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	MO Béjaïa L’impérative victoire
	JSM Béjaïa Une autre bataille pour la survie
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	Ligue des champions d’Afrique (16es de finale retour), cet après-midi (16h) à Ouagadougou : ASFA Yennenga - ES Sétif Sérénité et confiance chez les Sétifiens
	Classement Fifa L’Algérie gagne une place et menace le leadership ivoirien
	Les diables rouges sont accrochés et le doute s'installe Le syndrome hollandais
	Au lendemain de la victoire face à la Slovénie Des promesses qui bouleversent les plans de Halilhodzic

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Sports : Ligue des champions d’Afrique (16^es de finale retour), cet après-midi (16h) à Ouagadougou : ASFA Yennenga - ES Sétif
Sérénité et confiance chez les Sétifiens

L'Entente de Sétif est à pied d'œuvre depuis mercredi à Ouagadougou où la délégation est arrivée après un long voyage à bord d’un vol régulier d’Air Algérie. Composée de 26 personnes, la délégation sétifienne avait pris ses quartiers dans un hôtel proche du stade du 4-Août, lieu de la rencontre d’aujourd’hui. Notons la défection de dernière minute de Gourmi, et celle du Gabonais Zee Ondo, retenu en équipe nationale gabonaise. Au lendemain de leur arrivée en terre burkinabé, les joueurs ont été soumis, après quelques heures de repos, à une séance de décrassage d'un peu plus d'une heure. Une séance plus poussée s’est déroulée, hier vendredi, à l'heure du match sur le terrain qui abritera la rencontre. L'ambiance est très décontractée et tous les joueurs restent confiants quant à l'issue de la rencontre. C'est là l'impression générale dont celle du gardien de but de l’ESS, Sofiane Khedaïria interrogé peu avant le départ vers le Burkina Faso : «L'Entente aura certes affaire à une coriace équipe de Yennenga qui fera tout pour rattraper son retard de cinq buts mais je ne pense pas que nous allons nous faire surprendre. Surtout que nous connaissons mieux l'adversaire et notamment ses points faibles. Je sais par ailleurs que l'équipe burkinabé est difficile à manier sur son terrain, je sais aussi que les conditions climatiques seront difficiles à supporter, notamment la chaleur, mais notre volonté d'aller le plus loin possible dans la compétition africaine sera un stimulant de taille qui nous permettra de nous surpasser et d'être présents au prochain tour.» Le large résultat du match aller au 8-Mai-45 incite vraisemblablement chaque joueur à raisonner de la sorte mais sûrement pas le staff technique qui n'a cessé de faire rappeler au groupe que toute déconcentration peut coûter cher à l'équipe. Un message clair envoyé aux joueurs tout au long de la préparation. Aux défenseurs en premier lieu pour plus de rigueur face à des attaquants adverses bons techniciens et bons tireurs, aux attaquants ensuite et notamment à Nadji pour une meilleure concentration lors du tir final. Kheïredine Madoui n'a pas ménagé verbalement ses joueurs à chaque séance d'entraînement. Il s'explique : «Le résultat du match aller aurait été beaucoup plus large si, sur la dizaine d'occasions créées, on avait réussi quelques-unes d'entre elles. Samedi à Ouagadougou, ce genre de ratages est en mesure d'être payé cash. Il n'empêche, ma confiance est totale dans tout le groupe. Mes consignes ont été claires, je suis persuadé qu'elles seront respectées, il faudra jouer juste et ne pas se compliquer la vie.» A quelques heures du coup d'envoi de la seconde manche Yennenga-ES Sétif, l'optimisme reste de rigueur, la confiance est de mise, on est conscient de la difficulté du rendez-vous mais on reste persuadé que l'avance de cinq buts est sécurisante car on ne voit pas la défense Noir et Blanc concéder six buts et l'attaque n'en marquer aucun. Notons que la Confédération africaine de football a désigné un trio d’arbitres guinéens pour diriger cette rencontre.
Imed Sellami

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Sports : JSM Béjaïa
Une autre bataille pour la survie

Auréolés par leur dernier succès devant la JSK, les gars de la JSMB comptent enchaîner avec un résultat positif aujourd’hui lors du déplacement à El-Eulma.
Ayant repris quelque peu confiance après cette précieuse victoire devant les protégés d’Aït Djoudi, les camarades de Megateli affichent une nette détermination à réussir dans leur mission devant le MC El-Eulma. Malgré la complexité de la tâche qui les attend face à un onze Eulmi qui se porte plutôt bien cette saison et de surcroît devant son public, les Béjaouis qui croient toujours en leurs chances de se maintenir en Ligue 1 se disent prêts à relever le défi. 
«Mathématiquement rien n’est encore perdu, il reste plusieurs matches avant le baisser de rideau. Malgré notre dernière place au classement, plusieurs équipes sont dans le même mouchoir de relégables et peu de points les séparent. On peut toujours rattraper l’écart et sortir de la zone rouge. Mais pour atteindre l’objectif, en plus des matches à domicile qu’on ne doit plus perdre, il nous faut chercher des points à l’extérieur. Cette opération de sauvetage commence dès ce rendez-vous à El-Eulma qu’on doit impérativement gagner», a confié Megateli. Du côté du staff technique, on recommence aussi à espérer. «Notre équipe a montré qu’elle a des arguments à faire valoir. Cette victoire devant une grande équipe de la JSK a permis au groupe de reprendre confiance. Un résultat positif n’est pas impossible devant le MCEE à condition que mes joueurs se présentent avec la même rage de vaincre de la journée précédente», a estimé pour sa part le driver Vert et Rouge, Hacen Hammouche. Pour ce déplacement, le staff technique compte reconduire le même onze aligné face à la JSK. «Le groupe m’a donné satisfaction lors du dernier derby devant la JSK. Il n’y a donc aucune raison de changer une équipe qui gagne», a expliqué le même coach béjaoui qui s’est attelé durant la semaine à peaufiner sa préparation. Pour ce rendez-vous d’El-Eulma, le staff technique compte renforcer son milieu de terrain avec une légère option offensive. Le staff technique a aussi insisté dans la préparation de ce déplacement face au MCEE sur le volet psychologique pour permettre à ses joueurs d’aborder dans de bonnes dispositions mentales cette confrontation. 
A. Kersani

Sports : Les diables rouges sont accrochés et le doute s'installe
Le syndrome hollandais

De notre envoyé spécial à Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Mines sombres à la sortie du Stade Roi Baudouin, quelques instants, auparavant, plein à craquer. Les Ivoiriens ont porté un sérieux coup au moral des troupes diables rouges. Stress maximum.
Si le Mondial avait débuté cette semaine, nous aurions eu la Belgique bon dernier devancée par les Russes, les Coréens et les Algériens. Défaits dans leur stade, oui, les Diables rouges n’ont pas fait un match nul contre les Ivoiriens mais ont subi bel et bien une sacrée raclée. Marc Wilmots a bien tenté à l’issue de la rencontre de colmater les brèches, de faire dire au match autre chose que les résultats et la manière dont il s’est déroulé, mais cela ne trompe pas grand monde. Les médias et le peuple diable rouge n’ont pas aimé la prestation. Ils ont peur que les Diables rouges ne soient atteints de la maladie hollandaise. D’un mot, qu’ils aient, déjà, succombé à l’esprit de suffisance et le mépris des adversaires qui a tant nui aux, pourtant, galactiques Pays-Bas des années 80 et même à la génération 2000 (finalistes de la dernière Coupe du monde). Les Belges relèvent, non sans raison) que Cruyft et consors ont perdu deux finales mondiales (contre l’Allemagne et l’Argentine), parce qu’ils se sont mis dans la peau du vainqueur avant même de livrer combat. Lors du dernier round du Mondial sud-africain, les médias, d’ici, sont convaincus que les Pays-Bas auraient pu — dû — remporter le trophée, n’était-ce leur suffisance et la mentalité de la «gagne» qu’ils ont laissée aux vestiaires. Contre la Côte-d’Ivoire, les Diables rouges mènent, d’abord, par deux buts d’écart contre une équipe ivoirienne expérimentale à souhait. Sabri Lamouchi, le coach, a, lors de cette joute, privilégié des choix osés, de jeunesse, d’inexpérience parce qu’il savait, en tête, que le pari, le seul pari Drogba-Yaya Touré pouvait être incertain. Il a laissé sur le banc «Didier» pendant une bonne partie du match et a demandé à «Yaya» d’orienter le jeu sans trop forcer avant de le faire sortir.
Les Ivoiriens contrôlent, néanmoins, le jeu pendant toute la seconde mi-temps. Ils ratent de scorer sur des occasions faciles et remontent leur handicap en jouant à l’aise, sans trop stresser. Le manager ivoirien savait, selon les médias du Royaume, y faire et ce n’était pas le cas de Marc Wilmots. C’est, déjà, après la qualification pour la Coupe du monde, la troisième contre-performance. Défaites contre le Japon et la Colombie et nul sans fastes, avant-hier. Le sélectionneur fédéral a beau répéter qu’il ne s’agit là que de confrontations d’essai, de rodage, le peuple diable rouge, habitué depuis deux ans à la victoire, rien qu’à la victoire, n’entend pas, ne peut pas entendre ce refrain. Tout ça plonge la Belgique dans un malaise palpable, des inquiétudes réelles pas du tout feintes.
Avant la rencontre contre la Côte-d’Ivoire, François de Keersmaecker, président de l’Union belge de football, avait souhaité que les Diables rouges «montrent leur meilleur visage». C’est raté. Au sortir du stade Roi Baudouin après le coup de sifflet final de l’arbitre, les supporters et supportrices avaient des mines sombres, pas celles des grands jours heureux. Ils continuent de croire aux chances de leurs Diables mais sont perturbés. Quelques instants après, ils sont allés regarder dans les bars, cafés et autres établissements de nuit ou, pour certains, chez eux, de larges extraits des performances des Russes contre les Arméniens, des Coréens contre les Grecs et des Algériens contre les Slovènes. Le doute s’installe en pays diable rouge…
A. M.

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Bientôt dans ma collection privée !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Le ministre de l’Intérieur menace les manifestants  anti-4e mandat : «Maintenant… … Barakat !» Ce que je fais ? Rien de bien sorcier ! Je confectionne un cadre. Un amour de cadre. J’ai choisi du bois noble. J’aurais pu me rabattre sur du vulgaire bois de compostage, de l’aggloméré rugueux et en même temps friable au diable. Non ! J’ai méticuleusement choisi le bois pour mon cadre. Et là, muni de rabot, équerre et papier verre numéro 1 — le plus doux pour ne pas blesser mon bois — je fabrique mon cadre. Il faut bien tout ça pour l’encadrer ! Je n’allais quand même pas acheter l’un de ces atroces cadres déjà prêts qui se vendent chez les photographes ou dans les bazars, piètre imitation bois et qui enlaidissent tout ce que vous mettez dedans. Vous-mêmes, vous m’en auriez voulu si j’avais placé «ma pièce» dans ces cadres-là. Vous connaissant très exigeants, chers lectrices et lecteurs, j’ai donc pris les devants. Le certificat médical de Abdekka sera encadré avec les honneurs ! Il mérite le plus merveilleux des cadres. Bon, pour l’instant, il est vrai que je ne l’ai pas encore en main. Mais je ne désespère pas. Dans une vie antérieure, j’ai été journaliste de terrain. Si ! Si ! Je vous assure, je chassais le scoop, calepin dans la vareuse multi-poches, et tout le toutim, cliché du reporter. Il y a quelques beaux restes dans ce Tintin-là, je puis vous assurer. Et on m’a promis — mais là, chut ! Ne me demandez pas qui — de m’avoir le fameux certificat. Vous imaginez le buzz ? J’en salive déjà. Et puis, au-delà de la seule valeur journalistique de l’objet, il y a sa cote. Il se murmure dans les couloirs de Drouot et Sotheby’s que le certificat de bonne santé de Boutef’ serait coursé par plusieurs gros collectionneurs, notamment de richissimes Russes, anciens oligarques reconvertis dans le «pétrole de shit» ! Certains parmi vous pourraient penser que, pour ma part, ce qui m’intéresse derrière ce certif’, c’est juste le nom du médecin qui l’a signé. Wallah que non ! A la limite, le pôvre toubib signataire à l’insu de son plein gré consentant n’est qu’un dégât collatéral de toute cette folle histoire. Je dois même l’avouer, ce médecin me fait déjà pitié. Je l’implore même de ne pas faire ce que je le soupçonne de vouloir faire avec sa blouse blanche roulée en cordeau. Non T’bib ! C’est pas d’ta faute ! C’est juste que ce régime a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Des chiffons justes bons à être roulés. Mais promis, Doc ! Une fois le certificat médical en ma possession, je flouterai ton nom le jour où j’exposerai cet objet de collection. Parce que je compte bien l’exposer au grand public. Voilà ! Le cadre est maintenant prêt. Il n’attend plus que le cadeau qu’on m’a promis. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. P.S : retrouvez-moi aussi sur Tweeter : @hakimlaalam