Actualités
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SANTÉ Ould-Abbès rouvre le dialogue avec les syndicats |
Le ministre de la Santé a rencontré hier les différents syndicats relevant de son secteur. Il a établi un calendrier de rencontres avec chacune des formations syndicales. Il a également promis de privilégier le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes socioprofessionnels soulevés par la corporation. Suite... |
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BOUMERDÈS : DES JEUNES DE SI-MUSTAPHA FERMENT LA RN12 «Donnez-nous de l'argent !» |
Des dizaines de jeunes de la ville de Si Mustapha, dans la wilaya de Boumerdès, ont fermé à la circulation la RN12 reliant Thénia et Tizi-Ouzou laissant fulminer des centaines d'automobilistes qui, une autre fois, se retrouvent piégés. Les manifestants ont obstrué cet important axe routier à l'aide de blocs de pierres, de pneus et de troncs d'arbres. Suite... |
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LE GÉNÉRAL-MAJOR BOUSTEILA AU PREMIER RESPONSABLE DE LA GENDARMERIE DE BÉJAÏA : «Gagner la confiance des citoyens» |
En marge d'une campagne d'information et de présentation des bilans à travers les groupements, le colonel Ayoub, chargé de la communication de la Gendarmerie nationale, a été, hier, l'hôte de la capitale des Hammadides, où il a détaillé les nouvelles technologies et systèmes de travail dont sera doté ce corps constitué. Suite... |
La taxation fiscale sur la téléphonie mobile, effective depuis juin 2010, devrait générer mensuellement quelques centaines de millions de dinars au profit du secteur de la culture. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Prévue dans la loi de finances complémentaire pour 2009, la mesure de taxation sur la téléphonie mobile est, enfin, entrée en vigueur dès le début juin 2010. Un arrêté daté du 1er avril 2010, paru dans le Journal officiel du 30 mai 2010 et signé par les ministres des Finances et de la Culture, détermine les modalités d'application des dispositions de l'article 85 de l'ordonnance n°09-01 du 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire pour 2009. Cet article 85 institue une taxe sur la téléphonie mobile versée au profit du Fonds national pour la promotion et le développement des arts et des lettres (FNPDAL). Dorénavant, les opérateurs de téléphonie mobile devront payer une taxe de 0,5 % sur leur chiffre d'affaires mensuel. L'arrêté interministériel précise que cette taxe est recouvrée comme un impôt direct et doit être payée mensuellement. Pratiquement, le paiement s'opère sur déclaration des impôts et taxes perçus au comptant ou par voie de retenue à la source auprès du receveur de la direction des grandes entreprises. Le produit de cette taxe est recouvré et versé «intégralement » au compte d'affectation spéciale n°302-092 relatif au FNPDAL. Avec l'objectif, affiché alors, de restituer les droits d'exploitation de la production musicale par les trois opérateurs qui ont lancé des sons sur les mobiles moyennant paiement par leurs clients. Ainsi, les sociétés Mobilis, Orascom Télécoms Algérie et Wataniya Télécoms Algérie, sont tenues dorénavant de payer cette taxe. Ce qui devrait représenter pour ces trois opérateurs une charge fiscale, évaluée à quelques centaines de millions de dinars qui profiteront au secteur de la culture. Un chiffre approximatif calculé sur la base du chiffre d'affaires mensuel moyen réalisé par l'opérateur leader, qui a affiché en 2009 un résultat annuel de l'ordre de 136 milliards de dinars et quelque peu supérieur à celui des deux autres opérateurs. Un calcul qui tient également compte de la différence de revenus entre les trois opérateurs et de la nécessité d'une appréciation affinée des chiffres communiqués par les opérateurs. C. B.
Mondial : GROUPE C (3E ET DERNIÈRE JOURNÉE) : CET APRÈS-MIDI (15H ALGÉRIENNES) AU LOFTUS VERSFELD DE PRETORIA : USA-ALGÉRIE La quête de gloire plus forte que le rêve américain
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Le rêve américain a toujours constitué une part de la vie des milliards de personnes sur la planète terre. Les Algériens ne sont pas en reste, grands migrateurs qu'ils étaient et qu'ils n'ont jamais cessé d'être. Mais voilà, cet après-midi à Pretoria, en match de Coupe du monde, l'Amérique n'est pas une simple destination. C'est une étape de transit pour un groupe de footballeurs nés et grandi en France dans sa majorité. La quête de gloire est plus forte que le rêve américain.
De notre envoyé spécial en Afrique du Sud, Mohamed Bouchama
Le 38e match de cette phase opposera les USA à l'Algérie. Ce n'est pas le 64e rendez-vous du calendrier, donc pas une finale, mais le choc de cet après-midi à Pretoria en a tout l'air. Le vaincu a toutes les chances du monde de rentrer à la maison. Le vainqueur passera à l'étape suivante, sous condition pour les Algériens de jouer les prolongations. En fait, seul un succès par deux buts d'écart permettra aujourd'hui à Saâdane et ses joueurs d'entrevoir le Free State Stadium de Bloemfontein qui accueillera, dimanche prochain, les huitièmes de finale contre le leader du groupe D, dominé jusque-là par le Ghana qui disputera ce soir une «finale» pour le leadership contre l'Allemagne. Une victoire par moins de deux buts, et c'est la calculette qui tranchera. On n'en est pas encore là. La confrontation algéro-américaine, une première dans toute l'histoire du football mondial, a tout d'un duel sans merci. Physiquement et mentalement, les deux formations ont disputé deux gros matches en ce début de cette compétition. Les Verts n'ont récolté qu'un point au prix d'une mémorable bataille contre les Anglais, vendredi passé, à Cape Town. La Slovénie avait commencé par titiller les camarades de Yahia qui ont échoué dans leur premier examen passé à Polokwane. Les Yankees ont été d'une déconcertante régularité au cours de la première semaine du Mondial. Le nul face aux Anglais a donné des ailes aux joueurs de Bradley qui croyaient que la Slovénie est une proie plus facile. 45 minutes d'égarement leur étaient presque préjudiciables, n'était le sursaut d'orgueil de Donovan et compagnie pendant la suite des débats. N'était l'arbitrage par trop africain du Malien Dramane Coulibaly, les States auraient déjà un pied en 1/8es de finale. Le nul des Américains et des Slovènes a préservé les chances des Algériens, tout compte fait. Le coup de pouce de l'arbitre malien, exclu de la Coupe du monde à cause de la bourde de son assistant qui a signalé un hors-jeu imaginaire sur le but de Dudu mais également sa prestation globale jugée très moyenne, est un signe du destin peut-être. Les Verts qui sont, avec les Black Stars du Ghana, les seuls représentants du continent à pouvoir croire à une qualification au deuxième tour, doivent pourtant croire surtout en leur potentiel pour faire la différence.
Un mental de fer
Et bien plus. Une maîtrise de soi infaillible est recommandée à Belhadj et ses coéquipiers qui iront à la rencontre d'un adversaire qui ne recule devant rien. Les Etats-Unis, puissance mondiale dans différents secteurs, sont, aujourd'hui, ce pays régulièrement présent aux phases finales. Depuis 1990, les américains n'ont manqué aucune phase finale. C'est vrai qu'ils n'ont rien gagné sur le plan des résultats. C'est juste s'ils étaient parvenus en huitièmes de finale à domicile en 1994 puis étaient quarts de finaliste en 2002 en Corée du Sud-Japon. C'est une sélection qui progresse réellement. L'année dernière, elle a disputé la finale de la Coupe des confédérations jouée ici même en Afrique du Sud, ne s'inclinant que très difficilement face au Brésil (2-3) après avoir longtemps mené par 2-0. Le sélectionneur américain peut, à cet effet, s'appuyer sur la stabilité de ses troupes conduites par des cadres (Da Marcus, Beasley, Landon Donovan et Steve Cherundolo), qui comptabilisent trois phases finales de Coupe du monde au compteur (1998, 2002 et 2006). L'Algérie, de retour à une Coupe du monde après 24 ans d'éclipse a du retard en la matière. Beaucoup même. C'est une traversée du désert qui a l'âge d'un certain nombre de joueurs qui composent l'effectif de Rabah Saâdane. Ce dernier le sait. Lui qui a écrit son histoire durant les deux premières expéditions du football algérien au Mondial. D'abord en tant qu'adjoint puis en solo, à Mexico. Une édition (1986) qui a marqué négativement le sélectionneur algérien. «Saâdane l'altitude» est devenu un refrain pour tous ceux qui avaient essuyé la douche écossaise cette année-là. C'est un entraîneur revanchard qui revient sur la scène des grands. Et cette rage de vaincre l'anime, lui et ses poulains. Cet après-midi, les camarades de Lacen ont besoin d'un trop plein de volonté et de courage pour enrayer les certitudes des USA.
Marquer l'histoire par… deux buts
C'est en effet grâce à cette vertu de solidarité et de sacrifices que les Verts peuvent espérer. Seulement, marquer l'histoire passe inévitablement par des buts. Les Algériens n'ont pas soulevé les filets de leurs adversaires, le match des Emirats mis à part, depuis le choc des quarts de finale de la récente CAN en Angola contre les Eléphants de Côte d'Ivoire. Un match qui a laissé les observateurs internationaux bouche bée. Eux qui voyaient bien les Fennecs repartir, surtout après la raclée contre les Malawites, chez eux plus tôt que prévu. Depuis ce match-référence, les attaquants de la sélection de Saâdane ont été plombés par le mauvais œil. Le gri-gri africain a cloué les pointes. Même les défenseurs qui apportaient la solution (Halliche, Yahia et Bougherra) ont perdu leur sens du but et de la délivrance. L'inefficacité de la ligne offensive a été posée comme un problème collectif par différents interlocuteurs. Joueurs, entraîneurs et observateurs ont convenu à mettre cette impuissance des Algériens à marquer des buts sur le dos de toute l'architecture dessinée par le sélectionneur national, Rabah Saâdane. Ce dernier est resté stoïque. Confiant qu'il est à voir venir la solution. Le déclic attendu pourrait-il survenir aujourd'hui devant un ensemble américain qui a pris la mauvaise habitude d'encaisser les buts sur des situations plutôt privilégiées par les Verts ? Les quelques variantes proposées durant les deux séances d'entraînement effectuées à Pretoria n'ont pas ressorti une nette amélioration. En dépit d'une très forte envie de se surpasser affichée par les Djebbour, Matmour et autre Boudebouz. Le salut viendrait-il d'ailleurs ?
M. B.
Mondial : LES USA SONT LE TROISIÈME PAYS DE LA CONCACAF À RENCONTRER L'ALGÉRIE
Eviter la (mauvaise) passe de 3 !
Le football algérien a très peu affronté les sélections et clubs de la zone Concacaf, d'où sont issus les Etats-Unis d'Amérique, adversaires de l'EN cet après-midi en Coupe du monde.
Les Algériens avaient rencontré deux sélections de cette région qui a présenté trois pays à cette 19e édition du Mondial (USA, Mexique et Honduras) alors que le quatrième, le Costa Rica, a été sorti des barrages face à l'Uruguay. Il s'agit de Cuba et du Mexique, et les deux rendez-vous étaient tous deux amicaux. Le premier s'est joué le 29 mai 1974 à Alger. Les Cubains ont battu la sélection algérienne drivée à l'époque par le Roumain Makri (0-1). L'EN s'était présentée sous la composition suivante : Ouchen, les défunts Khedis, Madani et Hadefi, Ighil, Fergani, Lalmas (Salhi), Bachi (Belbahri), Betrouni (Ali Messaoud), Dali, Gamouh. Onze ans plus tard, le 7 décembre 1985 à Monterrey, face au Mexique du Serbe Bora Milutinovic, l'Algérie entraînée par… Rabah Saâdane qui préparait le Mondial 1986 s'est inclinée par 2-0, réalisations signées par Negrete et Boy (sp). Saâdane, qui affrontait la sélection du pays organisateur, a évolué durant cette rencontre amicale avec l'effectif suivant : Drid, Sadmi, Kechamli, Megharia F., Chaïb M., Kaci-Saïd Mohamed, Benkhalidi, Bouiche Nasser (MCA), (Djefdjef), Yahi, Menad, Meddane, (Meghichi Saïd). Seuls Drid, Megharia, Kaci, Saïd et Menad avaient fait la campagne mexicaine. Avec un bilan aussi mitigé des Algériens face à des sélections de cette Confédération qui n'a, comme l'Afrique et l'Asie, aucun titre mondial dans son escarcelle, il est à espérer que nos Verts ne réalisent pas la (mauvaise) passe de trois.
M. B.