prolongement de 25 ans de la durée des gisements qu’elle exploite en Algérie. T. H.
Khatri Heddouh, président du Conseil national (parlement) de la RASD (République arabe sahraoui démocratique) est sûr de lui%u2008: il affirme en effet que l’armée marocaine est impliquée dans le trafic de drogue et ses services secrets sont partie prenante dans la création d’un groupe terroriste. Sur le volet politique de la résistance du peuple sahraoui contre la présence marocaine au Sahara occidental et Rio de Oro, le numéro un du CN de la RASD constate que, désormais, le rapport de force tant au niveau régional qu’international a changé en faveur de son peuple. Lors de son passage, ce mardi, à Boumerdès pour animer une conférence devant les participants à la quatrième université organisée dans cette ville en direction des cadres de la RASD et le Polisario, nous lui avons posé quelques questions. Écoutons-le.
Le Soir d’Algérie : Monsieur le président, les observateurs qui suivent la question du Sahara occidental constatent que les négociations entre le Royaume du Maroc et le Polisario sont à l’arrêt pour ne pas dire dans l’impasse. A quoi cela est du ? Khatri Heddouh : C’est parce que nous étions dans un processus dans lequel deux options étaient posées sur la table de négociations : celle du Polisario et celle du Maroc. Après 14 rencontres officielles et informelles avec la partie marocaine, nous avons fait le constat que la proposition marocaine ne pouvait pas être une plateforme des négociations pour une solution. Partant de ce constat le Maroc a tenté de se retirer des discussions pour ensuite les contrarier.
Lors de votre intervention devant les cadres de la RASD et du Polisario, vous avez dit que la cause de votre peuple aborde un tournant décisif. Expliquez-nous. Effectivement, nous suivions depuis 2000 jusqu’à 2006 une situation de tassement du problème sahraoui. Entre 2007 et 2011, l’on a tenté de nous imposer la solution marocaine. Ce dernier processus, à savoir le forcing pour imposer la vision marocaine est arrivé à sa fin. Présentement, grand nombre d’institutions internationales et de responsables politiques ont acquis la conviction que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui doit être respecté. De plus ces instances et responsables pensent que le meilleur moyen d’y parvenir serait le référendum d’autodétermination permettant à notre peuple de faire son choix sur sa destinée. En effet la problématique du Sahara occidental est posée désormais sur la scène internationale en termes de choix politique et sur le plan du respect du droit. Nous constatons également une relative évolution positive des USA et une légère modification du discours politique de la France par rapport à la question du Sahara occidental. Il y a également la nouvelle exigence de l’Union africaine sur l’accélération du processus de l’organisation du référendum. Enfin, la question du Sahara occidental est posée en termes de respect des droits de l’Homme et de la préservation de ses richesses. Même si le rapport de force n’a pas changé de manière radicale, des indices indiquent que ce changement avance bien.
La question sahraouie n’avance pas au sein des médias mondiaux. De plus, on a l’impression que la jeunesse sahraouie ne joue pas son rôle pour transposer la cause de son peuple au sein de l’opinion publique mondiale. A quoi est-due cette faiblesse ? Il y a d’indéniables efforts accomplis ces dernières années dans ce domaine de l’information. Sans les Sahraouis qui ont exploité les technologies de l’information et de la communication disponibles, nous n’aurions pas des témoignages réels sur la répression de la part des services de sécurité marocains dans les territoires occupés contre nos compatriotes. Dernièrement des médias importants, américains notamment, montrent plus d’intérêts et commencent à rendre publics des reportages. Faire passer son message est une affaire de militantisme et de persévérance.
Les responsables marocains et certains de leurs alliés disent que le peuple sahraoui n’a pas les moyens de créer et de gérer un nouvel Etat. Quelle est votre réponse ? Depuis le début du conflit, c’est le même discours qui est réitéré. Fort heureusement, l’expérience a démontré depuis 38 ans que les Sahraouis gèrent leurs problèmes soit dans les territoires libérés soit dans les camps de refugiés. Ceci est rendu possible grâce à la mise en place d’institutions et de structures spécialisées dans chaque secteur notamment les volets social, éducatif, politique, administratif, électoral ainsi que les problèmes basiques des citoyens. C’est cette gestion et la bonne gouvernance qui font que la confiance de notre peuple dans la résistance contre l’occupant s’élargisse davantage.
Pouvez-vous nous dire plus sur l’identité culturelle du peuple sahraoui que vous avez abordée dans votre intervention ? Il y a beaucoup de choses à dire sur cette identité, elle est sahraouie spécifique qui s’est libérée de la tentative du Maroc de l’occulter. Le Maroc a, en effet, tenté d’utiliser la culture sahraouie dans les territoires occupés pour la dépouiller de son âme et la marginaliser. Nous avons de notre part dû conserver l’armature de notre identité culturelle à travers la langue, les us, la pensée et la création. Nous organisons régulièrement des activités culturelles pour maintenir cette dynamique.
Tout à l’heure, vous avez affirmé que les services de sécurité du Polisario ont commencé à capturer des trafiquants de drogue et à saisir des quantités de stupéfiants. Expliquez-nous. Dans le cadre de la campagne protégée du Maroc et pour compenser la crise de la rareté des financements externes, il se livre effectivement à un immense trafic à travers une compagne d’exportation d’une plus grande quantité possible de kif notamment. Comme l’Algérie fait face à cette campagne, nous faisons également face à une campagne particulièrement dans les territoires occupés, sur la ligne du mur de protection. Par ailleurs, nous avons les preuves que les services de sécurité singulièrement les officiers des FAR (Forces armées royales ndlr) sont impliqué dans ce trafic. Est-il normal que dans un territoire d’une largeur de 20 kilomètres, qui plus est, est occupé par une ligne de soldats déployés, que des trafiquants y passent sans être vus avec en plus, plus de 300 kilogrammes de kif ? Il est impossible de ne pas les voir, sauf si pour des raisons de partage des bénéfices, les officiers des FAR ferment les yeux . Ces informations et les témoignages des trafiquants sont disponibles.
Vous avez dit que les services secrets de l’armée marocaine ont créé un groupe terroriste. Comment et pourquoi ? Il est question du groupe terroriste du Mujao. Au départ de la création de ce groupe, il y a eu l’enlèvement, en 2010, des membres de la société civile européenne dans les camps des refugiés sahraouis. Avant cette date, ce groupe n’existait pas. Les services secrets marocains l’ont créé et infiltré essentiellement pour semer la discorde entre les peuples sahraoui et algérien. Ce mouvement, tout le monde le sait, a perpétré l’action terroriste à Tamanrasset et d’autres actions aussi bien en Algérie qu’au niveau des pays du Sahel. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont par contre d’autres parties qui le confirment. Par ailleurs, certains groupes armés activant au nord du Mali se déplacent au Maroc. Beaucoup de gouvernements disposent de ces informations. Entretien réalisé par Abachi L.
Par Maâmar Farah Ben Bella, premier président algérien, ne termine pas son mandat suite au redressement révolutionnaire du 19 juin 1965. Son successeur, Boumediène, n’achève pas sa mission et meurt à l’hôpital Mustapha fin 1978. Chadli Bendjedid, le président de la décennie quatre-vingt, «démissionne» au cours de son second mandat. Mohamed Boudiaf prend les rênes du pouvoir en 1992. Il est assassiné à Annaba en juin de la même année. Après le court passage de Ali Kafi, Zeroual est élu le 15 novembre 1995 au suffrage universel parmi quatre candidats. Il se retirera en février 1999 et ne terminera pas son mandat. Bouteflika est sur le point d'achever son troisième mandat mais il est à bout de souffle et gouverne à partir d'un fauteuil roulant. Y a-t-il une malédiction qui traîne du côté d'El Mouradia ou est-ce ce peuple si compliqué et si difficile qui «achève» ses présidents sans pitié ? maamarfarah20@yahoo.fr
«Et malgré ça, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir accéder à El Mouradia ? Ce sont les «candidats kamikazes» ! Tata Aldjia
Le footballeur algérien Rachid Mekhloufi a été désigné, deuxième meilleur joueur dans l'histoire de l'AS Saint-Etienne, selon le mensuel Le Foot Saint-Etienne qui a établi un classement sur les cinquante meilleurs éléments du club français de Ligue 1, pour ses 80 ans d'existence. Mekhloufi est devancé par la Panthère noire et ex-international malien, Salif Keïta, désigné comme le meilleur joueur de l’AS Saint-Etienne pour l'anniversaire de l'équipe. L'Algérien, deuxième meilleur buteur du club a vécu une carrière en deux parties. D’abord comme international français de 1954 à 1958 avec un premier titre de champion de France en 1957, puis après un intermède avec la célèbre équipe du FLN. Il est revenu chez les Verts de Saint-Etienne de 1962 à 1968 où il gagna trois nouveaux titres de champions en 1964, 1967 et 1968 avec un doublé coupe-championnat en 1968, année d’arrivée de Salif Keïta. Quant à Salif Keïta, il a été champion de France en 1968, 1969 et 1970, vainqueur de la Coupe de France en 1968 et 1970 et ballon d’Or africain en 1970. Il est considéré comme le joueur qui a marqué son époque. Troisième meilleur buteur de l’histoire de Saint-Etienne, Salif Keïta avait tellement impressionné les supporters du club qui l'ont choisi, comme symbole du club pour lui rendre hommage. Au classement du magazine Le Foot Saint-Etienne, figurent de mythiques joueurs comme Robert Herbin, Michel Platini, Johnny Rep, et de nombreux africains tel le Sénégalais Eugène Njo Lea, fondateur du premier syndicat de joueurs professionnels en France. Pour les joueurs les plus récents, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang occupe la 30e place avec ses 51 buts en trois saisons sous le maillot Vert, le Franco-sénégalais Bafétimbi Gomis est 41e, le Guinéen Pascal Feidouno 49e et Kurt Zuma, originaire de Centrafrique, 50e et dernier du classement, mais récent Champion du Monde des moins de 19 ans et symbole du renouveau de l’ASSE.
L’US Open 2013, qui se déroulera du 26 août au 9 septembre prochain, sera particulièrement rémunérateur. Les deux gagnants (masculin et féminin) empocheront chacun la coquette somme de 2,6 millions de dollars, soit 1,96 million d’euros. Cette augmentation de 37% par rapport à l’année dernière fait du Grand-Chelem américain, le tournoi offrant la plus grosse dotation à ses vainqueurs dans l’histoire du tennis. Mais, les futurs gagnants ne seront pas les seuls à bénéficier de cette augmentation de la dotation. Un joueur éliminé au premier tour du tournoi touchera tout de même 32 000 dollars, soit 24 000 euros environ (augmentation de 32%). La dotation totale que se partageront les participants s’élève à 34,3 millions de dollars (environ 25 millions d’euros).
Zhor Zerari est décédée, lundi dernier, à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie, annonce-t-on auprès de sa famille. La défunte est l’une des héroïnes de la guerre de Libération et a fait partie de ces militantes rendues célèbres de par le monde, par leur rôle dans la fameuse bataille d’Alger et leur combat en général dans la fameuse Zone autonome d’Alger comme Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired et Zohra Drif. La défunte, arrêtée en 1957, aura d’ailleurs vécu l’enfer dans les prisons de l’armée française, tant en Algérie qu’en France et aura porté jusqu’à la fin de ses jours, les séquelles des lourdes tortures subies durant son incarcérations. Cela ne l’a jamais empêchée d’embrasser une carrière de journaliste et même de poétesse. La défunte est également issue d’une famille qui compte de nombreux héros de la Révolution, dont son oncle, Rabah Zerari, dit le commandant Azzedine qui avait malmené l’armée coloniale dans la région de Palestro avant d’être nommé adjoint du chef d’état-major général, Houari Boumediène. K. A.
Par Kader Bakou En juin dernier, Gérard Depardieu, confiait au Journal du Dimanche qu’il voulait avoir la nationalité algérienne. L’acteur et producteur d’origine française, qui a désormais la nationalité russe, a expliqué qu’il aimerait avoir sept passeports. «Je vais d'ailleurs demander celui de l'Algérie et d'autres encore», a-t-il ajouté. L'acteur a expliqué que ces passeports l'aideront à se rendre dans plusieurs pays sans visa, lui qui vit et travaille actuellement en Russie, en France, en Belgique et aux Etats-Unis. Dans ce même entretien, Depardieu se présentait comme «un citoyen du monde», «poussé» à s'expatrier. «Je suis un citoyen du monde. Un homme libre. Un acteur franco-russe», dira-t-il en conclusion. On ne sait pas si Depardieu a fait une demande officielle de passeport algérien, mais au cinéma, il l’a fait. En effet, dans la bande-annonce du film Les Invincibles de Frédéric Berthe, l'acteur y incarne Jacky, un arnaqueur criblé de dettes qui va demander la nationalité algérienne, et qui prend sous son aile Momo (Atmen Kélif), un surdoué de la pétanque. Gérard Depardieu ne sait certainement pas que la nationalité algérienne est la plus difficile à avoir dans le monde, à cause, peut-être, da la bureaucratie que nos avons héritée de la France, pays qui l’a poussé à s’expatrier. Pour avoir (ou renouveler) son passeport, le «citoyen» algérien, né en Algérie, de parents algériens, qui a passé sa scolarité en Algérie, détenteur d’une carte d’identité nationale et d’un livret de famille de la République algérienne démocratique et populaire, doit déposer dans son dossier un certificat de nationalité. Et pour avoir le certificat de nationalité, il faut déposer un dossier comportant, notamment, un acte de naissance du concerné, de son père et de son grand-père… K. B. bakoukader@yahoo.fr