Mondial: 2014 Brésil-Chili et Pays-Bas-Mexique en 8e de finale

Reuters

 

Pays-Bas
  • L. Fer 77'
  • M. Depay 90'+2
2-0


Chili
 
FIN DU MATCH

Reuters

/pays-bas-vs-chili/

 

Netherlands - Chile, Arjen Robben, World Cup Group B, 23062014

Résumé de match, Pays-Bas - Chili (2-0)

Netherlands - Chile, Arjen Robben, World Cup Group B, 23062014

Mondial: Brésil-Chili et Pays-Bas-Mexique en 8e de finale


Et voilà les deux premiers 8e de finale du Mondial-2014: Brésil-Chili et Pays-Bas - Mexique, affiches déterminées par la journée de lundi, où la Seleçao a piétiné le Cameroun (4-1) en se rassurant offensivement, mais pas vraiment défensivement.

Ouf ! Grâce notamment à un doublé de Neymar, les Brésiliens ont donc assuré l'essentiel face aux Lions Indomptables, se qualifiant pour les 8e de finale de "leur" Mondial et assurant la première place du groupe A, ce qui leur permet d'éviter les Pays-Bas, premiers du groupe B.

Lundi 23 juin 2014, 00h15
Au menu de la Seleçao, il y aura donc l'autre "Roja", le Chili --battu par les Pays-Bas 2 à 0, mais déjà qualifié-- samedi à Belo Horizonte.

Et c'est donc le Mexique --qualifié après avoir vaincu la Croatie 3-1-- du fantastique gardien Ochoa qui sera opposé à l'"Oranje Mécanique" des Robben et Van Persie dimanche à Fortaleza.

Le Brésil devait se racheter à Brasilia après le score flatteur en ouverture contre la Croatie (3-1) et le nul face au Mexique (0-0).

Le contrat a été rempli en attaque, avec, donc, un doublé de Neymar. Le joueur du Barça a d'abord ouvert idéalement son pied à la réception d'un beau centre de Luiz Gustavo, puis a profité d'un beau ballon de Marcelo pour signer son doublé. Et Fred a ensuite repris de la tête un centre de David Luiz pour aggraver la marque. L'ancien joueur de Lyon, très critiqué jusqu'ici, a peut-être sauvé sa place de titulaire. Fernandinho a conclu le festival offensif.

En défense, en revanche, compartiment de jeu censé être le point fort du Brésil, il y a toujours des fissures comme l'a montré le Cameroun, équipe déjà éliminée avant cette rencontre. Nyom a ainsi ridiculisé Dani Alves et livré un ballon que Thiago Silva et David Luiz, empruntés, n'ont pu enlever à Matip qui n'en demandait pas tant pour le but camerounais de l'honneur.

- Triste 100e pour Iniesta -

Le Cameroun constituait il est vrai l'adversaire idéal pour se rassurer. Les Lions Indomptables ont vu leur vestiaire exploser après le naufrage contre la Croatie (4-0). Assou-Ekotto, qui avait asséné un simili-coup de tête à son équipier Moukandjo lors de cette débâcle, a été écarté pour ce dernier match. Eto'o, genou fatigué et états d'âme en bandoulière, n'est pas entré en jeu.

Le joueur africain au palmarès le plus étoffé a-t-il joué au Brésil son dernier Mondial ?

Dans le duel entre qualifiés Chili - Pays-Bas, les deux buts des Néerlandais ont été signés par Fer et Memphis Depay, grâce, respectivement, à un corner --remisé par Janmaat-- et un centre de Robben. Sous les yeux de Van Persie en polo dans les tribunes, purgeant sa suspension pour accumulation de cartons jaunes.

Le Mexique s'est lui fait plaisir avec Marquez, Guardado et Hernandez, la Croatie réduisant la marque par Perisic.

Les Espagnols, tenants du titre éliminés prématurément après deux défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0), se devaient au moins de bien finir face à la modeste équipe d'Australie.

C'est ce qu'ils ont fait (3-0). Drôles d'images que de voir Villa, Torres et Mata marquer, sans joie, se congratulant pour la forme, avec un arrière goût amer visible.

Le coach Vicente Del Bosque avait fait tourner, donnant du temps de jeu à ses remplaçants et laissant par exemple Casillas sur le banc. Iniesta, lui, était titulaire pour sa 100e sélection avec la "Roja". Un repère bien triste dans sa carrière.

Ce rendez-vous de Curitiba constituait sans doute la dernière occasion de voir, sur le banc ou sur le terrain, quelques uns des artisans de la plus grande équipe espagnole de tous les temps. Il faudra désormais tourner la page.Pays-Bas vs Chili

Pays-Bas - Chili : 2-0

Buts : Fer (77'), Depay (92')

86 ans après s'être quittés sur un match nul (2-2) lors des Jeux Olympiques, les Pays-Bas et le Chili espéraient bien signer un carton plein dans le groupe B. Mission accomplie pour les Bataves, pourtant privés de Robin van Persie, suspendu, et qui ont su attendre leur heure pour assommer des chiliens orphelins de leur milieu vedette Arturo Vidal.

Les Pays-Bas ayant décidé de laisser le ballon au Chili dès le début de la rencontre, c'est la Roja qui a eu la lourde responsabilité de mettre le feu aux poudres. Pas une mince affaire au vue de la défense néerlandaise composée, entre-autres, de Vlaar et De Vrij, véritables roc si difficiles à dégommer. Car si le Chili a bien tenté de dynamiter la partie, on ne va pas se le cacher; la première période fut bien terne, Vargas étant le premier à viser le cadre, plaçant une tête extrêmement loin des cages de Cillessen (13'). Décidément peu en jambe, Robben a bien tenté de se réveiller via ses chevauchées incéssantes, pourtant peu probantes (23'). Sans polémiquer, les supporters de l'Arena Corinthians se sont ennuyés ferme et il a fallu attendre la fin de match pour voir de véritables actions de buts, mettant à contribution deux portiers "presque en vacances" sur leur ligne - Cillessen et Bravo.

Impliqué sur sept des dix derniers buts de la Roja, Alexis Sanchez a également semblé emprunté, n'arrivant à faire parler sa pointe de vitesse qu'à une seule reprise (64'). Quant aux néerlandais, Robben s'est heurté à un Bravo impeccable dans la foulée (66'). Le salut est donc venu du banc de touche, Louis van Gaal décidant de lancer Depay puis Fer pour le dernier quart d'heure. Un choix judicieux tant leur fougue et surtout leur puissance a fait du bien, le second délivrant les siens d'une tête surpuissante sur un corner de Janmaat (77', 1-0) après avoir mis Bravo à contribution une minute plus tôt d'une frappe sèche. Dans l'obligation de l'emporter pour terminer en tête du groupe B, la Roja ne s'est pas réveillée pour autant, finissant même par craquer, Depay tuant la partie dans le temps additionnel (92', 2-0) au terme d'un festival de l'incontournable Robben.

http://sportsfr.fr.msn.com/coupe-du-monde-2014/pays-bas-vs-chili/1220081/replay3d

 

 

 


Mondial: Brésil-Chili et Pays-Bas-Mexique en 8e de finale


L'attaquant du Brésil Neymar après le match du Mondial contre le Cameroun, le 23 juin 2014 à Brasilia (Photo /afp.com)

Et voilà les deux premiers 8e de finale du Mondial-2014: Brésil-Chili et Pays-Bas - Mexique, affiches déterminées par la journée de lundi, où la Seleçao a piétiné le Cameroun (4-1) en se rassurant offensivement, mais pas vraiment défensivement.

Ouf ! Grâce notamment à un doublé de Neymar, les Brésiliens ont donc assuré l'essentiel face aux Lions Indomptables, se qualifiant pour les 8e de finale de "leur" Mondial et assurant la première place du groupe A, ce qui leur permet d'éviter les Pays-Bas, premiers du groupe B.

Lundi 23 juin 2014, 00h15
Au menu de la Seleçao, il y aura donc l'autre "Roja", le Chili --battu par les Pays-Bas 2 à 0, mais déjà qualifié-- samedi à Belo Horizonte.

Et c'est donc le Mexique --qualifié après avoir vaincu la Croatie 3-1-- du fantastique gardien Ochoa qui sera opposé à l'"Oranje Mécanique" des Robben et Van Persie dimanche à Fortaleza.

Le Brésil devait se racheter à Brasilia après le score flatteur en ouverture contre la Croatie (3-1) et le nul face au Mexique (0-0).

L'attaquant du Brésil Fred marque le 3e but face au Cameroun au Mondial, le 23 juin 2014 à Brasilia (Photo /afp.com)

Le contrat a été rempli en attaque, avec, donc, un doublé de Neymar. Le joueur du Barça a d'abord ouvert idéalement son pied à la réception d'un beau centre de Luiz Gustavo, puis a profité d'un beau ballon de Marcelo pour signer son doublé. Et Fred a ensuite repris de la tête un centre de David Luiz pour aggraver la marque. L'ancien joueur de Lyon, très critiqué jusqu'ici, a peut-être sauvé sa place de titulaire. Fernandinho a conclu le festival offensif.

En défense, en revanche, compartiment de jeu censé être le point fort du Brésil, il y a toujours des fissures comme l'a montré le Cameroun, équipe déjà éliminée avant cette rencontre. Nyom a ainsi ridiculisé Dani Alves et livré un ballon que Thiago Silva et David Luiz, empruntés, n'ont pu enlever à Matip qui n'en demandait pas tant pour le but camerounais de l'honneur.

- Triste 100e pour Iniesta -

Le Cameroun constituait il est vrai l'adversaire idéal pour se rassurer. Les Lions Indomptables ont vu leur vestiaire exploser après le naufrage contre la Croatie (4-0). Assou-Ekotto, qui avait asséné un simili-coup de tête à son équipier Moukandjo lors de cette débâcle, a été écarté pour ce dernier match. Eto'o, genou fatigué et états d'âme en bandoulière, n'est pas entré en jeu.

L'attaquant du Mexique Javier Hernandez après son but marqué face à la Croatie au Mondial, le 23 juin 2014 à Recife (Photo /afp.com)

Le joueur africain au palmarès le plus étoffé a-t-il joué au Brésil son dernier Mondial ?

Dans le duel entre qualifiés Chili - Pays-Bas, les deux buts des Néerlandais ont été signés par Fer et Memphis Depay, grâce, respectivement, à un corner --remisé par Janmaat-- et un centre de Robben. Sous les yeux de Van Persie en polo dans les tribunes, purgeant sa suspension pour accumulation de cartons jaunes.

Le Mexique s'est lui fait plaisir avec Marquez, Guardado et Hernandez, la Croatie réduisant la marque par Perisic.

Les Espagnols, tenants du titre éliminés prématurément après deux défaites face aux Pays-Bas (5-1) et au Chili (2-0), se devaient au moins de bien finir face à la modeste équipe d'Australie.

C'est ce qu'ils ont fait (3-0). Drôles d'images que de voir Villa, Torres et Mata marquer, sans joie, se congratulant pour la forme, avec un arrière goût amer visible.

Le coach Vicente Del Bosque avait fait tourner, donnant du temps de jeu à ses remplaçants et laissant par exemple Casillas sur le banc. Iniesta, lui, était titulaire pour sa 100e sélection avec la "Roja". Un repère bien triste dans sa carrière.

Ce rendez-vous de Curitiba constituait sans doute la dernière occasion de voir, sur le banc ou sur le terrain, quelques uns des artisans de la plus grande équipe espagnole de tous les temps. Il faudra désormais tourner la page.



24/06/2014
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