recap..paralysie du complexe SNVI (Rouiba)

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Mercredi  06  Janvier  2010

الأربعاء 20 محرم 1431 هـ

 
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 ألأربعاء   06جانفي  2010 م

5000 travailleurs paralysent le complexe SNVI (Rouiba)

Ils sont contre les décisions de la tripartite

El Watan, 4 janvier 2010
La grogne sociale monte et l’année commence plutôt mal pour les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba qui ont observé massivement, hier, un arrêt de travail pour protester contre les conclusions de la dernière réunion tripartite. Moins d’un mois après le rassemblement qu’ont organisé les cadres syndicaux devant le siège de l’union locale de l’UGTA de Rouiba pour dénoncer les décisions annoncées à l’issue de la tripartite de début décembre 2009, c’est au tour des travailleurs de la SNVI d’embrayer sur la protestation.

Suite de la page 1 Le vaste complexe était quasiment paralysé durant toute la journée et au lieu de trouver des bras occupés à travailler l’acier, nous avons rencontré des hommes inquiets et en colère, en petits groupes autour d’une discussion enflammée sur leur situation ou regroupés devant la direction de l’entreprise. Quelque 5000 travailleurs ont adhéré au mot d’ordre de grève lancé hier, spontanément nous dit-on, paralysant ainsi quasi totalement l’ensemble des ateliers de la SNVI. La fonderie et la forge ainsi que les ateliers de la division des véhicules industriels (DVI) et d’autres unités étaient totalement à l’arrêt. Et le mouvement risque de durer car « la grève est illimitée ; elle ne cessera qu’avec la satisfaction de nos revendications », clament les protestataires. Les relents politiques de la manifestation sont on ne peut plus clairs : le monde du travail vient en effet de réserver une réponse cinglante aux conclusions du gouvernement et à son partenaire social, l’UGTA. « Nous rejetons catégoriquement les accords passés entre l’UGTA et le gouvernement lors de la dernière réunion tripartite. Nos revendications se résument en deux points : les salaires et le départ à la retraite. Nous voulons une augmentation conséquente et le maintien de l’actuel système de départ en retraite », nous a déclaré un travailleur. Et à son collègue d’expliquer : « Nos prétendus représentants sont allés à cette réunion sans avoir lancé un débat au préalable ; ils ont conclu un accord très défavorable aux travailleurs.

Tout le monde sait qu’augmenter le SNMG de 3000 DA est insignifiant et ne touche qu’une infime partie des travailleurs. Nous sommes en outre contre la suppression du droit de départ à la retraite proportionnelle ou après 32 ans de service. En plus de 32 ans de service, que pouvons-nous apporter ? Le gouvernement devrait plutôt être vigilant sur le sort des recettes pétrolières. Il faut absolument revoir les salaires et le partage des richesses nationales. » Les travailleurs de la SNVI estiment que la situation est intenable. « Le pouvoir d’achat ne cesse de dégringoler et notre situation de se dégrader. C’est notre dignité même qui s’en trouve entamée. Les hauts responsables voient leurs revenus croître sans cesse et nous autres, simples travailleurs, subissons le diktat d’un pouvoir qui n’a d’yeux que pour les intérêts restreints d’une certaine classe », nous dit-on. Les grévistes trouvent que les travailleurs de ce complexe évoluent dans des conditions très difficiles. « Nous travaillons dans des conditions pénibles. Et ceci ne nous permet pas de continuer à travailler jusqu’à 60 ans. Celui qui travaille à la forge ou à la fonderie et qui mange seulement un sandwich à midi ne peut pas résister aussi longtemps », dit un autre travailleur. « La décision rendue publique après la tripartite était contenue dans le discours du Président du 24 février 2009. Ce qui renseigne sur le fait qu’elle n’est même pas le fruit d’une négociation entre le gouvernement, le patronat et la centrale syndicale, comme on le laisse entendre », lance un syndicaliste. De nombreux travailleurs que nous avons trouvés rassemblés devant le siège de leur direction dénoncent l’augmentation des prix de divers produits de large consommation intervenue juste avant ou tout de suite après la réunion tripartite. Ils nous ont déclaré que la grève est illimitée et que le mouvement va être porté dans la rue s’ils ne trouvent pas une oreille attentive à leurs doléances. La tension était telle, hier, qu’on a jugé nécessaire de mobiliser une équipe de la Gendarmerie nationale dans l’enceinte du complexe.

Les manifestants étaient surtout remontés contre l’UGTA qui, selon leurs propos, « a livré les travailleurs à l’injustice et à l’exploitation en cédant sur leurs droits ». Un syndicaliste trouve, en effet, qu’il est vain de parler d’augmentation si l’article 87 bis du code du travail n’est pas abrogé. « Cet article assimile le salaire de base au salaire net que doit recevoir le travailleur », nous dit-il. Les travailleurs de la SNVI mettent en avant leur « sens du sacrifice et leur dévouement » pour s’opposer aux « velléités de leur exploitation ». « Lorsqu’on nous a demandé, dernièrement, de fabriquer un bus en toute urgence pour transporter l’équipe nationale à son retour de Khartoum, de l’aéroport jusqu’à Alger-Centre, nous avons travaillé jour et nuit », disent-ils. A notre sortie du complexe, les travailleurs étaient toujours en grève et une délégation représentant le syndicat d’entreprise était venue les voir. Mais certains travailleurs de la DVI rappellent que leur section syndicale attend depuis plus d’une année l’organisation d’une assemblée générale élective pour le renouvellement de son bureau. Ils rappellent q’un désaccord entre les anciens membres du bureau et les nouveaux candidats sur le mode de scrutin à adopter (vote par atelier ou vote général) a provoqué une crise qui dure depuis la fin de l’année 2008. Un recours a été introduit auprès du secrétariat national de l’UGTA, mais les travailleurs attendent toujours une décision de la part des responsables. Responsables, syndicalistes et travailleurs sont conscients que les problèmes soulevés dépassent les compétences de la direction de l’usine, d’où leur appel au gouvernement afin qu’il revoie sa copie.

Par Kamel Omar


Liberté-Algérie

El Watan :: 5 janvier 2010 :: Les pompiers de l'UGTA à Rouiba
Les pompiers de l'UGTA à Rouiba Les travailleurs de la SNVI ont poursuivi ... passe dans la zone industrielle de Rouiba ni même nous décliner son identité, ...
Quotidien indépendant
Au second jour de la grève des travailleurs de la SNVI de Rouiba... le long de la partie de la RN5 qui passe par la zone industrielle de Rouïba...
La tension monte d'un cran à la SNVI
Liberté-Algérie
La tension est montée d'un cran hier à la SNVI de Rouiba lorsque les travailleurs ont ...de débrayage de deux autres entreprises de la zone industrielle...
Des Nouvelles Du Front » Nouvelles d'Algérie : 5000 travailleurs ...
par pepe 
Des milliers de travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI, ex-Sonacome), implantée au niveau de la zone industrielle de Rouiba, le font savoir. Les travailleurs de toutes les unités (DVI, Fonderie, Carrosserie ...
Des Nouvelles Du Front - http://dndf.org/
rève à la SNVI de Rouiba, les travailleurs descendent dans la rue
Le Matin DZ
L'après-midi, des bruits couraient que d'autres unités industrielles de la zone de Rouiba-Réghaïa rejoindraient la protesta aujourd'hui.
85% DES MÉDECINS EN GRÈVE
L'Expression
... affirmant au passage que «le taux de débrayage s'est vu en hausse notamment à Alger avec 100% de participation à Ben Aknoun et plus de 80% à Rouïba et 

85% DES MÉDECINS EN GRÈVE
Les syndicats saisissent l’APN
Lynda BEDAR  - Mercredi 06 Janvier 2010 - Page : 2

Certains hôpitaux sont obligés de se passer des services des médecins qui ont répondu à l’appel à la grève.

Les médecins grévistes entament leur troisième jour de grève aujourd’hui. Déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, ils comptent saisir la commission de santé au niveau de l’Assemblée populaire nationale. Contacté hier par nos soins, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le Dr Lyès Mérabet, a indiqué que «la grève se déroule dans de bonnes conditions tout en assurant le service minimum tel que convenu, en assurant la prise en charge urgente de la campagne de vaccination contre la pandémie. Quant au taux de suivi du débrayage, il demeure en nette amélioration par rapport à hier. Celui-ci culmine à plus de 85% et a pu atteindre les 100% dans certaines wilaya».
Notre interlocuteur a fait savoir, en outre, qu’«une délégation représentant les deux syndicats, en l’occurrence, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), compte saisir aujourd’hui à Alger, le président de la commission de santé au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN) ainsi que les groupes parlementaires». «L’objectif consiste à trouver un accord commun apte à satisfaire les contestataires. Les membres de l’APN ont été élus par le peuple donc leur devoir consiste à le défendre», affirme, de son côté, le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), le Dr Mohamed Yousfi, joint par téléphone hier.
Notre interlocuteur a affiché sa satisfaction compte tenu du «bon déroulement de la grève», affirmant au passage que «le taux de débrayage s’est vu en hausse notamment à Alger avec 100% de participation à Ben Aknoun et plus de 80% à Rouïba et Bab El Oued» Le même bilan ressort d’un grand nombre de wilayas, poursuit-il, «telles que Sidi Bel Abbès, Oum El Bouaghi, Aïn Témouchent, Saïda, Mascara...» Les médecins grévistes ont entamé une grève cyclique durant près de quatre semaines. Les revendications ne différent pas de celles des autres corps de métiers. Les spécialistes sont entrés en grève depuis hier. Les revendications se résument à la promulgation du statut particulier négocié avec la tutelle début 2008, à l’ouverture des négociations sur le dossier du régime indemnitaire et son application avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, ainsi que la reconnaissance du syndicat comme partenaire social à part entière.
Les médecins grévistes exigent également la création d’une commission mixte avec le ministère de tutelle pour discuter du futur régime indemnitaire. Ils revendiquent, en outre, le droit de bénéficier de la cessibilité pour le logement de fonction à l’image des autres salariés de la Fonction publique. Les représentants des travailleurs exigent également un réaménagement des horaires pour mieux maîtriser le repos de fin de semaine en fonction du nouveau week-end. Pour rappel, le mois dernier, une tentative de conciliation entre les syndicalistes et les responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ainsi que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a abouti à un échec. «Le ministère de la Santé s’est désengagé de ses responsabilités», a dénoncé le Dr Lyès Merabet. «Il n’a exprimé aucune volonté pour faire sortir les médecins de la santé publique de la situation difficile dans laquelle ils activent», regrette, pour sa part, le Dr Yousfi.





06/01/2010
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