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Pour sa première action publique, l’Association des journalistes de la wilaya de Béjaïa (AJB) organise, le 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, une conférence-débat au Théâtre régional de Béjaïa
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Lors d’un séminaire internationale les concernant
Les victimes du terrorisme empêchées de s’exprimer
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Accusé de viol d’une Algérienne
L’affaire de l’ex-agent de la CIA à Alger rebondit
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Emeutes de Zemmouri
Le policier auteur du coup de feu sous mandat de dépôt
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Edition du Mercredi 28 Avril 2010
Editorial
L’heure des choix
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Sans aucune gêne, la France va, le 14 juillet, rendre hommage à son passé colonial, à ses tirailleurs africains dont on connaît la contribution au génocide contre les Algériens, et à sa “grandeur” coloniale qui, à l’échelle algérienne, est comptabilisable en plus de 1,5 million de martyrs.
Le gouvernement algérien se trouve devant une équation insoluble. Sa réponse sur le projet de loi sur la criminalisation de la colonisation est attendue aujourd’hui.
Soit il entérine un projet en se payant une crise grave avec Paris, soit il ne donne pas suite et aura le rôle ingrat de celui qui se déjuge.
Entre passion et pragmatisme, Alger doit résoudre cette équation tout seul. Sans le Vietnam qui ne semble pas disposé à ouvrir un front avec Paris. L’idée de base, lancée par un député FLN, a fait son chemin et a été endossée, à contrecœur, par son appareil et le reste du gouvernement. Alors qu’on pensait que la cause en valait la chandelle, car la colonisation est un crime imprescriptible et personne n’osera dire l’inverse, voilà qu’on doute que le projet arrive à son terme.
Les raisons qui militent pour l’aboutissement du projet sont aussi nombreuses que celles qui militent pour son abandon.
Les partisans du pragmatisme avancent les arguments selon lesquels ce projet n’a pas été mûrement réfléchi, qu’il a débordé le gouvernement et qu’il ouvrira une guerre ouverte avec la France qu’Alger n’est pas prets à assumer.
Les partisans de la sanction soulignent que l’Algérie est en droit d’être à l’avant-garde de ce combat, que les crimes coloniaux de la France n’ont jamais débouché sur des “excuses” françaises et que faire marche arrière équivaut à renier nos valeurs fondatrices de la Révolution algérienne.
Face à ce dilemme, et même si le côté pragmatique l’emporte souvent dans la realpolitik, il est intéressant de se poser une autre question qui est absente du débat : mais qu’a fait la France pour ne pas s’exposer à la colère algérienne ? À l’heure où l’on disserte sur cette décision politique d’une extrême importance, Paris débloque 16 millions d'euros pour fêter “le cinquantenaire des indépendances” de ses 14 anciennes colonies africaines. Sans aucune gêne, la France va, le 14 juillet, rendre hommage à son passé colonial, à ses tirailleurs africains dont on connaît la contribution au génocide contre les Algériens, et à sa “grandeur” coloniale qui, à l’échelle algérienne, est comptabilisable en plus de 1,5 million de martyrs.
Et s’il fallait d’autres griefs, on est en droit de s’interroger sur la ligne conductrice de Paris depuis l’infamante loi positivant le colonialisme en 2005, sur l’affaire des moines qui est instrumentalisée par la justice française et qui va rebondir médiatiquement, le calvaire de notre diplomate Hasseni ou encore cette politique de double standard qu’il s’agit de s’excuser au Rwanda et de nier les crimes en Algérie. Ceci, si l’on exclut l’accueil raciste qu’est en train d’avoir le film de Bouchareb qui met déjà le feu au Festival de Cannes.
Les Algériens ont le sang chaud, mais savent faire la part des choses en pouvant se dire que ce n’est pas le moment opportun. Il est seulement regrettable que Paris soit gouverné par des pyromanes qui, dès qu’ils entendent le mot Algérie, sortent les allumettes.
M. B. |
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Edition du Mercredi 28 Avril 2010
Sport
4 000 participants au Marathon d’Alger
Il aura lieu le 4 juin prochain
Par : M. A. H.
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Plus de 4 000 athlètes sont attendus pour participer à la seconde édition du Marathon international d’Alger, prévu le 4 juin prochain dans la capitale. C’est ce qu’a déclaré l’organisateur de ce grand rendez-vous sportif, M. Abdelmadjid Rezkane lors d’un point de presse organisé mardi à Dély-Ibrahim. “La participation à la deuxième édition du Marathon international de la ville d'Alger, prévu le 4 juin prochain, devrait dépasser la barre des 4 000 athlètes”, a affirmé l'organisateur de cette manifestation M. Madjid Rezkane avant d’ajouter : “Ces milliers de participants de différentes nations sont attendus au départ de la
2e édition du Marathon international de la ville d'Alger.
La première édition organisée le 1er novembre dernier a vu la présence d'environ 3 000 participants. Donc, c'est déjà un point positif pour nous. C’est un nouveau record.” Des pays européens mais aussi africains ont déjà confirmé leur participation à ce marathon.
À j-37 avant son coup d’envoi,
La France, l'Autriche, la Corée,
la Grande-Bretagne, le Maroc, la Tunisie, l'Ethiopie et le Kenya, ont déjà confirmé leur participation à ce rendez-vous, a précisé l'organisateur. La seconde édition du Marathon international d’Alger comprendra trois épreuves simultanées pour différentes catégories d'âge. L’épreuve phare est celle sur 42 km, une seconde sur 11 km et une troisième épreuve sur 20 km. Le départ des trois courses sera donné à partir du complexe olympique Mohamed- Boudiaf d’Alger (stade du 5-Juillet), et l'arrivée du marathon est prévue à la Grande-Poste au centre d’Alger. En parallèle à ce marathon, deux autres courses seront organisées à l'occasion. L'une concernera les jeunes (8-12 ans), issus des écoles de la commune de la capitale et l'autre est réservée aux handicapés. Il est à rappeler que l'édition 2009 a été remportée par Ali Belkerdoussi sociétaire de l'ANP chez les hommes, et Abla Bendebah sociétaire du Chabab club Nacéra-Nounou (Alger).
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www.liberte-algerie.com
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