Deux communes limitrophes ont l’air de se tourner le dos depuis bien longtemps en matière de réfection des routes, il s’agit de Rouiba et de Heuraoua, sinon comment expliquer que la route qui mène de la SNVI au complexe de l’ONAB, qui existe, selon les riverains depuis l’indépendance, soit laissée à l’abandon au grand dam des automobilistes qui se disputent, dans les deux sens, les maigres espaces de voie carrossable. Les nids-de-poule – est-ce un hasard que l’on se trouve devant un grand complexe avicole que les gens ici appellent Haouch El Djadj ? – offrent un spectacle désolant d’une route qui n’a pas vu le bitume depuis des décennies.

Le plus marrant dans cette histoire, c’est qu’un chantier pour l’éclairage est en train de naître le long de cette route des ténèbres. Cela ne manque pas de susciter plein d’humour chez certains usagers qui se sont rendus à l’évidence que l’éclairage aiderait au moins «à mieux voir les grandes crevasses et avec un peu de chances les éviter». Pourtant, ce n’est pas l’argent qui manque, au regard du va-et-vient des pelleteuses qui creusent à n’en plus finir. Cette voie d’accès a toujours été une délivrance pour la période estivale et pour tous ceux qui veulent éviter les grands embouteillages qui se forment surtout durant les heures de grande affluence…