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Le problème des lots de terrain à bâtir attribués depuis des décennies dans le cadre du social aux citoyens de la commune de Rouiba dans la wilaya d’Alger mais qui n’en ont pas pris possession est, à en croire les informations qui nous sont parvenues, en voie d’être résorbé. Selon les bénéficiaires, ils y voient une issue heureuse à cet imbroglio politico- administratif à l’origine de plusieurs écrits envoyés à toutes les autorités, de protestations de rue et de nombreux sit-in périodiquement organisés par les attributaires lésés. Et pour cause, ce problème date de la fin des années 1980. Au départ, 4 lotissements ont été identifiés et aménagés par la commune au profit des administrés de la municipalité. La situation de deux sites, notamment celui dit du «lycée» et d’«El Merdja», a été apurée. Ainsi les bénéficiaires ont commencé la construction de leurs maisons. Par contre, et pour des raisons obscures, les deux lotissements, la Cadat et Haouch Rouiba, ont été bloqués. Les bénéficiaires qui détiennent pourtant les documents officiels et qui ont réglé les montants exigés se sont vu empêchés du droit de jouissance. Il y a lieu de rappeler que les deux terrains appartiennent, selon les termes des arrêtés de transfert no308/95 et 2110/93, à la commune de Rouiba qui en avait payé le prix de la transaction. Juridiquement, l’APC est donc souveraine en matière d’affectation et de traitement de ce dossier qui a, notons-le, trop duré. Le terrain de la Cadat est d’une superficie d’un peu plus de 17 ha. Son lotissement a été décidé par la délibération de l’assemblée de Rouiba (n°37/89) approuvée par la tutelle le 18 décembre 1989. Dans le permis de lotir initial, il était question, en 1995, de 640 lots individuels d’environ 130 m2 chacun. En 1997, il a été réaménagé pour 296 lots en semi-collectif et 403 autres lots individuels. Sur le second terrain — Haouch Rouiba de 9 he — sont tracés 403 lots de terrain. Les assemblées qui se sont succédé à la commune n’ont jamais voulu régler définitivement ce problème ; elles prétextaient, à chaque protestation, la double utilisation des affectations pour repousser la revendication des bénéficiaires. A la dernière réunion tenue le 3 de ce mois, qui a regroupé les membres de l’association des attributaires autour du nouveau président de l’assemblée issue du vote du 29 novembre, M. Lakrouz Marzouk en l’occurrence, un consensus s’est dégagé pour régulariser tous les bénéficiaires qui résident réellement à Rouiba et qui ont déjà versé la somme demandée. Cependant, les attributaires de ces parcelles de terrain qui espéraient voir la fin de leur calvaire ont su, selon une source crédible, que le wali délégué de Rouiba a mis son veto en invoquant la loi sur les domaines et celle relative au foncier pour tenter d’écarter l’APC de ce dossier qui, rappelons-le, est propriétaire de ces terrains. Cette sortie du représentant de l’Etat ne manquera sûrement pas d’exacerber, une fois encore, la colère citoyenne. Abachi L.
le nouveau siège de la circonscription administrative. |
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RÉGULARISATION DE 1200 LOTS DE TERRAIN À BÂTIR À ROUIBA Une attente qui dure |
Le problème de la régularisation de 1200 lots de terrain à bâtir dans la ville de Rouiba risque de connaître des rebondissements si une solution n'est pas trouvée rapidement. Alors que les lotissements du lycée et Elmardja sont pris en charge, les deux autres, ceux du Cadat et Haouch Rouiba sont toujours en suspens. Les bénéficiaires des derniers lotissements cités attendent avec impatience la régularisation de leur situation, qui dure depuis plusieurs années. Ce problème a fait l'objet du sujet de campagne électorale durant les dernières élections municipales où les candidats ont fait la promesse de régularisation une fois élus. Le nouveau président de l’APC de Rouiba s'est engagé devant les délégués des bénéficiaires des deux lots à user de tous ses pouvoirs pour répondre favorablement à la doléance. A noter que ces deux lots avaient fait l'objet, au temps de la précédente assemblée municipale, d’une feuille de route établie sur instruction du wali d'Alger. Le nouveau maire a réuni le 3 mars dernier la commission chargée du dossier en présence des représentants des bénéficiaires. Dans une correspondance datée du 4 mars, le wali délégué de Rouiba a signifié au président de l'APC que ce problème relevait de la compétence de l'agence foncière conformément aux articles 25/90 du 18/11/90 et 30/90/du 01/12/90.Toutefois, les bénéficiaires comptent beaucoup sur l'engagement et la volonté du maire. Pour rappel, les quatre lotissements (lycée, Elmardja, Cadat et Haouch Rouiba) ont été créés dans le cadre du social et destinés à 1200 bénéficiaires de lots de terrain à bâtir et cela conformément aux délibérations n°37/89 du 01/08/89 et n°154 du 18/12/89 concernant les deux derniers sites avec une superficie de plus de 26 hectares. Ces lotissements relèvent du patrimoine de la commune de Rouiba. |
B. Khider |
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