Samedi 18 Octobre 2014
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SAMEDI 18 OCTOBRE 2014
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Policiers-gouvernement : Qui reculera ?
le 18.10.14 | 10h00
Après trois jours de protestation à Alger, les policiers en colère ont fini par rejoindre leur lieu
de travail, sans pour autant désarmer.
Il n’y a plus de policiers rassemblés devant la présidence de la République. Après trois jours de protestation au cœur de la capitale, les milliers de policiers en colère ont fini par rejoindre leur lieu de travail, sans pour autant désarmer. La suspension de leur sit-in devant la Présidence, à El Mouradia, ne signifie nullement la fin de leur mouvement de protestation. Après avoir remis leur plateforme de revendications au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec lequel ils disent avoir eu une discussion plutôt rassurante, les policiers révoltés contre leurs conditions de travail et de vie sont aujourd’hui dans l’attente des résultats de la rencontre interministérielle de demain.
Cette rencontre, qui sera présidée par Abdelmalek Sellal, sera plus que déterminante dans l’issue de ce conflit inédit entre les policiers et leur employeur. Elle sera décisive pour la suite du mouvement de protestation qui secoue ce corps de sécurité. Le gouvernement va-t-il céder en donnant satisfaction aux 19 points énumérés dans la plateforme de revendications ? Ce serait difficile en raison de la nature de certaines revendications. Le Premier ministre a déjà donné un avant-goût de ce que pourrait accepter le gouvernement.
Il a d’abord évacué la question de l’éviction du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) en affirmant qu’elle dépasse ses prérogatives. D’autres points sont également difficiles à satisfaire. Car, le gouvernement doit faire attention pour éviter d’irriter les autres corporations. Ainsi, va-t-il autoriser les policiers à créer un ou des syndicats, alors que plusieurs syndicats actifs sont privés d’agrément depuis des années ? Va-t-il accorder une augmentation de salaires de 100% et une pension de 10 000 DA aux femmes au foyer des policiers ? Va-t-il accepter que les policiers prennent leur retraite après 20 ans de service, alors qu’on a refusé une retraite à 55 ans aux enseignants ?
Aussi, le gouvernement va-t-il céder sur la question de l’impunité des policiers qui seraient responsables d’excès lors de l’accomplissement de leurs missions de «maintien de l’ordre public» ? Autant de questions qui n’auront de réponses que ce dimanche. Un dimanche qui s’annonce long pour les policiers et risqué pour le gouvernement. Cela même si l’on se demande aussi si les policiers protestataires sont prêts à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Certains d’entre eux affichent une détermination de fer.
D’autres semblent moins téméraires. Mais personne, aujourd’hui, n’est en mesure de dire avec certitude si ce mouvement de protestation inédit, qui a été largement repris par les médias internationaux, va se poursuivre dans le cas où les résultats de la rencontre interministérielle ne seraient pas satisfaisants. Qui donc reculera ? Le gouvernement de Abdelmalek Sellal, qui a affiché une volonté de résoudre rapidement cette crise qui a ébranlé l’Etat, ou les policiers en colère qui se contenteraient du peu qui leur sera accordé ? L’équation semble difficile à la fois pour le gouvernement comme pour les policiers révoltés.
L’Etat ne pourra pas tout leur accordé, au risque de faire face à des mouvements de protestation massifs de différents corporations actuellement en ébullition. Les hauts responsables du pays sauront-ils trouver le juste milieu pour désamorcer cette crise, qui s’installe dans un corps de sécurité en pleine période de graves menaces sécuritaires ? Le DGSN semble ainsi confiant quant à l’issue de ce conflit. Il sera d’ailleurs face aux journalistes lundi, au lendemain de cette rencontre interministérielle.
M. A. O.
Le rôle de l’émigration pendant la guerre de libération
La leçon d’histoire de Moh Clichy
le 18.10.14 | 10h00
L’amphithéâtre de l’institut des sciences juridiques du centre universitaire de Tipasa affichait complet, jeudi dernier. Mme Djenouhat, directrice de cet établissement, a organisé, avec l’accord de sa tutelle, la rentrée solennelle de l’année universitaire, le 16 octobre, la faisant coïncider avec la célébration du 53e anniversaire de la marche pacifique du17 Octobre 1961 à Paris.
C’est à ce titre que le moudjahid Ghafir Mohamed (80 ans), dit Moh Clichy, avait été invité à animer une conférence sur le rôle de l’émigration contre le colonialisme français et l’impact de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 sur l’histoire de l’Algérie. Les étudiants et leurs enseignants ont suivi religieusement l’intervention, d’une durée de 75 minutes, de Moh Clichy, le chef de la superzone de la Wilaya I (Paris Sud), l’un des organisateurs des manifestations du 17 Octobre.
Le moudjahid Ghafir Mohamed qui s’est avéré un excellent pédagogue, s’exprimait en arabe et en français. L’intervention était ponctuée par des pointes d’humour, mais surtout il a étayé sa conférence par des copies de documents historiques authentiques. Des salves d’applaudissements interrompaient sa conférence. «Le 17 octobre 1961 demeure la dernière bataille de la Révolution algérienne, a-t-il déclaré.
Je suis très heureux de me retrouver parmi vous, car je dois vous avouer que nos jeunes se trouvent dans un carrefour et cherchent la bonne direction pour continuer leur chemin, il faut qu’ils trouvent les repères pour avancer, par conséquent notre jeunesse devra s’appuyer sur le savoir, la connaissance et faire un travail de mémoire, afin de pouvoir s’imprégner de la mémoire et du savoir pour hisser notre pays parmi les grandes nations développées de ce monde.»
Ghafir Mohamed a entamé sa conférence depuis la création de l’Etoile nord-africaine (ENA) en 1926, pour rappeler dans quelles conditions avaient été créés le PPA (1937), le MTLD (1946), l’OS (1947), le rôle de Mohamed Boudiaf et de Mostefa Ben Boulaid, la manifestation du 14 juillet 1953 à Paris, le message du 20 août 1956 adressé par le FLN à la fédération FLN de France, le rôle de l’émigration dans l’apport au budget de guerre de la Révolution.
Il a évoqué aussi les actions
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