 |
74,11 % DE VOTANTS DONT 90,24 % POUR BOUTEFLIKA :
La démesure des chiffres
Abdelaziz Bouteflika a eu ce qu’il voulait depuis 2004 : se maintenir à la tête du pays, sans doute jusqu’à la fin de ses jours. L’homme qui, en 1999, disait ne pas être «un trois quarts de président», s’offre un troisième mandat qui l’installe définitivement à la tête d’un pouvoir sans partage, unifié et ne devant plus rien à personne. Suite... |
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui | |
 |
Pause-Café Dindon farci au… lièvre ! |
Durant plus de 20 jours, j’ai quitté mes habits de journaliste pour me consacrer à l’observation des lièvres. Nous avions la trotskyste qui disait beaucoup de vérités sur le plan économique mais qui semblait trop attachée à l’idée du guide suprême, sauveur de la révolution en dernière minute, pour se libérer totalement. Et puis il y a les autres, de l’islamiste modéré au modéré islamiste, en passant par l’islamiste mesuré et l’islamiste prudent… Suite... | |
Actualités
 |
BÉJAÏA Un vote timide avec 29,42 % |
29,42 % de citoyens inscrits sur les listes électorales se sont rendus aux urnes jeudi dernier dans les différents centres de vote répartis à travers la wilaya de Béjaïa pour élire le président de la République, a indiqué un communiqué de l’administration locale chargée de l’organisation du scrutin. Suite... |
|
 |
ORAN La fin d’un faux suspense |
Après le suspens de l’abstention qui avait plané sur la wilaya d’Oran qui, semble-t-il, avait été parmi les grandes wilayas d’Algérie à susciter l’inquiétude des autorités locales, la tension s’est estompée une fois que les chiffres ont rebondi en quelques heures seulement. Hier, le taux est passé de 8,62% enregistré vers 10 h du matin à 19,27% à 13 h, alors qu’à 16 h, il atteint les 38,27%, puis 54,91% à 18 h. Suite... |
|
 |
CONSTANTINE «Oustar ma stour Allah» |
A l’exception du sit-in tenu devant le cabinet du wali par les familles des disparus, lesquelles ont été vite dispersées par la police, le vote s’est déroulé dans la sérénité à Constantine. Suite... |
|
 |
AU QG DE DJAHID YOUNSI Une journée palpitante |
Au quartier général du candidat Djahid Younsi, l’ambiance est studieuse. Dès les premières heures de la journée, les militants d’El-Islah étaient sur le pied de guerre. Le QG a été installé au premier étage du siège national de la formation politique, situé dans la commune de Belouizdad, à Alger. Une heure après le dépouillement des urnes, les téléphones commencent à sonner. Les tâches sont réparties. Suite... |
|
 |
AU SIÈGE DU PARTI DES TRAVAILLEURS Une placidité à toute épreuve ! |
Imperturbable ! Le staff de Louisa Hanoune a affiché une sérénité à toute épreuve. Les nouvelles faisant état de fraude n’ont pas entamé la bonne humeur de la candidate du Parti des travailleurs (PT). Minimisant les «incidents» répertoriés dans plusieurs wilayas, le numéro 1 du PT a préféré attribuer cela aux «pratiques du système du parti unique». Suite... |
|
 |
BOUMERDÈS Peu d’engouement |
Peu d’engouement surtout dans la matinée et à l’ouest de la wilaya de Boumerdès où habituellement, les électeurs se rendent massivement aux urnes. C’est ce que nous avions constaté dans trois importantes communes. D’ailleurs, une demi-heure avant la fin du scrutin, l’administration a décidé de reporter d’une heure la fermeture des bureaux du vote dans 5 communes de cette partie de la région. Suite... |
|
 |
TIZI-OUZOU 30,75 % de participation et… des doutes |
Le contentieux historique entre la Kabylie et le pouvoir n’est pas près d’être aplani. C’est l’enseignement majeur de cette élection à Tizi-Ouzou. En tout cas, il était dit d’avance que ce n’est pas cette élection présidentielle qui risquait de changer grand-chose à l’ordre établi. Malgré et eu égard aux moyens déployés par les partisans de Bouteflika, il fallait s’attendre à ce que l’on fasse un peu mieux que le 18,84% de 2004. Suite... |
|
 |
EXPLOSION D’UNE MINE À TÉBESSA Un gendarme décédé |
Le jour du scrutin, un véhicule de service à bord duquel se trouvaient 3 gendarmes qui étaient en mission commandée a violemment explosé au passage sur une mine, dans la bourgade dite Ras Essiker, dans la commune d’El Ogla, à 85 km au sud-ouest du chef-lieu. Suite... |
|
 |
AÏT-AGGOUACHA (TIZI-OUZOU) Deux militaires blessés |
Jeudi, peu après 20 heures, selon plusieurs sources concordantes, des militaires en poste à un point de contrôle sur l’axe entre Larbaâ-Nath- Irathen et Aïn-El- Hammam ont fait l’objet d’une attaque terroriste. Selon les mêmes sources, la réplique des soldats de l’ANP a fait fuir les terroristes, dont le nombre n’a pas été déterminé, qui ont dû battre en retraite dix minutes après avoir tenté leur coup de force. L’accrochage s’est soldé par deux blessés du côté des militaires. A. M. Suite... |
|
 |
AU QUARTIER GÉNÉRAL DE MOUSSA TOUATI La grande désillusion |
Au 18, rue Ahmed-Chaïb, au centre d’Alger, siège national du Front national algérien (FNA), transformé pour l’occasion en quartier général du candidat à la présidentielle Moussa Touati, la désillusion a vite gagné les quelques militants et cadres du parti, présents sur les lieux dès le début du scrutin. Les échos qui parvenaient des différentes wilayas du pays sur des cas de «dépassements flagrants» laissaient, en effet, croire que les «jeux sont faits et les résultats tranchés» en faveur du candidat-président. Suite... |
|
 |
ALI-FAWZI REBAÏNE DANS UNE CONFÉRENCE DE PRESSE : «Je poursuivrai mon parcours dans l’opposition» |
Jeudi 9 avril, le candidat à la présidentielle, Ali-Fawzi Rebaïne, arrive en milieu de matinée au CEM Mohamed-Berkani, au boulevard Mohammed V. Accompagné de ses deux enfants, Nazim et Abderrahmane, il a voté avant de rejoindre son siège de campagne à la rue Ben-M’hidi, à Alger-Centre. Le candidat, d’apparence détendu, saluera les journalistes présents avant de s’enfermer dans son bureau en compagnie de son staff. Suite... |
|
 |
AMBIANCE AU SIÈGE DU RCD DURANT LE JOUR DU VOTE À LA PRÉSIDENTIELLE Une sérénité vigilante |
El-Biar, jeudi matin, jour du scrutin présidentiel. Des fourgons des forces anti-émeutes sont stationnés devant les locaux du parti de Saïd Sadi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). L’étendard noir, érigé en signe de deuil, trône toujours à l’entrée du siège national de ce parti qui a décidé de boycotter l’élection présidentielle, dont le résultat était déjà connu d’avance. Suite... |
|
 |
ANNABA Vols et agressions en toile de fond |
On ne sait comment le canal officiel est arrivé à donner le taux de participation de plus de 80,22% reflétant les 412 000 électeurs inscrits dans les douze communes de la wilaya de Annaba alors que la participation dans les différents centres de vote était réellement très timide tant dans la matinée, que l’après-midi ou avant la clôture du scrutin ? Suite... |
|
 |
BOUIRA Des élections sur fond de tension |
Comme il fallait s’y attendre, la wilaya de Bouira a vécu les élections de ce jeudi dans un climat pas du tout serein. Les architectes de la fraude, qui espéraient mettre définitivement la wilaya dans le moule et fêter la normalisation comme il se doit, ont été quelque peu contrés dans leurs calculs par les jeunes de la région berbérophone ainsi que sa population. Suite... |
|
 |
Déclaration de M. Abdelaziz Rahabi |
«Les Algériens viennent de subir la énième insulte à leur intelligence et de vivre un affront qui fait de l’Algérie, jadis terre des hommes fiers et rebelles, la risée de la communauté des nations. Suite... |
|
 |
FRONT DES FORCES SOCIALISTES : «Le tsunami de la fraude était prévisible» |
«Nous sommes véritablement dans le début de la fin de Bouteflika.» En compagnie de certains cadres de son parti, Karim Tabou, le premier secrétaire national du FFS, ne rate pas la moindre occasion pour commenter les propos tenus par le ministre de l’Intérieur, lors de sa conférence de presse. Hier, soit le lendemain de l’élection présidentielle, le FFS persistait et signait : «Il s’agit d’une nouvelle imposture autoritaire.» Suite... |
|
 |
74,11 % DE VOTANTS DONT 90,24 % POUR BOUTEFLIKA La démesure des chiffres |
Abdelaziz Bouteflika a eu ce qu’il voulait depuis 2004 : se maintenir à la tête du pays, sans doute jusqu’à la fin de ses jours. L’homme qui, en 1999, disait ne pas être «un trois quarts de président», s’offre un troisième mandat qui l’installe définitivement à la tête d’un pouvoir sans partage, unifié et ne devant plus rien à personne. Suite... |
|
 |
ZERHOUNI ANNONCE LES RÉSULTATS DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Bouteflika élu avec 90,24% des suffrages exprimés |
Comme attendu, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine-Yazid Zerhouni, n’aura pas eu à annoncer ce vendredi 10 avril 2009 une victoire électorale d’un candidat autre que Abdelaziz Bouteflika. La statistique officielle, déclinée hier à El-Aurassi, a retenu le président sortant comme le grand vainqueur de l’élection présidentielle, avec un taux de 90,24% de suffrages exprimés en sa faveur, reléguant loin, mais vraiment loin derrière les candidats. Suite... | |
|
|
|

Actualités : 74,11 % DE VOTANTS DONT 90,24 % POUR BOUTEFLIKA La démesure des chiffres
Abdelaziz Bouteflika a eu ce qu’il voulait depuis 2004 : se maintenir à la tête du pays, sans doute jusqu’à la fin de ses jours. L’homme qui, en 1999, disait ne pas être «un trois quarts de président», s’offre un troisième mandat qui l’installe définitivement à la tête d’un pouvoir sans partage, unifié et ne devant plus rien à personne. Kamel Amarni - Alger (Le Soir)- Entamé le 12 novembre 2008 , le processus de la pérennisation de Bouteflika à la tête de l’Etat s’est donc achevé jeudi 9 avril avec ce score assommant de 90,24% dans une élection à sens unique engagée sans concurrents, menée et achevée exactement comme le voulait «le candidat». Bouteflika «espérait» une participation massive? Zerhouni annonce 74,11%. Il «exigeait» une majorité écrasante ? Son inamovible ministre de l’Intérieur ne le décevra pas ! L’élection présidentielle de 2009 exprime en fait, mieux que tout autre indice, la cohésion et l’alliance retrouvées des clans au pouvoir. C’est simple : la campagne électorale de Bouteflika, conjointement pilotée par le frère conseiller du président, Saïd Bouteflika, et le plus proche collaborateur du Premier ministre, Abdesselam Bouchouareb, était celle de l’Etat algérien ! Alignant un véritable rouleau compresseur sur la ligne de départ, comprenant rien moins que le FLN, le RND, le MSP, l’UGTA, l’ONM, l’UNPA, l’UNFA, l’UNJA, l’ONEC, la CNEC, les Scouts, et tant d’autres organisations nationales, le gouvernement, le Parlement, l’administration, des organisations patronales, «des puissances financières», la candidature de Bouteflika, qui équivalait déjà réélection, n’aura été que la résultante du pacte passé entre les deux grands pôles du pouvoir en Algérie. Un pacte tellement solide que Bouteflika, qui a dû batailler dur en 1999 et surtout en 2004, s’est permis cette fois une campagne des plus paisibles. Ses sorties dans les wilayas durant la campagne électorale, l’homme les menait comme il le voulait, parlant seulement là où il le souhaitait, se contentant de simples bains de foule quand il le voulait et, première dans l’histoire des campagnes électorales dans le monde, se permettant même un jour de repos à la veille de la clôture de cette même campagne ! Tellement confiant du résultat final, Bouteflika a, par ailleurs, repris avec ses discours «agressifs» à l’égard du peuple avec lesquels il avait surpris les Algériens en 1999 ! Retour aux réflexes d’antan chez le citoyen ! Cet état de fait s’est traduit par le retour aux réflexes d’antan chez les citoyens : à quoi bon voter puisque, de toutes les manières, le résultat est connu d’avance ! C’était en tout cas l’ambiance générale constatée jeudi dans les centres et bureaux de vote à Alger. D’El-Biar à Bab-el-Oued, en passant par les Tagarins, le topo est identique : en milieu d’après-midi, là où nous sommes passé, seuls les agents préposés à l’organisation du scrutin occupaient les lieux ! Peu ou prou d’électeurs dans tous ces centres, il était en plus vraiment rarissime de rencontrer sur ces mêmes lieux les représentants des candidats, à l’exception de ceux de Bouteflika. «Mais pourquoi voulez-vous que je vote !» nous répondra tout simplement l’un d’entre eux. «Si je suis là, c’est uniquement pour avoir ça !» explique-t-il en brandissant un billet de 1000 DA ! K. A.
|
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/04/11/article.php?sid=81755&cid=2 |
|
|