Prix des fruits et légumes

 

De Bouche à Oreille ]
Ramadhan
Observation vendredi du croissant lunaire
Par : EL MOUDJAHID   Le : mardi 19 septembre 2006

La commission nationale d'observation du croissant  lunaire de Ramadhan se réunira le vendredi 22 septembre, correspondant au 29 châabane 1427 de l'hégire, a annoncé hier, un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
Une conférence sera tenue, dans ce cadre, vendredi après la prière d'el-maghreb  au siège du ministère, ajoute le communiqué.

Horaires de travail durant le mois de Ramadhan
De 9 h à 16 h du samedi au mercredi
Par : EL MOUDJAHID   Le : mardi 19 septembre 2006
http://www.dailymotion.com/video/x1m0j_1al-fatiha

Les horaires de travail durant le mois sacré de  Ramadhan applicables dans les institutions et les administrations publiques  seront de
9h à 16 h du samedi au mercredi, indiqué un communiqué de  la Fonction publique.  Les horaires habituelles de travail reprendront après la fête de l'Aïd  el-Fitr, ajoute la même source.

En prévision du mois sacré
L'État rase des marchés informels
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=64512

Les responsables de l'APC de Gué-de-Constantine affichent leur détermination
à appliquer les directives du wali d'Alger.

Mardi 19 septembre. Il est 13h. Le chemin de wilaya numéro 14, l'artère principale de la cité appelée El-Hayat, d'habitude très animée, semble déroger à l'effervescence qui la caractérise. Aujourd'hui ce ne sont pas les commerçants qui attirent les gens ; mais ce sont les engins et les camions alignés sur le trottoir qui suscitent la curiosité de nombreux badauds.
Des travailleurs de la société Netcom s'affairaient à déblayer des tonnes de détritus qu'ils déposaient ensuite dans la benne de la pelleteuse. "Nous nettoyons tous les jours, mais ce tas d'ordures n'était pas accessible à cause des baraques de commerçants qui exploitaient des magasins de manière illicite", explique un travailleur de Netcom. Il reprend aussitôt sa tâche et à chaque coup de pelle, une odeur pestilentielle, insupportable aux âmes "sensibles", se dégageait du tas de détritus. La disparition subite des baraques des vendeurs illicites ne passe pas inaperçue. Le chemin de wilaya numéro 14 reprend alors son calme, et les passants ne trouvent aucune difficulté à circuler sur les trottoirs.
Des responsables de l'APC supervisent ce chantier. "Nous sommes arrivés ce matin dans ce quartier à 8h, et nous avons entamé la destruction des 20 baraques qui étaient érigées de manière illégale sur les trottoirs. Nous avons envoyé 3 mises en demeure à chacun des occupants de ces baraques, car nous tenons au respect des mesures administratives", affirme
M. Fellah, le secrétaire général de l'APC de Gué-de-Constantine.
Alors que les engins ramassaient ce qui restait des anciennes baraques, dans une rue adjacente et mitoyenne au chemin de wilaya, d'autres commerçants tout aussi  "illégaux", s'adonnent le plus normalement du monde à la vente de fruits et légumes et à des prix défiant toute concurrence.  "Approchez, vous ne trouverez nulle part la pomme de terre à 35 Da le kilo", crie un vendeur de pommes de terre entreposées à l'arrière d'une camionnette. Il ne semble pas préoccupé par ce qui se passe 20 mètres plus haut. "Nous sommes à l'écart et nous ne gênons personne. Nous avons la paix pour le moment et les autorités semblent tolérer notre activité", estime le même marchand.
Sur les abords de cette rue en pente, plusieurs baraques de fortune sont érigées et toutes sont occupées par des commerçants n'ayant aucun titre pour exercer ce métier. De nombreux clients font leurs emplettes et défendent même ces marchands qui "cassent les prix". Nous retrouvons le secrétaire général de l'APC de Gué-de-Constantine, toujours en train de surveiller les travailleurs chargés de nettoyer l'artère principale : "Oui l'APC est au courant de l'existence de cette aile de l'ex-marché informel. Le tour de sa destruction arrivera. Nous ne tolérerons plus de marché informel sur le territoire de notre commune", tranche-t-il. "Nous allons par contre lancer les travaux pour la réalisation de 3 marchés organisés. Ils fonctionneront à la parisienne, c'est-à-dire qu'ils fermeront tous les jours à 12h", tient-il toutefois à rassurer.
Devant l'entrée de la mairie, plusieurs jeunes attendent l'arrivée du président de l'APC pour lui exposer leurs doléances. Ces jeunes sont en colère même s'ils tiennent à le prouver mais par les voies légales. "Nous sommes bien élevés à la cité El-Hayat. Nous n'avons rien fait ce matin alors que les engins sont venus pour détruire nos magasins. Hier à la cité des 720-logements, une bataille rangée a eu lieu entre les commerçants et les travailleurs de l'APC. Certes, personne ne peut accepter de voir son outil de travail détruit, mais nous sommes tout de même contre la violence", affirme Sofiane, un jeune de 32 ans qui exploitait un fast-food durant 5 ans. Il en veut aux responsables de l'APC qui sont passés à la phase radicale du jour au lendemain. "Nous n'avons rien reçu. Ce matin, les responsables de l'APC sont arrivés avec des engins et ils nous ont donné un quart d'heure avant de passer à l'opération de destruction. Les commerçants, qui étaient absents, ont tout perdu. Par ailleurs, les baraques en fer qu'ils ont démolies et emportées coûtent au minimum 8 millions de centimes chacune", se plaint-il. Lyès, un autre commerçant touché par cette opération, ne croit pas quant à lui aux promesses des responsables communaux : "Ils disent qu'ils vont construire des marchés. Nous n'avons encore rien vu. Par ailleurs, je suis sûr que ces marchés profiteront à des commerçants étrangers à la commune de Gué-de-Constantine."
Contrairement aux rumeurs colportées çà et là, les commerçants "illicites" de Bachdjarah exercent le plus normalement leurs activités.
Dans la partie réservée aux habits, les baraques sont toujours érigées et les marchands réalisent toujours un bon chiffre d'affaires. "Je ne sais rien de cette nouvelle loi. Ici tout est normal", déclare un marchand de tissus.
À l'entrée du marché officiel, toute la rue est occupée par des vendeurs de fruits et légumes. Ici les commerçant aussi "illicites" soient-ils, tiennent à démontrer leur détermination pour le cas échéant défendre leur activité. "Qu'ils essaient de nous chasser d'ici et ils verront de quoi nous sommes capables", menace sur un ton ferme un jeune. Ces marchands refusent aussi la solution préconisée par l'APC qui est en train de procéder à la construction d'un marché à Oued Ouchayah. "Il faut voir où se trouve le nouveau marché. Il est situé dans une zone reculée et les clients n'y viendront même pas, car il y aura aussi un problème d'insécurité", se plaint un marchand de fruits.
Tous ces commerçants réclament leur droit à une vie digne dans leur pays. Autre son de cloche à l'intérieur du marché communal où les clients deviennent de plus en plus rares. "Mon étal était fermé depuis 8 ans faute de clients. Quand j'ai appris que les autres communes détruisent les baraques des marchands "illicites", je suis venu en espérant que cette fois sera la bonne. Je pourrai alors reprendre mes activités. Les commerçants de l'extérieur nous font une concurrence déloyale, car ils ne payent ni charges ni impôts", dit le même commerçant.
Le secrétaire général de la commune de Bachdjarah estime, quant à lui, qu'il est temps de rendre les espaces squattés à leur première vocation : les chaussées pour les voitures et les trottoirs pour les piétons. Bien entendu dans cette commune, les responsables optent pour une solution qui satisfasse toutes les parties.  "À Bachdjarah, nous n'avons pas de baraques à détruire.
Dès que nous terminerons la construction du nouveau marché, les commerçants squattant la voie publique seront alors installés dans un espace organisé, offrant toutes les commodités à savoir des toilettes, des points d'eau et le gardiennage", déclare M. Abdellioua le secrétaire général de l'APC. En attendant la fin des travaux au niveau du nouveau marché, le commerce informel continue d'être toléré dans cette commune.
 

Saïd Ibrahim

Actualités : 4000 POLICIERS SUPPLEMENTAIRES MOBILISES DANS LA CAPITALE
Tounsi promet un Ramadhan "super sécurisé"

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/09/20/article.php?sid=43448&cid=2

"Le mois de Ramadhan sera super sécurisé." C'est en ces termes on ne peut plus clairs que le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a tenu à rassurer l'opinion publique en réponse aux questions des journalistes sur le dispositif de sécurité mis en place comme il est de coutume à l'approche du mois sacré.
Réduisant presque à néant la menace terroriste, Ali Tounsi affirmera : "S'ils (les groupes terroristes, ndlr) pouvaient faire quelque chose ils l'auraient déjà fait." "Leurs menaces ne nous font pas peur et ne nous inquiètent pas", a-t-il encore ajouté en marge de la cérémonie du lancement officiel du site Internet de la Police algérienne (algeriepolice.dz) organisée hier au Centre de formation technique continue relevant de la DGSN en présence du ministre des Technologie de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour. En termes de chiffres, Ali Tounsi indiquera que pas moins de 3 000 policiers supplémentaires dotés des moyens d'intervention nécessaires seront mobilisés dans les rues de la capitale et auxquels s'ajouteront "un millier dans les prochains jours". Un dispositif de sécurité qui est d'ores et déjà entré en vigueur. Pour revenir au nouveau portail Web de la Police nationale, celui-ci comprend plusieurs rubriques, notamment les avis de recherches des objets volés, les avis de recherches dans l'intérêt des familles et les appels à témoins. Mais aussi, des statistiques et autres informations générales sur la police. D'autres rubriques sont également en cours de construction. Sur place, Ali Tounsi a procédé à la promotion des concepteurs du site Internet de la Police nationale, disponible en deux versions française et arabe.
Lotfi Mérad

 
Actualité (Mercredi 20 Septembre 2006)

1 000 policiers en renfort pour sécuriser la capitale
Les nuits du Ramadhan sous haute surveillance


La menace d'attentat existe toujours même si les capacités de nuisance des terroristes ont été considérablement amoindries.

La sécurité sera renforcée durant le mois du Ramadhan 2006. Un renfort de 1 000 policiers viendra s'ajouter aux 3 000 hommes déployés pour la saison estivale. L'annonce a été faite hier par Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) à l'École de police d'Hydra. La mesure, qui vise avant tout à renforcer la sécurité dans l'Algérois pendant le mois sacré, s'avère aujourd'hui nécessaire. La capitale et ses environs ont eu à subir un été plutôt tumultueux rythmé par des explosions et des alertes à la bombe.
"Alger sera supersécurisée de jour comme de nuit", dira Ali Tounsi rassurant ainsi les habitants de la capitale. Il est vrai que les dramatiques souvenirs des attentats à la voiture piégée durant les années 1990 sont loin derrière, mais il n'en reste pas moins que la vigilance demeure de mise.
En effet, la menace d'attentat existe toujours même si les capacités de nuisance des terroristes ont été considérablement amoindries. Cependant, les groupes armés risquent de faire des opérations de diversion en tentant de perpétrer des attentats dans la capitale. Les offensives de l'armée contre les maquis du GSPC à Boumerdès, à Tizi Ouzou, à Jijel et à Annaba visent à traquer les irréductibles du terrorisme tout en faisant pression sur les groupes armés afin de permettre des redditions : "Leurs menaces ne m'inquiètent guère, s'ils pouvaient réellement faire quelque chose, ils l'auraient déjà fait", dira-t-il, allusion aux différentes menaces  du GSPC.
Cependant, l'insécurité se rapporte aussi, dans l'état actuel des choses, au banditisme. Ce phénomène reste l'une des grandes préoccupations des forces de sécurité qui tentent d'en venir à bout.
"Le gouvernement ne lésine sur aucun moyen pour la sécurité du citoyen", a assuré Tounsi indiquant que l'évolution du corps de la police va crescendo. Cela est d'ailleurs aisément décelable au niveau du recrutement, la formation, et l'amélioration de la situation sociale. La motivation se traduit par les moyens déjà mis à la disposition du corps de la police.
Des initiatives à l'exemple du nouveau site Web de la Police algérienne présenté hier en présence de M. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
Ce dernier s'est félicité d'une telle avancée qui, selon lui, s'avère être indispensable au niveau de toutes les institutions pour être au diapason de la modernité à l'échelle mondiale. Le site, en question riche de multiples rubriques (structures territoriales de la police, présentation des différents grades et uniformes, publications, etc.) et adresses utiles, renseigne sur la formation et l'actualité ainsi que les statistiques liées à la criminalité. Figure aussi un guide pour le passager pour ce qui est de la PAF et tout ce qui se rapporte à l'émigration clandestine et autres mouvements au niveau des frontières. Les citoyens peuvent également se renseigner sur les avis de recherche pour les objets disparus et les recherches dans l'intérêt des familles et appels à témoin, etc.
Une modernité prônée par Ali Tounsi qui parle d'empreintes digitales qui pourront être transmises au fichier central de sorte à identifier la personne de manière instantanée.
Cela nécessite des voitures équipées de système de radios adéquats mais aussi de fibre optique et sera concrétisé dans des délais raisonnables de l'avis du responsable de la DGSN qui n'a pas nié que tout est actuellement au stade expérimental.
Ali Tounsi reste convaincu, en tout état de cause, que le travail se fait d'abord à l'intérieur même du corps de la police pour réussir toute politique de sécurité et parler de gagner la confiance du policier du plus gradé au plus petit policier.

Nabila Saïdoun


 
 http://www.lexpressiondz.com/T20061016/ZA4-9.htm

AÏD EL-FITR
Jamais 2 sans 3
16 octobre 2006 - Page : 7

La rentrée scolaire, le Ramadhan, bientôt l’Aïd, trois échéances lourdes à supporter.

A une semaine de l’Aïd el Fitr, nombre de familles algériennes, si ce n’est la plupart, se demandent comment vêtir leurs enfants en ce jour de fête qui, en plus du cachet religieux qu’elle incarne, est leur «fête» à eux.
Une virée dans les grands centres commerciaux comme celui du «Grand Bazar» de la place de la Concorde, où il n’y avait pas foule, nous renseigne de visu sur les prix des articles pour enfants et moins jeunes. Jugez-en. Un blouson jean pour enfant de 6 à 15 ans n’est pas cédé à moins de 1800DA. Une petite paire de «botillons» pour enfant de 2 à 5 ans s’affiche fièrement à 1400DA. Bien qu’elle soit de bonne qualité, ce prix dépasse l’entendement, comme cette paire de chaussures toujours pour la même catégorie d’enfants est proposée au minimum à 1200DA. Les «training», modèle qui a conquis le choix de tous les enfants, narguent les clients à partir de 1200 à 3600DA. Les vêtements ne sont pas non plus donnés lorsqu’on constate qu’un petit ensemble d’importation et de petite taille est proposé à 2900DA pendant que les chaussettes pour bambins sont vendues à 200DA les trois paires...
D’aucuns se rabattent vers un grand espace, sis à la rue Hassiba Ben Bouali, tenu par des Chinois. Là, les prix sont abordables. Mais, nous avertit, discrètement, une vendeuse, la solidité et la qualité des tissus laissent à désirer. Outre l’esthétique charmant par son exotisme qu’il faut reconnaître, «ce sont des articles qui ne tiennent que quelques mois voire quelques semaines tout au plus», précise-t-elle. Pour ce qui est des chaussures chinoises, les training, de «contrefaçon» bien sûr, sont proposés à 600 ou 800DA. D’autres articles exposés sont soldés comme ces blousons pour enfants entre 250 et 300DA, des kimonos pour fillettes à 700DA pièce ou encore de beaux chemisiers femme qui sont cédés entre 500 et 1000DA.
Une cliente nous a avoué que «c’est là un lieu où on peut trouver une peu de ´rahma´ pour satisfaire les envies de notre progéniture même si la contrefaçon y règne.»
Faute de grives on mange des merles, une citation qui semble coller à de nombreux Algériens qui n’ont guère le choix avec une bourse plus que serrée.
«Saigné à blanc» n’est guère une expression péjorative pour le commun des mortels désireux de marquer l’Aïd comme il se doit. Lorsqu’on sait que le prix en vitrine d’une paire de chaussures ou d’un simple pantalon varie entre 800 et 1500DA, qu’une veste ou blouson flirte avec les 2000DA ou qu’une simple paire de chaussettes n’est pas cédée à moins de 50DA...Faites le compte pour habiller une famille algérienne moyenne de 3 à 4 enfants. D’aucuns se privent drastiquement pour habiller correctement leurs enfants le jour de l’Aïd el Fitr.
Un secteur semble ignorer tous ces ballets de prix. Il s’agit des bijoux fantaisie qui se vendent comme à l’accoutumée même que des magasins d’un certain luxe ont été ouverts. Ainsi, la «M’hiba», cadeau qu’on offre à sa future épouse à chaque «Moussem», jadis composé de bijoux en or est l’objet de ces achats. Le futur époux se rabat sur le bijou fantaisie, lequel atteint parfois même 10.000DA pour une parure de luxe.
Les récentes augmentations de salaires, aussi bienvenues soient-elles, ne seront pas d’un grand secours au «smicard» qui, déjà, arrive tout juste à se nourrir tout le reste de l’année.
Ceci en faisant face aux factures de l’eau, de l’électricité et de gaz qui semblent se plaire dans leur ascension acrobatique, érodant sérieusement un maigre budget qui ne sait plus où donner de la tête. A ces pauvres salariés, il ne faut pas non plus oublier de compter les pères de famille retraités auxquels un os à ronger vient de leur être servi en guise d’augmentation de pension, revalorisation qu’ils ont d’ailleurs dénoncée de façon énergique, récemment, dans tout le pays.

Abdelkrim AMARNI

http://www.lexpressiondz.com/T20061016/ZA4-0.htm

HAUSSE FULGURANTE DU PRIX DE LA POMME DE TERRE
Les responsables se refilent la «patate chaude»
16 octobre 2006 - Page : 3

Nos sources affirment que des réseaux de spéculateurs opèrent aux quatre coins du pays.

A Jamais les prix de la pomme de terre n’ont connu une hausse aussi fulgurante qu’au cours de ce mois sacré de Ramadhan. Une augmentation qui ne semble pas préoccuper outre mesure les responsables, qui y vont chacun de sa propre analyse. Les consommateurs, dont l’érosion du pouvoir d’achat a atteint un niveau préoccupant, faute d’être organisés en association, n’ont d’autre choix que de se soumettre au diktat des spéculateurs. Qu’est-ce qui fait que le «légume du pauvre» flirte avec les 70 dinars le kg? Il est difficile d’y répondre, d’autant plus que seuls certains cercles mafieux, à l’origine de cette flambée, détiennent la réponse.
Côté officiel, chacun livre ses propres arguments. Lors d’une conférence de presse tenue, hier, le président de la commission des marchés de gros à l’Union générale des commerçants et artisans algériens(Ugcaa), M.Achour a affirmé que les prix de la pomme de terre resteront élevés, en attendant la première récolte au mois de novembre prochain. Concernant la hausse exagérée des prix, le conférencier l’a liée à plusieurs facteurs, à commencer par le retard dans la livraison des semences (tubercules) aux agriculteurs, ce qui, d’après lui, a influé sur leur prix. L’autre raison avancée par l’intervenant c’est le fait que, l’année dernière, la production avait enregistré un excédent de 500.000 tonnes.
Ce qui, cette année, a suscité l’inquiétude chez les agriculteurs, qui ont baissé la production. Ce qui, bien entendu, fera la part belle aux spéculateurs de tout bord. En outre, au moment où tout le monde s’attendait à une baisse sensible de ce produit, au bout de la première semaine du mois sacré-comptant sur les discours triomphalistes des ministres du Commerce et de l’Agriculture- le consommateur est surpris par la courbe ascendante des prix, puisque dans certaines régions le kg de pomme de terre est cédé à 80DA. Au point qu’elle dispute la vedette à la banane, décidément devenue-du moins pour le «prestige»- plus accessibles pour les ménages.
Qu’est-ce qui est donc à l’origine de cette hausse? Pourtant, l’Algérie qui produit chaque année des centaines de milliers de tonnes de pommes de terre, peut largement subvenir à la demande, n’étaient les agissements de certains parasites, organisés en véritables réseaux, qui saignent à blanc le citoyen et portent un coup fatal à l’économie nationale. Nos sources affirment que ces réseaux bien organisés opèrent dans les quatre coins du pays et travaillent en étroite collaboration avec les producteurs et les grossistes. Une véritable toile d’araignée tissée autour du marché de la pomme de terre et qui va du petit détaillant au grossiste. Des sources sûres évoquent, en effet, une spéculation à grande échelle, au point que des centaines de tonnes de pomme de terre sont entassées dans des hangars par les spéculateurs, pour ensuite les écouler sur le marché.
Entre alors en jeu le facteur déterminant des prix, à savoir la loi de l’offre et de la demande. En effet, en l’absence de quantité suffisante, en raison d’une part, de l’insuffisance de la production et d’autre part, du monopole sur cette marchandise, les prix de la pomme de terre échappent à tout contrôle. Même le fameux concept de la libération des prix perd tout son sens, car non seulement il n’y a pas d’abondance du produit permettant une concurrence entre les marchands, mais surtout cette notion est utilisée par ces derniers pour justifier l’anarchie ambiante qui caractérise les marchés en ce mois de Ramadhan.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, M.Saïd Barkat, qui vient d’annoncer la création d’une commission nationale de protection des espèces animales menacées d’extinction, et qui vient de déclarer que l’Algérie peut s’opposer au péril acridien, n’arrive toujours pas à expliquer aux consommateurs la raison de cette hausse brusque du prix de la pomme de terre. Le ministre qui vient, par ailleurs, de présenter le bilan de son département au chef de l’Etat, n’a pas manqué de s’attarder, chiffres à l’appui, sur les résultats «positifs» du PNDA, sans en reconnaître les limites. En somme, et devant l’ascension fulgurante des prix de la pomme de terre, l’Algérie sera contrainte de recourir encore une fois, à l’importation. Une situation paradoxale pour un pays considéré comme un grand producteur de pomme de terre.



Arezki LOUNI


Flambée des prix des légumes à Tizi-ouzou
Un Ramadhan de toutes les inflations

Les prix à la consommation à la veille du  mois de Ramadhan ont connu une augmentation moyenne de 30% dans les marchés des fruits et légumes de Tizi-ouzou, contre 0% pour les viandes rouges.

Cette montée, non moins exceptionnelle en cette periode à grande consommation, devra influencer, négativement sur les indices des prix durant ce mois sacré. Les ménages, baromètre de l'économie par excellence, sont ainsi appelés à débourser plus dans le chapitre «cuisine» au détriment des autres biens de consommation tels les habits, éducation, santé et loisir.
Il est vrai que les prix des fruits n'ont connu qu'une relative hausse pendant le mois précédent, ceux des légumes, sans exception, ont franchi le seuil des 150% d'augmentation tels le céleri qui a passé de 30 à 80 dinars/ kg, le chou-fleur qui se vend désormais à 70 dinars/kg contre 40 dinars/kg le mercredi et jeudi derniers.
Mais c'est la pomme de terre qui devient inaccessible aux consommateurs puisque cédée, hier entre 45 et 50 dinars le kilogramme. Ce produit très prisé en somme, n'a cessé de creuser l'écart entre le prix pratiqué le mois passé (entre 20 et 28 dinars/kg) et celui appliqué depuis la semaine passée, puisque vendu à 30 à 35 dinars/kg. Les prix affichés, hier, sur ce produit sur les étales du marché de détail des fruits et légumes de la ville de Tizi-ouzou dénotent sur l'envol de la mercuriale qui n'est pas prête à fléchir. Cela est d'autant plus crédible eu égard au même prix appliqué sur de la pomme de terre de piètre qualité étalée dans ce même marché.
Les détaillants que nous avons interrogés renvoient, à l'unanimité, la responsabilité de la flambée des prix des légumes aux mandataires et autres grossistes négociants au marché de gros. Ces derniers, pour leur part, s'en lavent les mains et renvoient la balle aux producteurs agricoles qui «profitent de la semaine d'avant et des premiers jours du mois de carême pour engranger le plus de bénéfices sur leurs produits».
Si l'on tient compte des déclarations du bureau national de l'UGCAA (union générale des commerçants et artisans algériens), faites le mercredi dernier, sur les raisons de l'instabilité des prix de la pomme de terre, celle-ci deviendra complètement inaccessible aux ménages aux revenus modestes si toute fois, l'Etat n'intervient pas pour réguler et stabiliser le prix de ce légume à très large consommation, via une opération d'importation, ne serait-ce que temporaire, des quantités suffisantes pour alimenter le marché.
Les petits commerçants en fruits et légumes ne cachent pas, par ailleurs, leur conviction sur l'existence de manœuvres spéculatives à large échelle sur l'ensemble des produits mais surtout sur la pomme de terre.
«Les détaillants qui se sont approvisionnés avant l'aube ont eu la chance d'acheter moins cher que ceux qui débarquent au marché de gros dés 4 heures du matin», dira un jeune commerçant installé près du marché couvert de la ville des Genêts. Il avoue que la spéculation est réelle sur tous les légumes et fruits, puisqu'il précise que s'il est resté au marché de gros jusqu'au lever du jour, il cédera ce qu'il a acheté à des prix doublés voir triplés. Cet aveu dénote, on ne peut plus clair, sur l'existence des pratiques spéculatives que ce soit chez les producteurs ou chez les mandataires. La marchandise se fait de plus en plus rare dans les espaces de négoces en gros, a t-il tenu encore à signaler.
Cette rareté, visible en somme via les quantités étalées par les revendeurs, s'est répercutée sur les prix des fruits mais surtout des légumes. «Nous n'allons pas nous rabattre sur les légumes secs ou sur des pattes, puisque même ceux-ci sont vendus au prix fort, mais nous devons juste s'approvisionner en quantités réduites», nous dira une femme qui est venue comme à son habitude faire ses emplettes dans ce marché.
Dans ce marché, la carotte est cédée entre 35 et 50 dinars/kg, selon la qualité, le poivron est à 70 dinars le kilo contre 50 dinars avant-hier, la salade verte (la laitue) est affichée à 80 dinars/kg contre 50 à 60 dinars la veille. Mais se sont les haricots, légume préféré de tous, qui battent tous les records puisque cédés à 90 dinars le kilo contre 70 DA la veille. La tomate est vendue depuis près d'un mois 40 dinars/kg et elle n'est pas prête à connaître une flexion durant ces premiers jours du Ramadhan, mieux, les commerçants prévoient un prix allant jusqu'à 50 dinars le kilo pour ce légume. Même sort pour la courgette, cédée hier à 60 dinars/kg
«A ces prix, nous ne pouvons jamais consommer frais durant ce mois de carême, il faudra au minimum deux salaires à 15 000 dinars/mois dans chaque foyer comprenant 5 personnes pour prétendre à s'offrir le luxe des légumes», a tenu à commenter une jeune dame rencontrée entre les stands du marché couvert. Elle signale qu' «à ce rythme, il est vraiment illusoire de prétendre à quelques loisirs que ce soit pour ce Ramadhan».
Quant aux fruits, leurs prix sont restés relativement stables, puisqu'ils n'ont connu qu'une faible hausse d'à peine 20%. Ainsi les raisins, malgré la forte production cette saison, sont cédés entre 60 et 70 dinars le kilo contre 50 à 55 dinars/kg la semaine passée, la pomme et la poire sont vendues au même prix que ceux du mois passé, soit à 70 dinars le kilo et la banane entre 80 et 85 dinars/kg
Pour ce qui est des viandes, seul le poulet continu de connaître des fluctuations instables puisque son prix s'est envolé à 245 dinars/kg, contre 210 dinars la semaine écoulée et 240 dinars la semaine d'avant. Les revendeurs de la viande blanche ne sont même pas en mesure de spéculer sur les affiches à venir pour ce produit.
Les ménages s'en réjouiront, par contre, de la stabilité des prix des viandes rouges qui n'ont pas connu la moindre augmentation. Quoi que ça reste toujours hors portée quotidienne ou en ratio moyenne recommandée par les nutritionnistes de l'OMS, le veau est affiché à 580 dinars/kg et l'agneau, qui a connu une flexion de prix, est vendu hier à 680 dinars/kg. Quant à la viande importée congelée son prix est resté tel quel à 350 dinars/kg.

 
   
   

 

Prix des fruits et légumes
Un ramadan clément ?
Par Djamal Djenane

http://www.infosoir.com/edit.php?id=52977

 

Selon les responsables de l'Union des commerçants qui ont appelé leurs adhérents à se contenter de la marge bénéficiaire qui leur est accordée par la loi, les prix des légumes, des fruits et de la viande ne devraient pas augmenter durant ce mois sacré.

C'est du moins l'avis des responsables de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcca). Selon eux, le marché ne connaîtra pas de tension en principe comme cela fut le cas les années précédentes. Et pour cause : la récolte des villes côtières coïncidera, cette année, avec le mois de carême, «et les chambres froides sont là pour la préserver».
Autrement dit, la pomme de terre et la plupart des légumes prisés par les consommateurs seront disponibles en abondance, selon les responsables de l'Ugcaa. «Mieux, ont-ils ajouté, les prix de gros des fruits tels les pommes, les raisins et la pastèque devront baisser.» Même les prix de la viande ne devraient pas connaître d'augmentation, selon les mêmes sources qui ont précisé que la viande de mouton serait cédée entre 550 et 600 DA le kilogramme.
Cela dit, les responsables de l'Ugcaa ont fait remarquer que les prix sont fixés par la loi de l'offre et de la demande. Pour eux, les prix baisseront pour peu qu'il n'y ait pas de «rush» sur les produits. Et le contraire est valable aussi, ont-il poursuivi. C'est là une manière comme une autre de rappeler aux consommateurs qu'ils sont quelque part responsables de l'augmentation des prix durant le ramadan par leur «engouement sans pareil» pour certains produits. Toujours est-il que les commerçants ne sont pas exempts de tout soupçon. Beaucoup d'entre eux profitent de cette situation pour «gagner le maximum d'argent», ont reconnu les responsables de l'Ugcaa.
Dans ce sens, ils ont lancé un appel à tous leurs adhérents pour être «cléments» avec les consommateurs durant le mois sacré en se contentant de la marge bénéficiaire qui leur est accordée par la loi et, pourquoi pas, baisser leurs prix.
De même, ils les invitent à être solidaires avec les couches les plus défavorisées de la société en fournissant aux restaurants de la «rahma» les produits de première nécessité. L'appel de l'Ugcaa sera-t-il entendu ? Rien n'est moins sûr quand on sait que des appels similaires avaient déjà été lancés par le passé à l'approche du ramadan sans qu'il y ait de «répondant» de la part des commerçants.

D. D

Le Ramadhan de toutes les hantises

 

Non encore remis des dépenses de la rentrée scolaire que les citoyens feront encore, dans quelques jours, face à celles du mois sacré de Ramadhan qui pointe déjà le bout de son nez.

Deux événements successifs qui portent un sérieux coup aux bourses des familles algériennes, notamment celles dont les revenus sont faibles. Si, à l'heure actuelle, les prix des produits de première nécessité n'ont pas encore connu une montée spectaculaire, comme à l'approche de chaque mois de Ramadhan, il est à craindre que les commerçants temporisent pour «doper» ces prix au moment opportun, c'est-à-dire à deux ou trois jours du début de ce mois sacré. Néanmoins, ces prix, et il faut le dire, commencent à grimper à petites doses comme pour faire croire aux consommateurs que cette année diffère de ses précédentes jusqu'à bien sûr «l'assommer» une fois que les commerçants tiendront en main la situation.

Certes, M. Achour Mustapha, président de la Commission nationale des marchés de gros des fruits et légumes auprès de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a tenu, il y a deux jours, à rassurer les citoyens sur la stabilité des prix et sur l'abondance des fruits et légumes sur le marché. Cependant, et en dépit de ces assurances, les citoyens craignent une éventuelle flambée des prix dont les conséquences seront lourdes sur leur escarcelle. Omar K., père d'une famille nombreuse et fonctionnaire de son état, aura cette réflexion qui résume les appréhensions des citoyens «C'est le même scénario qui se reproduit chaque année. D'un côté, et à l'approche de chaque mois de Ramadhan, on s'empresse à nous rassurer sur la stabilité des prix des produits de première nécessité, mais de l'autre, les prix s'enflamment dès le premier jour du jeûne». Un sentiment partagé par d'autres citoyens rencontrés dans des marchés de la capitale, à l'image d'Abdelkader S., cuisinier dans un restaurant, qui prétend avoir une connaissance parfaite des prix des fruits et légumes pratiqués, le long de l'année, au marché Meissonnier, puisque c'est lui-même qui s'occupe des achats: «Les prix des fruits n'ont pas connu d'augmentations contrairement à ceux des légumes qui ont sensiblement grimpé à l'image de la tomate (qui est un fruit) dont le prix est passé de 30 DA à 50 DA, la courgette coûte actuellement 60 DA alors qu'elle se vendait, il n'y a pas si longtemps, à 30 DA.

La salade est passée de 40 à 70 DA alors que le fenouil qui valait 50 DA s'écoule maintenant à 70 DA». Et il ironisera «Si les prix de ces légumes restent à l'état actuel, le citoyen pourra faire face aux dépenses du mois de carême mais si ceux-ci continuent à monter, mieux vaut se tourner vers les restos du coeur».

Les mêmes avis sont partagés un peu plus loin, au marché Closelle, situé en plein centre d'Alger. Tout en faisant ses emplettes, Rachid, infirmier à l'hôpital Maillot de Bab-El-Oued, dira «Pour l'instant l'augmentation des prix n'est pas significative quoiqu'elle demeure inexplicable à l'approche de ce mois de piété». Comme si les marchands se sont donné le mot, les prix pratiqués au marché Meissonnier sont les mêmes que ceux proposés dans ce marché qui connaît une grande affluence le long de l'année.

Contrairement au prix du poulet, dont les prix avaient connu une chute vertigineuse, lors de l'apparition de la grippe aviaire, la blue tongue, maladie qui touche principalement les ovins et les bovins et qui sévit actuellement dans différentes régions du pays, n'a pas influé sur le prix de la viande, à la grande satisfaction de ceux qui ont les moyens de s'en procurer.

Les prix du poisson n'ont pas non plus connu de hausse sauf que ceux du poisson blanc, comme le rouget ou le merlan, qui demeurent exorbitants pour les petites bourses. Au marché de Aïn Nâadja, situé à la banlieue Est d'Alger, les prix des fruits et légumes sont un peu moins élevés que ceux pratiqués au centre de la capitale. Mais la différence n'est pas aussi significative qu'on le pense. Cependant, les consommateurs ont noté une légère hausse des prix comme a tenu à le souligner le vieux retraité, Ammi Kaddour, «Les prix ne sont pas assez relevés par rapport au centre d'Alger, tout simplement parce que les intermédiaires entre les grossistes et les mandataires ne sont pas nombreux. Il existe même des fellahs qui vendent directement leurs marchandises aux consommateurs en proposant des prix très abordables». La tomate est cédée à 40 DA alors que son prix ne dépassait pas 25 DA au mois d'août dernier, la pomme est vendue, quant à elle, 50 DA le kilo alors qu'elle ne dépassait pas 25 DA il y a quelques jours.

La salade et la carotte valent chacune 50 DA alors que leur prix était successivement de 20 et 30 DA. Seule la courgette est proposée à un prix jugé un peu cher puisque le kilo de ce légume coûte 80 DA.

Le ton des citoyens rencontrés dans ces marchés n'est pas alarmant mais ils redoutent tout de même les mauvaises surprises des mandataires qui, pour expliquer les causes des hausses des prix, se cachent derrière l'habituel alibi qui voudrait qu'ils passent par plusieurs intermédiaires pour acquérir à des prix forts leurs marchandises. Ce qui bien sûr se répercute sur les prix proposés à la vente au détail. Un alibi qui ne tient pas la route si l'on sait que les fellahs aussi accusent souvent les mandataires de verser dans la spéculation pour faire grimper les prix. D'autre part, et contrairement aux années précédentes, les autres produits de première nécessité que sont l'huile, le sucre, le café et la semoule sont très peu touchés par la hausse des prix. Le prix du sucre, qui a connu une augmentation au début de l'année en cours, s'est stabilisé entre 65 et 70 DA alors que celui du café a connu une augmentation de presque 100 DA. Il est passé de 250 DA à 350 DA. Le sachet de semoule de 10 kg coûte aujourd'hui 350 DA alors qu'il ne valait que 250 DA.

C'est pour dire que la tendance générale est à la hausse, à l'approche du mois de carême, mais celle-ci n'est pas encore ressentie par les citoyens hantés beaucoup plus par les prix qui seront pratiqués les premiers jours du mois sacré.

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Zoubir Khélaifia

 

 

 

 

 



12/09/2006
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