211-/-MERCREDI 30 JUILLET 2014
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MERCREDI 30 JUILLET 2014
Mercredi 30 Juillet 2014
الأربعاء 30 جويلية 2014 م
Saha Ftourkoum
صح فطوركم
Israël veut raser Ghaza Le bilan provisoire s’élève à 1159 morts et 6700 blessés depuis le début de l’agression israélienne... |
Libye: une importante base militaire tombe aux mains des islamistes
La principale base militaire à Benghazi, dans l'est libyen, est tombée mardi aux mains de groupes islamistes, au moment où les autorités impuissantes font...
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Un mort, des blessés et des dégâts matériels....
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Actualité
Berriane replonge dans la violence
Des maisons incendiées et des blessés. Et voilà les démons de la violence qui se réveillent encore une fois, dans...
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International
Israël veut raser Ghaza
Le bilan provisoire s’élève à 1159 morts et 6700 blessés depuis le début de l’agression israélienne...
Dans l'extrême précarité, les Ghazaouis s'abritent des combats dans les écoles
Sitôt reçu l’avertissement de l’armée israélienne, des dizaines de familles sont allées dans la panique...
L'info en continu |
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Israël veut raser Ghaza
le 30.07.14 | 10h00
Le bilan provisoire s’élève à 1159 morts et 6700 blessés depuis le début de l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne. Devant l’absence d’initiatives sérieuses visant à mettre un terme à l’agression, le massacre de civils par l’armée israélienne risque de se poursuivre longtemps encore.
Ghaza
De notre correspondant
La nuit de lundi à mardi fut l’une des plus dramatiques et des plus violentes depuis le lancement de l’opération militaire israélienne «Bordure protectrice», dans la bande de Ghaza. Une intensification sans précédent des bombardements a entraîné la mort de dizaines de Palestiniens, en majorité des civils. L’aviation, l’artillerie et la marine de guerre israéliennes ont bombardé en même temps toutes les localités, y compris les camps de réfugiés. La situation a atteint le comble de l’horreur. Partout c’est la même image insoutenable de corps d’enfants, de femmes et d’hommes déchiquetés par les bombes israéliennes. Benjamin Netanyahu a transformé les rues de Ghaza en rivières de sang.
Suite à un bombardement intensif, l’enclave palestinienne a été plongée dans l’obscurité. La seule station électrique de Ghaza venait d’être touchée. Israël veut tuer les Ghazaouis à petit feu. Situés au nord-ouest du camp de réfugiés de Nousseirat, les réservoirs de cette centrale, qui maintenaient encore en état de marche les hôpitaux, ont été atteints par plusieurs obus. Selon des sources officielles palestiniennes, la remise en état prendra plusieurs mois.
L’enclave palestinienne, qui vivait déjà depuis 2006 une crise chronique en énergie électrique, va désormais tout droit vers la catastrophe. Bientôt les citoyens n’auront plus aucune goutte d’eau potable. Et ce n’est pas tout. Les risques d’inondation de quartiers entiers par des eaux usées sont réels, les stations de pompage et de traitement étant maintenant à l’arrêt. Cet état de fait va fatalement engendrer de graves problèmes de santé publique. La population entière est menacée par les épidémies.
Malgré le désastre, l’armée israélienne a poursuivi ces dernières 48 heures ses attaques avec un rare acharnement. Dans l’après-midi de lundi, premier jour de l’Aïd El Fitr, les bombardiers israéliens ont commis un nouveau crime. Ils ont largué des bombes sur un jardin public, dans le camp de réfugiés d’Eshaty, à l’ouest de la ville de Ghaza. La majorité des victimes sont des enfants, en tout, une dizaine ont été tués. Quant aux blessés, ils se comptent par centaines. Un autre assassinat de sang-froid commis par Tel-Aviv : surpris par un bombardement, les quatre enfants de la famille Bakr ont été littéralement déchiquetés sur une plage alors qu’ils s’amusaient à courir derrière un ballon.
Israël assassine des enfants de sang-froid
Le bombardement a été effectué par un drone, avion espion sans pilote muni de caméras sophistiquées. Le gouvernement israélien ne peut invoquer aucune excuse. Il savait sur qui il tirait. Ce n’est pas la première fois que des attaques de ce genre ciblent des enfants. Comme toujours, fidèle à ses mensonges et aux grandes lignes de sa politique de désinformation, l’armée israélienne a refusé d’endosser la responsabilité de ce nouveau meurtre. Des enfants qu’au fond Israël ne considère pas comme des êtres humains. Il peut donc les tuer sans remords.
Le gouvernement israélien a accusé la résistance palestinienne d’avoir commis ce carnage. Ce massacre est survenu juste après l’élimination par des combattants des brigades Ezzedine El Qassam, la branche armée du Hamas, lors d’une opération d’infiltration audacieuse derrière les lignes ennemies, de 10 soldats israéliens. L’opération du Hamas a eu lieu à l’est du quartier de Chedjaiya, où des centaines de Palestiniens ont été ensevelis sous les décombres de leurs maisons bombardées aveuglément par les chasseurs israéliens. Le meurtre d’enfants par l’armée israélienne fait penser à une ignoble opération de vengeance de Tel-Aviv. Cet assassinat fait des soldats israéliens des criminels en puissance.
Quelques minutes pour fuir
Affrontements intercommunautaires
Berriane replonge dans la violence
le 30.07.14 | 10h00
Des maisons incendiées et des blessés. Et voilà les démons de la violence qui se réveillent encore une fois, dans cette ville de Berriane, jadis paisible et coquette.
Le soir même du premier jour de l’Aïd El Fitr, alors que de partout des voix s’élèvent et des personnes se mobilisent pour une grande action de réconciliation entre les communautés ibadite et malékite, des pyromanes ont tenté de mettre le feu aux poudres, hier matin, à Berriane, à 45 km au nord du chef-lieu de wilaya. Le choix de cette date et de ce lieu de relance de la violence est-il fortuit ? Rien n’est moins sûr. Selon des témoignages recueillis sur place de sources diverses, les incidents ont éclaté vers 20h30 sur la RN1, qui traverse la ville, lorsqu’une femme «arabe», qui marchait sur le trottoir attenant au cimetière ibadite qui fait face à la polyclinique de la ville, a été victime de jets de pierres provenant du quartier mozabite.
Des jeunes «Arabes» qui étaient juste à côté, à proximité du café Miki, se sont tout de suite portés à son secours et se sont accrochés avec de jeunes Mozabites. L’incident a rapidement pris de l’ampleur pour se transformer en bataille rangée entre les jeunes des deux communautés. La nuit aidant et les forces de l’ordre prises au dépourvu, plusieurs quartiers, tels que Kef Hamouda, El Madagh et surtout le vieux quartier de Baba Sâad ont été entraînés dans l’engrenage de la violence. Des cris de femmes et d’enfants appelant à l’aide, fusaient de ce dernier quartier d’où montait vers le ciel un nuage de fumée noire. «Il y a des maisons qui flambent au bas du quartier, au moins sept d’entre elles ont été incendiées par les Mozabites qui continuent d’harceler les habitants, les sommant de sortir de chez eux», crie un jeune coiffé d’un casque de moto pour se protéger des jets de pierres et de bouts de métal.
D’ailleurs, nous avons rencontré, sur notre chemin sinueux dans ce dédale de ruelles menant vers le vieux quartier, plusieurs personnes blessées allant se faire soigner dans des lieux discrets, loin des services de sécurité. Les détonations de grenades lacrymogènes ont retenti toute la nuit pour tenter de repousser les assaillants, sans résultat. Ceux-ci avaient l’avantage du terrain difficile d’accès. Des cocktails Molotov ont été lancés sur les terrasses des maisons et même dans certaines petites boutiques des quartiers qui ont fait les frais des pyromanes qui étaient bien armés.
Des centaines d’automobilistes et de camionneurs ont été pris au piège aux deux extrémités de la ville, créant, à leur corps défendant, un embouteillage de plusieurs kilomètres, espérant une accalmie pour traverser la ville, passage obligé pour tout usager de la route à cet endroit. «Depuis que ces affrontements se déroulent ici à Berriane prenant en otages, à chaque convulsion intercommunautaire, les usagers, le contournement de cette ville à problèmes aurait dû être réalisé depuis bien longtemps», peste un cadre de Sonatrach qui, venant de Hassi Messaoud, devait rejoindre, avec sa petite famille, Alger pour célébrer le deuxième jour de l’Aïd avec ses parents.
En dépit des passages répétés du camion bélier de la police pour dégager la voie des amas de pierres et de toutes sortes d’objets hétéroclites qui jonchaient le bitume, celle-ci restait impossible à emprunter compte tenu des jets ininterrompus de cocktails Molotov et de pneus enflammés qui déboulaient des hauteurs de la ville. Malgré la présence de dizaines d’éléments antiémeute de la police, ramenés de la caserne de l’Unité républicaine de sécurité (URS) de Gar Ettaâm sur la route de Guerrara, les affrontements, qui ont duré toute la nuit pour se poursuivre le lendemain, n’ont cessé de redoubler d’intensité.
Plusieurs policiers ont été blessés, mais en l’absence de réponse de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, nous n’avons pas pu avoir de bilan sur le nombre de blessés et d’arrestations. Une rumeur insistante sur les lieux laisse entendre qu’il y aurait une victime décédée des suites de ses blessures.Nous n’avons, encore une fois, pas pu confirmer cette information, les services hospitaliers de Berriane et de Sidi Abbaz à Ghardaïa, contactés par téléphone, ont pour leur part déclaré n’avoir enregistré aucun décès à leur niveau. Hier à 16h, les affrontements se poursuivaient.
K. Nazim
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Ouadhias (Tizi Ouzou) : Un jeune enlevé puis libéré
le 30.07.14 | 10h00
Un jeune de 29 ans, Tarek H., fils d’un entrepreneur, a été enlevé lundi vers 1h, près du chef-lieu de la commune d’Aït Bouadou, daïra des Ouadhias, à une trentaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou.
La personne a été kidnappée par trois individus armés qui l’ont conduite vers une destination inconnue, selon des sources locales concordantes, qui ajoutent que les ravisseurs ont contacté les membres de sa famille pour exiger une rançon contre sa libération. D’autres sources parlent de l’intervention des forces de sécurité pour poursuivre les kidnappeurs, qui auraient relâché l’otage après un échange de coups de feu. Le jeune enlevé a été libéré après quelques heures seulement de captivité, non loin du village Ibadissen, dans la commune de Aïssi Youcef, au sud de Tizi Ouzou, aux environs de 4h30.
Mais on ignore les circonstances exactes de sa libération. «Il y a beaucoup de versions. On ne sait pas exactement, pour le moment, comment ce jeune a été libéré. Une chose est sûre, après son enlèvement, les membres de sa famille ont été contactés par les ravisseurs qui ont réclamé une rançon. Une plainte a été déposée à la gendarmerie par les parents de la victime», nous a expliqué un élu. Par ailleurs, notons que cet énième rapt dans la wilaya de Tizi Ouzou intervient trois jours seulement après la libération d’un otage à Beni Zmenzer, après dix jours de captivité. Il s’agit, pour rappel, de Amar Gada, un ancien émigré âgé de 67 ans, qui a été relâché après plus d’une semaine de mobilisation citoyenne.
La population a ainsi, à travers des actions de rue, réussi à faire plier les kidnappeurs, comme elle a remis sur le tapis l’exigence de la mise en place d’une structure de forces de sécurité dans la commune, une région livrée à elle-même, comme l’ont si bien souligné les villageois. Le phénomène des kidnappings prend de l’ampleur, notamment dans le flanc sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Les entrepreneurs, les industriels et les commerçants sont les cibles privilégiées des auteurs de ces rapts. Le nombre d’enlèvements enregistrés dans la wilaya dépasse 80, depuis l’apparition de ce phénomène, dans la région, en 2005.
Hafid Azzouzi
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Des combats entre milices rivales risquent de faire sombrer le pays dans la guerre civile
La Libye au bord du gouffre
le 30.07.14 | 10h00
Les puissantes milices de Misrata et de Zenten — qui se disputent avec acharnement le pouvoir et le contrôle des immenses réserves de pétrole du pay s— s’affrontent depuis le 13 juillet dernierà Tripoli à coups de roquettes et d’obus de blindés.
Le temps risque de donner raison au défunt Mouammar El Gueddafi. Le renversement par l’OTAN de son régime en 2011 a provoqué un tel chaos que la Libye risque tout bonnement aujourd’hui de se désagréger. Depuis l’arrivée du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir sur des chars britanniques, qataris et français, le pays est plongé dans un conflit intertribal et interethnique qui va chaque jour crescendo et que rien ne semble pouvoir arrêter.
L’incapacité des nouvelles autorités – arrivées au pouvoir après des élections en trompe-l’œil auxquelles les Libyens n’ont accordées aucun intérêt – à prendre l’ascendant sur la multitude de milices armées créées par des seigneurs de la guerre durant l’agonie de la «Jamahiriya arabe libyenne» et à imposer un semblant d’ordre, a aussi fini par transformer la Libye en un sanctuaire du terrorisme. Ce cocktail explosif menace à terme de déstabiliser toute la région.Le Mali, l’Algérie et la Tunisie en font déjà les frais. Ouverts aux quatre vents, les immenses stocks d’armes et de munitions légués par le colonel El Gueddafi peuvent alimenter des actions terroristes pour une durée de dix ans.
Les pays occidentaux – qui ont scellé à la hâte le sort du colonel El Gueddafi et de sa famille au cours de l’été 2011 en dépit des avertissements de l’Union africaine (la guerre et l’élimination de El Gueddafi étaient un choix dès le départ) – semblent, quant à eux, avoir pris la décision de refiler le cadeau empoisonné de la gestion de l’après-El Gueddafi à l’Algérie, à l’Egypte et à… l’ONU. Sarkozy, Obama et Cameron savaient probablement, dès les premiers jours de la chute du colonel El Gueddafi, que la stabilisation de la Libye allait être coûteuse tant sur le plan militaire que financier. Les risques d’enlisement étaient grands d’autant que le pays présentait déjà les symptômes avancés d’une «somalisation». Dans les faits, il n’y a pas d’autorités libyennes. Il y a un pouvoir fantoche.
En première ligne, Alger et Le Caire se voient donc contraints pour faire face à la menace, de dépenser des milliards de dollars pour renforcer la sécurité à leurs frontières et s’équiper en armes.
La Somalie du Maghreb
Ces investissements forcés sur la sécurité se feront au détriment de programmes de développement. Sans nul doute, la sécurisation de la Libye sera un gouffre financier et une tombe pour de nombreux soldats de la région. Pendant ce temps, l’Union européenne et les Etats-Unis se sont contentés d’organiser quelques conférences internationales lors desquelles ils ont proposé leur expertise en matière d’organisation d’élections démocratiques…alors que les milices, dont certaines reçoivent leurs ordres de l’étranger, avaient déjà commencé à dépecer méthodiquement le pays.
Jusque-là épargnée par la terreur, Tripoli est devenue aussi, à l’instar de Benghazi dans l’est du pays où l’armée et les troupes du général Haftar combattent des milices proches du courant islamiste libyen, un terrain d’affrontements privilégié pour des seigneurs de guerre locaux. Les puissantes milices de Misrata et de Zenten – qui se disputent avec acharnement le pouvoir et le contrôle des immenses réserves de pétrole du pays – s’y affrontent depuis le 13 juillet dernier à coups de roquettes et d’obus de chars d’assaut. L’enjeu ? Le contrôle, dans un premier temps, de l’aéroport de la ville. Les combats d’une rare intensité ont déjà fait plus d’une centaine de morts et près de 500 blessés. Et aucune accalmie ou trêve ne pointe à l’horizon. Les personnalités qui incarnent l’autorité libyenne n’ont même pas pu obtenir hier un arrêt des combats pour éteindre un immense incendie qui s’est déclaré dans deux importants réservoirs de carburants non loin d’habitations jouxtant l’aéroport international de Tripoli. Le sinistre risque de provoquer une catastrophe humanitaire et environnementale aux conséquences imprévisibles.
Si cette situation de guerre perdure, il faut appeler les choses par leur nom, la population risque d’être à court de vivres et de carburant. A la longue, les combats peuvent même dégénérer en guerre civile, la société étant fortement militarisée et les clivages régionaux et tribaux très forts. Actuellement, plus personne n’est épargné par ce déchaînement de violence. Pas même les représentants de pays occidentaux qui ont fait en sorte en 2011 que le vent des révoltes arabes souffle aussi sur la Libye. Directement prises pour cible et sentant que le pays est en train de se fragmenter, la plupart des ambassades occidentales ont décidé cette semaine de mettre la clé sous le paillasson et de quitter de toute urgence le navire. Bien évidemment, leurs ressortissants ont été appelés aussi à les suivre sans délai.
Objectivement, pour le moment, on voit mal ce qui pourrait mettre un terme à l’engrenage infernal dans lequel est entraînée l’ex-Jamahiriya. Tout le monde semble s’être installé dans une impitoyable logique de vendetta. Seule, peut-être, la lassitude de la guerre pourrait faire aimer de nouveau aux Libyens la paix civile.
Zine Cherfaoui
Une attaque «terroriste» dans le Xinjiang fait des dizaines de morts
La Chine face au terrorisme
le 30.07.14 | 10h00
Une «attaque terroriste» a fait des dizaines de morts et de blessés au Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la Chine, a annoncé, hier, l’agence de presse officielle Chine Nouvelle.
Un gang d’assaillants «armés de couteaux» a attaqué lundi matin – veille en Chine de la fête de l’Aïd El Fitr marquant la fin du Ramadhan – un poste de police et des bâtiments officiels dans le district de Shache – ou Yarkand dans la langue ouïghoure –, a indiqué Chine Nouvelle. «Des dizaines de civils à la fois ouïghours (principale minorité musulmane au Xinjiang) et hans (Chinois de souche) ont été tués ou blessés», a-t-elle précisé, citant la police locale. «Les policiers présents sur les lieux ont abattu des dizaines de membres de la bande (des assaillants) qui s’en prenaient aux civils et aux véhicules qui passaient», selon l’agence officielle, ajoutant que «d’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agit d’une attaque terroriste préméditée».
Selon Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, une organisation d’exilés, 20 Ouïghours ont été tués et 10 autres blessés dans des affrontements qui ont fait 13 morts dans les rangs des forces de l’ordre, ces dernières ayant arrêté 67 personnes. Le porte-parole cite une source locale, mais les informations en provenance du Xinjiang restent difficiles à vérifier.
La Chine a connu ces derniers mois une série d’attaques meurtrières dans des lieux publics, au Xinjiang et en dehors de la région, imputées par les autorités à des islamistes ouïghours. Dans un commentaire signé, Chine Nouvelle qualifie l’attaque d’«acte blasphématoire» contraire à «l’esprit du Ramadhan». En réaction aux attentats attribués aux terroristes, commis dans la région, Pékin a annoncé une vaste campagne de lutte antiterroriste, qui s’est traduite par au moins 13 exécutions, des centaines d’interpellations et des condamnations en masse au terme de procès expéditifs, souvent accompagnés d’exhibitions publiques de «terroristes» dans des stades.
En dépit de cette campagne, cette dernière attaque témoigne des difficultés de l’appareil sécuritaire chinois à juguler la frange radicalisée de la population ouïghoure, dans cette immense province semi-désertique frontalière avec huit pays d’Asie centrale, dont l’Afghanistan.
Des groupes de défense des droits de l’homme estiment que la politique répressive menée par Pékin à l’encontre de la culture et de la religion des Ouïghours alimente les tensions et les violences dans la région.
Rédaction internationale
Sahara occidental : Plus de 60 prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines
le 30.07.14 | 10h00
Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a affirmé que la présence de plus de 60 prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines traduit «la résistance du peuple sahraoui déterminé à arracher sa liberté et son indépendance», a indiqué hier l'agence de presse sahraouie (SPS).
Dans un message de vœux adressé aux détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, à l'occasion de l'Aïd El Fitr, le président sahraoui a précisé que «la présence de plus de 60 détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines traduit la résistance du peuple sahraoui déterminé à arracher son droit légitime à la liberté et à l'indépendance». Le président Abdelaziz a mis en garde contre «la politique d'escalade de la répression et la violation flagrante des droits de l'homme par les autorités d'occupation marocaines au Sahara occidental», soulignant que «la priorité de la politique d'occupation consiste à briser l'unité nationale du peuple sahraoui et à entamer la crédibilité de la direction, de sa lutte et de son représentant unique et légitime, le Front Polisario».
APS
Equipe Nationale : M’Bolhi à signé à Philadelphia
le 28.07.14 | 10h00
Le portier de la sélection nationale, Ouahab Raïs M’Bolhi, s’est officiellement engagé avec la formation américaine de l’Union Philadephia, pensionnaire de la Major League Soccer (MLS). Le désormais ex-portier du CSK Sofia (Bulgarie) devient ainsi le premier Algérien à évoluer dans le championnat américain. Il a paraphé, dimanche, un contrat de trois ans pour un transfert estimé à 300 000 euros. Très en vue lors du dernier Mondial brésilien avec la sélection nationale, M’Bolhi, qui a été formé à l’Olympique de Marseille, était pisté par plusieurs formations européennes.
Tarek Aït Sellamet
Fonds monétaire international
Prévisions de croissance en baisse pour 2014
le 26.07.14 | 10h00
Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2014, évoquant de «mauvaises surprises» économiques venues des Etats-Unis ou de Chine et l’aggravation des «aléas géopolitiques» en Ukraine et au Moyen-Orient. D’après les nouvelles projections, la croissance mondiale passera de 3,2% en 2013 à 3,4% en 2014 puis 4,0% en 2015.
Ces prévisions sont en retrait de 0,3 point pour 2014 par rapport à celles d’avril, ce qui s’explique, souligne le FMI, par les résultats effectifs enregistrés au premier trimestre et par le fléchissement de la demande intérieure des pays émergents. La révision à la baisse est due essentiellement, selon le FMI, à des facteurs ponctuels, mais aussi au ralentissement de la demande dans les pays émergents et aux risques immédiats liés aux tensions géopolitiques et au regain de volatilité des marchés financiers.
Dans sa dernière «Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale (PEM)», le FMI explique que la reprise économique a continué, mais à un rythme irrégulier et que des aléas négatifs subsistent estimant que «les pouvoirs publics doivent poursuivre leurs efforts pour assurer une croissance plus vigoureuse». Pour le FMI, le ralentissement de la croissance mondiale a été plus marqué que prévu au premier trimestre 2014 en raison surtout de revers temporaires, notamment la forte correction de l’accumulation antérieure de stocks et les effets sur la demande d’un hiver particulièrement rude aux Etats-Unis.
Mais la croissance économique a aussi été décevante en Chine, où les autorités ont durci leur action pour freiner l’augmentation du crédit et l’activité sur le marché immobilier. L’institution estime notamment que les pays émergents et les pays en développement n’ont pas tous les mêmes priorités, mais beaucoup d’entre eux n’ont guère de marge de manœuvre pour relever la croissance si les aléas négatifs venaient à se concrétiser.
«Ces pays doivent limiter autant que possible les facteurs de vulnérabilité extérieure, notamment en laissant leur taux de change s’adapter aux chocs financiers externes. Certains doivent contenir les déséquilibres budgétaires et les tensions inflationnistes.» Beaucoup de pays avancés et de pays émergents et en développement doivent mettre en œuvre des réformes structurelles pour rehausser l’investissement et la croissance économique, selon le FMI, dont les projections tablent sur un rebond de la croissance mondiale à mesure que les contraintes temporaires s’atténueront et que les mesures prises récemment pour soutenir la croissance commenceront à produire leurs effets.
Zhor Hadjam
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ENCORE UN CHANGEMENT À LA TÊTE DE SONATRACH Le limogeage du président-directeur général de Sonatrach constitue un signal mauvais pour l’étranger. Un changement, au demeurant incompréhensible, qui soulève le problème du déficit managérial ainsi que le rôle effacé duSuite... |
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CHANGEMENT À LA TÊTE DE SONATRACH Sans surprise, Abdelhamid Zerguine, le P-dg de la Sonatrach, a été relevé de ses fonctions pour être remplacé par son vice-président Amont, Saïd Sahnoun. Perçu par nombre d’observateurs comme tout aussi responsable que l'ancien patron de la compagnie publique dans le déclin que connaît la production, le ministre de l'Energie est lui aussi Suite... |
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