Samedi 14 Juin 2014 - /-DIMANCHE 15

ImageChef Custom ImagesRetour du FIS : Le fantasme du bourourou

le 13.06.14 | 10h00

| © D. R.
 

Sellal, comme Ouyahia en 1996 lors des consultations politiques lancées par Zeroual, dément tout retour probable de l’ex-FIS. Comme une fatalité, le débat sur le parti dissous ressurgit à chaque étape politique critique. Explications.

«Quand on parle du retour probable de l’ex-FIS, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche ‘‘là-haut’’.» Le constat de cet ancien haut fonctionnaire, qui a vécu les années 1990 au sein des appareils de l’Etat, est sans équivoque. Pour lui, «le FIS, son retour ou la littérature autour de ses figures, est une facette des tensions entre décideurs qui sortent les vieux dossiers endormis dans les placards, signifiant ainsi que rien n’a été réglé depuis 1992, que la crise de la légitimité est toujours là, qu’il faut solder les comptes des 200 000 morts, qu’il faut mettre au centre du débat le rôle de l’armée ou des services : c’est la boîte de Pandore du système».

L’intense réaction indignée dans certains segments de la société et même du pouvoir, face à l’annonce du probable retour du parti de Abassi et de Benhadj, renseigne sur le fait que rien n’a été réglé depuis 1992 et les tentatives de transition interne du système. Zeroual le savait mieux que quiconque : en 1996, en pleine consultation sur la préparation des législatives de 1997, et alors que le débat sur la réforme constitutionnelle battait son plein, la question du retour du FIS sur la scène politique ressurgit.

«Dès qu’on parle de réforme ou de transition, de consultation des   ‘‘forces politiques’’, la question de l’ex-FIS réapparaît et s’impose avec son lot de débats passionnels», explique un cadre du FLN. 1996 : Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement, lança cette phrase qui s’inscrit à jamais dans le champ lexical politique du régime : «Le dossier du FIS est clos.» 2014 : Abdelmalek Sellal récidive : «Le FIS, en tant que parti, ne figure pas dans notre agenda.» Ce qui laisse tout de même perplexe un cadre de la Présidence : «On se demande pourquoi Sellal aujourd’hui comme Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur en 2004, se doivent de rabâcher ce qui est perçu comme une évidence : le FIS a été dissous par décision de la justice, et la charte pour la paix et la réconciliation interdit aux éléments de ce parti toute activité politique.»

Choqué

Mais la récurrence de ce «retour», qui n’en finit pas, «pose problème», relève un politologue : pourquoi tant d’insistance ? Parce que le régime lui-même a besoin du FIS comme un bourourou, un croque-mitaine politique qui fait taire la politique. «Parler du FIS, c’est revenir à la logique que tout mouvement horizontal qui conteste le régime ne peut déboucher que sur un bain de sang, c’est une manière de neutraliser l’action politique en Algérie, plus efficace que l’état d’urgence ou le refus des hôtels à donner des autorisations de réunion», précise le politologue. «Qui a parlé du FIS, de son retour ? Madani Mezrag, signataire d’un accord secret avec Smaïl Lamari, le patron défunt de l’ex-DCE, et Hachemi Sahnouni, qui fait la guerre aux ‘‘historiques’’, comme Abassi et Benhadj. C’est un drôle de FIS qui va revenir !», commente un journaliste spécialiste des mouvements islamistes.

Car si on revient à l’actualité brûlante, Sahnouni révèle sur Echourrouk TV (mercredi 4 juin) que le «pouvoir» a demandé à des anciens du FIS de constituer un parti. Pour sa part, Madani Mezrag, émir de l’ex-AIS (Armée islamique du salut, présentée comme le bras armé du FIS), pérore sur «le renouveau du FIS» dans le cadre des «consultations» sur la réforme constitutionnelle : il sera même reçu par le très éradicateur Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la Présidence, pour ces fameuses consultations : sans images bien sûr, le couple Ouyahia-Mezrag aurait choqué. «Choqué qui ?, se demande un ancien dirigeant du FIS, qui a accepté de parler sans citer son nom, ayant lui-même fait l’objet de plusieurs interdictions d’expression publique. Le FIS ce n’est pas Mezrag ou Abassi, ni moi-même ! Le FIS, c’est une volonté populaire librement exprimée et sauvagement réprimée par les militaires et ce pouvoir qui est toujours en place.»

DÉPÊCHES
 

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Mercuriale du Ramadhan

«Aucune augmentation n’est justifiée», selon les mandataires

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le 15.06.14 | 10h00 Réagissez

 
	Même si l’offre répond à la demande, les mauvaises habitudes persistent.

| © Lyès. H.
Même si l’offre répond à la demande, les...
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A près de deux semaines du début du mois sacré, une hausse sensible des prix des légumes est déjà constatée sur les étals.

Les représentants des mandataires et gérants de marchés de gros au niveau national ont reçu des «garanties» de la part des producteurs et autres opérateurs agricoles quant à l’approvisionnement du marché en produits frais durant le mois de Ramadhan.
«Pas de pénurie en vue signifie donc qu’il n’y aura pas d’augmentation des prix, conformément à la règle de l’offre et de la demande. Mais vu l’état des réseaux de distribution et le chamboulement des habitudes de consommation au début de mois de Ramadhan, cette règle n’est pas le seul paramètre fixant le marché», explique le représentant des mandataires lors d’une intervention, hier, à la conférence organisée par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).

A près de deux semaines du début du mois sacré, une hausse sensible des prix des légumes est déjà constatée sur les étals. Une majoration de 50 à 100% est remarquée au niveau des détaillants, par rapport aux prix pratiqués au marché de gros des Eucalyptus, Annaba, Chelghoum Laïd et El Kerma. La pomme de terre, le haricot vert, la tomate, le piment et l’oignon et autres légumes de saison subissent l’irrégularité du marché. L’UGCAA explique cette situation par le manque des surfaces de vente de proximité.

«Faute de marchés de proximité, les détaillants monopolisent le marché en dictant leur loi, fixant des prix loin de toute logique commerciale», explique M.Medjeber, qui impute aussi la responsabilité à la désorganisation du créneau des chambres froides, dont une grande partie est gérée dans l’informel. Le changement des habitudes alimentaires de beaucoup d’Algériens durant le mois sacré aura comme autre impact la hausse des prix des fruits secs, prévient la même organisation. L’UGCAA et l’Association de protection des consommateurs interpellent le gouvernement sur le prix du sucre, qui est resté inchangé depuis 2011 ; les Algériens le payent trop cher, entre 85 et 90 DA.

Le prix augmenté en 2011 après la hausse du cours mondial, mais n’a subi aucune répercussion après la chute de 50% sur le marché mondial du sucre. Une tonne de sucre était vendue 900 dollars en 2011 alors qu’aujourd’hui elle en fait 450.
«Nos importateurs continuent de nous imposer les mêmes tarifs qu’il y a trois ans. Ils sont habitués à répercuter la moindre petite hausse de ces cours sur les tarifs de tous les produits contenant du sucre, mais pour la baisse, ils en ignorent l’impact», dénonce l’Association de protection des consommateurs.

L’UGCAA, attentive à l’évolution des prix des matières premières, estime que «le ministère du Commerce est interpellé pour faire respecter ces tarifs, surtout que pratiquement tous les produits alimentaires ont subi une augmentation après la hausse des matières premières en 2011. C’est la crédibilité du gouvernement, en tant que protecteur de ses concitoyens, qui est en jeu», estime
M. Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA. 

Fatima Arab

 

 

Mouloud Hamrouche a animé hier une conférence à Laghouat

 

«On ne veut ni statu quo ni implosion…»

 

le 15.06.14 | 10h00

 
	L’ancien chef de gouvernement multiplie les rencontres avec la société civile. 
	 
	 
	 

| © Lyès. H.

 

L’ancien chef de gouvernement multiplie les rencontres avec la...

 

Invité par l’association des professeurs de l’université de Laghouat, Mouloud Hamrouche a animé, dans la matinée d’hier, une rencontre avec la société civile de cette wilaya.

 

La manifestation a eu lieu à la maison de la culture Abdallah Ben Keriou. Face à une salle moyennement pleine (un public d’environ 150 personnes), M. Hamrouche a rappelé à l’assistance, une fois de plus, la nécessité d’aller vers un large consensus national et de dialoguer avec toutes les composantes de la scène politique algérienne, pouvoir compris. C’est le seul moyen, selon M. Hamrouche, de garantir à l’Algérie une sortie de crise sans heurt ni violence, et l’édification d’un Etat moderne.

Cela dit, si M. Hamrouche a l’idée d’impliquer le pouvoir dans le concept du consensus national, cela ne l’empêche pas, pour autant, de tenir des propos très sévères à son encontre. «Le pouvoir en place a échoué, dit-il. Il a échoué dans l’application de ses idées, si tant est qu’il en ait. Il n’est plus capable de résoudre les problèmes. Il n’est même plus capable d’appliquer la loi de la République tellement il est gangrené par le clientélisme, les calculs politiciens, et le régionalisme.»

Il a répondu aussi, de façon nette et tranchée, à ceux qui prétendent que son seul souci est de revenir, à la faveur de la transition démocratique, sur l’arène politique. «Je ne me suis pas présenté, et pourquoi devais-je me présenter ? Dans quel but ? Quelle finalité ?» s’interroge-t-il. Et d’ajouter : «Dès 1995, j’ai dit à l’ancien président Zeroual que ce n’était pas tout d’être élu, que les élections ne résolvaient pas tous les problèmes de la société.» S’entend par là : on peut servir «autrement» l’Etat, sans pour autant tenir les rênes du pouvoir. «Je ne cherche à remplacer personne, ni à avoir un quelconque poste. En principe, à cette heure, je devrais être à la retraite, mais je ne peux pas rester impassible face à ce qui se passe. Qu’on le veuille ou non, on a tous une responsabilité, y compris dans le rang de l’opposition. Faut-il rester les bras croisés et assister en spectateur à notre mort collective ? Faut-il regarder, sans bouger le petit doigt, l’effondrement des institutions de l’Etat ? Moi, je m’y refuse !»

Changement pacifique

Pour M. Hamrouche, l’Algérie est face à deux réels dangers bien spécifiques : d’abord, le statu quo, et tous les méfaits qu’il génère (généralisation de la corruption, absence d’Etat de droit, recul des acquis démocratiques…) ; ensuite, «l’implosion», la «fitna», avec son lot d’émeutes, de désordre, d’anarchie, voire, qui sait ? le retour à la décennie noire. Pour M. Hamrouche, les deux scénarios sont à éviter coûte que coûte, d’où la nécessité de se diriger vers un consensus national, où aussi bien l’opposition que le pouvoir, ainsi que la société civile, seront impliqués.

C’est la seule voie, selon lui, à même d’amener le changement de manière pacifique, loin de la fureur et du bruit. «Regardez ce qui se passe en Libye ou en Syrie, ils ont toutes les peines du monde à stabiliser leurs Etats pour l’unique raison que la société civile et les acteurs démocratiques de ces pays respectifs n’ont pas, au préalable, penser à un consensus national et à l’élaboration d’une transition.» Toutefois, il persiste et signe : ni la transition ni les réformes démocratiques ne peuvent aboutir sans l’aval de l’armée.

Mieux que cela, il dira qu’un consensus national doit, en plus d’englober les représentants du système, obtenir les garanties de l’armée. «Sans quoi, c’est l’impasse !» Et de donner pour exemple le cas Sant’ Egidio, dont la plateforme n’a pu aboutir, selon lui, car les représentants du pouvoir ont dès le départ été écartés. Pour M. Hamrouche, personne n’a la science infuse et personne ne peut prétendre trouver les solutions à même de sortir l’Algérie de la crise sans concertation.  Toutefois, il reste convaincu que le dialogue et le consensus national dirigeront le pays vers un début de réponse.

Il faut savoir que M. Hamrouche, qui a pris part la semaine dernière à Alger à la conférence de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, est l’une des très rares personnalités politiques, cataloguée «opposition», à ne pas avoir (encore) décliné l’invitation d’Ahmed Ouyahia pour les consultations en vue d’élaborer une nouvelle Constitution. Toutefois, il n’a pas, pour autant, accepté l’invitation, et se contente, pour l’heure, de maintenir le suspense. «Je suis un fils du régime, mais je suis l’un des premiers à avoir réclamé le changement de ce régime, déclarera-t-il avant de lancer : Tôt ou tard, le mur finira par tomber, mais ce qui importe est de gérer cela, et d’éviter au pays l’implosion.»

«les solutions existent…»

Enfin, il faut savoir que cet ancien chef de gouvernement (1989-1990) multiplie les sorties médiatiques ces dernières semaines pour sensibiliser tout un chacun sur son projet de consensus national. Outre sa participation à la conférence de la CLTD, il a également animé, le 24 mai dernier, une rencontre à Oran, où encore une fois il a appelé à un consensus pour l’édification d’un Etat moderne, avec la participation de tous les acteurs politiques, sans exclusion. S’agit-il alors d’un préambule à une vaste tournée nationale qui aura pour effet de donner plus de «tonus» à sa démarche ?

Il nous répondra du tac au tac : «Effectivement, je suis disponible, par ce geste, j’exprime une disponibilité. Je suis prêt à répondre à toutes les invitations et même à m’impliquer, porter la bonne parole  et expliquer aux Algériens que quand bien même nous sommes dans une impasse, les solutions existent. On ne doit pas attendre une implosion ou un effondrement, alors qu’il y a des possibilités de solutions. Evidemment, sans un travail sérieux, et une mobilisation raisonnable, on ne peut pas éviter l’effondrement, et c’est ce qu’il faut précisément éviter au pays.»
 

 

Akram El Kébir

 

Les Verts s’envolent cet après-midi pour Belo Horizonte

 

La Belgique en ligne de mire

 

le 15.06.14 | 10h00

| © Souhil. B.

 

 

 

L’équipe nationale s’envolera cet après-midi (17h locale, 21h algérienne) à destination de Belo Horizonte, première étape des camarades de Bougherra dans ce Mondial brésilien.

 

Les Verts sont déjà concentrés sur leur match face à la Belgique qu’ils comptent absolument réussir pour entrevoir la suite de la compétition avec plus d’ambition. «Je n’invente rien en disant que la Belgique est le favori en puissance de notre groupe. Ceci dit, en football, on ne peut être sûr de rien», a déclaré le sélectionneur national. A deux jours du match, c’est sûr que tout est ficelé et le onze qui entamera la rencontre, il l’a déjà en tête. Il hésite, cependant, dans deux postes où il possède plusieurs variantes. Raïs M’bolhi, sans surprise, devrait débuter la rencontre dans les buts. Même si  Zemmamouche a été titularisé lors de deux rencontres consécutives (contre la Slovénie et l’Arménie), coach Vahid optera pour l’assurance et l’expérience.

Le portier du CSKA Sofia connait déjà ce genre de compétition, lui qui a disputé deux rencontres d’un Mondial (contre l’Angleterre et les USA) lors de la précédente édition en Afrique du Sud. C’est en défense que le Bosnien affiche quelques hésitations, notamment dans l’axe. Mandi et Mostefa se retrouvent en ballottage pour le poste de défenseur latéral droit, tandis qu’à gauche, le choix est scellé puisque c’est Goulam qui sera aligné. Le maillon faible de l’équipe algérienne, l’axe défensif, devrait être confié à la paire Bougherra-Cadamuro.

Même si ces deux joueurs ont été à côté en première période face à la Roumanie, le coach Vahid estime que leur présence physique permettra à l’équipe de rivaliser avec des joueurs «costauds» des Diables rouges, à leur tête Lukaku. Pour renforcer l’axe défensif, Vahid confiera le rôle de sentinelle à Medjani. Mais il faut savoir que le sélectionneur national pourrait associer Medjani à Bougherra dans l’axe de la défense et permettre à Lacen de prendre uneplace dans le onze de départ.

A la récupération, ce sera sans surprise l’Intériste Taïder et Bentaleb. Feghouli animera le côté droit de l’attaque, alors qu’à gauche, il y aura certainement une nouveauté. Djabou, qui a réussi une belle prestation face à la Roumanie avec à la clé une passe décisive qui a ramené le premier but de Bentaleb sous les couleurs des Fennecs, et Mahrez, auteur d’une prestation de haute facture face à l’Arménie pour son premier match, sont les plus aptes à jouer, même si Brahimi a montré beaucoup de choses positives lors des deux rencontres amicales livrées par les Verts en Suisse.

En pointe de l’attaque, Soudani, mieux en jambes et buteur contre les Roumains, devra prendre la place de Slimani et de Ghilas. Une chose est sûre : Halilhodzic connait bien cette équipe de Belgique. C’est un groupe fort, bien organisé, qui possède de grosses individualités, à l’image de Mertens, Hazard, Januzaj ou Lukaku.Sur le papier, la Belgique est nettement supérieure, mais on ne peut jamais écarter l’effet de surprise dans un match de foot. L’équipe nationale pourrait sortir une prestation d’exception.
 

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Les maisons closes finalement fermées

Les riverains acclament

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le 15.06.14 | 10h00 Réagissez

 
	L’espace, qualifié de stratégique, est resté longtemps une zone morte de la ville

 
L’espace, qualifié de stratégique, est resté...
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La mesure prise par la wilaya date des années 1980, mais on n’a jamais cherché à l’exécuter.

Elles étaient cinq, puis seulement deux et enfin elles ont fini par fermer leurs portes. Les fameuses maisons de tolérance de Skikda sont bel et bien closes après près d’un siècle d’existence et de tolérance aussi.  La décision a été prise par le wali qui a tenu à répondre, positivement, aux appels des familles riveraines des lieux. Celles-ci poussent aujourd’hui un grand ‘ouf !’ de soulagement. «On rêvait de cette fermeture depuis des lustres», disent ceux qu’on a eu à approcher. «Le Soleil», «Le chat noir» et les autres maisons de tolérance qui ont imprégné la vox populi de tant d’anecdotes et de drames n’ont pas connu tant de tolérance que ça.

Elles ont aussi connu des rixes mortelles du temps des «Parachutistes de Skikda», avant d’être une destination de choix aux Chinois, Japonais, Hindous, à quelques Algériens et aux autres marins Philippins, souvent très bruyants. Situées en plein cœur de la vieille ville et à moins de 200m de Bab Qcentina, ces lieux ont fini par ‘tuer’ toute vie sur un pan important du quartier populaire du Monplaisant. On évitait même de passer par la rue longeant ces maisons pour déjouer toute suspicion. «On a tenté à maintes reprises de sensibiliser, à coup de pétitions, les responsables locaux mais on ne nous a jamais écouté. Nous n’avons rien contre les malheureuses pensionnaires de ces maisons, mais on se retrouvait piégés par la proximité de nos demeures et nos commerces avec ces lieux.

Ces parages  étaient une authentique  zone morte de la ville», témoigne un habitant. «Moi j’ai toujours habité avec ma vieille mère à l’ouest de ces maisons. Notre jardin donne directement sur la façade ouest et croyez-moi, par pudeur, il nous était impossible de faire un pas dans notre jardin vu sa proximité directe avec la façade», témoigne un des riverains. «Le crime commis dernièrement dans l’enceinte même de ces maisons n’est pas la cause principale de la fermeture de ces lieux, il n’a fait, que la précipiter. La fermeture avait été décidée bien avant», avance une source proche du cabinet du wali. Et de poursuivre : «il faut savoir qu’un arrêté de fermeture de ces lieux date des années 1980. Seulement, on n’a jamais cherché à l’exécuter.

Il a fallu attendre 2014 pour redonner plus d’espace et plus de vie aux habitants de ce quartier qui sont en droit de disposer d’une vie familiale sans éprouver la moindre gène». La même source rajoute que le premier responsable de la wilaya a chargé le P/APC et le directeur de l’agence foncière de suivre le dossier, et de lui soumettre un canevas d’idées de projets devant contribuer à fructifier cet espace urbain des plus stratégiques. Un travail qui pourrait même être poussé  car quelques riverains se disent prêts à céder leurs terrains pour permettre aux pouvoirs d’envisager des projets d’envergure.
 

Khider Ouahab

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14/06/2014
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