017-/-Samedi 17 Janvier 2015
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Vendredi 17 Janvier 2015
الجمعة 16 جانفي 2015 م
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Des manifestations contre la une de Charlie Hebdo prévues aujourd’hui à Alger
le 16.01.15 | 10h00
La une du dernier numéro de Charlie Hebdo affichant le Prophète Mohamed versant une larme et tenant une pancarte «Je suis Charlie» a provoqué une vive polémique chez les musulmans du monde entier, y compris chez beaucoup d’Algériens qui se sont mobilisés.
Alors que le ministère des Affaires religieuses appelle les imams à consacrer leur prêche au prophète, des «Je suis Mohamed» sont scandés partout et font le tour de la Toile et des écritaux sont distribués dans plusieurs quartiers de la capitale. Selon le journal El Khabar, une marche de lycéens a eu lieu avant-hier à Tlemcen. Mieux organisés, des indignés appellent sur les réseaux sociaux à marcher aujourd’hui après la prière pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme «une énième provocation» contre les musulmans.
Abdelfatah Hamadache, l’islamiste controversé ainsi qu’El Hachemi Sahnoun, dirigeant de l’ex-FIS, ont demandé, par voie de presse, aux autorités de leur permettre de marcher en promettant qu’ils vont «garder le calme et éviter le dérapage». Les partis islamistes qui ont tous condamné ces dessins comptent bien rallier cet événement.
Le MSP, qui organise aujourd’hui un rassemblement à 14h devant son siège à El Mouradia, à Alger, a déjà lancé l’initiative «Nous sommes tous des Mohamed» afin de «montrer d’une manière civilisée l’attachement des Algériens à leur Prophète», comme nous a affirmé hier le chargé de communication du parti, Zinedine Tebbal, qui ajoute qu’«une caricature est une présentation moqueuse et insolente, ce qui offense les musulmans lorsqu’il s’agit de leur Prophète».
Le parti d’Ennahda, de son côté, a rendu public hier un communiqué où il incrimine l’Etat français ainsi que les Etats occidentaux et les dirigeants arabes qui, selon le parti, n’ont «rien fait pour préserver les sentiments des musulmans», précise le chargé de communication du parti Belmokhi Lalaoui. «On n’appelle pas uniquement nos militants à sortir, mais on appelle tous les Algériens et les musulmans qui se sentent concernés par cette offense à faire de ce vendredi une journée d’appel au respect de notre Prophète qui est notre symbole de paix et de coexistence», ajoute le porte-parole d’Ennahada.
Il ajoute : «Je suis sûr qu’il y aura du monde, puisque les Algériens sont interpellés d’une manière directe et il exprimeront leur réprobation contre cette manière de traiter le Prophète sur toutes les grandes places d’Algérie, donc en ce qui nous concerne, on attend que cela se développe d’une manière spontanée… On laisse au citoyen la liberté d’exprimer son indignation.»
Hanane Semane
Manifestation des salafistes à Alger
Des scènes qui rappellent la décennie noire
le 17.01.15 | 10h00
Un air de début des années 1990 a régné, dans l’après-midi d’hier, dans les rues de la capitale. Des dizaines, voire des centaines de citoyens, très jeunes pour la plupart, sont sortis pour manifester contre la publication, par la presse occidentale, de nouvelles caricatures du Prophète Mohamed.
Si la majorité des manifestants ont scandé des slogans favorables au Prophète, d’autres nervis, dont certains portaient la tenue afghane, ont fait dans l’apologie du terrorisme. Et la manifestation a tourné à l’émeute. A la mosquée El Mouminine de la rue Bouchenafa, au quartier Belouidzad (ex-Belcourt), la tension commençait à monter au milieu de la journée. Bien avant le début de la prière du vendredi, la police antiémeute était déployée dans tout le quartier.
Signe de tension, le chef de la sûreté de wilaya, Noureddine Berrachedi, est arrivé sur les lieux pour instruire ses hommes. Ces derniers ont fermé tous les accès menant vers la place du 1er Mai. Pendant ce temps, l’imam de la mosquée poursuit son prêche. «Les croisés portent atteinte à notre Prophète sous le couvert de la liberté d’expression» ou encore «celui qui ose représenter le Prophète doit être tué», dit-il. Les fidèles écoutent, des journalistes affluent. Des informations annoncent l’arrivée sur les lieux de Ali Benhadj, le n°2 du FIS dissous. L’homme est finalement arrêté dans une ruelle lointaine. Le même sort est réservé à Abdelfettah Hamadache.
Image surréaliste : alors que la prière du vendredi n’est pas encore terminée, un groupe de jeunes, venus du quartier Laâqiba, arrive sur les lieux. Déchaînés et chauffés à blanc, ils scandent «Ahlyha nahya, ahlyha namout, wa alayha nalqa Allah» (pour - l’Etat islamique - nous vivons, pour lui nous allons mourir et rencontrer Dieu). Le slogan est celui que scandaient au milieu des années 1990 les adeptes de l’ancien parti dissous.
Le barrage de police est forcé. Les fidèles poursuivent leur prière. Mais une fois terminée, c’est un tremblement de terre. Les dizaines de citoyens brandissent des pancartes où on peut lire «Je suis avec Mohamed», «Pour la défense de Mohamed», ou encore «Oui pour la liberté d’expression, non pour l’insulte au Prophète». Ce slogan est le seul qui soit écrit en français.
«Kouachi chouhada»
Déchaînés, les manifestants, dont des femmes et des enfants, forcent le barrage de police. Ils convergent vers la rue Hassiba Ben Bouali. Les mêmes slogans fusent. Un deuxième barrage de police, dressé devant la passerelle du 1er Mai, est forcé. Les policiers laissent faire. Même scène sur la place du 1er Mai.
Les forces de l’ordre n’ont pas réussi à contenir les protestataires, qui affluent de plusieurs endroits. Arrivés devant le commissariat du boulevard Amirouche, ces derniers se heurtent à un barrage de policiers plus déterminés. «C’est tout ce que la police sait faire», commente un badaud, qui regarde la scène du haut de la trémie. Les slogans restent les mêmes. Avec «Palestine martyre», en plus.
La procession faiblit. Mais certains, plus déterminés, arpentent les ruelles voisines pour se retrouver à la Grande-Poste. L’objectif étant de rejoindre un autre groupe de manifestants venus de Bab El Oued. Des policiers se positionnent rue Ben Boulaïd, non loin de l’APN. «Vous avez vu le terroriste Netanyahou marcher au côté de Lamamra ou pas ?», interpelle un homme barbu, la cinquantaine. Il montre du sang. Le policier ne bronche pas.
Émeutes
Devant des policiers déterminés, les «défenseurs du Prophète» remontent vers la rue Ben M’hidi. Parmi eux, Mohamed Douibi, secrétaire général d’Ennahda. «C’est une manifestation pacifique», dit-il. Interrogé sur les slogans qui font l’apologie du terrorisme, l’homme se démarque et justifie par le caractère populaire de la manifestation.
Il est plus de 15h. Alors que la manifestation est calme jusque-là, des jeunes, certains en tenue afghane, tentent de forcer un barrage de police dressé devant le Conseil de la nation. Des slogans fusent. «Kouachi chouhada» (les frères Kouachi martyrs) ou encore «Djeïch, chaâb, maâk ya Daech» (armée et peuple avec toi Daech).
Les policiers tentent de résister. Des pierres et des bouteilles en verre sont lancées. Des coups de matraque aussi. Mais le barrage est percé et les marcheurs, quelques dizaines, parviennent à l’APN. Ils scandent leurs slogans et hissent, sur un porte-drapeau situé sur le trottoir d’en face, un emblème noir qui ressemble à celui des groupes terroristes. Les policiers, impatients, chargent.
Des jeunes accourent. Ils brisent des vitres de l’hôtel Es Safir, mitoyen du siège de la représentation parlementaire. C’est la course-poursuite. La foule perd en épaisseur. Mais certains radicaux saccagent des édifices, dont le siège d’Air Algérie, situé sur le boulevard Zirout Youcef. Le soleil est déjà couché. «Cela rappelle les scènes du début des années 1990», résume un journaliste.
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Championnat du monde de handballAlgérie – Egypte 20 – 34 (9 – 17)Les Verts chutent lourdementle 17.01.15 | 10h00 Champion d’Afrique en titre, le sept algérien humilié...
Les Algériens ont complètement raté, hier, leur première sortie au Championnat du monde de handball (groupe C), face à l’Egypte qui l’a emporté, haut la main, sur le score de 34 buts à 20. Devant des gradins de la salle Ali Ben Hamed Al Attyah, de Doha, dominés par les supporters égyptiens, qui sont beaucoup plus nombreux à s’installer au Qatar, Slahdji et ses coéquipiers n’ont pu résister longtemps aux assauts des Egyptiens, au grand dam de la centaine de fans algériens présents. Lors de la première mi-temps, le sept national, qui a été le premier à ouvrir la marque par Biloum, dès la première montée, n’a mené au score que durant les 7 premières minutes, où les Algériens répondaient du tac au tac aux buts de l’adversaire. Le score à ce moment-là était de 4 à 3. Mais, à la 8’, l’Egypte égalise par Al Bassiouny (4- 4) avant de prendre carrément l’avantage à la 10’ grâce au but de Amer (4-5). Depuis, les Pharaons ont mené le bal jusqu’à la fin de cette première période. L’écart a été porté à 2 buts (4- 6) à la 12’. Par la suite, les Verts n’ont pas pu revenir dans le score. Ils se sont mis à rater beaucoup de balles. La différence est portée à 4 buts (8-12) à la 23’, puis 6 à la 26’ (8-14) avant que la première mi-temps ne se termine sur le score de 8 buts d’écart (9-17). En seconde période, cela n’a pas vraiment changé. Les Egyptiens ont porté l’écart à 10 buts, dès les premiers instants. Par la suite, ils n’ont fait que gérer cette différence. A la 15’ de la seconde mi-temps, le score était de 12 buts d’écart (14-26), puis carrément de 13 buts à la 22’. La rencontre s’est terminée donc sur le score de 34 buts à 20 en faveur des Egyptiens.L’Algérie affrontera, demain, pour le compte de la deuxième journée, l’Islande. La mission des Verts pour se qualifier au prochain tour s’annonce extrêmement difficile. Abdelghani Aïchoun
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Terrorisme : Pas de répit pour la traque des djihadistes en Europe
le 17.01.15 | 10h00
Vaste coup de filet antiterroriste dans les milieux islamistes radicaux en Europe une semaine après l’attaque contre le siège de Charlie Hebdo et le magasin Hypercacher en France.
En Belgique, la vaste opération policière, qui a eu lieu jeudi soir, a permis d’arrêter 13 personnes soupçonnées de vouloir «tuer des policiers» et de «commettre des attentats au sein du royaume». Le porte-parole du parquet fédéral belge avait indiqué que deux personnes ont été tuées lors de l’intervention des forces de la Gendarmerie royale dans la nuit de jeudi à vendredi, sans préciser s’il s’agissait de djihadistes ou d’agents de sécurité. Un important arsenal de guerre (fusils d’assaut, uniformes de police bombes, explosifs, pistolets) a été récupéré au domicile d’un djihadiste.
Belgique, plaque tournante européenne du terrorisme
La Belgique est considérée comme l’une des plaques tournantes du terrorisme en Europe. C’est d’ailleurs dans ce pays que Coulibaly a pu se procurer les armes avec lesquelles il avait attaqué le magasin cacher de Porte de Vincennes, à Paris, vendredi 9 janvier. Mais, selon toujours le porte-parole du parquet fédéral, il est difficile de dire si les services de sécurité belges ont arrêté l’ensemble du groupe ou pas. La traque continue.
De son côté, le substitut du procureur belge, Thierry Werts, a estimé que «le groupe terroriste était sur le point de commettre des attentats terroristes, en tuant des policiers sur la voie publique et dans des commissariats». Il a annoncé qu’il allait demander à la France d’extrader deux ressortissants belges arrêtés en France dans le cadre de cette enquête.
A Berlin, un autre coup de filet antiterroriste a permis des perquisitions dans 11 lieux de la mouvance islamiste et l’arrestation d’un citoyen turc. 250 policiers allemands, parmi lesquels trois commandos d’intervention spéciale, ont participé à cette vaste opération berlinoise. Mais il semble que rien ne présageait que les personnes visées par l’enquête s’apprêtaient à commettre des actes terroristes.
Valls : «l’état français ne se laissera pas faire»
Néanmoins, cela a permis de mettre la main sur le citoyen turc qui aurait des liens avec les groupes djihadistes en Syrie, ou du moins financerait les candidats au départ pour le djihad. De son côté, après avoir participé à la marche des musulmans mardi dernier à Berlin, Angela Merkel a promis de «combattre avec vigueur tous ceux qui commettent des actes violents au nom de l’islam, leurs complices et les idéologues du terrorisme international».
En région parisienne, les policiers de la lutte antiterroriste ont arrêté, dans la nuit de jeudi à vendredi, 12 personnes (8 hommes et 4 femmes). Elles sont soupçonnées d’avoir collaboré avec les frères Kouachi et Amedy Coulibaly et suspectées d’avoir «fourni des armes, des planques et des véhicules aux terroristes, avant que ces derniers ne se lancent dans leur équipée sanglante».
Des perquisitions et opérations de police ont été menées hier matin dans la banlieue parisienne, notamment à Grigny et à Fleury Mérogis (Essonne), ainsi qu’a Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). De son côté, le Premier ministre français, Manuel Valls, a assuré qu’ «il n’y avait pas de lien direct entre les attentats en France et le coup de filet en Belgique». Néanmoins, pour lui, «les attentats, c’est loin d’être terminé, mais l’Etat ne laissera rien passer».
Yacine Farah
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