Moumen Khelifa arrêté à Londres
Actualité (Lundi 05 Mars 2007) Après 5 jours de détention, l'ex-milliardaire est remis en liberté provisoire
Belkhadem et Zerhouni pressent Londres d'extrader Khelifa Par : Nadia Mellal | ||
En affirmant qu'il ne peut y avoir une coopération sérieuse entre l'Algérie et la Grande-Bretagne dans d'autres domaines, si l'on ne peut pas résoudre un cas qui relève du droit commun, comme l'affaire de l'extradition d'Abdelmoumen Khelifa, le ministre de l'Intérieur semble presser Londres afin de régler le cas de l'ancien milliardaire dont le procès se tient actuellement à Blida. Rafik Abdelmoumen Khelifa a été officiellement arrêté par les autorités britanniques. Cette information rapportée par Liberté dans son édition d'hier a été confirmée par le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, au Conseil de la nation, hier, en marge de l'ouverture de la session de printemps des deux Chambres du Parlement (Sénat et Assemblée populaire nationale). NADIA MELLAL |
Moumen Khelifa arrêté à Londres
Accusé de blanchiment d'argent et de séjour illégal
Par : Salim Tamani |
Rafik Abdelmoumen Khelifa a été arrêté par les services de la police britannique, a-t-on appris hier Déjà cinq jours que le milliardaire escroc est dans les locaux de Scotland Yard probablement soumis aux interrogatoires de la police, notamment ceux des services de l'immigration et ceux de la brigade financière de lutte contre le blanchiment d'argent. Celui qui se croyait intouchable allant même jusqu'à assurer sur l'antenne de la chaîne qatarie Al-Jazeera que les autorités britanniques n'allaient pas l'arrêter, ou du moins l'inquiéter, doit méditer sur son sort surtout que la nouvelle de l'arrestation n'a pas été rendue publique ni en Algérie ni même en Angleterre. S. T. ABDELMOUMEN KHALIFA
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales estime que les Britanniques ont intérêt à faciliter la coopération judiciaire dans cette affaire. Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a confirmé hier l'arrestation de Abdelmoumen Khalifa par les autorités britanniques. En marge de l'ouverture des deux sessions de printemps du Conseil de la nation et de l'Assemblée populaire nationale (APN), M.Belkhadem a indiqué que les procédures d'extradition ne sont pas encore définies. Pour sa part, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a souligné, à ce sujet, qu'«il sera difficile d'envisager une coopération sérieuse et étroite entre l'Algérie et la Grande-Bretagne sur les questions liées à la sécurité, si toutefois les deux pays échouent à trouver un terrain d'entente sur une affaire de droit commun aussi simple que celle de l'extradition de Abdelmoumen Khalifa».
http://www.lexpressiondz.com/T20070305/ZA4-18.htm L'Algérie veut l'extradition de Khalifa L'extradition en Algérie de Abdelmoumene Khalifa, le principal accusé dans le procès Khalifa, ne peut intervenir avant la ratification par Londres de l'accord de coopération judiciaire d'extradition signé avec Alger.
lundi 8 janvier 2007. C'est du moins ce qu'a expliqué, hier, M. Mohamed Salah Dembri, ambassadeur d'Algérie à Londres, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Rappelant que la visite en question avait débouché sur la signature de quatre importants accords, notamment dans les domaines de la coopération judiciaire d'extradition et de réadmission, M. Dembri a précisé que « l'accord sur l'extradition a été signé par les représentants des gouvernements algérien et britannique le 11 juillet dernier, et le document a été soumis à la ratification spécifique de chaque pays ». Le diplomate algérien relèvera toutefois que l'avant-dernier Conseil des ministres en date du 11 décembre 2006 avait apposé la ratification du chef de l'Etat algérien via le décret présidentiel n°06-464 publié au Journal officiel du 13 décembre 2006. Reste la ratification par la Grande-Bretagne pour pouvoir entamer la procédure d'extradition. « La ratification passe par le Parlement britannique », selon le diplomate algérien. Une démarche qui peut s'étaler dans le temps suivant les procédures britanniques. Une fois la ratification publiée dans les Journaux officiels des deux pays, l'Algérie pourra, dans les 30 jours qui suivront entamer le processus d'extradition. Cela étant précisé, M. Dembri rappellera que Abdelmoumene Khalifa a fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. « Cela justifie les négociations entre les deux ministères de la Justice à son sujet depuis quelques mois, selon les requêtes d'usage. » Cela étant précisé, le diplomate rappellera que la présence physique en Algérie de Abdelmoumene Khalifa, principal accusé dans les trois affaires qui portent son nom, « n'est pas indispensable pour le déroulement des procès en question », notamment celui de la caisse principale d'El Khalifa Bank qui s'ouvrira ce matin à Blida et dont le préjudice est estimé, selon la radio nationale, à 310 milliards de centimes. Synthèse de Billal, algerie-dz.com |