ORASCOM DÉMENT REBRAB«Djezzy n’est pas à vendre»--


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Il y a peu, des spectateurs maghrébins ont pu voir, à la même date et à la même heure que tous les autres à travers le monde, «This is it», le film qui rendait hommage à Michael Jackson. Quand une super-production sort, elle arrive toujours sur les écrans du Caire, Beyrouth, Casablanca ou Tunis. Pourquoi nos cinéphiles sont-ils privés du plaisir, si simple et qui ne posait pas problème dans les années 70, d’aller au cinéma ? Répondez Madame la ministre de la Culture ! Suite...


ALLOCATION DEVISES POUR LA CAN 2010
Chaque supporter autorisé à changer 192 600 DA

La Banque d'Algérie a annoncé hier dans un communiqué la mise en place d'un droit de change spécifique au profit des nationaux résidents désireux de se rendre en Angola pour assister à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2010). Suite...


SI LES VERTS REMPORTENT LA COUPE D’AFRIQUE
Raouraoua promet 250 000 euros pour chaque joueur

Et mieux si d’autres ressources venaient à renflouer la trésorerie de la Fédération algérienne de football. Le problème des primes lors de la CAN-2010, soulevé avec insistance depuis la qualification des Algériens en Coupe du monde, refait surface à quelque dix jours de l’ouverture de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Suite...


Chaouchi n’ira pas au PSG cet hiver

Le gardien de l’ES Sétif Faouzi Chaouchi, pressenti au PSG pour faire la doublure de Edel, a fait savoir qu’il ne comptait pas quitter son club cet hiver. «Je suis concentré uniquement sur mon travail avec la sélection nationale. C’est tout. La priorité ira d’abord à la CAN que je tâcherai de réussir», a-t-il indiqué. Suite...



Actualités : ORASCOM DÉMENT REBRAB
«Djezzy n’est pas à vendre»


Le premier opérateur de téléphonie mobile, Orascom Télécom Algérie, a catégoriquement démenti les informations selon lesquelles la filiale Djezzy serait sur le point d’être cédée.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Dans le communiqué rendu public hier lundi, le démenti est cinglant dès le titre : «Djezzy n’est pas à vendre et aucun contact avec Cevital» ! Ainsi intitulé, ce communiqué s'adressait donc exclusivement au patron du groupe Cevital, Issad Rebrab. Le plus grand capitaine d’industrie en Algérie, qui avait précédemment émis le souhait de racheter Djezzy à travers une récente intervention médiatique, est presque interpellé par ce communiqué : «Nous sommes étonnés, y lit-on d’emblée, par les déclarations faites par M. Rebrab au sujet de la vente de la société Orascom Télécom Algérie où il est précisé que le groupe Cevital est prioritaire pour l’achat de la compagnie Djezzy. M. Rebrab a également déclaré à la presse qu’il y avait des contacts ininterrompus entre les deux compagnies sur la vente d’OTA et que l’ingénieur Naguib Sawiris, le propriétaire de la compagnie, demande le double de sa valeur». Avant d’asséner sèchement : «Nous tenons à affirmer que OTA n’est pas à vendre et que nous n’avons eu aucun contact avec le groupe Cevital concernant notamment ce sujet». Et comme pour signifier une fin de non-recevoir définitive et «dissuasive» au patron de Cevital, le communiqué sera conclu en ces termes : «Par ailleurs, M. Rebrab n’a aucun droit sur la société OTA, sinon celui de n’importe quel actionnaire algérien avec un pourcentage d’actions très faible. Cette mise au point, précise le communiqué, est faite à titre de clarification». Ceci étant, et comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu. Et dans ce cas d’espèce, «la mèche» a été allumée pour ainsi dire par Bouteflika. A l’occasion d’un discours devant les élus au Palais des nations, il y a une année, il s’en était subitement pris aux investisseurs étrangers, notamment Orascom. Particulièrement au sujet du transfert des capitaux vers l’étranger qu’il dénoncera avec une violence inouïe ! Bien sûr, la machine s’emballait de suite et les ennuis du groupe Orascom ne pouvaient que commencer. Ne pouvant plus procéder à ces transferts de capitaux, le groupe se verra, en outre, mis en demeure de s’acquitter d’une ardoise fiscale de pas moins de 596,6 millions de dollars. Orascom s’est d’ailleurs conformé à la réglementation algérienne en la matière en s’acquittant de 20 % de ce montant, soit 120 millions de dollars dès hier lundi pour l’acceptation du recours, à en croire le site Tout sur l’Algérie.
K. A.

Cevital réserve sa réponse
Hier lundi, en début d’après-midi, nous avons pris contact avec M. Issad Rebrab pour une éventuelle réaction au communiqué du groupe Orascom. N’ayant pas encore lu, en ce moment-là, ledit communiqué, M. Rebrab, par ailleurs occupé par une réunion de travail, nous a fait savoir qu’il préférait différer sa réponse pour fin d’après-midi. Au moment où nous mettons sous presse, le patron de Cevital n’avait pas encore réagi.
K. A.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93357&cid=2


Actualités : CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE A/H1N1
Le lancement devrait se faire aujourd’hui


La campagne de vaccination contre la grippe porcine devrait débuter aujourd’hui. L’autorisation pour la mise sur le marché du vaccin contre le virus A/H1N1 par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques devait être délivré hier. Le ministre de la Santé serait le premier à se faire vacciner.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) devait délivrer, hier, le certificat de conformité pour la mise sur le marché du vaccin contre la grippe A/H1N1, et ce après une évaluation des résultats d’essais cliniques effectués durant une vingtaine de jours par les trois laboratoires en charge du contrôle, à savoir le Centre national de toxicologie, l’Institut Pasteur d’Algérie et le LNCPP. La campagne de vaccination reste tributaire du certificat de conformité qui devait être signé hier. Pour rassurer la population quant à l’innocuité du vaccin, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, serait le premier à se faire vacciner. Le vaccin, importé par l’Algérie auprès des laboratoires GSK, rappelle-t-on au ministère de la Santé, a subi un «minutieux» contrôle, suite aux débats qu’il a suscités. Le département de Barkat explique que le vaccin devait initialement subir trois tests de contrôle, à savoir les contrôles technico-biologique, physico-biologique et microbiologique. Toutefois, pour plus d’assurance, l’Algérie a également opté pour un contrôle pharmaco-toxicologique. «Par rapport à tout ce qui a été dit sur l’inefficacité du vaccin, nous avons décidé d’ajouter un contrôle de pharmaco-toxicologie pour apporter une preuve scientifique concernant l’innocuité du vaccin et mettre ainsi fin à ce débat infondé», a expliqué, hier, Slim Belkessam, responsable de la communication auprès du ministère de la Santé. Un lot de 713 000 doses est déjà positionné au niveau de 8 000 centres de santé publics et parapublics. Ces derniers devraient ouvrir leurs portes ce matin pour vacciner les personnes, par ordre de priorité. 350 000 doses concerneront le personnel de santé des secteurs public, parapublic et privé, le reste sera réservé pour les femmes enceintes ayant déjà une grossesse de plus de 20 semaines, ou inférieure à 20 semaines si celles-ci présentent un profil à risque. Le vaccin concernera, par la suite, le personnel assurant le maintien des activités essentielles et stratégiques, les patients, adultes et enfants, atteints de pathologies chroniques, les enfants âgés de plus de six mois et les jeunes âgés de moins de 24 ans, ainsi que l'entourage des nourrissons de moins de six mois. Un examen médical sera effectué avant l'acte vaccinal et les personnes vaccinées seront gardées en observation pendant trente minutes. Reste à savoir si le personnel médical acceptera de se faire vacciner après toute la polémique qui a entouré ce vaccin.
S. A.

Limogeage du SG du ministère de la Santé démenti
Le ministère de la Santé a apporté un démenti ferme aux rumeurs concernant le limogeage de l’actuel secrétaire général dudit ministère, Abdessalem Chakou.
S. A.

44 décès et 721 cas de grippe A confirmés
Le dernier bilan sur la propagation du virus de la grippe A/H1N1, établi hier par le ministère de la Santé, fait état de 34 nouveaux cas confirmés et de 2 nouveaux décès. Il s’agit de deux hommes résidant dans les wilayas de Sétif et Khenchela. Le nombre cumulé de cas de grippe porcine confirmés est de 721 et celui des décès de 44.
S. A.

Le Tamiflu dans dix jours
Toutes les officines disposeront du médicament antiviral Oseltamivir d’ici dix jours. Selon le département de la santé, l’approvisionnement en ce médicament se fera au niveau des directions de la santé de chaque wilaya. Cette opération, rappelle-t-on au ministère de la Santé, n’est pas obligatoire. Les pharmacies, précise-t-on, sont libres d’adhérer ou pas à cette opération, «volontaire».
S. A.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93355&cid=2


Actualités : SA DISTRIBUTION A COMMENCÉ JEUDI DERNIER
Le Tamiflu : peu disponible, peu prescrit et peu servi


La distribution aux officines du Tamiflu, qui a officiellement commencé jeudi dernier, se fait encore timide, tout comme sa prescription. Une petite virée dans les pharmacies de la capitale conduit pratiquement à cette conclusion : le Tamiflu n’est pas encore disponible dans toutes les pharmacies, est peu prescrit et peu servi.
Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Rue Didouche-Mourad, hier à onze heures. Dans une grande officine, très fréquentée, pharmaciens et vendeurs sont déjà débordés durant la matinée. Un tas d’ordonnances à servir. Mais pas une seule portant prescription du fameux antiviral. Interrogée sur la disponibilité de ce médicament, une des vendeuses nous répondra : «Nous l’avons reçu jeudi.». Disponible ! Il s’agit de la première pharmacie disposant de ce traitement antiviral. Pourtant, peu de malades le demandent jusqu'à présent. «Nous n’avons eu à servir que trois ordonnances, à ce jour», précise cette jeune fille. Prescrit en cas de forte grippe, le Tamiflu sembler être boudé par les médecins. A l’entrée de cette officine, une jeune femme se plaignant d’une grippe nous dira qu’elle a eu droit à un simple traitement, comme contre la grippe saisonnière. «Sa disponibilité dans les officines a tardé, tout comme le vaccin, d’ailleurs», a tonné cette femme. Et d’ajouter : «Puisqu’il réduit d'un tiers le risque des complications issues de la grippe A, pourquoi n’est-il pas prescrit plus que cela ?», s’interroge notre interlocutrice. Un peu plus bas, place Audin, il est à peine midi. Un calme plat règne dans l’officine. La vendeuse, un peu hésitante, nous dira : «Le Tamiflu n’est pas encore disponible.» Aucune date ne sera précisée concernant son éventuelle réception. Ici également, ce médicament n’a pas été distribué. Et le constat sera le même dans toutes les officines situées à la rue Hassiba-Ben-Bouali, que nous avons visitées. Les deux pharmacies mitoyennes de l’hôpital Mustapha ne feront pas exception. «Nous le recevrons demain», nous explique-t-on. A l’unanimité, les pharmaciens rencontrés hier affirmeront : «Il n’y a pas de prescription systématique de cet antiviral.» Les citoyens, de leur côté, se posent beaucoup de questions sur son efficacité et, surtout, sur sa dangerosité. Dernière escale. Ici, dans cette pharmacie située place de la Concorde, l’antiviral est disponible.« Il est disponible depuis ce matin, mais sa délivrance nécessite une ordonnance», précise le pharmacien. Dans cette rue, sur trois pharmacies visitées, une seule avait été fournie en Tamiflu. Et le pharmacien était formel : «Jusque-là, je n’ai reçu aucune ordonnance pour le Tamiflu.» Au total, sur dix pharmacies visitées, seules deux disposaient de cet antiviral. Cependant, une question se pose : pourquoi le Tamiflu est-il aussi peu prescrit ?
W. Z.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/12/29/article.php?sid=93354&cid=2


29/12/2009
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