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Abdelaziz Bouteflika annoncera, «très prochainement », son «plan spécial 2010-2014». C'est ce que nous confie une source bien informée. Kamel Amarni, Alger (Le Soir) - L'annonce se fera, comme nous l'avions annoncé précédemment, à l'occasion d'une conférence nationale des cadres. Cette conférence sera convoquée incessamment, «en principe courant mi-avril », croit savoir notre source. «Même si la date exacte n'a pas encore été arrêtée, il est à présent certain que cette conférence aura lieu durant ce mois d'avril.» D'ailleurs, ajoute-t-on de même source, tous les préparatifs inhérents à cet événement sont terminés, et il ne reste plus que le feu vert de Bouteflika pour en donner la date. Une année donc après sa reconduction à la tête du pays, Bouteflika donnera, à partir du Palais des nations à Club-des- Pins, où aura lieu cette conférence, le coup de starter de son «plan spécial», promis lors de la campagne électorale de la dernière présidentielle. Un plan largement «revu et corrigé», toutefois. En décembre dernier, d'ailleurs, le gouvernement avait... commencé à examiner ce plan. Mais après une première réunion entièrement consacrée au sujet, et ayant prévu d'en organiser d'autres, Bouteflika intervient ! Il ordonne au gouvernement de tout arrêter sans délai et, mieux encore, il lui retire le texte. «Le président tient plus que tout à ne laisser personne s'emparer de la primeur de l'annonce !» explique-t-on dans son entourage. «Ce plan est le sien propre et c'est à lui seul de l'annoncer», avoue carrément un proche à Bouteflika, dans une allusion très claire à Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, dont le clan présidentiel se méfie plus que jamais ! Toujours est-il, Ouyahia est tout de même associé à la préparation «technique» de ce plan, et c'était lui qui avait, lors de sa dernière conférence de presse, révélé par exemple que l'enveloppe financière consacrée à la réalisation de ce méga-plan quinquennal passe carrément du simple au double : près de 300 milliards de dollars au lieu des 150 initialement prévus. K. A.
Une bombe d'une grande intensité et dont la déflagration a été entendue à des kilomètres à la ronde, a explosé, jeudi, vers 12 heures 30, à l'entrée de la ville de Aïn-Zaouia, dans la daïra de Draâ-El-Mizan, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi-Ouzou, a-t-on appris de sources locales. L'engin meurtrier, dissimulé dans des buses d'eaux pluviales, a explosé tout juste avant le passage d'une escorte de la Gendarmerie nationale assurant la sécurité du personnel d'une société étrangère, ajoute-t-on de mêmes sources. Le chauffeur d'un taxi ainsi que le passager qui l'accompagnait ont trouvé la mort lors de cet attentat. L'information a été confirmée par une source hospitalière, qui précise que les deux victimes ont été transportées à la morgue de l'hôpital Krim-Belkacem de Draâ-El-Mizan. Y. Amine
Les praticiens de la santé publique renouent ce matin avec la protesta. Première démonstration de force après le gel de la grève, ils prendront part, ce matin, à un sit-in sous la houlette du SNPSP et du SNPSSP. Nawal Imès - Alger (Le Soir)- Les deux syndicats, contraints après de longues semaines de débrayage à renoncer à la grève, pourront à l'occasion de ce rassemblement prévu au CHU Mustapha, tester le degré de mobilisation de la corporation. Ce sit-in, décidé par l'Intersyndicale SNPSPSNPSSP, se veut une réponse à «l'arbitraire et la répression opposés par l'autorité publique à la grève de la dignité.» Chirurgiens dentistes, pharmaciens et médecins du secteur public «manifesteront pacifiquement leur colère et crieront haut et fort leur attachement à leur plateforme de revendications», indique un communiqué de l'Intersyndicale qui ajoute que les praticiens de la santé publique porteront à l'occasion leurs blouses avec des brassards noirs. En dépit de l'arrêt de la grève, qui avait paralysé le secteur de la santé plusieurs semaines, le bras de fer avec la tutelle est loin de connaître son épilogue. Le département de Barkat, après avoir échoué à établir un véritable dialogue avec les représentants des praticiens, a fini par opter pour la menace de radiation des grévistes. Auparavant, le ministère de la Santé avait saisi la justice qui, sans surprise, a ordonné l'arrêt du mouvement de protestation. Tout en se conformant à cette décision, les praticiens ne comptent pas pour autant abandonner le terrain de la contestation. Ceux du SNPSP avaient, à l'issue de leur conseil national réitéré leur attachement à leur plateforme de revendications et décidé du maintien des rassemblements de protestation ainsi que du port d'un brassard noir en signe de deuil et de colère. Les praticiens avaient également décidé du boycott de toute relation de travail dans le cadre syndical avec le ministère de la Santé jusqu'à l'ouverture de négociations sérieuses et responsables et d'intenter une action en justice contre le ministère de la Santé pour non-respect de procédures en matière de règlement du conflit collectif du travail ainsi que pour diffamation. C'est dire qu'entre les syndicats autonomes, représentant les praticiens de la santé publique et la tutelle, le fossé s'est davantage creusé… N. I.
Le groupe Orascom Construction a organisé mercredi, au Caire, une cérémonie de sortie de promotion de vingt-cinq ingénieurs et techniciens algériens qui ont suivi une formation pratique dans la technologie de production d'ammoniaque et d'urée. Présent à cette cérémonie, Nassef Sawaris est revenu sur l
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