Pourquoi les Vénézuéliennes sont-elles des bombes planétaires?
Pourquoi les Vénézuéliennes sont-elles des bombes planétaires?
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La nouvelle Miss Univers 2009, Stefania Fernandez, pose en maillot de bain lors de la compétition/ORLANDO BARRIA/EPA/SIPA
Source http://www.missindia.fr
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CONCOURS - Le pays truste les podiums des concours de beauté internationaux depuis des décennies...
«Qu'avons-nous de spécial, nous les Vénézuéliennes? Nous sommes nous-mêmes», a déclaré dimanche la nouvelle Miss Univers, Stefania Fernandez. Si la réponse n’est -comme souvent- pas très éloquente, la question mérite d’être posée.
Le Venezuela squatte en effet depuis plusieurs années les premières places des concours de beauté. Lors des dix dernières éditions de Miss Univers, le pays n’a fait chou blanc qu’à deux reprises. Toutes les autres fois, les candidates étaient au moins dauphines. Si l’on fait les comptes, le Venezuela a emporté six titres de Miss Univers, cinq de Miss Monde, et un de Miss Terre. Un palmarès à en faire rougir la France qui, depuis un doublé Univers/Monde en 1953, traverse une période de vaches maigres.
Une obsession culturelle
Au Venezuela, la beauté est vénérée et les compétitions adulées. A la télé, l’élection de la Miss nationale bat régulièrement des records d’audience. Une école a même été créée dans le but de «rendre les candidates parfaites», selon les termes d’Osmel Sousa, président du concours Miss Venezuela. Le Times, qui y a consacré un reportage il y a un an, rapporte que les cours y commencent à 8 heures pour terminer parfois à 22 heures. On y apprend à marcher sur des talons démesurés, à poser pour des photographes, à se maquiller seule et à répondre aux questions délicates d’un jury.
Et lorsque la cellulite ou la peau d'orange commencent à poser trop de problèmes, passer sur le billard est une solution abordable. Une augmentation mammaire se négocie autour de 4.600 bolÃvares (soit environ 1.500 euros), et une liposuccion autour de 3.080 bolÃvares (1.000 euros). Osmel Sousa n’hésite d’ailleurs pas à encourager les candidates à ce genre de méthodes. «Quand une fille est trop paresseuse pour faire de l’exercice ou travailler sur son tour de taille, tout enlever d’un coup est bien plus simple», affirme-t-il au Times.
Contactée par 20minutes.fr, Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France et elle-même Miss France en 2002, regrette elle aussi que «dans certains pays d’Amérique du Sud, des mères offrent une augmentation mammaire pour les 15 ans de leur fille.»
Une bistourisation des podiums ?
Les Miss doivent-elles pour autant passer par la case scalpel pour espérer briller lors d’un concours international? «Pas forcément», continue Sylvie Tellier, «notre Miss Chloé Mortaud, qui est 100% naturelle, a terminé cinquième dauphine. C’est un très bon résultat.».
Rien n’a pour l’instant filtré sur le passé chirurgical de la nouvelle Miss Univers, Stefania Fernandez, mais des rumeurs courent déjà à propos de «petites retouches». Reste qu’en France, avoir eu recours à la chirurgie plastique n’empêche pas de concourir devant Geneviève de Fontenay…
Qu’en pensez-vous? La France doit-elle se cantonner au «100% bio», quitte à faire une croix sur les concours internationaux? Dites-le nous dans les commentaires...
Le Venezuela squatte en effet depuis plusieurs années les premières places des concours de beauté. Lors des dix dernières éditions de Miss Univers, le pays n’a fait chou blanc qu’à deux reprises. Toutes les autres fois, les candidates étaient au moins dauphines. Si l’on fait les comptes, le Venezuela a emporté six titres de Miss Univers, cinq de Miss Monde, et un de Miss Terre. Un palmarès à en faire rougir la France qui, depuis un doublé Univers/Monde en 1953, traverse une période de vaches maigres.
Une obsession culturelle
Au Venezuela, la beauté est vénérée et les compétitions adulées. A la télé, l’élection de la Miss nationale bat régulièrement des records d’audience. Une école a même été créée dans le but de «rendre les candidates parfaites», selon les termes d’Osmel Sousa, président du concours Miss Venezuela. Le Times, qui y a consacré un reportage il y a un an, rapporte que les cours y commencent à 8 heures pour terminer parfois à 22 heures. On y apprend à marcher sur des talons démesurés, à poser pour des photographes, à se maquiller seule et à répondre aux questions délicates d’un jury.
Et lorsque la cellulite ou la peau d'orange commencent à poser trop de problèmes, passer sur le billard est une solution abordable. Une augmentation mammaire se négocie autour de 4.600 bolÃvares (soit environ 1.500 euros), et une liposuccion autour de 3.080 bolÃvares (1.000 euros). Osmel Sousa n’hésite d’ailleurs pas à encourager les candidates à ce genre de méthodes. «Quand une fille est trop paresseuse pour faire de l’exercice ou travailler sur son tour de taille, tout enlever d’un coup est bien plus simple», affirme-t-il au Times.
Contactée par 20minutes.fr, Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France et elle-même Miss France en 2002, regrette elle aussi que «dans certains pays d’Amérique du Sud, des mères offrent une augmentation mammaire pour les 15 ans de leur fille.»
Une bistourisation des podiums ?
Les Miss doivent-elles pour autant passer par la case scalpel pour espérer briller lors d’un concours international? «Pas forcément», continue Sylvie Tellier, «notre Miss Chloé Mortaud, qui est 100% naturelle, a terminé cinquième dauphine. C’est un très bon résultat.».
Rien n’a pour l’instant filtré sur le passé chirurgical de la nouvelle Miss Univers, Stefania Fernandez, mais des rumeurs courent déjà à propos de «petites retouches». Reste qu’en France, avoir eu recours à la chirurgie plastique n’empêche pas de concourir devant Geneviève de Fontenay…
Qu’en pensez-vous? La France doit-elle se cantonner au «100% bio», quitte à faire une croix sur les concours internationaux? Dites-le nous dans les commentaires...
Vincent Matalon