SAMEDI 25 AVRIL 2009

 

Dilem du Samedi 25 Avril 2009 | Vu 1444 fois
 
 
 
                                                 
     LIBERTE-Algerie  
LIBERTE   LIBERTE

 

1
3
Les tribunaux n’acceptent que les documents en arabe
Vers la paralysie de la justice
Par : Salim Koudil
Lu :(557 fois)
Si jusqu’à prĂ©sent, la traduction Ă©tait laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation du juge, Ă  partir du  25 avril, ni les justiciables, ni les avocats, ni les magistrats n’auront le droit de produire des documents dans une langue autre que l’arabe.

3
Il a demandĂ© Ă  bouteflika Ă  ĂȘtre dĂ©chargĂ© de ses fonctions
Soltani ne veut plus ĂȘtre ministre !

Il a animĂ© une confĂ©rence au forum d’”El Moudjahid”
Ksentini plaide pour l’amnistie gĂ©nĂ©rale

1

AUTRES ARTICLES

 

Actualité

Il se rendra probablement en juin prochain en France
Les dossiers du déplacement parisien de Bouteflika fixés
Par :Djilali Benyoub
Lu :(456 fois)

Culture

GĂ©nĂ©rale de la piĂšce “L’Attentat” au TRO
Chamboulement des sens et des valeurs
Par : Sara Kharfi
Lu :(127 fois)

Economie

Produits impropres à la consommation, fiscalité et importations
L’Association des producteurs de boissons tire la sonnette d’alarme
Par :Nadia Mellal B
Lu :(128 fois)

Etranger

Afrique du Sud
Victoire de l’ANC et Zuma dans un pays plombĂ© par le chĂŽmage
Par : Merzak T./Agences
Lu :(127 fois)

La 32

IFLISSEN (TIZI OUZOU)
Un jeune Ă©tudiant se suicide
Par :RĂ©daction de Liberte
Lu :(517 fois)
LIBERTE   LIBERTE


Edition du Samedi 25 Avril 2009

Editorial

Bonjour les dégùts !

Par :A. Ouali


Et si ce texte devait ĂȘtre appliquĂ© hic et nunc, c’est tout le fonctionnement de la justice qui serait bloquĂ© de facto, dans la mesure oĂč l’essentiel des piĂšces constitutives des dossiers en cours d’examen sont en français, car Ă©manant d’institutions de la RĂ©publique, oĂč la langue de MoliĂšre reste l’instrument de communication.
 

À partir de ce matin, tout document qui n’est pas rĂ©digĂ© en langue arabe n’est pas admis dans les diffĂ©rents tribunaux du pays. La dĂ©cision dĂ©coule de l’amendement apportĂ© au code de procĂ©dure civile. Cet amendement adoptĂ© par les parlementaires, le 28 avril 2008, est passĂ© inaperçu.
Mais aujourd’hui qu’il doit entrer en application, on en mesure les incommensurables consĂ©quences qui le rendent quasiment inapplicable. Pour la bonne et simple raison que plus de 90% des documents et autres actes fournis Ă  la justice par les justiciables, qu’ils soient personnes physiques ou morales, sont en français.
C’est une rĂ©alitĂ© objective et incontournable que seuls les initiateurs de cet amendement absurde s’entĂȘtent Ă  ne pas voir.
Et si ce texte devait ĂȘtre appliquĂ© hic et nunc, c’est tout le fonctionnement de la justice qui serait bloquĂ© de facto, dans la mesure oĂč l’essentiel des piĂšces constitutives des dossiers en cours d’examen sont en français, car Ă©manant d’institutions de la RĂ©publique, oĂč la langue de MoliĂšre reste l’instrument de communication.
Mais en plus du retard qu’il va occasionner dans la mise en Ɠuvre normale de la procĂ©dure, un tel amendement va aussi  pĂ©naliser financiĂšrement les citoyens qui seront dans l’obligation d’avoir recours systĂ©matiquement aux services des traducteurs.
Faut-il encore que ces traducteurs existent en nombre suffisant et surtout soient suffisamment formĂ©s pour rĂ©pondre aux appĂ©tits “papivores” de l’administration judiciaire. Car il faut une adduction rigoureuse, et la moindre erreur peut avoir des consĂ©quences dramatiques sur les intĂ©rĂȘts des justiciables, comme le soulignent, Ă  juste titre, nombre de praticiens du droit. Qu’on ne se trompe pas de diagnostic, la justice algĂ©rienne, dĂ©jĂ  rĂ©putĂ©e pour sa lourdeur lĂ©gendaire dans le traitement des affaires, a besoin d’autre chose que de pareils amendements qui conduiront immanquablement Ă  sa paralysie. S’il ne s’agit pas, encore une fois, d’ĂȘtre contre le principe de l’arabisation, l’improvisation et la prĂ©cipitation doivent, en revanche, ĂȘtre Ă©vitĂ©es. Il suffit juste de regarder sereinement l’impact de cette  arabisation idĂ©ologique et surtout dĂ©magogique au niveau de certaines instituions. L’universitĂ©, notamment.

A. O.  


www.liberte-algerie.com



25/04/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 71 autres membres