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Edition du Samedi 09 Janvier 2010
Du Canali pour les Verts et non Cavalli
Rectif
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Dans notre Ă©dition de mercredi, nous Ă©crivions dans ces colonnes que les joueurs de lâĂ©quipe nationale seront habillĂ©s, pour leur dĂ©part en Angola, en costume de la marque Cavalli. En rĂ©alitĂ©, il sâagit de la marque Canali et non Cavalli comme Ă©crit par erreur. Toutes nos excuses. |
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LE RADAR |
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Dans notre Ă©dition de mercredi, nous Ă©crivions dans ces colonnes que les joueurs de lâĂ©quipe nationale seront habillĂ©s, pour leur dĂ©part en Angola
Edition du Samedi 09 Janvier 2010
Edition du Samedi 09 Janvier 2010
1 552 Algériens expulsés de France au premier semestre 2009
29 000 étrangers en situation irréguliÚre renvoyés
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La France a expulsĂ© de son territoire 29 000 Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre en 2009, un chiffre comparable Ă l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, mais supĂ©rieur Ă l'objectif de 27 000 assignĂ© par le prĂ©sident Nicolas Sarkozy, a annoncĂ© jeudi le ministre de l'Immigration, Eric Besson. Selon un document de l'AssemblĂ©e nationale consultĂ© par l'AFP et analysant les 14 844 reconduites exĂ©cutĂ©es au premier semestre 2009, les Roumains arrivent en tĂȘte (4 346), suivis des AlgĂ©riens (1 552) et des Marocains (1 550). Sur le chiffre de 29 000 reconduites annoncĂ©, M. Besson n'a pas prĂ©cisĂ© le nombre de retours contraints et celui des retours volontaires. Il n'a pas non plus prĂ©cisĂ© le nombre de sans-papiers expulsĂ©s hors du territoire de l'Union europĂ©enne. |
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Edition du Samedi 09 Janvier 2010
La CIA renforcera sa présence en Afrique et au Yémen
Obama annonce de nouvelles mesures contre le terrorisme
Par : RN/AFP
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Le prĂ©sident des Ătats-Unis, Barack Obama, sâest mis en premiĂšre ligne, jeudi, dans lâaffaire de la tentative dâattentat contre un avion de ligne Ă NoĂ«l et a annoncĂ© une sĂ©rie de rĂ©formes du renseignement et de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne pour contrer les desseins dâAl-QaĂŻda. Alors que la Maison-Blanche a dĂ©voilĂ©, en fin dâaprĂšs-midi, un rapport dâenquĂȘte intermĂ©diaire sur les carences des agences de renseignement et des systĂšmes de sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, et la façon dây remĂ©dier, M. Obama a affirmĂ© que âtoutes ces agences et leurs dirigeants sont responsables de lâapplication de ces rĂ©formes. Et tous seront rendus responsables sâils ne le font pasâ. ĂnumĂ©rant les champs dâaction principaux, M. Obama a mentionnĂ© la nĂ©cessitĂ© pour le renseignement de systĂ©matiquement âenquĂȘter sur toutes les pistes sur des menaces prioritairesâ, de faire circuler âplus rapidementâ les rapports sur ces menaces et de renforcer ses capacitĂ©s dâanalyse. Il a aussi exigĂ© un ârenforcement des critĂšresâ dans lâĂ©laboration des listes de personnes pouvant ĂȘtre liĂ©es Ă la nĂ©buleuse terroriste, âen particulier la liste des personnes interdites de volâ, deux semaines aprĂšs quâun jeune NigĂ©rian, entraĂźnĂ© et armĂ© par Al-QaĂŻda au YĂ©men, selon Washington, eut essayĂ© de faire sauter un vol entre Amsterdam et Detroit avec des explosifs dissimulĂ©s sous ses vĂȘtements. La Centrale amĂ©ricaine du renseignement (CIA) a rĂ©pondu point par point aux ordres de M. Obama, soulignant en particulier quâelle allait augmenter le nombre des agents dĂ©volus au YĂ©men et Ă lâAfrique. Le conseiller de M. Obama pour lâantiterrorisme, John Brennan, a, de son cĂŽtĂ©, dit Ă la presse avoir avouĂ© au PrĂ©sident quâil nâavait pas Ă©tĂ© Ă la hauteur de sa mission. âJe lui ai dit que je ferai mieux et que nous ferons mieux en tant quâĂ©quipeâ, a ajoutĂ© M. Brennan, tandis que M. Obama a semblĂ© Ă©carter lâhypothĂšse de dĂ©mission, insistant plutĂŽt sur la notion dâĂ©chec de lâensemble du systĂšme dont il est le garant. âJe suis moins intĂ©ressĂ© par les reproches que dâapprendre de ces erreurs et de les corriger pour que nous soyons plus en sĂ©curitĂ©â, a dit M. Obama. âEn tant que PrĂ©sident, jâai la responsabilitĂ© solennelle de protĂ©ger notre pays et nos compatriotes. Et quand le systĂšme Ă©choue, je suis responsableâ, a Ă©noncĂ© le prĂ©sident amĂ©ricain, en soulignant que ses services de renseignement nâavaient pas failli dans la collecte ou le partage des informations, mais dans lâassemblage des piĂšces du complot qui Ă©taient en leur possession. M. Obama a aussi rappelĂ© que les Ătats-Unis sont âen guerre contre Al-QaĂŻdaâ, mais a promis que les terroristes ne rĂ©ussiraient pas Ă modifier le comportement des AmĂ©ricains. âCâest nous qui dĂ©finissons le comportement de notre pays. Pas une petite bande dâhommes qui veulent tuer des hommes, des femmes et des enfants innocentsâ, a-t-il remarquĂ©. Le suspect, Umar Farouk Abdulmutallab, avait rĂ©ussi Ă embarquer Ă bord du vol de Northwest Airlines avec des explosifs sans ĂȘtre repĂ©rĂ©, alors que son nom figurait sur la liste Ă©largie dite Tide (environ 500 000 personnes) des personnes Ă risque. |
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Edition du Samedi 09 Janvier 2010
Conclave pour relancer lâaccord dâAlger
Les touaregs maliens se réunissent à Alger
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Venu, viendra ou ne viendra pas ? Cette question rĂ©currente est au sujet du chef militaire targui, membre influent de lâAlliance dĂ©mocratique du Mali, Ag Bahanga dont les positions tanguent entre Kidal et Tripoli oĂč il a choisi de rĂ©sider.
Pourtant les travaux des reprĂ©sentants des partis de lâAlliance ont bien commencĂ© puisquâils sont tous reprĂ©sentĂ©s malgrĂ© lâabsence de quelques leaders. Le huis clos imposĂ© dans cette rĂ©union risque de durer jusquâĂ la dĂ©claration finale. Dans ce silence, seul le porte-parole de lâAlliance, Hama Ag Sid Ahmed est autorisĂ© Ă parler. Pour dire et redire que le but de la rencontre dâAlger est de lever les divergences internes de lâAlliance, redynamiser lâaccord dâAlger et aller, peut-ĂȘtre, vers un congrĂšs de toutes les factions targuies. Outre la rĂ©organisation de lâopposition targuie, il sâagit, mĂȘme sâil nâest pas avouĂ© ouvertement, de pousser Bamako au respect de ses engagements dans lâaccord dâAlger afin de passer Ă sa mise en Ćuvre. En effet, le gel de lâaccord et la passivitĂ© du prĂ©sident Amadou Toumani TourĂ©, perçue comme une complicitĂ© dans la dĂ©gradation de la situation sĂ©curitaire au nord du pays qui a favorisĂ© lâĂ©mergence spectaculaire des actions de contrebande, de prise dâotage et de banditisme, font que la situation est des plus complexes dâautant plus que les Touaregs doivent faire face dĂ©sormais Ă deux problĂ©matiques dont la responsabilitĂ©, du moins en grande partie, incombe aux tergiversations dâATT. Le prĂ©sident malien ne sâest pas contentĂ© de tenter de torpiller lâaccord laborieusement conclu, mais est allĂ© plus loin en suggĂ©rant que la rĂ©bellion touarĂšgue avait une main dans les prises dâotage revendiquĂ©es pourtant par le GSPC. MalgrĂ© les soupçons qui pĂšsent sur ATT, Hama Ag Sid Ahmed ne lâĂ©voque pas, conscient, tout comme les autres membres de lâAlliance des enjeux et de la menace qui pĂšse sur la rĂ©gion du nord Mali, prĂ©fĂ©rant se concentrer sur le rĂšglement des dissensions internes afin de faire avancer le processus de paix. Les absents doivent rejoindre Alger. Ils sont juste en retard en raison des difficultĂ©s de dĂ©placement, assure-t-on. Ils seront prĂ©sents pour les rĂ©solutions finales. En attendant, le huis clos est toujours de mise ; les reprĂ©sentants targuis se rĂ©unissent sans tutelle, pas mĂȘme celle dâAlger qui joue le rĂŽle de mĂ©diateur. Ă la question de savoir pourquoi cette lenteur dans les discussions, une source diplomatique proche du dossier a prĂ©cisĂ© que cela est dĂ» Ă la complexitĂ© de la situation. Les dĂ©lĂ©guĂ©s doivent prendre leur temps pour sâentendre et sortir avec une position commune. La situation est beaucoup plus complexe quâelle nây paraĂźt, avec en plus des activitĂ©s terroristes qui minent la rĂ©gion, les tentatives dâingĂ©rence Ă©trangĂšre. Et cela, explique notre source, les Touaregs maliens le savent et ils sont conscients du danger.
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Edition du Samedi 09 Janvier 2010
Paris va-t-il faire passer les Algériens au scanner ?
la france nuance sa position sur le contrÎle des passagers aux aéroports
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LâAlgĂ©rie sur la liste des 14 pays potentiellement terroristes ! En attendant que la lumiĂšre soit faite sur lâinclusion par lâAdministration Obama de notre pays sur cette liste noire, la France, qui avait immĂ©diatement emboĂźtĂ© le pas Ă cette dĂ©cision, semble aujourdâhui sâinterroger sur lâinscription sur cette liste infamante de son principal partenaire de la rive occidentale de la MĂ©diterranĂ©e.
Nicolas Sarkozy nâa pas rejetĂ© le listing de son homologue outre-Atlantique, mais le prĂ©sident français a, tout de mĂȘme, essayĂ© dâarrondir son suivisme atlantiste en rappelant le rĂŽle prĂ©curseur de lâAlgĂ©rie dans la lutte antiterroriste et les sacrifices consentis par les AlgĂ©riens, les AlgĂ©riennes et les forces de sĂ©curitĂ© de leur Ătat pour lutter contre un phĂ©nomĂšne international dâorigine Ă la fois endogĂšne et exogĂšne. Et, pour tous ceux, nombreux, qui ont la mĂ©moire courte, sa victoire sur la barbarie, la population algĂ©rienne lâa arrachĂ© sans lâassistance dâaucun autre pays. Pas mĂȘme des âfrĂšresâ du monde arabo-musulman et encore moins de pays occidentaux, en mĂȘme temps, il faut se garder de lâoublier ne serait-ce que par devoir de mĂ©moire, cause et cible de lâislamisme radical. Plus est, les forces de sĂ©curitĂ© algĂ©riennes nâavaient mĂ©nagĂ© aucun effort pour le circonscrire dans nos frontiĂšres en veillant scrupuleusement Ă ce quâil ne sâexporte pas chez nos voisins et mĂȘme dans les capitales occidentales lesquelles pourtant avaient, au tout dĂ©but, jouĂ© Ă fond la carte de lâislamisme radical. Les porte-parole des GIA et consorts ne se pavanaient-ils pas Ă Washington, Londres et, Ă un degrĂ© moindre, Paris ? Câest Ă partir de ces capitales que se propageait et sâalimentait lâislamisme violent, leurs experts, politologues et prospectivistes ayant prĂ©dit lâarrivĂ©e imminente au pouvoir dâislamistes dans le pays de la RĂ©volution de Novembre, initiateur, par la suite, du Nouvel ordre mondial, qui nâa rien Ă voir avec le chaos de la mondialisation dâaujourdâhui. Le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres sâest ainsi dĂ©marquĂ©, symboliquement il est vrai, de la liste Ă©tablie par le prĂ©sident amĂ©ricain concernant les ressortissants de pays Ă humilier chaque fois quâils entreront dans un pays occidental, aprĂšs l'attentat ratĂ© du vol Amsterdam-Detroit le 25 dĂ©cembre. Paris ne change rien Ă la liste incluant l'AlgĂ©rie parmi les pays Ă risque mais prend soin de se rappeler quelques vĂ©ritĂ©s concernant lâAlgĂ©rie. La France, a dĂ©clarĂ© le porte-parole du Quai dâOrsay n'a pas oubliĂ© âle combat douloureux menĂ© par l'AlgĂ©rie contre le terrorisme dans les annĂ©es 90â, un combat, devait-il ajouter, faisant allusion aux activitĂ©s dâAl-QaĂŻda au Maghreb islamique (Aqmi) dans lâimmense zone du Sahel saharien, qui n'est pas terminĂ©. Et de saluer âla dĂ©termination de nos partenaires algĂ©riens Ă lutter contre le terrorismeâ, rĂ©affirmant la volontĂ© de la France de continuer de travailler âen Ă©troite coordinationâ avec lâAlgĂ©rie. Il est difficile dâadmettre que les nouvelles mesures ne sont dirigĂ©es contre aucun pays et ne stigmatisent aucune population, comme lâa indiquĂ© le Quai d'Orsay. Et de sâinterroger sur leurs objectifs rĂ©els. Pour Paris, dont le suivisme automatique est condamnĂ© en France mĂȘme oĂč des experts antiterroristes nâont pas manquĂ© de se demander ce que cette liste noire peut apporter de plus, le systĂšme de lutte contre le terrorisme Ă©tant bien meilleur qu'aux Ătats-Unis, ne sâagit-il pas dâun simple alignement sur Washington pour faciliter lâentrĂ©e de Sarkozy dans les bonne grĂąces dâObama ? Pour la capitale amĂ©ricaine, on retiendra seulement que cette liste est en porte-Ă -faux avec le discours du locataire dĂ©mocrate de la Maison-Blanche Ă Al-Azhar (Caire) oĂč lâAmĂ©rique officielle Ă©tait censĂ©e avoir fait son mea-culpa concernant son islamophobie. Bush junior avait Ă©tabli sa liste de pays infrĂ©quentables, Obama a la sienne dĂ©sormais. Bush avait pour lui dâassumer, sans complexe, son unilatĂ©ralisme et ses guerres. Ce qui nâest pas le cas de son successeur, prix Nobel de la paix alors quâil vient dâouvrir un nouveau front au YĂ©men, aprĂšs lâIrak, lâAfghanistan et le Pakistan. Plusieurs Ătats âblack-listĂ©sâ, notamment le Nigeria, Cuba, la Syrie et l'AlgĂ©rie, protestent d'ores et dĂ©jĂ contre des mesures discriminatoires. Chaque pays est libre de fixer les conditions dâaccĂšs sur son sol mais les tiers ont aussi le devoir, par respect pour leurs ressortissants, dâappliquer la rĂ©ciprocitĂ©. Câest un principe universel. Une rĂšgle dâor dans la diplomatie. Il reste que le terrorisme ne se rĂ©glera ni sur les listes noires ni dans les scanners. Les guerres nâen sont pas venues Ă bout. La radicalitĂ© sâalimente dans lâexclusion, voilĂ une pisteâŠ
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