Mercredi 30 Juin 2010 --L'Expression

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LES ATTEINTES SE MULTIPLIENT À L’ENDROIT DE L’EMBLÈME NATIONAL
Après les manifestants, ce sont les imams...
Mohamed Sadek LOUCIF
  - Mercredi 30 Juin 2010 - Page : 24

Le drapeau national est bafoué par les descendants de ceux qui l’ont abreuvé de leur sang.

En l’espace de quelques semaines, le drapeau national a subi l’inimaginable en Algérie. Il a été souillé par les descendants de ceux qui l’ont abreuvé de leur propre sang. Le ton de la honte a été donné à Annaba. Des émeutiers de la cité Sidi Salem, ont brûlé l’emblème national. Pis, ils ont brandi le drapeau de la France. Celui sous lequel la nuit coloniale a duré 132 ans. La misère sociale ne peut justifier cet acte. Le fait est très grave. Et il prend des proportions alarmantes.
Lundi dernier, Dar El Imam à Alger a été le théâtre d’un indicent qui donne froid dans le dos. Un nombre important d’imams présents à un colloque organisé par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ont refusé de se lever pour saluer l’emblème des sacrifices consentis pour l’Indépendance de l’Algérie. En mal de fatwa, ces clercs de l’inquisition verte ont mis l’hymne national au registre de la bidaâ. Rien que cela! De tels actes représentent un danger réel pour le pays. Ils portent atteinte aux symboles de la nation.
Aussi, ils remettent en cause jusqu’aux fondements de l’Etat, a commencer par la Constitution. Le dernier amendement du texte fondamental condamne toute atteinte aux symboles du pays. Lesquels symboles ont été forgés par une lutte sans merci pour l’Indépendance. Là se décline l’atteinte aux principes fondamentaux de la Révolution algérienne. Ces actes portent également atteinte à l’une des constituantes de l’identité nationale. Il faut le crier haut et fort: personne n’a le droit de toucher au drapeau national. Il est le bien de tout un peuple. Seulement, il appartient à l’Etat de protéger les symboles de la nation.
Et cet Etat est représenté par ses ministres. Alors, qu’attend Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs pour faire respecter les lois de la République par des imams réfractaires? D’autant que leurs mensualités sont assurées par l’Etat. Au lieu de prendre les mesures qui s’imposent, le ministre s’est contenté de condamner l’acte et de faire sortir ses auteurs des lieux où se tenait le colloque. Les lois existent et il faut les appliquer M. le ministre. Et c’est au nom de ces mêmes lois que l’avenir de quatre lycéens a été sacrifié. Les faits remontent au mois de janvier de l’année dernière. Des élèves du lycée Okba Ben Nafaâ avaient brandi le drapeau français dans l’enceinte de l’établissement. La réaction de l’administration ne s’est pas fait attendre. Les quatre élèves ont été tout bonnement exclus. Les choses ne sont pas restées à ce stade. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale, avait menacé de les poursuivre en justice. Alors, pourquoi ce deux poids, deux mesures?
La loi est au-dessus de tous. Et elle doit être appliquée dans toute sa vigueur. Surtout quand il s’agit de préserver les symboles de la nation.


 L'Expression

SUCRE, HUILE, FARINE ET LAIT
L’état s’attaque aux monopoles
Achira MAMMERI
  - Mercredi 30 Juin 2010 - Page : 3

Y. BOUGHERIRA
Le gouvernement a annoncé l’ouverture de plusieurs enquêtes sur ces produits très demandés durant le mois du Ramadhan.

L’étau se resserre sur les spéculateurs. Le ministère du Commerce vient de lancer une enquête pour déterminer les sources de l’anarchie que connaît le marché local, spécialement celui des aliments de base comme l’huile, le sucre et la farine. Le premier responsable du secteur, Mustapha Benbada, a annoncé hier, en marge d’une séance plénière à l’APN, «qu’il ne s’agit pas là d’une démonstration de force à la veille du mois de Ramadhan, mais que la démarche s’inscrit dans une série de mesures initiées par l’Exécutif pour libérer le marché des spéculateurs qui font la loi et déterminent les prix, souvent au détriment du pouvoir d’achat des citoyens pris au piège». Benbada réussira-t-il là où son collègue El Hachemi Djaâboub a échoué? Grand signe de cet échec, le recours à l’importation du ciment pour inonder le marché et faire baisser les prix.
Un voeu non exaucé, puisque les prix n’ont pas bougé. Ils ont même parfois augmenté.
Hier, le ministre a exposé devant les députés, le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n°03-03 du 19 juillet 2003 relative à la concurrence.
Ce projet de loi vise à enrichir certaines dispositions de l’ordonnance sus-citée en vue de leur harmonisation et de leur adaptation aux différentes évolutions intervenues depuis 2003.
La loi prévoit, notamment la réactivation du Conseil de la concurrence qui sera doté de moyens d’action dans le domaine de la régulation du marché. Ces amendements touchent aussi bien la composition du conseil que son organisation, ses missions et ses règles de fonctionnement et visent essentiellement la réactivation de cette importante institution et sa réhabilitation dans son rôle de régulateur du marché.
De plus, le ministre a évoqué l’impérieuse nécessité de mettre en place des mécanismes efficients de régulation qui soient en mesure de garantir l’exercice de la liberté d’industrie et de commerce dans des conditions qui assurent une loyale concurrence et protègent l’économie nationale.
Les pouvoirs publics, selon les termes de ce projet «devront, en même temps, accentuer la surveillance des marchés de produits qui, en raison de leur impact sur le pouvoir d’achat du citoyen, doivent être mis à l’abri de toute manoeuvre spéculative et déloyale, à travers un suivi régulier des conditions de fonctionnement de la chaîne de production et de commercialisation».
Le deuxième projet de loi présenté par Benbada reprend à peu près les mêmes objectifs assignés au premier texte.
Il s’agit de la loi modifiant et complétant la loi n°04-02 du 23 juin 2004, fixant les règles applicables aux pratiques commerciales,
Destinés à apporter les correctifs nécessaires aux dérèglements observés sur le marché, notamment les pratiques spéculatives sur les prix au détriment des consommateurs, les amendements proposés renforcent les obligations légales des agents économiques en matière de respect des marges et des prix et aggravent les sanctions applicables aux pratiques commerciales illicites. La loi permet aux autorités compétentes d’intervenir pour définir la marge bénéficiaire appliquée aux aliments convoités par les spéculateurs à chaque fois qu’un dépassement est constaté.
Le président de la République, lors du Conseil des ministres tenu le 11 mai, avait relevé que dans les conditions actuelles, la maîtrise de la régulation du marché a révélé ses limites, face aux effets de la libéralisation incontrôlée des circuits de distribution, aggravée conjoncturellement surtout, par des pratiques spéculatives et parasitaires au détriment des citoyens.
«J’entends qu’aucune règle de liberté du commerce ne soit invoquée à l’avenir pour justifier la limitation des capacités de l’État à imposer des pratiques commerciales loyales et à réprimer les spéculations qui nuisent aux citoyens», avait-il averti.


 



30/06/2010
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