Que se passe-t-il à Lind Gaz Algérie ?

Le 19 juillet, El Watan, ne rend pas compte de ces évènements sous l’angle des salariés en grève, mais se borne à publier, semblant les approuver, les explications de Pierre Chevalier, le PDG de Lind Gaz Algérie qui profite de cette longue interview pour vanter les mérites de sa société. Extrait concernant la grève :

 

« Les choses sont-elles rentrées dans l’ordre aujourd’hui ? Les travailleurs redoutent la fermeture pure et simple de l’unité de Réghaïa


Nous croyons dur comme fer qu’il ne s’agit que d’une période difficile que traverse l’entreprise. La décision de rénover l’unité de Réghaïa est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de Linde Gas Algérie qui procède présentement à la restructuration et à la rénovation totale des sites de production de Réghaïa, d’Arzew et de Skikda. Il ne s’agit aucunement donc d’une volonté de l’entreprise de fermer l’unité de Réghaïa, comme cela a été rapporté, mais il est question tout bonnement de transférer la production d’acétylène de l’unité de Réghaïa vers celle de Bouira. Nous essayons de faire face de manière responsable et légale à cette action de protestation des travailleurs de l’unité de Réghaïa. Mais j’avoue tout de même que l’image de la société a été affectée. C’est pourquoi nous avons pris des mesures conservatrices des sanctions en attendant la décision des tribunaux. Mais en vérité, ce mouvement a été déclenché par les huit employés de l’unité acétylène de Réghaïa. Au 29 juin, quatre sont partis en retraite et aux quatre autres, nous avons proposé de rester sur le site dans une autre structure de production avec exactement les mêmes avantages salariaux dont ils bénéficient aujourd’hui. Alors, nous ne comprenons pas que pour si peu on bloque l’entrée de l’unité et on déclenche une grève, sauf s’il y a des intérêts cachés dont nous ne connaissons pas la nature. »

Le 19 juillet, El Watan, ne rend pas compte de ces évènements sous l’angle des salariés en grève, mais se borne à publier, semblant les approuver, les explications de Pierre Chevalier, le PDG de Lind Gaz Algérie qui profite de cette longue interview pour vanter les mérites de sa société. Extrait concernant la grève :

 

« Les choses sont-elles rentrées dans l’ordre aujourd’hui ? Les travailleurs redoutent la fermeture pure et simple de l’unité de Réghaïa


Nous croyons dur comme fer qu’il ne s’agit que d’une période difficile que traverse l’entreprise. La décision de rénover l’unité de Réghaïa est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de Linde Gas Algérie qui procède présentement à la restructuration et à la rénovation totale des sites de production de Réghaïa, d’Arzew et de Skikda. Il ne s’agit aucunement donc d’une volonté de l’entreprise de fermer l’unité de Réghaïa, comme cela a été rapporté, mais il est question tout bonnement de transférer la production d’acétylène de l’unité de Réghaïa vers celle de Bouira. Nous essayons de faire face de manière responsable et légale à cette action de protestation des travailleurs de l’unité de Réghaïa. Mais j’avoue tout de même que l’image de la société a été affectée. C’est pourquoi nous avons pris des mesures conservatrices des sanctions en attendant la décision des tribunaux. Mais en vérité, ce mouvement a été déclenché par les huit employés de l’unité acétylène de Réghaïa. Au 29 juin, quatre sont partis en retraite et aux quatre autres, nous avons proposé de rester sur le site dans une autre structure de production avec exactement les mêmes avantages salariaux dont ils bénéficient aujourd’hui. Alors, nous ne comprenons pas que pour si peu on bloque l’entrée de l’unité et on déclenche une grève, sauf s’il y a des intérêts cachés dont nous ne connaissons pas la nature. »

Mercredi 20 juillet 2011

Une grève a été observée à l’usine de Réghaïa de Lind Gaz Algérie qui fournit les hôpitaux en bouteilles de gaz médical. Nous en avons rendu compte brièvement, sur la foi de l’article de M. T. dans Liberté. El Watan fournira trois jours plus tard des informations diamétralement opposées sur l’origine et le déroulement de ce mouvement.

 

 

Le 16 juillet, Liberté, titrant sur la grève chez Lind Gaz Algérie écrit notamment :

 

« Les travailleurs de l’entreprise Lind Gaz Algérie, soutenus par plus de 200 syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba, ont observé avant-hier un sit-in devant la maison Abdelhak-Benhamouda, ex-Maison du peuple, pour exiger la réintégration des cinq syndicalistes licenciés par les responsables de l’unité Lind Gaz Algérie de Réghaïa. Les protestataires ont également demandé “la récupération, au profit de l’État algérien, de l'Entreprise nationale des gaz industriels (Engi) qui a été privatisée sans tenir compte des intérêts du pays ». Les travailleurs de l’entreprise, tout comme leurs collègues venus les appuyer, ont tenu à dénoncer “les violations du droit du travail et les intimidations proférées à l’encontre des syndicalistes”.
Ils menacent de durcir leur mouvement si l’employeur continue à afficher son mépris envers les travailleurs et leurs représentants, précisent-ils. “Nous n’allons pas nous taire sur ce hold-up qui prive le pays du monopole d’un produit aussi stratégique”, nous dira un syndicaliste de Rouiba, qui précise que depuis la privatisation en 2007 de cette entreprise, (66% pour la partie étrangère et 44% pour la partie algérienne), aucun investissement ni aucun transfert de technologie n'a été introduit pour améliorer sa situation. “Pis encore, l’Algérie importe les produits en gaz nécessaires aux hôpitaux qui connaissent par ailleurs des perturbations dans les approvisionnements”, précise un autre syndicaliste de Réghaïa. “Ce vaste mouvement de solidarité des travailleurs de la zone industrielle sera mis à profit pour demander aux pouvoirs publics de donner des explications sur les raisons qui les ont poussés à privatiser cette entreprise aussi importante pour la sécurité et la santé des citoyens”, dira un responsable de la section syndicale de la SNVI.

 

 

Le 19 juillet, El Watan, ne rend pas compte de ces évènements sous l’angle des salariés en grève, mais se borne à publier, semblant les approuver, les explications de Pierre Chevalier, le PDG de Lind Gaz Algérie qui profite de cette longue interview pour vanter les mérites de sa société. Extrait concernant la grève :

 

« Les choses sont-elles rentrées dans l’ordre aujourd’hui ? Les travailleurs redoutent la fermeture pure et simple de l’unité de Réghaïa


Nous croyons dur comme fer qu’il ne s’agit que d’une période difficile que traverse l’entreprise. La décision de rénover l’unité de Réghaïa est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de Linde Gas Algérie qui procède présentement à la restructuration et à la rénovation totale des sites de production de Réghaïa, d’Arzew et de Skikda. Il ne s’agit aucunement donc d’une volonté de l’entreprise de fermer l’unité de Réghaïa, comme cela a été rapporté, mais il est question tout bonnement de transférer la production d’acétylène de l’unité de Réghaïa vers celle de Bouira. Nous essayons de faire face de manière responsable et légale à cette action de protestation des travailleurs de l’unité de Réghaïa. Mais j’avoue tout de même que l’image de la société a été affectée. C’est pourquoi nous avons pris des mesures conservatrices des sanctions en attendant la décision des tribunaux. Mais en vérité, ce mouvement a été déclenché par les huit employés de l’unité acétylène de Réghaïa. Au 29 juin, quatre sont partis en retraite et aux quatre autres, nous avons proposé de rester sur le site dans une autre structure de production avec exactement les mêmes avantages salariaux dont ils bénéficient aujourd’hui. Alors, nous ne comprenons pas que pour si peu on bloque l’entrée de l’unité et on déclenche une grève, sauf s’il y a des intérêts cachés dont nous ne connaissons pas la nature. »

 
Par Saoudi Abdelaziz Publié dans : les faits Communauté : les
Samedi 16 juillet 2011

Les salariés de Linz Gaz Algérie de Reghaïa se sont rassemblés pour un sit-in sur le parvis de la Maison du peuple, siège de la centrale UGTA. Ils exigent la réintégration immédiate des cinq militants syndicaux licenciés par Linz.

 

Le conflit social est majeur : aujourd’hui, les protestataires demandent en effet la reprise par l’Etat de l'Entreprise nationale des gaz industriels (Engi), « privatisée, sans tenir compte des intérêts du pays », selon eux. Le bilan est catstrophique : pas d’investissements, ni de transfert de technologie, mais un accroissement de l’importation de produits de gaz, que l’entreprise peut fabriquer.

 

Derrière la revendication des salariés de Linz, se profile la mobilisation prévisible des 30 000 salariés des entreprises de la zone indistrielle de Rouiba, dont ceux du complexe véhicules industriels. Deux cents syndicalistes UGTA de la Zone ont tenu en effet à accompagner les travailleurs de Linz Gaz dans leur sit-in à la Maison du Peuple. Affaire à suivre.

 http://www.algerieinfos-saoudi.com/article-que-se-passe-t-il-a-lind-gaz-algerie-79832677.html

 


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17/07/2011
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