Sports : APRÈS LES GESTICULATIONS DE SAMIR ZAHER La Fifa met en garde l’Égypte
Ayant eu l’idée d’exhiber, lors de sa conférence de presse du 3 janvier prochain au Caire, un emblème Fifa maculé de sang en guise d’élément matériel devant prouver l’agression des supporters algériens contre les Egyptiens, Samir Zaher s’est découvert horriblement mal inspiré. Pour cause, sitôt son idée exprimée, la Fifa, à travers Joseph Blatter, son président, lui a vertement signifié qu’elle la trouve très mauvaise à son goût. Pas que cela. A en croire le site Akhbarak.net, elle a chargé Hani Abou Zeid, membre de son comité exécutif et également vice-président de la FEF, de transmettre illico à Zaher que son geste, s’il venait à être exécuté, exposerait la FEF aux sanctions extrêmes. Le maladivement excité Zaher, ainsi tancé, a vite fait de ravaler son idée. Une idée exprimée jeudi dans le journal El Masri El Youmi. En effet, dans un entretien accordé au quotidien égyptien, le sieur Zaher, parachuté président de la Fédération égyptienne de football, a annoncé qu’il allait étaler un emblème Fifa taché de sang lors de sa conférence de presse du 3 janvier au Caire. La Fifa ne s’est pas laissée abuser par les vaudeville et les pitreries de bas de gammes de Zaher. Elle lui a, de suite enjoint d’arrêter son cinéma, sinon l’Egypte sera sévèrement sanctionnée. Suffisant pour que Zaher rentre dans ses petites bottes. Tremblotant devant l’instance de Blatter, jalouse de son emblème au jaune synonyme de fair-play, Zaher poursuit de tempêter à tort et à travers contre l’Algérie. Dans l’entretien en question, il a réitéré le refus de son instance de toute rencontre sportive ou autre avec celle de l’Algérie, qu’elle soit officielle ou amicale, tant que son «manipulateur », l’autre sinistre Saker, ne revient pas sur sa décision. Toujours rongé intérieurement par l’amère élimination de son équipe nationale au Mondial 2010 d’Afrique du Sud, il fulmine encore et encore contre tout ce qui représente notre valeureux pays. Aussi, ces deux individus attendent désespérément des excuses de notre pays après les «soi-disant » agressions d’Algériens à l’encontre d’Egyptiens à Khartoum, lors du match d’appui entre son pays et le nôtre. Revenant sur son retrait du congrès de l’Union arabe de football, qui a lieu en Arabie saoudite, pays qu’il estime «sournoisement» il s’oppose tout de même et «rageusement» contre la présence de Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, à ce conclave à cause de la tension prévalant présentement entre son pays et le nôtre. A ce sujet, il a informé M. Athmane Saâd, président de cette instance arabe, de son refus d’assister à ces travaux. «Sans ce respect à l’Arabie saoudite» affirme-t-il hypocritement, je ne me serais pas rendu dans ce pays. «Il affirme qu’il lui est impossible de prendre place aux côtés de Raouraoua sans ressentir les sentiments du peuple égyptien, surtout que les responsables algériens n’ont pas présenté d’excuses officielles après les «événements» de Khartoum. Pour lui, cet épisode soudanais n’est pas passé inaperçu. A la fin de sa sortie médiatique, ce pitoyable personnage demande à l’instance mondiale du football d’être équitable dans son jugement, tout en lui suggérant d’être sévère envers l’Algérie. Pour faire dans le «gentil agressé», il a rappelé l’épisode du match de 1994, entre son pays et le Zimbabwe pour le compte des éliminatoires du Mondial, où son pays a été sanctionné injustement, selon lui. O. K.
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