Paris demande aux Français de quitter le Yémen

 

Interview France 24 : affrontements à Sana’a

Voici la vidéo d'une interview par téléphone réalisée pour France 24 au sujet des affrontements à Sana'a entre les forces de sécurité du président Saleh et les partisans du sheikh Sadiq al-Ahmar.

Une erreur toutefois : Benjamin_wiacee est le "Rédacteur en Chef adjoint" de la Voix du Yémen ...

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Paris demande aux Français de quitter le Yémen

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.05.11 | 06h42  •  Mis à jour le 27.05.11 | 11h59

 

 

Des milliers d'habitants de Sanaa ont entrepris de quitter la capitale pour fuir les violences qui ont fait plus de 80 morts depuis lundi.

Des milliers d'habitants de Sanaa ont entrepris de quitter la capitale pour fuir les violences qui ont fait plus de 80 morts depuis lundi. AP/Saif Abduallah

 

Alors que le Yémen s'apprête à vivre une nouvelle journée de violences vendredi, jour de prières hebdomadaires, le Quai d'Orsay a demandé, jeudi 26 mai, aux ressortissants français de quitter rapidement le pays, via son site Internet.

 

"Du fait de la dégradation rapide de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par des affrontements de plus en plus violents, il est demandé aux ressortissants français de passage ou résidant au Yémen, et qui n'ont pas de raison impérative d'y demeurer, de quitter provisoirement le pays au plus vite, en empruntant les vols commerciaux", indique la page conseils aux voyageurs du site"Il est par ailleurs formellement déconseillé de se rendre dans l'île de Socotra [en mer d'Oman]", ajoute le ministère des affaires étrangères dans son avis actualisé jeudi.

PLUS DE 80 MORTS DEPUIS LUNDI

 


 

La France avait déjà conseillé, le 13 mars, à ses ressortissants résidant ou de passage de "quitter provisoirement le pays au plus vite" en raison de la dégradation de la situation sécuritaire. Des milliers d'habitants de Sanaa ont entrepris de quitter la capitale pour fuir les violences qui ont fait plus de 80 morts depuis lundi.

D'autres constituent des réserves de biens de première nécessité et attendent fébrilement vendredi. En ce jour des prières hebdomadaires, le Yémen se prépare à une nouvelle journée de violences alors que le pays semble sur le point de basculer dans la guerre civile entre adversaires et partisans du président Ali Abdallah Saleh.

Des affrontements meurtriers se produisent quotidiennement depuis lundi, au lendemain d'un nouveau revirement de dernière minute du chef de l'Etat, qui a refusé de signer un accord de transition du pouvoir élaboré par les pays du Golfe. Plus de quarante personnes sont mortes lors de la seule journée de jeudi au cours de batailles de rue à Sanaa.

Confronté depuis janvier à de vastes manifestations réclamant son départ après quasiment trentre trois ans d'exercice du pouvoir, Ali Abdallah Saleh résiste aux pressions diplomatiques encore exprimées jeudi lors du sommet du G8 à Deauville.

LE DANGER EST MONTÉ D'UN CRAN

Les Etats-Unis se sont dits de plus en plus inquiets de la situation au Yémen, Washington redoutant un risque d'anarchie qui pourrait profiter à Al-Qaida. "Nous appelons le président Saleh à honorer immédiatement son engagement à transférer le pouvoir", avait déclaré mercredi le président américain, Barack Obama, en déplacement en Europe.

Le département d'Etat a ordonné, mercredi, aux familles de ses diplomates et aux employés non indispensables de quitter le Yémen, le danger étant monté d'un cran selon les Etats-Unis. C'est la première fois depuis le début du "printemps arabe" que Washington se résout à prendre une telle décision.

Le Qatar a décidé de fermer temporairement son ambassade à Sanaa et de retirer son personnel diplomatique à la suite du refus des autorités yéménites des initiatives pour une solution de la crise politique dans leur pays, a rapporté vendredi l'agence officielle Qna.

Une tribu annonce la prise d'un barrage militaire

 

Une tribu yéménite annonce s'être emparée d'un barrage militaire de la garde républicaine sur une route reliant Sanaa à Marib, à l'est de la capitale.

Ces combats ont fait des morts des deux côtés, selon une source tribale.

 

 
 
 

 



27/05/2011
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