samedi 20 décembre 2014
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Tayeb Louh assure que les dossiers sont prêts
Les grosses affaires de corruption seront jugées en 2015
le 20.12.14 | 10h00
Tayeb Louh, lors d’une séance plénière de l’APN, jeudi, consacrée à la modernisation de la justice, a soutenu que toutes les affaires de corruption en suspens étaient maintenant «prêtes» à être jugées.
Les affaires de corruption qui ont défrayé la chronique durant la décennie écoulée vont, à en croire les promesses du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, être jugées à partir du premier trimestre 2015. Ces affaires, jusque-là en suspens et dont tout le monde attend leur traitement par la justice, seront, selon M. Louh, au menu de la prochaine session du tribunal criminel.
Faut-il rappeler qu’il y a un peu plus d’un mois, le garde des Sceaux avait confirmé, s’agissant de l’affaire Khalifa, que l’ancien homme d’affaires algérien, Abdelmoumen Khalifa, poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, avait introduit un pourvoi en cassation et que la Cour suprême était dans l’obligation de l’examiner ; ce n’est qu’une fois cette question tranchée qu’il sera procédé à l’enrôlement ou non de l’affaire et à la prise d’autres mesures que prévoira la Cour suprême. Le ministre a fait remarquer, à ce propos, que toutes les affaires sont soumises aux procédures judiciaires prévues par la loi.
Autoroute Est-Ouest
Aujourd’hui, la Cour suprême a, apparemment, rendu un verdict en rejetant le pourvoi en cassation. C’est ce qu’a affirmé, jeudi, Tayeb Louh, en marge d’une séance plénière de l’APN consacrée à l’adoption du projet de loi relatif à la modernisation de la justice ; il a soutenu que toutes les affaires de corruption en suspens étaient maintenant «prêtes» à être jugées.
«Certaines parties impliquées dans les affaires Sonatrach 1, autoroute Est-Ouest et Khalifa avaient introduit des pourvois en cassation auprès de la Cour suprême, conformément à la loi», a-t-il expliqué, ajoutant que «ces pourvois en cassation ayant été récemment rejetés, toutes ces affaires sont désormais prêtes à être programmées lors des sessions du tribunal criminel, conformément à la loi. Les juridictions compétentes prennent actuellement les dispositions nécessaires pour inscrire ces affaires au rôle des sessions criminelles».
Le laxisme sera puni
Pour rappel, Abdelmoumen Rafik Khalifa a été condamné par contumace, il y a deux mois, à cinq ans de prison par le tribunal de Nanterre (France). L’accusé, actuellement détenu à la prison de Blida, a été jugé coupable d’avoir organisé le «pillage» de sa société juste avant sa liquidation en «la vidant de certains de ses actifs les plus significatifs», notamment des propriétés et des voitures de luxe. Notons que les députés ont interpellé récemment le ministre de la Justice sur le sort réservé à toutes ces affaires de corruption et ont exigé des détails précis concernant leur passage devant les tribunaux.
Par ailleurs, à propos des rebondissements dans l’affaire de la mort d’Ebossé, notamment les révélations des journaux camerounais qui affirment, en se référant à un rapport d’autopsie, que l’ex-joueur de la JSK a été «froidement assassiné», le ministre de la Justice a préféré rester sur le terrain juridique en soutenant qu’«un juge d’instruction est sur l’enquête et que toute personne impliquée de manière directe dans la mort d’Ebossé sera traduite devant la justice». Et de lancer des mises en garde à propos du déroulement de l’enquête et des circonstances de la mort du joueur : «Si l’enquête prouve qu’il y a eu laxisme d’une ou de plusieurs parties, les responsables seront jugés et sanctionnés.
Chaque partie est libre d’apporter les éléments essentiels de l’enquête, mais le dernier mot reviendra à la justice.» Pour ce qui est des menaces proférées par un imam salafiste contre le journaliste Kamel Daoud, Tayeb Louh a eu comme unique réplique : «Si quelqu’un se sent victime d’un préjudice ou se sent lésé injustement, il peut déposer une plainte devant la justice.»
Nabila Amir
Des voyageurs livrés à eux-mêmes à l’aéroport d’Alger
Pagaille à Air Algérie
le 20.12.14 | 10h00
Programmés pour la matinée d’hier, les vols à destination de Annaba, Ouargla, Constantine, Hassi Messaoud, Béchar et Djanet ont subi des retards de plus de 5 heures.
De même que ceux qui devaient atterrir dans la matinée de vendredi : le tableau d’affichage de l’aéroport d’Alger affiche en rouge des retards pour notamment les vols en provenance d’Adrar, Djanet, Jijel, Annaba, Constantine, Hassi Messaoud et Tébessa. C onséquences : plusieurs dizaines de passagers à destination de certaines villes du pays se trouvaient, encore hier, bloqués à l’aéroport d’Alger sans que la moindre explication leur soit fournie par les agents de la compagnie nationale.
Ce qui n’a pas manqué de créer une pagaille indescriptible et de susciter la colère des passagers, pris en otages par la compagnie Air Algérie. Rencontrés hier à l’aéroport d’Alger, des voyageurs nous ont confié avoir poireauté plusieurs heures dans les salles d’attente, en vain. Certains étaient sur place depuis les premières heures de la journée dans l’espoir de trouver une place pour gagner leur destination. Pis encore, des dizaines de passagers, dont des familles avec des enfants en bas âge, ont dû passer la nuit de jeudi à vendredi dans le hall de l’aéroport, où l’ambiance était tendue, lors de notre passage.
Attablés dans les cafétérias de l’aéroport ou à la recherche de la moindre information sur leur vol, des voyageurs attendaient, énervés, ne sachant où donner de la tête. Cette situation a même provoqué des accrochages verbaux entre passagers et agents d’air Algérie. «Pourquoi personne n’est en mesure de nous donner des informations sur cette situation ?» s’écrie un père de famille dont le vol vers Touggourt vient d’être annulé. Dans la matinée d’hier, des passagers à destination de Djanet, Ouargla et Béchar ont vivement protesté contre les négligences dont ils sont victimes.
«Nous sommes bloqués ici depuis la soirée de jeudi, notre vol devait décoller à 22h, mais à chaque fois on nous dit qu’il a été reporté. On nous demande de patienter sans qu’aucune disposition particulière qu’exige une situation pareille ne soit prise en direction des passagers. Nous avons passé une nuit sibérienne à l’aéroport, nous n’avons même pas eu confirmation de notre départ», confie à El Watan une étudiante de Djanet. Son avion n’a finalement décollé qu’hier à 10h, soit avec 12 heures de retard.
Comme cette étudiante, des dizaines de passagers se trouvait, hier, bloqués et livrés à eux-mêmes. Le personnel d’Air Algérie n’a daigné leur fournir aucune explication sur les raisons du report ou de l’annulation de leurs vols. Qu’est-ce qui est à l’origine de cette situation ? Une grève ? Des conditions météorologiques ? D’autres raisons ? Nous ne le saurons pas. «Je n’ai rien à dire ; non, non, on arrête là la discussion», nous répond sèchement un agent de la compagnie au guichet «assistance spéciale» d’Air Algérie.
«Pourquoi vous nous prenez en otages avec une seule compagnie ? Laissez les gens travailler», lui lance un passager en colère qui a passé la nuit à l’aéroport. Ce passager n’est pas le seul à connaître de tels désagréments. Mohamed devait embarquer dans la nuit de jeudi vers Adrar, mais il a passé, avec sa famille, toute la nuit en salle d’embarquement. «Ils ont pris en otages nos enfants», peste-t-il. Et d’ajouter : «Beaucoup d’enfants qui ont passé la nuit à l’aéroport souffrent.»
«Des vols qui n’arrivent pas, d’autres qui sont reportés ou carrément annulés, c’est du jamais vu», ajoute un Egyptien rencontré à l’aéroport, sur le point d’embarquer pour Oran. Ce n’est pas la première fois que les voyageurs d’Air Algérie subissent de tels désagréments. Des usagers du transport aérien ont, à maintes reprises, dénoncé la médiocrité de service, le non-respect des horaires et le manque de communication. Des retards de vols de cette compagnie sont signalés quotidiennement sans que les passagers n’aient droit à des explications et encore moins à de la considération. Encore une fois, Air Algérie fait preuve de mépris vis-à-vis de ses clients…
Sellal se recueille à la mémoire des victimes algériennes du vol AH 5017
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est recueilli, hier, à la mémoire des cinq victimes algériennes du crash de l’avion espagnol affrété par Air Algérie, lors d’une cérémonie organisée au salon d’honneur de l’aéroport international Houari Boumediène, à l’occasion de l’arrivée des dépouilles en provenance de Paris.
Ont assisté à cette cérémonie des membres du gouvernement et de hauts cadres de l’Etat en présence des familles et amis des victimes. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a mis en avant, à cette occasion, l’élan de solidarité du peuple algérien envers les familles des victimes ainsi que les moyens mobilisés par l’Etat en cette douloureuse épreuve.
M. Aïssa a appelé les familles des victimes à s’armer de patience et à se soumettre à la volonté de Dieu Le Tout-Puissant. Il a été ensuite procédé à la lecture de la Fatiha à la mémoire des victimes.
L’avion espagnol Swift Air affrété par Air Algérie, assurant le vol AH 5017 reliant Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24 juillet 2014 dans le nord du Mali, faisant 116 morts dont 6 Algériens.
Outre les instructions données aux responsables d’Air Algérie pour l’indemnisation des ayants droit, le Premier ministre a instruit les autorités locales à l’effet d’accompagner les familles des victimes. APS