Secret Story 2011: la 5e saison débutera le 8 juillet

 



 

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****Castaldi confiant pour Secret Story


Benjamin Castaldi, présentateur sur TF1 de Secret Story, dont la 5e saison débutera le 8 juillet,est l'invité du Buzz Média Orange-Le Figaro
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Photo : © capture d'écran You Tube TvMag

Le 05/07/2011 à 16:30 par Hélène Petit -

«La question de l'arrêt de la téléréalité n'est pas d'actualité sur TF1», scandait la direction de la chaîne privée sur son compte twitter «TF1 et Vous», le 15 juin dernier. Pour preuve, TF1 donnera le 8 juillet le coup d'envoi de la 5e saison de Secret story, émission animée par Benjamin Castaldi.
 Là où certains observent un essoufflement du genre, Benjamin Castaldi défend son programme : «La spécificité de Secret Story, c'est que c'est un programme d'été. Ça a une signification pour les gens. On est content, quand on part en vacances, d'emporter des choses dans ses bagages, que ce soit un roman, des journaux ou Secret Story. C'est un programme que les gens dégustent avec du sable aux pieds. On remonte de la plage pour aller voir l'émission et pour se divertir. Je ne pense pas que Secret Story s'use pour l'instant. Ça arrivera très certainement, mais pas maintenant», estime l'animateur. Pour la 5e saison de ce concept produit par le géant de la téléréalité Endemol, les candidats, dont les faits et gestes sont observés et qui cachent toujours chacun «un secret» sur leur vie, cohabiteront dans une nouvelle maison de 500 m², avec jardin et espaces de relaxation. Peu enclin à en dévoiler les nouveautés, Benjamin Castaldi avance juste que cette saison devrait réserver «plein de surprises», dont «une énorme vendredi soir. Nous allons créer l'événement», promet-il.

En plus des quotidiennes et de l'émission du vendredi en deuxième partie de soirée, TF1 opérera une continuité sur son site, comme l'a précisé Angela Lorente, directrice de la téléréalité et du développement à TF1, soulignant que l'émission est «une marque unique, qui se consomme comme un jeu et comme une sitcom». Habilement relayé au travers des médias sociaux, Secret Story compte près de 2 millions de fans actifs sur Facebook. Le rôle des médias sociaux est-il voué à croître dans l'orchestration du programme ? «C'est la particularité de ce programme. Comme le Loft, Secret Story fait parler les gens entre eux. Il y a dix ans, il n'y avait pas forcément le même écho sur le Web. Aujourd'hui, on échange, on débat via ces réseaux sociaux, et surtout, cela prend le relais de l'antenne. C'est une nouvelle composante du monde moderne, et bien évidemment, elle s'applique à Secret Story», explique Benjamin Castaldi, qui confesse pourtant ne pas «tweeter» lui-même. 

L'an dernier, Secret Story a attiré 2,9 millions de téléspectateurs (25% de part d'audience) le vendredi soir, et 2,3 millions en access prime time. La pression est-elle toujours plus forte pour une émission qui va durer quelque dix semaines ? «La pression en terme d'audience, pour une chaîne commerciale, est toujours là. On est là pour que le programme fonctionne, que les annonceurs et la chaîne soient contents. Il n'y a pour l'instant pas de raison que l'on fasse moins (bien) que l'an dernier puisque le socle de public de Secret Story se situe autour de 4 millions de personnes. Avec les 3,6 à 4 millions de téléspectateurs que nous avons réunis sur le «kick off» vendredi soir, nous avons fait le plein de gens fans du programme. Après, le «plus produit», ce serait que les générations un peu plus pages s'intéressent au programme», analyse l'animateur.

Benjamin Castaldi dirige également la société de production Jes Prod, dans le giron du Banijay Group créé par Stéphane Courbit. «Il faut arrêter avec le mythe du producteur qui s'en met plein les poches, lâche Benjamin Castaldi. A une certaine époque, il y a entre 5 et 8 ans, on pouvait vendre des programmes très chers sur lesquels les marges étaient importantes. Aujourd'hui, une chaîne de télé a très bien compris qu'un banc de montage, une caméra et un cadreur coûtent un certain prix, qu'elle n'a pas besoin de payer davantage. L'équilibre s'est donc modifié. Sur la TNT, on peut aujourd'hui faire de bons programmes avec 15% de marge, ce qui est suffisant pour vivre. L'avantage de la TNT, c'est qu'elle promet à des producteurs d'essayer des choses nouvelles ; c'est un laboratoire. Ensuite, la TNT pousse les grandes chaînes à ne plus proposer des programmes qu'on pourrait voir ailleurs. Ça condamne les grands médias comme TF1, France Télévisions et M6 à diffuser des programmes que la TNT ne peut pas s'offrir. J'aime beaucoup travailler sur la TNT, en particulier NRJ 12 et Direct 8, parce qu'il y a un peu moins de pression et qu'on peut essayer des choses différentes», souligne le producteur.

Benjamin Castaldi vient par ailleurs d'enregistrer deux pilotes de jeux : Take me out, produit par Fremantle, et Bloqué dans le jeu (Stuck in the game show) produit par French TV. Réponse attendue de TF1 «dans les prochaines semaines».

 



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06/07/2011
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