Rouiba : les travailleurs de la Sogiss exigent une section syndicale

 
 
25-12-2011

SIT-IN HIER DE 400 AGENTS DE SÉCURITÉ DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE ROUIBA

Un rassemblement suivi d'une marche prévus pour aujourd'hui 

Une vive tension a prévalu hier matin à la zone industrielle de Rouiba, à l'est d'Alger. Plus  de 400 agents de sécurités, employés de la société Sogiss créée en 1995 exclusivement pour sécurisée la dite zone, ont observé un sit-in, le troisième du genre, qui a pour objectif la satisfaction des revendications socioprofessionnelles. Il s'agit essentiellement de la hausse des salaires des employés de cette société qui sont au nombre de 1400 ainsi que la création d'une section syndicale, nous confirme Medrar Smail, un des meneurs de ce mouvement de protestation. Notre interlocuteur a soutenu que pendant la manifestation d'hier, 

le directeur de la Sogiss, M Hocine Lazli s'est lui-même dépêché sur les lieux pour engager  le débat avec les agents de sécurité  en vue de parvenir à un accord qui à même de  satisfaire les doléances exprimées. La tentative du directeur Lazli s'était vite soldée d'un échec, vu que ce dernier, ajoute notre interlocuteur, était reparti bredouille laissant les employés en proie à  une colère indescriptible.

L'employé Medrar informe également que les agents de sécurité de a zone industrielle de Rouïba sont très remontés contre le premier responsable de la société dont ils relèvent. Ils lui reprochent notamment des pratiques d'intimidations, abus d'autorités  et refus de revoir à la hausse  

leur salaire ne dépassant pas le seuil de 16.000 DA. Notre source indique en outre que beaucoup sont les agents de sécurités qui sot unanimes à réclamer le départ de M. Lazli. 

Du coup, le courant entre les travailleurs et la  direction de la Société Sogiss semble bien et bien rompu et le conflit opposant les deux protagonistes risque  de se durcir davantage. Preuve en est, d'autres manifestations de  protestation sont déjà inscrites au programme d'action des agents de sécurité, nous apprend M. Medrar. 

«Nous avons décidé de prendre part  au rassemblement suivi d'une marche auquels ont appelé les cadres syndicaux de la zone  industrielle de Rouïba pour ce lundi (ndlr, aujourd'hui) à la place du 1er-Mai. Pour ce qui est de la journée de mardi, nous allons également nous retrouver devant le siège de la direction de la Sogiss se trouvant à l'Hussein Dey pour un autre sit-in», 

a déclaré M. Medrar. Les cadres issus des différentes sections syndicales représentants les travailleurs de la zone industrielle de Rouïba ont, en effet, lancé un appel, il y a une semaine, pour un rassemblement qui est prévu aujourd'hui en face du  siège de la Centrale syndicale UGTA. Cette action sera suivie d'une marche en direction du ministère du Travail qui se trouve à quelques encablures du même lieu. 

Mercredi dernier, la section syndicale de la Société des véhicules industriels (SNVI) avait appelé dans un premier temps les travailleurs de cette entreprise à une marche qui devait avoir lieu jeudi dernier à Rouiba. Cette action a été ensuite annulée à la suite de l'engagement de la direction de la SNVI à satisfaire les revendications exprimées par ladite section syndicale.     

  K. A.

Les syndicats de Rouiba organisent un rassemblement à Alger pour exiger l’application de la loi instituant la liberté syndicale dans l’entreprise. Illustration de la réalité des retards sur le terrain :

 

SGS Sogiss de la zone industrielle de Rouiba

 

Les employés réclament l’installation d’une section syndicale

 

Les travailleurs de SGS Sogiss, société publique spécialisée en gardiennage et surveillance, et qui exercent à la zone industrielle de Rouiba, continuent de poursuivre leur mouvement de protestation entamé depuis deux semaines.

 

Ils dénoncent la mauvaise gestion de leur entreprise, demandent la création d’une section syndicale et la revalorisation de leur salaire. “Nous travaillons comme des esclaves pour un salaire en dessous du SNMG”, affirment les protestataires, qui ajoutent que les employés de l’entreprise ne sont pas déclarés à la sécurité sociale. Les manifestants s’interrogent aussi sur le devenir de leurs cotisations sociales. “Depuis que nous sommes dans cette entreprise, nous n’avons jamais bénéficié des œuvres sociales”,disent-ils.

 

Les travailleurs interpellent le ministre du Travail pour obliger cette entreprise à créer une section syndicale dans le cadre de la loi 90/14. “Nous sommes une société de gardiennage et non de sécurité, et nous avons droit à un syndicat, contrairement à ce qu’affirme le DG de l’entreprise”, précisent-ils. Les travailleurs, qui ont reçu l’appui de l’union locale de Rouiba et du syndicat d’entreprise de la SNVI, vont manifester mardi devant le siège de leur entreprise sis à Hussein-Dey.
Ils seront appuyés par des centaines de syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba. Pour rappel, l’entreprise SGS Sogiss a été créée en 1994 par un groupement d’entreprises publiques composé, notamment, de la SNVI, GTP, Enad et Emal. L’entreprise dispose d’un conseil d’administration et emploie plus de 1 400 travailleurs répartis sur plusieurs sites de la zone industrielle. Nos tentatives pour avoir l’avis des responsables de l’entreprise sont demeurées vaines.

Madjid T, 24 décembre 2011. Libertéhttp://algerie-infos.saoudi.over-blog.com/article-rouiba-les-travailleurs-de-la-sogiss-exigent-une-section-syndicale-94494775.html

25-12-2011
SIT-IN HIER DE 400 AGENTS DE SÉCURITÉ DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE ROUIBA
Un rassemblement suivi d'une marche prévus pour aujourd'hui 

Une vive tension a prévalu hier matin à la zone industrielle de Rouiba, à l'est d'Alger. Plus  de 400 agents de sécurités, employés de la société Sogiss créée en 1995 exclusivement pour sécurisée la dite zone, ont observé un sit-in, le troisième du genre, qui a pour objectif la satisfaction des revendications socioprofessionnelles. Il s'agit essentiellement de la hausse des salaires des employés de cette société qui sont au nombre de 1400 ainsi que la création d'une section syndicale, nous confirme Medrar Smail, un des meneurs de ce mouvement de protestation. Notre interlocuteur a soutenu que pendant la manifestation d'hier, 

le directeur de la Sogiss, M Hocine Lazli s'est lui-même dépêché sur les lieux pour engager  le débat avec les agents de sécurité  en vue de parvenir à un accord qui à même de  satisfaire les doléances exprimées. La tentative du directeur Lazli s'était vite soldée d'un échec, vu que ce dernier, ajoute notre interlocuteur, était reparti bredouille laissant les employés en proie à  une colère indescriptible.

L'employé Medrar informe également que les agents de sécurité de a zone industrielle de Rouïba sont très remontés contre le premier responsable de la société dont ils relèvent. Ils lui reprochent notamment des pratiques d'intimidations, abus d'autorités  et refus de revoir à la hausse  

leur salaire ne dépassant pas le seuil de 16.000 DA. Notre source indique en outre que beaucoup sont les agents de sécurités qui sot unanimes à réclamer le départ de M. Lazli. 

Du coup, le courant entre les travailleurs et la  direction de la Société Sogiss semble bien et bien rompu et le conflit opposant les deux protagonistes risque  de se durcir davantage. Preuve en est, d'autres manifestations de  protestation sont déjà inscrites au programme d'action des agents de sécurité, nous apprend M. Medrar. 

«Nous avons décidé de prendre part  au rassemblement suivi d'une marche auquels ont appelé les cadres syndicaux de la zone  industrielle de Rouïba pour ce lundi (ndlr, aujourd'hui) à la place du 1er-Mai. Pour ce qui est de la journée de mardi, nous allons également nous retrouver devant le siège de la direction de la Sogiss se trouvant à l'Hussein Dey pour un autre sit-in», 

a déclaré M. Medrar. Les cadres issus des différentes sections syndicales représentants les travailleurs de la zone industrielle de Rouïba ont, en effet, lancé un appel, il y a une semaine, pour un rassemblement qui est prévu aujourd'hui en face du  siège de la Centrale syndicale UGTA. Cette action sera suivie d'une marche en direction du ministère du Travail qui se trouve à quelques encablures du même lieu. 

Mercredi dernier, la section syndicale de la Société des véhicules industriels (SNVI) avait appelé dans un premier temps les travailleurs de cette entreprise à une marche qui devait avoir lieu jeudi dernier à Rouiba. Cette action a été ensuite annulée à la suite de l'engagement de la direction de la SNVI à satisfaire les revendications exprimées par ladite section syndicale.     
  K. A.


25/12/2011
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