Mercredi 30 octobre 2019

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(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

 

 

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Les juges en grève : Verdicts différés pour les détenus d’opinion

 

October 30, 2019

Le procès de six détenus d’opinion emprisonnés pour port du drapeau amazigh s’est tenu le 22 octobre, au tribunal de Sidi M’hamed. Le procureur de la République avait requis deux ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende.

Le verdict dans le procès des six détenus d’opinion, incarcérés à la maison d’arrêt d’El Harrach, n’a pas été rendu hier, pour cause de grève des juges. Les six détenus (Messaoud Leftissi, Tahar Safi, Bilal Bacha, Khaled Oudihat, Meharzi, Djaber Aïbèche Hamza) sont retournés à la prison sans connaître la décision de la justice. Pourtant, l’espoir avait germé le matin chez les familles et leurs soutiens en voyant le convoi de la police entrer au tribunal de Sidi M’hamed.

«Les familles et les avocats avaient espoir, lorsque les détenus ont été emmenés au tribunal. Ils pensaient que le juge allait se présenter et prononcer son verdict. L’attente a duré une bonne partie de la journée. Mais à la fin, tout le monde est parti déçu», s’offusque Me Yamina Alili, membre du collectif de défense.

Le procès de six détenus d’opinion, emprisonnés pour port du drapeau amazigh, s’est tenu le 22 octobre au tribunal de Sidi M’hamed. Le procureur de la République avait requis deux ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende. Le prononcé du verdict était prévu pour hier. Les détenus ont été arrêtés lors de la marche du vendredi 21 juin, juste après le discours du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major sur le port du drapeau amazigh.

Présentés le 23 juin devant le juge d’instruction de la chambre 11 du tribunal de Sidi M’hamed, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour «atteinte à l’unité nationale» (art. 79 du code pénal). Pourtant dans ses premières déclarations,le Syndicat national des magistrats (SNM) avait affirmé que les verdicts seront rendus. Issaad Mabrouk, président du SNM, avait été clair : «Les juges rendront les verdicts dans toutes les affaires jugées, malgré la grève.» D’autres déclarations contrediront cette annonce.

Les avocats enragent de ne pas pouvoir disposer d’informations sur les détenus dont ils espéraient la libération après le procès. «Les juges étaient absents de leurs bureaux. Ils avaient organisé le matin un rassemblement devant la cour d’Alger. A l’exception des greffiers et des agents chargés de l’opération de remise de certains documents, comme le certificat de nationalité et le casier judiciaire, relancée aujourd’hui, les juges étaient absents.

Il y avait uniquement les procureurs de la République pour la présentation des personnes. Les juges d’instruction étaient absents. Et puis même si tu les approches, ils ne veulent pas parler. Les juges se cachent derrière l’obligation de réserve», signale Me Alili.

Arrestation de Ben Mohamed

Aujourd’hui, d’autres détenus d’opinion devraient être présentés devant le tribunal de Bab El Oued pour l’énoncé des verdicts dans la même affaire (port du drapeau national et atteinte à l’unité nationale). «Nous craignons que cela finisse par un report comme c’est le cas aujourd’hui. Il n’y a rien dans la loi qui oblige le juge à prononcer dans un délai déterminé le verdict. Nous attendons ce soir pour voir quelle réaction auront les juges», signale l’avocate.

Les familles des détenus, des représentants de partis politiques et d’associations ainsi que de simples citoyens sont venus en nombre pour le sit-in auquel a appelé Arezki Challal, père du détenu et porte-parole du Collectif de défense des familles des détenus d’opinion. Après s’être regroupés dans la salle d’audience, ils grossiront la marche des étudiants.

Par ailleurs, signalons l’arrestation d’Ahmed Ben Mohamed, membre de la direction de l’ex-FIS. L’annonce a été faite par l’avocat Abdelghani Badi sur sa page Facebook. «Il a été arrêté chez lui par la gendarmerie de Rouiba. C’est la seule information que j’ai pu avoir de son fils avec qui je suis en contact.

Cette arrestation, prévisible, a sûrement un lien avec ses déclarations lors des marches du vendredi. Le chef d’inculpation est évident ‘‘atteinte au moral de l’armée’’. C’est le même chef d’inculpation pour Bouregaâ, qui devait être remis en liberté, si la loi était appliquée par les juges», croit savoir l’avocat. La garde à vue du leader de l’ex-FIS devrait être prolongée en raison de la grève des avocats, selon l’avocat. 

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36e Mardi du Hirak étudiant :

Une mobilisation sans faille

 

 October 30, 2019

Alger, 29 octobre. 36e acte du hirak des étudiants. Il est un peu plus de 10h. Un soleil éclatant darde ses rayons sur la place des Martyrs. La place se remplit petit à petit de manifestants matinaux. La police est également présente en force.

La foule s’élargit rapidement. Elle s’agglutine devant l’une des deux bouches du métro de Sahate Echouhada. De prime abord, on constate qu’il y a plus de monde que les derniers mardis. Sans doute l’effet Novembre qui promet pour ce vendredi une mobilisation exceptionnelle.

10h30. Le cortège scande solennellement Qassaman avant de s’ébranler. Ambiance des grands jours. La marée humaine enchaîne par un émouvant «Taya El Djazaïr !» Patriotisme à fleur de peau. Exacerbé justement par la date fatidique et ô combien symbolique du 1er Novembre. La foule répète : «Allah Akbar, rah djay Novambar !» (Dieu est grand, Novembre arrive). Une variante de ce même refrain ajoutait cette formule : «Allah Akbar, echaâb yeteharar !» (Dieu est grand, le peuple se libérera). Il commence à faire chaud. Sur les premières pancartes brandies, ces mots : «Tayhia El Djazair horra moustaquilla» (Vive l’Algérie libre et indépendante) ; «Djazair horra dimocratia» (Algérie libre et démocratique) ; «Libérez les détenus, libérez l’Algérie»…

Dans la procession, il y a toujours un noyau dur d’étudiants irréductibles mais, comme de tradition, énormément de citoyens de différents horizons. Peut-être même un peu plus hier. Parmi eux, nombre de retraités. Beaucoup de femmes. Certaines sont venues avec leurs enfants, comme cette dame dont le fils, haut comme trois pommes, drapé d’une bannière Jaune et Noir rappelant la tunique de l’USMH, arbore fièrement cet écriteau : «Dégage Gaïd Salah ! Toi, aussi bien que Bensalah. Pas de vote cette année. Etat civil, pas militaire !» A l’approche de Bab Azzoune, ce nouveau slogan féroce fuse de la bouche des contestataires : «Fiqou ya echiyatine, Gaïd Salah tehha el Poutine !» (Réveillez-vous lèche-bottes, Gaïd Salah s’est incliné devant Poutine).

«Ellaâb H’mida we recham H’mida»

Sur une pancarte, le nom du chef de l’Etat par intérim est décliné en «Abd El Cadre» Bensalah. Allusion à l’allégeance que l’ancien président du Sénat exprimait de façon démonstrative au Président déchu, même lorsqu’il était réduit à l’état de «cadre» photographique trimballé de cérémonie en cérémonie. L’auteur de cette pique écrivait donc : «Abd El Cadre Bensalah ne représente pas les hommes libres. Rendez-vous le 1er novembre !» Bachir, venu comme tous les mardis et vendredis de Ath Mansour (wilaya de Bouira), a concocté ce message qui ne manque pas, lui non plus, de mordant : «Les prétendus hostiles à la main de l’étranger quémandent le secours de Poutine de l’étranger».

Ce 36e mardi, on pouvait entendre aussi ce leitmotiv devenu l’un des chants les plus prisés du répertoire militant du hirak : «Dégage Gaïd Salah, had el âme makache el vote !» (Pas de vote cette année). Les manifestants répétaient encore, sur un air de Mawtini «Baouha el khawana, bahouha !» (Ils ont vendu la patrie). Autre hymne qui sortait des tripes, celui où les marcheurs adressent cette complainte rageuse à Ali La Pointe: «Ya Ali Ammar, bladi fi danger.

Nkemlou fiha la Bataille d’Alger. Makache marche arrière, eddoula fourrière. El yed fel yed neddou l’istiqlal» (Ali Ammar mon pays est en danger. Nous allons continuer la Bataille d’Alger. Pas de marche arrière, le gouvernement est à la peine. Main dans la main on arrachera l’indépendance). Sur les pancartes brandies, les messages sont clairs : «Bye-Bye système, pas de vote cette année !» écrit un citoyen. Une dame a ces mots acerbes : «Vous avez pillé le pays. Les élections ? Ellaâb h’mida we recham h’mida. Faqou ! Dégage !» Dans le lot, on pouvait lire également, pêle-mêle : «Ni dialogue ni élections avec toutes ces pressions» ; «Un pouvoir illégitime ne peut produire que des actes illégitimes» ; «Rien n’arrête les Algériens ! Nul n’a le droit de décider à la place du peuple. Silmiya, toujours silmiya !»

La libération des détenus est, comme toujours, au cœur des revendications exprimées : «Urgent ! Libération de tous les détenus d’opinion», proclame un citoyen à travers sa pancarte. Des portraits à l’effigie Yasmine Dahmani, véritable icône des manifs du mardi, sont hissés en exigeant la libération immédiate de l’étudiante. Oussama, manifestant originaire de Khenchela, a imprimé les portraits de plusieurs détenus pour leur signifier son soutien : Lakhdar Bouregaâ, Hakim Addad, Djalal Mokrani, Messaoud Leftissi, Fodil Boumala, Ahcène Kadi…

«Presse libre, justice indépendante»

A l’orée du square Port-Saïd où un dispositif policier sur les dents attend la vague humaine, la foule crie : «Sahafa horra, adala moustaquilla !» (Presse libre, justice indépendante). Lu sur une pancarte : «Le peuple veut une justice indépendante et son activation». Nesrine, une jeune manifestante toujours très inspirée, s’est fendue d’un message où elle accable les magistrats en leur signifiant : «L’Histoire ne pardonnera pas aux juges qui ont ordonné l’incarcération de militants pour leurs opinions».

A hauteur du TNA, un homme fulmine : «Le prochain Président ne sera pas désigné par eux. On enlèvera toute cette racaille !» La foule scande de plus belle : «Makache intikhabate ya el issabate  (pas d’élections avec les gangs). L’accès à la rue Abane et au tribunal de Sidi M’hamed, où devait être rendu le verdict concernant six détenus d’opinion, est bloqué par des camions de police. La procession entonne : «Harrirou el mouataqaline !» (Libérez les détenus) ; «Attalgou ouledna, oueddou ouled el Gaïd !» (Relâchez nos enfants et prenez ceux de Gaïd Salah).

En pénétrant la rue Larbi Ben M’hidi, la foule prend à nouveau Bensalah à partie : «Ya Bensalah ya djabane, had echaâb la youhane !» (Bensalah, tu es un lâche, ce peuple ne se fait pas humilier). La marée humaine répète dans la foulée : «Hé Ho, leblad bladna, w’endirou raina makache el vote» (Ce pays est le nôtre, on fera ce qui nous plaît, pas de vote). Sous la statue équestre de l’Emir, on entend : «Les généraux à la poubelle, wel Djazair teddi l’istiqlal !» (et l’Algérie accédera à l’indépendance)  ; «Eddouna gaâ lel habss, echaâb marahouche habess !» (Jetez-nous tous en prison, le peuple ne s’arrêtera pas), «Attalgou el massadjine, ma baouche el cocaine !» (Relâchez les détenus, ce ne sont pas des vendeurs de cocaïne).

«Ramenez Poutine, ramenez les Américains, on ne s’arrêtera pas !»

A un moment donné, au milieu de la rue Larbi Ben M’hidi, un nouveau slogan plein de détermination en remettait une couche au sujet de la malheureuse escapade de Bensalah à Sotchi : «Djibou Poutine, Djibou el Marikane, maranache habssine !» (Ramenez Poutine, ramenez les Américains, on ne s’arrêtera pas).

Dans le même registre de la défiance, la foule assène : «Dirouna les menottes, makache el vote !» (Mettez-nous les menottes, pas de vote). Ali La Pointe est de nouveau invoqué avec cette variante : «Ya Ali Ammar, bladi fi danger, Awal Novambar la Bataille d’Alger» (Ali Ammar, mon pays est en danger, 1er Novembre, la Bataille d’Alger). Le cortège traverse l’avenue Pasteur aux cris de «Echaâb yourid el istiqlal !» (Le peuple veut l’indépendance). Des youyous stridents accompagnent les clameurs.

Des femmes lancent des bouteilles d’eau des balcons. Le cortège tourne par la Fac centrale et s’engage sur la rue Sergent Addoun. Nous croisons Soufiane Djilali entouré de militants de Jil Jadid. Ils sont venus soutenir les étudiants.

Le cortège enchaîne par le boulevard Amirouche. En passant devant le ministère de l’Agriculture, les étudiants et leurs renforts lancent : «Win rahi el filaha, win rahi ?» (Où est l’agriculture). Puis, se tournant vers le bâtiment d’en face à l’enseigne d’une banque publique, la foule s’écrie : «Klitou lebled ya esseraquine  La folle procession avance vers la rue Mustapha Ferroukhi avant d’entrer triomphalement à la place Audin, quadrillée par la police.

Là, un autre cortège arrive en sens inverse.

Ce sont des proches des détenus et des citoyens venus exprimer leur soutien aux prisonniers d’opinion pendant l’audience qui devait avoir lieu au tribunal de Sidi M’hamed.

Mais aucun verdict ne sera rendu, la grève des magistrats en ayant décidé autrement. Les deux cortèges fusionnent et poursuivent la manif’ jusqu’à la rue Abdelkrim Khettabi. 13h10. Deux jeunes leaders du hirak étudiant hissés sur les épaules de leurs camarades invitent la foule à scander Qassaman avant de clore cette 36e joute du mouvement des campus. Une belle répétition avant le vendredi 1er novembre…

 



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mercredi 30 octobre 2019

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Plusieurs secteurs sont concernés à Souk Ahras : La justice s’attaque aux exemples saillants de l’impunité

 

October 30, 2019

30 octobre 2019 à 10 h 15 min

Toute la symbolique est dans le choix des secteurs les plus affectés par les pratiques préjudiciables, à savoir, entre autres, les instances élues, les secteurs de l’agriculture, des finances, du transport, des télécommunications, les banques…

Les poursuites judiciaires engagées dans le cadre de la lutte contre des personnes et des entités impliquées dans des affaires de détournement de deniers publics à Souk Ahras sont favorablement accueillies par la population locale qui y voit un bond qualitatif vers la lutte contre l’impunité. Toute la symbolique est dans le choix des secteurs les plus affectés par les pratiques préjudiciables, à savoir, entre autres, les instances élues (ceux des deux chambres inclus), les secteurs de l’agriculture, des finances, du transport, des télécommunications, les banques… et cette caste que l’on croyait naguère au-dessus des lois se trouve sérieusement secouée.

Pour l’ex-P/APC du chef-lieu, écroué depuis un mois, les multiples affaires de détournement ne laissent aucune équivoque quant à d’anciennes complicités majeures auprès de quelques relais du côté d’anciens représentants locaux d’un département de souveraineté. «Le jour où il devait être auditionné par les magistrats du tribunal de Sédrata, l’ex-maire de Souk Ahras refusait de répondre aux convocations de la justice (…) ; il agissait de la sorte entre les années 2012 et 2017 et il en sortait ragaillardi parce que les affaires dans lesquelles il était impliqué n’aboutissaient jamais à un procès», a déclaré à El Watan une source au fait de ce dossier.

Des transactions douteuses à la conclusion des marchés non conformes à la législation, en passant par les affaires avérées de détournement de deniers publics, les signes apparents de richesse, les innombrables biens fonciers et immobiliers et les dizaines de milliards de centimes injectés dans l’informel sous les auspices de son frère en disent long sur ce salarié aux ressources limitées. Cet édile communal, issu du bloc FLN, n’hésitait pas à s’arroger tous les droits, dont celui d’organiser des expéditions punitives et de monter des groupes d’agresseurs contre ses rivaux.

Athmane Djelaïlia en est témoin. «J’ai été victime d’une agression de la part de l’ex-P/APC de Souk Ahras pour avoir seulement participé à une précampagne en faveur d’un autre candidat pour la commune. L’affaire a été traitée par voie de justice et c’est sans surprise que mon agresseur s’en est sorti sans peine», a-t-il indiqué. Le secteur de l’éducation est concerné par l’une des plus grandes enquêtes sur la gestion des fonds de l’équipement des structures pédagogiques, les transactions douteuses, les marchés de complaisance, les frais de mission dont les montants dépassent l’entendement et les dépenses fictives.

Des scandales financiers et pas des moindres impliquent la gestion des différents services entre les années 2010 et 2016. Deux anciens directeurs, dont un proche d’un ancien ministre de l’Education nationale et un protégé de Djemaï, député de Tébessa, seraient déjà au centre desdits scandales. «Des centaines de milliards ont été détournés en moins de six ans et l’enquête menée depuis plusieurs mois n’a laissé aucun doute sur la gravité des faits pour lesquels la justice prévoit une application rigoureuse de la loi», a déclaré une source renseignée.

Dans le secteur de l’agriculture et même si les premières enquêtes ont concerné seulement la filière du lait et abouti à l’incarcération du propriétaire d’une laiterie et son gérant, force est de constater que d’autres volets de la gestion aléatoire de ce secteur névralgique est en passe de drainer des dizaines de personnes impliquées notamment dans la dilapidation des terres agricoles, des dons octroyés sur la base de dossiers erronés, la multiplication des coopératives fictives par le biais d’une instance élue aux accointances fort révélatrices, la création de filières imaginaires à des fins purement lucratives, l’organisation moyennant des milliards de centimes des séminaires et autres colloques sans portée pour le secteur ni sur l’essor de la wilaya.

«De quel droit peut-on attribuer des centaines d’hectares au profit d’une personne qui n’a jamais été propriétaire terrien et dont le seul mérite est de faire allusion, parfois à tort et parfois à raison, de sa proximité avec des walis ?» a fulminé un cadre de la Direction des services agricoles (DSA). Les graves irrégularités contenues dans le dossier des recrutements du personnel dans les différents services de la direction des impôts et la traduction du chef de service concerné devant la justice sont déjà au cœur des supputations et des rumeurs colportées ça et là à propos du traitement de ce dossier qui invite à l’ouverture d’autres dans le secteur des finances en général et la direction des impôts en particulier.

De fait, cette dernière s’est constituée partie civile contre le cadre mis en cause. «Les promotions, la désignation aux postes spécifiques, les avancements, les mutations et les différents concours de recrutement sont entachés de graves irrégularités et l’on est sûr que le plus grave est dans d’autres chapitres de la gestion des différentes structures», a déclaré sous le sceau de l’anonymat un cadre de cette même direction. Des enquêtes sont en cours à Algérie-Télécom, à la SDE (Société de distribution du gaz et de l’électricité de l’Est), dans quelques structures sanitaires de la wilaya… et plusieurs autres secteurs, érigés des années durant en de véritables citadelles imprenables où tout se volait et se dévoilait devant tout le monde dans une révoltante impunité.

            

 

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36e marche des étudiants à Constantine Une journée de mobilisation pour le 1er novembre

 

October 30, 2019

30 octobre 2019 à 10 h 16 min

Les marcheurs ont été empêchés, hier, de tenir leur halte habituelle devant le siège de l’UGTA, rue Chitour Amar.

Il y a des dates dans l’histoire de l’Algérie qui gardent encore leur valeur symbolique pour toutes les générations. A trois jours seulement du rendez-vous fatidique du 1er novembre, qui coïncidera avec le 37e vendredi du mouvement populaire du 22 Février, la symbolique historique de cette date a été, hier, dans tous les esprits et sur toutes les lèvres lors de la 36e marche des étudiants à Constantine.

Sur le traditionnel parcours emprunté, chaque mardi au centre-ville de Constantine, par tous ceux qui continuent à tenir mordicus à leur marche, les slogans étaient pour une présence massive vendredi prochain, pas uniquement à Alger où l’événement est préparé avec enthousiasme, mais aussi dans toutes les villes de l’Algérie. L’ardeur n’a pas baissé d’un cran, bien que les marcheurs ont été empêchés, hier, de tenir leur halte habituelle devant le siège de l’UGTA, rue Chitour Amar. Une halte hautement symbolique choisie délibérément pour dénoncer la mainmise du pouvoir sur ce syndicat complice, avec le maintien des interdictions, des pressions et autres intimidations à l’encontre des syndicats indépendants.

Mais le caractère pacifique de la marche de mardi a été bien défendu même devant le siège de la cour de justice, un autre point de confluence où, chaque semaine, les irréductibles du hirak viennent dénoncer «la justice du téléphone» et réclamer la libération des détenus d’opinion.

La marche avait aussi toute sa charge patriotique à travers les célèbres Min djibalina et Qassaman, devenus les hymnes de la protestation populaire, fredonnés par des manifestants bien conscients de leur mission dans la sensibilisation et la mobilisation des citoyens face à toutes les manœuvres du pouvoir pour tenir par tous les moyens la présidentielle du 12 décembre.

«Si le pouvoir utilise tous les médias qui lui sont acquis et tous les supports publicitaires pour faire la promotion de la présidentielle, nous devons nous aussi déployer tout ce qu’on peut faire pour maintenir la flamme du hirak et surtout sensibiliser les citoyens sur les enjeux de cette manœuvre», a soutenu un étudiant lors du forum qui se tient, place Colonel Amirouche, chaque semaine à la fin de la marche.

Parmi les présents à ce forum, il y a toujours de simples citoyens qui viennent nombreux et spontanément apporter leur soutien à la marche des étudiants qui connaît des phases difficiles avec les tentatives menées par l’administration universitaire, qui a trouvé «l’astuce» en programmant sciemment les séances de TP et de TD pour cette journée, et contraindre les étudiants, mais aussi les enseignants à ne pas descendre au centre-ville.

Mais le message le plus émouvant a été celui de cette humble dame qui a demandé la parole pour la première fois pour revigorer les foules. «Il faut encore lutter et avoir la force de continuer, car il s’agit bien d’une vraie révolution comme celle que nos ancêtres ont lancée en 1954 ; cette révolution finira un jour par vaincre», a-t-elle lancé sous les youyous des femmes.



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mercredi 30 octobre 2019

 

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Euronews Soir : l'actualité du mercredi 30 octobre 2019

 

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31/10/2019
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