Mondial: débuts réussis pour l'Argentine et laCoree, l'Angleterre accrochée
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L'Angleterre, Green de rage
Publié le 12/06/2010 22:23
Green, le nez dans le gazon après sa faute de main. (Reuters)
L'Angleterre a été tenue en échec par les Etats-Unis (1-1) ce samedi, pour son premier match dans le groupe C du Mondial 2010. En bon capitaine, Gerrard a trouvé la faille très tôt mais une énorme bourde de Green, le gardien anglais, a offert l'égalisation aux Américains. Le prochain match face à l'Algérie la semaine prochaine pourrait déjà être décisif pour la qualification en huitièmes de finale.
Robert Green perpétue la tradition, celle dont les supporters anglais se passeraient volontiers: les bourdes des gardiens britanniques. Après David Seaman, David James, Paul Robinson et Scott Carson, voici le nouveau venu, le pauvre Robert Green, le portier de West Ham. Sa faute de main, sur une frappe anodine de Dempsey, a privé son équipe d'une victoire ce samedi, lors de son entrée en lice dans le Mondial 2010 face aux Etats-Unis (1-1). Une erreur qui devrait faire les choux gras de la presse anglo-saxonne dès dimanche, même s'il ne faut pas seulement accabler le seul Green. Les hommes de Fabio Capello ont aussi manqué des occasions de reprendre l'avantage en seconde période et auraient même pu s'incliner sans une parade décisive de leur gardien. Bref, une soirée qui n'en dit pas beaucoup plus sur les capacités anglaises dans cette Coupe du monde.
Un premier match dans une compétition officielle est toujours déterminant pour la suite du parcours. Pour la confiance, pour valider les efforts consentis à l'entraînement et dans les matches de préparation ces dernières semaines, mieux vaut débuter par une victoire. Pour le moral des supporters aussi. Et les nombreux anglais qui ont fait le long déplacement jusqu'en Afrique du Sud sont passés par tous les états lors de cette rencontre face aux Américains. La joie intense après le but précoce de Gerrard, l'angoisse du réveil des Etats-Unis, la rage après la bévue de Green, l'impatience de voir enfin leur équipe reprendre l'avantage et la peur face aux contres américains. La sélection aux Trois Lions est entrée dans le Mondial, c'est une certitude. Peut-être pas comme elle le souhaitait, mais elle y est.
Il le fallait en tout cas. Car les Etats-Unis briguent logiquement le deuxième billet pour les huitièmes de finale, devant l'Algérie et la Slovènie, plus faibles sur le papier. L'équipe de Bob Bradley, composée de nombreux joueurs évoluant en Europe, n'a rien d'un cadeau pour débuter une compétition. Leaders de la zone Concacaf devant le Mexique depuis quelques années, les Américains ont atteint la finale de la Coupe des Confédérations il y a un an, battant au passage l'Espagne (2-0) et s'inclinant avec les honneurs face au Brésil (2-3). Il semble bien loin le temps du soccer mal organisé. C'est pourtant une erreur de défense qui plombait le début de rencontre des Etats-Unis, pris à froid par l'envie anglaise de se projeter vite vers l'avant. Emile Heskey, préféré à Peter Crouch pour épauler Rooney en attaque, faisait taire les sceptiques en offrant le premier but du match à Steven Gerrard d'une belle déviation à l'entrée de la surface. Le capitaine trompait ensuite Tim Howard de l'extérieur du pied droit (1-0, 4e).
Altidore touche le poteau
Les Anglais ne pouvaient rêver meilleure entame. Comme les Sud-Coréens et les Argentins plus tôt dans la journée, l'Angleterre trouvait la faille dans les dix premières minutes. Un gage de victoire si l'on se réfère aux deux matches précédents. Mais, ce but du capitaine ne suffisait pas pour quitter la pelouse de stade de Rustenbourg l'esprit serein. La faute à un jeu moins porté vers l'avant après l'ouverture du score et surtout après la terrible faute de main de Green. Sur une frappe lointaine de Dempsey, le gardien anglais s'agenouillait pour capter le ballon à deux mains, mais celui-ci fuyait les gants pour terminer sa course lentement au fond des filets (1-1, 40e). Le nez dans le gazon, Green comprenait déjà qu'il venait de mettre son équipe en difficulté.
Capello eut sans doute les bons mots à la pause pour remobiliser son joueur et ses partenaires puisque les Anglais accéléraient au retour des vestiaires. Impuissant sur le but de Gerrard, Tim Howard bloquait les tentatives anglaises avec beaucoup de sûreté comme sur ces frappes de Heskey (52e), Lampard (63e) et Wright-Philips (76e). Des parades qui donnaient des idées à Green, décisif sur sa ligne pour la plus grosse occasion américaine en seconde période. Carragher, dépassé par la vitesse d'Altidore côté gauche, laissait le champ libre à l'attaquant de Hull City qui se présentait seul face au portier anglais. Mais sa frappe était déviée sur le poteau (65e). Malgré les efforts répétés de Rooney et l'entrée en jeu du double mètre de Crouch en fin de match, l'Angleterre ne parvenait pas à reprendre l'avantage. Place désormais à l'Algérie pour rendre une meilleure copie.
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